tigrou, toujours en désaccord.
Tu cites Agassi & Sampras, je te réponds Federer. Il est revenu plusieurs fois en itw (parce qu'on lui a posé la question, évidemment) sur sa dernière défaite à Wimbledon en finale face à Djokovic. Peut-être la plus traumatisante (il n'est pas utile de situer le contexte, je pense tu le connais). Alors que ses admirateurs n'ont jamais vraiment digéré cette défaite, lui annonçait ne pas y penser et être très vite passé à autre chose.
Des défaites insupportables en demi ou en finale de GS en ayant été en position de l'emporter, il en a connues pas mal. Cela ne l'a jamais empêché de regagner par la suite, parce qu'il avait cette capacité à mettre la déception et la défaite à distance.
Pour moi, le discours d'Anguissa est sain ; ce n'est pas le discours d'un gars qui s'en balec, mais de quelqu'un qui peut surmonter ses échecs pour avancer. De toute façon, quand c'est fait, c'est fait. Si tu as raté un contrôle, pris une mauvaise décision, c'est fini. S'il y a quelque chose à corriger, ce qui n'est pas toujours le cas (y'a quoi à corriger sur le péno de Trézéguet en finale en 2006 ?) on essaye de le faire, mais digérer permet d'avancer.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury