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Un alléchant match dans le match avec onze mille "aficionados" face à onze mille "fadas". A notre gauche, le virage blanc. A notre droite, le virage orange. A l'entrée des formations, le combat des décibels faisait place à la lutte de l'originalité. Maîtres en la matière, les Phocéens trouvaient à qui parler. Aux superbes rangées de drapeaux bleus et blancs répondaient de splendides vagues d'oriflammes rouges, jaunes et bleus
Par contre, la couverture minimaliste de l'Ullevi stadium n'offrait pas une caisse de résonance très importante. Qu'importe les supporters phocéens s'en accommodaient pour faire entendre leur voix et battre nos cœurs. Au hit-parade, "Hissez haut" et "Allez l'Olympique" remportaient la palme des refrains les plus puissants.
Les Espagnols trouvaient aussi l'unité. "Valencia, alé" et d'autres petites sonorités ibériques retentissaient à l'opposé géographique. Une ambiance latine à souhait, où les partisans de l'OM s'imposaient en leaders en première mi-temps.
La 44e minute, celle qui leur avait apporté le bonheur clé en mains à Munich, les plongeaient dans la plus infinie tristesse cette fois. Penalty plus carton rouge, c'en était trop. M. Collina en prenait pour son grade. Après les "cerveza" de l'après-midi, les Valancians buvaient quant à eux, maintenant, du petit lait.
La sympathique irruption d'un "exhibitionniste" à la reprise redonnait un peu le sourire au camp marseillais. Puis Mista finissait de lui saper le moral.
Après avoir accusé le coup, Winners, Ultras, et autres Yankees criaient de plus belle leur amour pour le O et le M, jusqu'au coup de sifflet final. Ils saluaient aussi l'homme sans qui ni eux ni l'équipe n'en seraient arrivés là ce 19 mai : José Anigo.
L'entraîneur le leur rendait bien. Il entraînait ses joueurs dans un mini-tour de remerciements au virage olympien. "Allez, on reviendra", semblait-il leur répondre. De l'autre côté du terrain, Albelda soulevait la coupe sous les vivas oranges…
Anh Thom, je m'en doute,mais il te prouvera le contraire,ca c'est certain
Kobhal a écrit:Et les rageux si l'Espagne est meilleur c pas de ma faute...
"Il y avait vraiment la place pour un résultat... Perdre en jouant au football, on accepte, mais de cette façon, ça bloque! L'arbitre a gâché la fête à lui tout seul. Il m'avait déjà sifflé un penalty lors d'un match contre l'Espagne qui n'y était pas du tout. Je ne sais pas s'il y a de la jalousie de sa part, ou quoi. Un rouge dans une finale, c'est dur. Gardien, c'est déjà ingrat, car il n'y a plus personne derrière nous. Mais il y a eu des changements de règles et si on ne peut plus jouer notre jeu... Les instances du football devraient peut-être y réfléchir".
Faut savoir reconnaitre nos erreurs et sur ce coup Barthez a pas assuré...
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