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Perrin face aux critiques

09 Nov 2003, 19:06

Encore un p'tit scan de l'article de samedi dernier dans La Provence qui me paraît intéressant à plus d'un titre et sujet à commentaires.

"Loué hier pour sa réussite, le manager général se retrouve aujourd’hui confronté à une volée de reproches.
Il a reçu hier le soutient de Christophe Bouchet.

Les résultats en dents de scie de l’OM créent une frustration qui égare tout un chacun du sens des réalités.
Les analyses se multiplient, se croisent, se contredisent, à la recherche d’une cible passagère voire idéale.

L’enchaînement des défaites à Bordeaux et Porto a projeté Alain Perrin dans l’œil du cyclone. Hier adulé, le voilà aujourd’hui chahuté, car la colère gronde dans la ville et bien au-delà.

Que reproche-t-on au manager général ?
Incohérence du management, manque de stabilité dans les résultats, joueurs mal utilisés, turnover trop chronique. D’avoir du mal à assumer son statut d’entraîneur à l’OM.
Bref, de ne pas être à la hauteur en somme…

Pour autant, la mémoire collective est-elle si courte ou la gourmandise environnementale du club trop importante par rapport à la réalité des performances actuelles ?

Au regard d’un été plein de promesses, chacun n’a-t-il pas succombé à une euphorie si purement méditerranéenne ?
Et si nous restions dans une simple réalité : celle des faits, ils sont suffisamment parlants.

Etre ambitieux, réclamer une régularité dans les résultats, un niveau de jeu au-delà de celui présenté depuis quelques semaines, c’est, lorsqu’on est né avec du sang olympien une exigence obligatoire.
L’instant est-il pour autant adéquat ? Pourquoi ?
Pour de multiples raisons qu’il n’est pas inutile de rappeler.

Depuis dix huit mois, plusieurs objectifs ont été annoncés, ils ont été sportivement remplis, peut-être trop rapidement, ceux-ci ayant pour effet pervers de semer le trouble dans de nombreux esprits.

A l’orée de la première saison, Perrin et les joueurs annoncent comme par ambition une place dans les cinq premiers, jouant avec les mots. « On a dit dans les cinq, ce qui ne signifie pas cinquième ». Au bout du compte, l’OM décroche une troisième place synonyme de tour préliminaire. Mieux : au bout d’un mois d’août caniculaire, le club retrouve la ligue des champions, en avance sur ses prévisions.

La plus délicate des périodes est peut-être celle-ci : il y a eu une rupture de compréhension d’objectifs entre l’intérieur et l’extérieur du club.

La patience des tribunes, celle passant l’éponge sur une humiliation au vélodrome contre le PSG par exemple, s’est subitement évaporée comme si l’accès à la compétition européenne, après tant d’année d’abstinence, replongeait tout un chacun dans une jouissance perverse.
Car si l’OM vise plus haut nationalement (une place dans les 3 premiers), l’OM n’a pas les moyens de rivaliser au niveau européen. Pas encore du moins.
Il y a plusieurs paramètres (état d’esprit, expérience…), mais une raison est fondamentale : même avec l’arrivée d’internationaux français, le projet sportif n’est pas encore abouti.
Au vrai, il est à la croisée des chemins entre deux époques : la reconstruction et la consolidation.

Les troisième et quatrième étapes, l’épanouissement, programmé, et l’apothéose, aléatoire, viendront plus tard, si tant est qu’on veuille bien avoir la patience d’attendre ces époques-là.

Pourquoi donc réclamer aujourd’hui autre chose, brûler les étapes et ne pas grandir ensemble ? Il y a bien une rupture de compréhension, chacun avance avec ses prétentions, de manière désordonnée. On songe ainsi à une réflexion émise en avril dernier lorsque d’aucuns évoquaient le titre : avec toutes les perspectives liées à cette gloire, une telle possibilité serait-elle la bienvenue ?
Les troubles constatés aujourd’hui répondent à la question, l’OM n’a pas encore la maturité.

Le contexte est inacceptable pour beaucoup, d’où la mise à l’index d’Alain Perrin.
L’OM est troisième de ligue 1, a réalisé le plein de points à domicile en championnat mais a perdu à Lens, Nantes, Bordeaux, Strasbourg, autant de coups d’arrêt sonnant comme un révélateur :
« Il y a eu, notamment en début de saison, beaucoup de louanges que je n’ai pas pu freiner, soutient Alain Perrin. On n’attend pas les situations de crise pour s’apercevoir que les problèmes existent. Si on discute quand ça va mal, on discute aussi quand tout va bien, car à ce moment-là, le seul leitmotiv est d’améliorer le quotidien. »

Etre en première ligne de manière moins agréable que les mois passés l’indispose-t-il ?

« Ce n’est pas la première fois de ma carrière que je suis confronté à un tel scénario, répond Perrin. J’ai suffisamment de bouteille pour ne pas réagir aux critiques des gens qui n’ont pas l’expérience ou qui ne connaissent rien à la vie intérieure d’un groupe. C’est là qu’il faut être solide, garder sa ligne de conduite pour continuer à travailler le plus sereinement possible. A chacun de faire son métier. Vous savez, on n’attend pas les situations de crise pour savoir que ça va mal. Il y a parfois des signes précurseurs, le vécu au quotidien permet de juger les différences de comportement. »

Son mode de management multicarte lui permet d’appréhender la situation actuelle : « il n’y a pas de vérité, de modèle ou d’attitude particulière à avoir, c’est très flexible. Il y a une réflexion permanente. Mon travail consiste aussi a être réactif aux informations données par le groupe. Je me remets tout le temps en question pour de multiples raisons. On prépare l’avenir en permanence, on n’a pas à être dans la béatitude parce qu’on a gagné. »

Depuis son arrivé à Marseille, le contexte actuel est nouveau pour lui. Avec ses joueurs – car les résultats ont été acquis ensemble – Alain Perrin a aujourd’hui un seul tort : accusé d’être un entraîneur moyen, il a réussi, en bénéficiant de circonstances favorables mais aussi de résultats, à donner trop tôt l’espoir que l’OM pouvait tirer dans un étage qui n’est pas encore le sien.

Thierry MURATELLE"

09 Nov 2003, 19:20

Franchement c la verite ce papier, il fo laisser le temps au temps, mais sur les incoherences tactics je voudrais pas dire mais on a pas tor, un turn over tout les 5min.....Mais je me demande si il a pas le choix, je m'explique En une phrase:

Pourquoi changerait il ses methodes de travail par rapport a troyes en faisant un turn over incesent a l'om alors qu'a troyes l'equipe restait presque la meme ?

J'ai une explication eu plosile, l'om joue plus souvent que troyes, a plus de blessures mais joue au haut niveau, est ce que la juve ou autres voir manchester change de joueurs a chaque match?? Pourquoi fait il toujours jouer Vb et pas les autres, N'a t il pas tous les joueurs qu'il souhaite?? voula plein de questions.

09 Nov 2003, 19:59

et pourquoi fait-il jouer perez ailier droit?

09 Nov 2003, 20:05

parce que niveau defesne perez = 0 et il apporte plus ( bon pas grand chose quand meme ) que lorsque il est def

09 Nov 2003, 20:06

c bon fo arreté de se voir trop beau
on a "un an d'avance" sur le programe mis en place par bouchet et perrin!
c normal kil y é kelque raté
ils n'auré pas été la on serait encore entrain de pleurer pasce k'on est 15 eme
y a bien sur des truc ki paraissent abérant mais bon je crois kil sait ce kil fait mieux que tt le monde

personne ici ne connais la vie du groupe!

09 Nov 2003, 23:09

Bon courage à lui parce qu'il est parti pour s'en prendre plein la tronche cette semaine.
Son sourire avec Le Guen va pas plaire

10 Nov 2003, 00:42

Alain Perrin (entraîneur de Marseille) : « Nous avons été pris à notre propre jeu. En voulant attaquer à tout-va, nous nous sommes exposés aux contres et avons laissé des espaces dont raffolent les attaquants lyonnais. Le moral est atteint. Je ne démissionnerai pas, car je suis un battant. Je suis serein sur la manière dont je fais mon travail et ce n'est pas le public qui va me faire changer. On sait bien que, quand les résultats ne vont pas, l'entraîneur est mis sur la sellette. C'est vrai que j'i un peu mal au cul, mais c normal, on s'est fait sodomisés a sec. Mais cela ne me mettra pas une pression supplémentaire. »

Paul Le Guen (entraîneur de Lyon) : « Je ne vais pas faire la fine bouche. Dans l'ensemble, je suis content. On les a quand même pas mal défoncés, ils ont pris leur coups ce soir. On avait l'ambition de gagner, même si j'aurais signé pour un nul. Techniquement, nous avons réalisé un match presque parfait. Nos temps de passage sont bons, mais ne tirons pas encore de conclusions définitives. En bref, on les a niqués.»

Source : L'équipe.fr

10 Nov 2003, 01:07

Je te soupçonne d'avoir légèrement, mais alors très légèrement déformé les propos de nos deux compères...

10 Nov 2003, 11:46

ce n'est pas en virant perrin que l'on va résoudre nos probleme,il faudrait peut etre quelq'un de plus épérimenter pour l'épauler car ON EN GAGNE JAMAIS CONTRE LES GROSSES éQUIPES!!!l'om en debut de saison etais imbattable,mido tenter des drible vachousek ossi...d'ailleur perrin leur avais demander de jouer plus simple...on voit le resultat.pourquoi ne pas tous simplement dire a ces joueur de jouer comme ils savent le faire et se faire plaizir sur le terrain car cette équipe a un énorme potentiel il suffit juste qu'ils se lachent..menfin la chance reviendra mais pour les grand match sa va etre chaud le réal et le pdsg arrivent....

10 Nov 2003, 12:22

Tactao a écrit:et pourquoi fait-il jouer perez ailier droit?


C'est peut etre parceque c son poste bouletor !

10 Nov 2003, 15:10

bon article c vrai qu'on s'est enflammé avec le recrutement la LDC etc mais au final on est dans les objectifs puisqu'on est 3eme pour le moment
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