par coton » 27 Juin 2004, 08:51
voici le contenu de la lettre pour ceux dont le lien ne marcherait pas :
monsieur le président, cher christophe,
suite à ton courrier du 27 janvier courant, j'ai organisé vendredi 5 février une rencontre informelle avec les jeunes du centre de formation autour d'une "galette des rois".
en effet, je souhaitais tenir directement des jeunes du centre de formation ce dont ils avaient été témoins afin de ne pas colporter une éventuelle rumeur qui, je te le confirme, était parvenue jusqu'à mes oreilles. le résultat de mon enquete est le suivant : plusieurs jeunes du centre que j'ai interrogé individuellement, mineurs pour certains d'entre eux, ont effectivement observé alain perrin dans une posture indécente, un jeudi soir de novembre 2003, à la commanderie.
la scène s'est déroulée dans l'espace de stockage situé au premier étage du batiment pro, derrière une vitre, à la tombée de la nuit. d'après ce qui m'a été rapporté par ces jeunes témoins, elle aurait duré deux ou trois minutes, le temps qu'un petit attroupement se forme et que le chahut s'amplifie. elle a cessé lorsque l'un des jeunes a donné un coup de sifflet, probablement entendu par les deux personnes en cause.
sans évoquer une relation sexuelle, ni une exhibition volontaire, les jeunes m'ont fait part d'attouchements "énergiques" effectués par alain perrin sur une personne féminine qu'il tenait dans ses bras et dont ils ne m'ont pas révélé l'identité
en ma qualité de président de l'association "olympique de marseille", je déplore vivement que des jeunes aient pu etre témoins d'un tel spectacle sur le lieu meme de leur apprentissage. l'incident me semble d'autant plus grave qu'il met en scène l'une des autorités les plus emblématiques du club, dont le comportement devrait etre exemplaire, d'autant que rigueur et discipline sont des valeurs qu'il exige de la part de ses joueurs et collaborateurs
bien entendu, s'agissant d'un salarié de la sasp, je ne désire commettre aucune ingérence dans la suite que tu souhaiteras réserver à cette affaire. néanmoins, je tenais à te faire part officiellement du commentaire qu'elle m'inspirait.
restant à ton entière disposition, je te prie de croire, cher christophe, en l'assurance de mes sentiments cordiaux
jean pierre foucault