Interview de Christophe Bouchet (1/2) 15/05/2004
Alain Perrin, l’aménagement du Vél’, le bilan financier et sportif de la saison, les 10 millions d’euros investis dans la Commanderie ou encore le rôle de Robert Louis-Dreyfus dans le fonctionnement du club. Christophe Bouchet a abordé tous ces thèmes et bien d’autres, dans un long entretien exclusif à OM.net. Première partie.
Avant même la demi-finale retour, vous avez déclaré que cette saison serait de toute façon réussie. Pourquoi ?
Christophe Bouchet : «Elle a viré à très bonne avec cette qualification pour la finale de la coupe d’Europe. Elle peut passer à «excellente» en cas de victoire. Nous n’avons pas eu un calendrier facile, nous n’avons volé aucun adversaire, et nous sommes encore là, en course.
Mais la saison restera aussi excessivement contrastée, compliquée. En championnat, on n’est pas dans les clous…».
Etes-vous agacé par le fait que l’équipe ait lâché prise assez tôt en championnat ?
Ch. B. : «Je ne suis pas de cet avis. On s’apercevra avec le recul que c’était mission impossible. La combinaison des rencontres nationales et internationales a conduit à deux mois «de la mort» pour nous, en novembre et en avril. Rencontrer dans le même mois le Real, Porto, Lyon, PSG et Monaco ce serait dur pour n’importe qui. Le meilleur exemple c’est le match retour contre Paris. Celui-là, en sandwich avec une demi-finale de coupe d’Europe, on peut le jouer dix fois et on le perdra dix fois».
La saison fut aussi marquée par une rupture avec le départ d’Alain Perrin…
Ch. B. : «Le ressort s’était déjà détérioré entre les joueurs et Alain Perrin à Madrid. Des victoires auraient ensuite remis tout le monde sous pression mais à un mois d’août euphorique a succédé un mois de novembre calamiteux, avec une série impressionnante de défaites à domicile».
«Alain Perrin a fait un bon résumé de lui-même. Une bonne idée ne peut être que la sienne. C’est dommage, car il est plein de valeurs. Mais il manque d’un poil de souplesse».
Avez-vous douté jusqu’à Liverpool de la pertinence de remplacer Perrin par Anigo ?
Ch. B. : «Non. La gestion de l’automne a été mauvaise. Les erreurs sont collectives. Avec le recul, on peut tout dire, tout écrire. Il a manqué un peu de tout partout : de chance, de ressort, de confiance. A la trêve, il y avait besoin d’une re-dynamisation. Alain n’a pas souhaité le faire».
Alain Perrin dit autre chose. Il affirme avoir eu le premier l’idée de faire venir José Anigo comme adjoint. Mais qu’il ne voulait pas que de l’extérieur cela donne l’impression de lui être imposé…
Ch. B. : «Par cette déclaration, Alain Perrin a fait un bon résumé de lui-même. Une bonne idée ne peut être que la sienne. C’est dommage, car il est plein de valeurs. Mais il manque d’un poil de souplesse. Si faire venir José était la bonne solution, il fallait l’appliquer, point».
Ce remplacement a brisé le couple Bouchet-Perrin…
Ch. B. : «Les médias façonnent une image, et après ils veulent s’y tenir. Ceci-dit, cette image de couple ne me déplaisait pas. Même si elle était inexacte, je me voyais mal la combattre, d’autant que j’avais de bons rapports avec lui».
En un an, la perception du travail d’Alain Perrin a considérablement changé. Tout cela n’est-il pas excessif ?
Ch. B. : «Alain Perrin a été l’homme adéquat au bon moment. Il a amené un cadre, il a été rassurant. Ce serait un raccourci très injuste que de l’accabler ou de lui faire porter le chapeau de tous les maux du club. Ce serait effectivement un bien mauvais procès»
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«La ténacité de Robert Louis-Dreyfus est récompensée aujourd’hui»
Faut-il être Marseillais pour entraîner l’OM ?
Ch. B. : «Il faut s’ajuster à Marseille, c’est certain. Autant, les meilleurs joueurs de l’histoire du club, comme Skoblar ou Drogba, n’étaient pas Marseillais, autant les entraîneurs du cru comme Zatelli, Gili, Courbis ou aujourd’hui Anigo ont eu des résultats. L’exception à la règle, c’est Raymond Goethals, mais c’est un vrai caméléon. Une chose est sûre il y a un feeling a faire passer aux joueurs. Il faut peut-être l’avoir vécu soi-même pour mieux le véhiculer».
Pour en revenir à Alain Perrin, que vous inspire son apparente envie de revenir un jour ?
Ch. B. : «C’est humain. Cela montre qu’il a de l’âme et du ressort».
Au-delà du fait de jouer une finale, quels sont les motifs de satisfaction de 2003-04 ?
Ch. B. : «Déjà, je crois qu’on peut dire que Robert Louis-Dreyfus voit sa ténacité récompensée aujourd’hui. Le premier à louer, c’est lui. Quand tout allait mal en 2002, il a eu le courage de ne pas partir. Il y avait un trou de plusieurs dizaines de millions d’euros. La situation était telle qu’on aurait pu passer à la trappe, comme en 1994».
Malgré tout, certains vont jusqu’à s’interroger sur l’utilité d’avoir un actionnaire certes milliardaire mais qui n’investit plus. Qu’avez-vous à leur répondre ?
Ch. B. : «A la base, les gens deviennent actionnaires pour retirer des dividendes. Lui, il a accepté que cela lui ait coûté 170 millions d’euros, et il accepté aussi l’augure de ne pas gagner d’argent. Pour répondre clairement, Robert Louis-Dreyfus est le garant du fonctionnement du club. Par exemple, pour faire un transfert, il faut que quelqu’un garantisse la somme. Si demain l’OM s’effondre, tout le monde se retournera vers lui. Cet apport est fondamental».
10 millions d’euros investis sur 3 ans pour la Commanderie
Financièrement, le pari d’assainir les comptes est remporté. Est-ce le succès de la saison ?
Ch. B. : «Dès le mois de décembre, nous étions à l’équilibre. Et là, nous allons être très largement positifs en exploitation. Ce n’est pas un succès mais une condition du succès. La 2e, condition, à moyen terme, c’est d’avoir des structures».
Justement, où en est le projet de tout regrouper à la Commanderie ?
Ch. B. : «Tout était éparpillé. A la fin août, tout le club (la direction, les employés, le sportif, OMTV,…) sera sur un seul lieu, à la Commanderie. Depuis mon arrivée, l’OM aura investi 5 millions d’euros dans ce projet, la Mairie la moitié. Et d’ici juin 2005, nous injecterons encore 2 millions pour faire l’internat et le centre de formation. Le tout nous coûte moins d’argent que nos loyers respectifs. Si je pars demain, tout ça sera là. On ne pourra plus dire qu’il n’y a pas un vrai club à Marseille».
Comprenez-vous que les supporters préféreraient sans doute un joueur à 10 millions d’euros ?
Ch. B. : «Ces 10 millions d’euros investis sur 3 ans vont nous faire économiser beaucoup d’argent dans des transferts. Meilleur est l’outil mis à la disposition de la formation, plus il y aura des Flamini, des Gavanon ou bientôt des Nasri, des Yahiaoui, et des Leo. On pourrait aussi utiliser ces 10 millions pour acheter un seul joueur. Mais ce serait une histoire sans lendemain, ou presque. Encore faudrait-il que le joueur s’impose ensuite… Là, tout va au collectif Marseille».
Quelles seront les conséquences si l’OM ne joue pas la coupe d’Europe la saison prochaine ?
Ch. B. : «Ce sera plus compliqué financièrement, il y aura des efforts à faire. Peut-être que l’actionnaire devra y contribuer. Mais sportivement, cela ne devrait pas nous empêcher de recruter les trois ou quatre joueurs que nous avons dans le viseur. Quand on parle de pérennité, ce n’est pas juste pour faire beau, c’est justement pour absorber un pépin comme une année sans coupe d’Europe».
«Le club doit être capable de poursuivre sa route en mer calme comme dans la tempête».
La question de disputer ou non l’Intertoto est-elle tranchée ?
Ch. B. : «Non. Il est compliqué de la disputer, comme de ne pas y participer. Nous en discuterons après la finale avec Pape Diouf et José Anigo».
Pourquoi avoir confirmé José Anigo si rapidement ?
Ch. B. : «J’étais sûr du dénouement depuis plusieurs semaines. Je ne voyais pas l’intérêt de laisser traîner les choses. Les périodes d’attente sont les plus venimeuses».
Toutefois, José avait un objectif à sa prise de fonction. Vous auriez pu attendre la fin de la saison de voir s’il l’avait atteint…
Ch. B. : «Oui, mais l’objectif n’est pas forcément comptable. Le foot ce n’est pas que des points à la fin du championnat. Il s’écrit quelque chose entre José et ses joueurs».
Pouvez-vous nous expliquer les raisons du changement d’organigramme ?
Ch. B. : «Le club doit être capable de poursuivre sa route en mer calme comme dans la tempête. Il doit pouvoir être efficace indépendamment de l’aléa sportif. Il y a donc une nouvelle organisation avec un patron du secteur sportif (Pape Diouf) et un du non-sportif (Vivian Corzani). Ce sont des gens compétents qui nous renforcent. C’est un premier pas. Après, eux prendront des décisions pour faire avancer le bateau».
«La couverture du stade va revenir sur le tapis (...) Tout le monde est bien conscient qu’on est passé à côté de quelque chose en 1998»
En plus de la Commanderie, l’autre grand projet concerne le stade. Pourquoi ?
Ch. B. : «Il faut s’accrocher et batailler là-dessus. Nos déplacements européens nous ont montré à quel point le stade était un élément clé de développement. Nous avons une marge de progression gigantesque en la matière. Notamment pour ce qu’on appelle le «jour de match». Cela regroupe le confort, la protection des spectateurs mais aussi tout ce qui est autour du stade. La perspective de la coupe du Monde de Rugby, ou encore des Jeux Olympiques d’été où d’après ce qu’on sait le football sera en grande partie à Marseille, doit amener des réflexions».
Cela comprend la couverture du stade ?
Ch. B. : «C’est un sujet qui va revenir sur le tapis. Il trouble un peu la Mairie. Tout le monde est bien conscient qu’on est passé à côté de quelque chose en 1998».
Vous êtes entré au CA de Ligue. Cela a servi à quoi, concrètement, à aujourd’hui ?
Ch. B. : «L’OM ne pouvait plus rester isolé de son univers. C’était le but du jeu. Maintenant, le problème est profond à la Ligue. Il y a des points de blocage terribles pour des clubs comme le nôtre. On a organisé le foot français en se basant sur les droits tv. C’est prendre le problème à l’envers. Le jour où la manne n’est plus là, c’est un cataclysme. Et ce jour-là, ce n’est pas l’OM qui s’en sortira le plus mal. Nous, nous avons d’autres piliers solides.».
pas mal de tite chose interressante dont la couverture du stade
Voici la suite:
Interview de Christophe Bouchet (2/2) 16/05/2004[/b)
[b]Deuxième et dernière partie de notre entretien avec le Président de l’OM. Christophe Bouchet apporte un éclairage sur la non-venue de Laurent Blanc, livre son point de vue sur les récentes déclarations de Bernard Tapie, avant de dessiner les contours du recrutement 2004-05.
Il y a eu deux erreurs de communication et de gestion cette saison : les affaires Barthez et Blanc. Comment l’expliquez-vous ?
Christophe Bouchet : «Ce sont deux affaires très différentes. Pour Barthez, il y a eu des fuites, puis ensuite un article du Parisien affirmant qu’on mettait la pression sur la FIFA. On n’avait parlé à personne ! La leçon de cette affaire, c’est que nous avons été extrêmement naïfs, moi le premier, de faire confiance à des gens qui n’en étaient pas dignes. Il ne faut faire confiance à strictement personne».
Et pour Laurent Blanc ?
Ch. B. : «Cette affaire est beaucoup plus perverse. Notre relation avec Blanc était dans les journaux avant même qu’on ait pris contact avec lui. C’était de l’intox. Au service de qui ? Je ne veux même pas savoir. Moi j’ai vu Laurent Blanc, avec José Anigo et Philippe Piola, et nous lui avons proposé d’être directeur sportif. Après réflexion, il a jugé que ce n’était pas satisfaisant et qu’il lui fallait la responsabilité de l’équipe. C’était maladroit vis à vis de José et ce n’était pas ma volonté. Je lui ai dit non, vous ne serez pas entraîneur de l’OM».
Le modèle imaginé, c’était Deschamps ?
Ch. B. : «Oui, mais à l’OM, Deschamps cela n’aurait pas pu se faire. On ne lui aurait pas laissé trois saisons pour aboutir. Je ne voulais pas prendre la responsabilité que Laurent Blanc fasse ses gammes à Marseille. C’est déjà suffisamment compliqué pour des hommes aguerris… »
«Les anecdotes racontées par Tapie ne le grandissent pas»
Que vous inspire les récentes déclarations de Bernard Tapie sur ses méthodes de la «grande époque» ?
Ch. B. : «Bernard Tapie est toujours là à imposer aux gens de monter sur le ring pour se battre. C’est un peu pathétique. Il a rendu un bien mauvais service en parodiant de la sorte son apport à l’OM qui va quand même au-delà des anecdotes qu’il a pu raconter. Elles ne le grandissent pas. Elles ne grandissent pas le football. Il y a même des présidents de clubs, pas moi, qui se sont interrogés sur des recours à avoir vis à vis de ça. Ca noircit encore le tableau. Les footballeurs passent encore pour des analphabètes et des partouzeurs».
Dans la mesure où il a affirmé qu’en cas de victoire face au Crédit Lyonnais, il chercherait à racheter le club, allez-vous suivre avec attention le dénouement du procès ?
Ch. B. : «Non. C’est un sujet sans intérêt».
Que doit-on penser de cette lettre anonyme dénonçant le système des agents où votre nom et celui de Pape Diouf apparaîtraient ?
Ch. B. : «C’est une lettre de quatre pages dans laquelle mon nom apparaît une fois. Le Parisien s’est empressé de la publier. J’ai dit au rédacteur en chef de ce journal qu’il n’y avait que les systèmes totalitaires qui acceptaient de reproduire une lettre anonyme. Vous imaginez si tout le monde fait ça ? Ca veut dire que sous couvert d’anonymat tout est permis. Ce sont des méthodes de basse police. On va poursuivre tous ces gens-là.».
Comment gérer ces fausses informations ?
Ch. B. : «C’est un casse-tête. Si on dément, on donne de la consistance à l’info. Et si on ne dément pas, on nous dit qu’on l’accrédite totalement. Ce sont des épiphénomènes, mais qui constituent pour nous une perte de temps considérable».
«Les rapports n’ont jamais été aussi bons entre SASP et Association»
On a aussi pu lire que vous lorgnez sur l’Association OM (la branche amateur du club, ndlr). Qu’en est-il ?
Ch. B. : «On n’a pas besoin de lorgner dessus. On y est majoritaires ! Et puis, les rapports n’ont jamais été aussi bons entre SASP et Association. Il y a une convergence de vues totale. Les gens de l’Association sont compétents, la preuve c’est que le centre de formation fonctionne bien. Tout cela s’apparente à une tentative de déstabilisation de plus».
Le centre de formation va-t-il avoir un nouveau responsable dans les semaines à venir ?
Ch. B. : «Aujourd’hui, il y a une sorte d’intérim assumé par Albert Emon et Eric Storai. Cela va changer, en accord avec eux. Il y aura une décision de prise en concertation avec Pape Diouf et José Anigo».
«La capacité de résistance à la pression marseillaise sera un paramètre important dans nos choix»
En matière de recrutement, quels sont les dossiers les plus avancés ?
Ch. B. : «Nos propres dossiers. Nous nous sommes attachés à revaloriser le contrat de Didier Drogba, ce qui était logique. Nous sommes tombés d’accord avec Fabien Barthez et Demetrius Ferreira (prêté par Bastia) et nous sommes en instance de signature avec Abdoulaye Méïté (libre en juin). Cela va nous permettre de conserver un groupe de valeur. Ensuite, il s’agira de le renforcer».
L’idée, c’est d’enrôler un grand joueur par ligne ?
Ch. B. : «Oui. Quand on parle de joueurs de haut niveau, on entend des joueurs confirmés. Ce sont des joueurs qui ont montré leur apport personnel dans des clubs de haut niveau depuis plusieurs années. Benoît Pedretti en fait partie, parmi d’autres. La capacité de résistance à la pression marseillaise sera un paramètre important dans nos choix».
L’OM peut-il se positionner sur des joueurs français qui évoluent à l’étranger ?
Ch. B. : «Oui, Barthez et Marlet en sont la preuve. Mais ce n’est pas forcément le but du jeu. Le championnat de France est au moins un des cinq premiers d’Europe. Il y a des joueurs adaptés aux terrains français, au climat,… On a besoin de renforts immédiats. Le reproche qu’on peut se faire c’est d’avoir tenté un peu trop de choses à la fois par le passé».
«Kaka n’aurait peut-être pas explosé chez nous»
C’est à dire ?
Ch. B. : «Alain Perrin l’a dit, nous étions par exemple sur Kaka. Sauf que ce joueur a explosé dans une équipe dont il était un des seuls renforts. Il avait donc la place pour se réaliser. Et dans le cas contraire, le groupe milanais ne se serait pas effondré. S’il était venu à Marseille, on aurait misé tellement d’espoirs sur lui immédiatement qu’il ne serait peut-être pas révélé comme à Milan. Nous devons d’abord avoir un onze majeur indestructible et puis, au fil des années, le bonifier par petites touches».
Comment allez-vous gérer le retour massif des prêtés ?
Ch. B. : «Je n’emploierais pas le mot massif. Il y a des joueurs qui reviennent, mais nous avons aussi des joueurs en prêt chez nous qui peuvent repartir. Il y a des cas malheureusement simple comme celui de Lamine Sakho, blessé pour six mois. Il va réintégrer notre infirmerie. Après, on va regarder ce que les autres veulent faire».
Un parcours européen héroïque
Mido ou Christanval seront-ils des dossiers épineux ?
Ch. B. : «Non. Nous ne sommes pas comme il y a deux ans en arrière. Il n’y a plus des Gentile ou des Skoro qui avaient été recrutés et qui n’avaient pas fait un match. Je reste persuadé que Mido peut avoir la même réussite, à quelques détails près, que Drogba. Et Philippe Christanval, c’est un peu pareil. On tire aussi à boulets rouges sur un joueur comme Vachousek, mais il ne faut vraiment tirer aucune conclusion».
Idem pour Van Buyten ?
Ch. B. : «Ses qualités propres restent inchangées. Il fallait simplement relancer la machine. Là, je l’ai revu, il avait le sourire jusqu’aux oreilles. Il a fait de bons matches avec Manchester, malheureusement il a eu une blessure. Soit il réintégrera le groupe, soit on discutera s’il estime qu’il a les moyens de mieux s’épanouir ailleurs. Mais pour le coup, s’il y en a bien un pour qui je n’ai aucun souci, c’est bien lui».
Au final, l’OM aura une équipe pour…
Ch. B. : «…être européen. Après, chaque saison à son histoire. On le voit avec la saison 2002-03, où l’équipe n’était pas meilleure. Mais elle a eu la chance de ne pas subir tous les coups de massue de cette année, et elle a terminé 3e en embuscade. Après, tout n’est que bavardage. Ce que je retiens c’est que l’OM de José Anigo est allé chercher de belles victoires. Des matches contre Liverpool ou l’Inter avaient un sel particulier. Grâce à ce parcours européen héroïque, cette saison restera gravée dans les mémoires, plus encore que celle de 1999».
Modifié en dernier par
Baioko le 16 Mai 2004, 16:30, modifié 3 fois.