MassaliaLive.com

[Ryo Saeba]

Il faut lui laisser la saison. Faire le point l’été prochain pour voir comment ça a évolué.
On est dans les temps pour le haut de tableau. On a la solution à l’extérieur, à lui d’améliorer le rendement à domicile.

[peezee]

Cecco, perso j'ai du mal à capter son coaching en match comme hier soir, j'ai pas capté non plus sa sortie WTF parce que là il se met dans une position plus que délicate (et le club aussi pour le coup) s'il n'arrive pas à redresser la barre à domicile. Quid si rebelote au prochain match ? Il va dire quoi, à part "bon bah ciao tutti !" ?

Mais ma plus grosse crainte c'est que tout ce qu'il dit depuis le début m'amène à penser qu'avec lui soit ça passe soit ça casse, autrement dit il ne sait et/ou ne veut faire autre chose que ce qu'on voit depuis le début de saison. Je le vois pas du tout faire une méga adaptation comme l'a fait Sampaoli par exemple, qui est passé du tout offensif au jeu de handball d'une semaine à l'autre (assez rétrospectivement).

Les matches qui arrivent vont nous mettre à notre vraie place, faut espérer encore être en haut de classement d'ici la fin du mois...

p.s. rien à voir mais casse les cou*lles DailyMotion à lancer automatiquement les clips dans la page y compris ceux tout en bas, y'a du son qui sort on sait pas pourquoi c'est d'un chiant

[randoulou]

Partout où il est passé, on a vu une grosse identité de jeu qu'on ne voit pas ici ou que beaucoup trop rarement

Perso, l'expression de ses émotions ne me dérange pas. C'est un grand passionné et il est vrai. Il doit réussir à le transmettre aux joueurs. On ne joue pas avec émotion. Erreurs de casting dans le choix des joueurs?

C'est toujours facile à dire mais on l'a pris pour un style et il y croit. J'y crois aussi. Il ne s'adaptera pas du tout au tout d'après moi

[peezee]

randoulou, "partout où il est passé", essentiellement des clubs de seconde zone par rapport à un OM qui est calibré pour être favori, leader dans 90% des matches, tout le contraire d'un Brighton et d'un Sassuolo - sans parler des caractéristiques propres des championnats comme l'EPL ou la Serie A (hint : rien à voir avec la L1) et de celles des joueurs à sa disposition (mais là normalement c'est meilleur - *normalement*).

En fait, s'attendre à voir la même chose chez nous c'est illusoire au mieux.

[BossMan]

Partout où il est passé, on a vu une grosse identité de jeu qu'on ne voit pas ici ou que beaucoup trop rarement

Perso, l'expression de ses émotions ne me dérange pas. C'est un grand passionné et il est vrai. Il doit réussir à le transmettre aux joueurs. On ne joue pas avec émotion. Erreurs de casting dans le choix des joueurs?

C'est toujours facile à dire mais on l'a pris pour un style et il y croit. J'y crois aussi. Il ne s'adaptera pas du tout au tout d'après moi

Grosse identité de jeu qui s'est construite en plusieurs saisons, avec des joueurs qui ont pû exprimer leurs potentiels dans un collectif.

Les clubs qu'il a entraîné n'étaient pas des clubs pour jouer les premiers rôles dans leur championnat, avec une "obligation" de faire du jeu face à des équipes regroupées. C'est en cela qu'il doit s'adapter pour le futur, dans le choix des joueurs. Mauvais casting ? Pas forcément et en même temps il y a une obligation de résultats (qualification pour une coupe d'Europe) ce qui mets de la pression. Alors, les joueurs ont des qualités mais n'ont pas forcément le caractère (l'envie de jouer vers l'avant, provoquer) pour jouer au vélodrome.

Les équipes qui réussissent face à des équipes regroupées sont celles qui ont des joueurs qui percutent, provoquent, mettent de la vitesse et de l'intensité dans leur jeu. C'est ce que l'on ne voit pas à l'OM, au grand désarroi de RDZ.

[destination unknown]

Je pense que RDZ effectivement ne changera pas de philosophie pour nous, et j'ai la désagréable sensation de revoir les mêmes ingrédients qu'avec Marcelino.

Une incompatibilité doublé d'une frustration de ne pas voir ses joueurs exécutés le plan.

Marcelino était plus lisse niveau personnalité mais on voyait bien qu'il était paumé et sans solution.
Hier RDZ, on aurait dit le Vésuve qui était au bord de l'implosion, sans solution et complètement désabusé.

Ce qui m'interpelle, c'est la surprise des coachs de ne pas s'en apercevoir aux entrainements que les joueurs ont dû mal à adhérer à leurs idées. Ce n'est pas qu'un problème de mental comme le dit RDZ.

Produire autant de jeu stérile, c'est que les joueurs ne se placent pas correctement, peu de prises d'initiatives, un manque d'esprit d'équipe, de philosophie de jeu etc...bref tout ce qui se bosse aux entraînements.

[alexduke]

Partout où il est passé, on a vu une grosse identité de jeu qu'on ne voit pas ici ou que beaucoup trop rarement

Perso, l'expression de ses émotions ne me dérange pas. C'est un grand passionné et il est vrai. Il doit réussir à le transmettre aux joueurs. On ne joue pas avec émotion. Erreurs de casting dans le choix des joueurs?

C'est toujours facile à dire mais on l'a pris pour un style et il y croit. J'y crois aussi. Il ne s'adaptera pas du tout au tout d'après moi

Je ne suis pas assez le foot pour ça, mais comment ont été ses débuts dans ces équipes à? Peut etre aussi que ça à pris quelques mois avant de vraiment être plaisant.

En faisant retomber la rage du résultat et de la manière, le constat rassurant c'est que malgré tout ça, on est dans le wagon de nos objectifs de classements et qu'on n'a pas compromis la saison comptablement parlant. Sans oublier non plus aussi qu'on a subit des enculades arbitrales comme rarement sur au moins 5 matchs sur les 10.
Et que l'on a un coach qui ne se cache pas derrière le classement pour balayer les critiques comme le ferait tellement d'entraineurs. Si tu ne connais pas le classement et que tu vois la conf de De Zerbi, t'imagines que l'OM est 15ème à 1 pt des reléguables.

[Arno26]

Je pense que personne ne souhaite qu’il parte
Moi je suis prêt à accepter une quatrième place si on sent qu’il y a une progression et qu’on se régale
Pour le moment c’est pas le cas

[Cecco]

peezee, je suis d'accord pour constater des choix un peu étranges mais je pense que parfois on est un peu dans des situations inextricables. Par exemple:
- il est condamné à faire jouer certains défenseurs pour essayer de leur donner de la confiance sauf que ceux-ci s'enfoncent, comme Brassier (surtout au prix acheté, il doit certainement se dire qu'il doit le faire réussir sauf qu'il coule)
- il aimerait qu'on mette le ballon plus rapidement devant sauf qu'il n'a pas de 10 valable (d'où je pense la tentative de mettre Henrique à ce poste, après Harit, Carboni,...)

D'un côté, dans l'immédiat, il devrait peut-être revoir ses ambitions de jeu à la baisse sauf que s'il fait ça, c'est pas comme ça qu'on va arriver à maximiser le potentiel de l'équipe. C'est vraiment compliqué.

[randoulou]

Il y a des circonstances mais c'est compliqué quand au tiers du championnat, tu n'as pas encore ton équipe type et surtout pas ta défense type

[Lo Provençau]

Randoulou, c'est un peu plus facile quand même quand au tiers du championnat sans équipe ni défense type tu es au pire quatrième ce dimanche soir.

Faut vraiment relativiser les gars.

[randoulou]

Lo Provençau, c'est ce qui va aider de continuer de travailler. Mais il n'a pas encore trouvé la bonne formule. Il y a eu des blessés, des suspensions injustes.

[BossMan]

Je crois que RDZ connait les capacités et les limites de son groupe.
Certains joueurs ne sont pas en capacités de produire de l'engagement physique dans les contacts et les duels, de la débauche d'énergie (pressing ou vitesse dans le jeu), de mettre du rythme comme on peut le voir en Première League ou en Série A.

Ce qui est frustrant, pour lui comme pour nous, c'est d'avoir ce nombre de points et cette position au classement sans vraiment développer le jeu qu'il veut.

Comme cela a été dit, tout ne peut pas se faire en 1 mercato.

[gigi]

BossMan, il y a 3 soucis avec ça. D’abord le discours jusqu’à récemment du coach qui encensait énormément son groupe.
Ensuite son impact dans le mercato avec de gros moyens et l’objectif d’un projet durable (c’est pas le coach pompier à la Gasset qui rapplique pour 3 mois avec un minimum d’excuses face à l’effectif mal foutu dont il hérite).
Et enfin le niveau catastrophique actuel dont le tacticien peut pas du tout s’exonérer vu les compos instables, les coaching pourris et même des consignes tactiques qui posent question.

Donc le juger en quasi spectateur ne pouvant rien faire, c’est un peu gros
Encore une fois je souhaite qu’il reste, qu’on bosse sur la durée mais je pense qu’il s’est tiré des balles dans les pieds et je suis très étonné par sa com qui donne tantôt l’impression qu’il est très naïf tantôt qu’il est perdu alors que j’attendais un gars véhiculant une ligne directrice forte et de la poigne. C’est d’autant plus important que notre président pèche sur ce plan et que Benatia a disparu.

[aristote2]

Ce dimanche, article interessant dans l’Equipe sur l’explosif de Zerbi.
Il y est fait mention de causeries, notamment celle avant le 1er match à Brest.

[Arno26]

Désolé pour la forme
L’Equipe

Information

Les minutes passent et
les journalistes de DAZN atten-
dent Roberto De Zerbi pour sa ré-
action d’après-match, vendredi
soir. L’OM a été enfoncé par Au-
xerre (3-1), douze jours après un
Classique d’une immense tris-
tesse (0-3), et le diffuseur attend
son décryptage. Il n’arrivera ja-
mais. L’entraîneur italien de
45 ans passe plus d’une vingtaine
de minutes à dézinguer son
groupe, dans l’intimité du ves-
tiaire. Il est question de « couilles »
et « d’argent ». Les premières ont
fait défaut, selon De Zerbi, qui dé-
taille sa vexation, immense :
« Vous m’avez humilié, vous avez
humilié notre club devant notre pu-
blic, crie-t-il, en substance. Vous
avez manqué de couilles ! »
Il leur a déjà imposé une mar-
che de la honte après le coup de
sifflet final, devant les tribunes,
alors qu’ils souhaitaient filer au
vestiaire, « pour qu’ils assument ».
Et là, il sermonne tous ses hom-
mes, à la hauteur de son humeur
du soir. Jamais, même dans ses
pires cauchemars, il n’aurait
pensé subir ce scénario, ce 3-0 à
la pause pour un promu en go-
guette sur le terrain, qui avait
pourtant bien identifié une de ses
faiblesses (le replacement des
ailiers marseillais à la perte
quand les latéraux sont déjà en-
glués dans l’axe).

Après le collectif, De Zerbi re-
vient sur un homme, Leonardo
Balerdi, le capitaine : « Tu man-
ques de couilles », assène l’Italien,
en seconde lame, au défenseur
argentin qui a la tête baissée. Ba-
lerdi se pointera en zone mixte,
un peu plus tard, et dira, dans un
vocabulaire plus châtié : « Ce n’est
pas la faute du coach, c’est nous,
les joueurs, assume l’ Argentin. On
doit prendre nos responsabilités. Il
a fait les efforts, il donne tout, il
donne son cœur. On doit faire un
peu plus, y mettre du cœur pour
jouer ici et tourner la page. »

Le débriefing ne s’est pas arrêté à
l’anatomie. De Zerbi a parlé des
sous, « I soldi » balancés d’un ton
saccadé, pour prévenir son
groupe : « Le football, c’est ma vie.
Et Medhi Benatia le sait, Pablo Lon-
goria le sait, je ne suis pas venu ici
pour l’argent. » Il le répétera en
conférence de presse, devant une
assistance sidérée par l’émotion
dégagée : « On peut m’enlever l’ar-
gent. L’argent ne me change pas la
vie. Ce qui me change la vie, c’est
de me sentir récompensé tous les
jours, de donner aux gens ce qu’ils attendent. Donc je le dis, si le pro-
blème c’est moi, je m’en vais et je
laisse l’argent. »

De Zerbi est ainsi, intense, di-
rect, exaltant pour les uns, hysté-
rique pour les autres. À Brest, le
17 août, à l’heure de la causerie
d’avant-match, il avait déjà cho-
qué son groupe. Première jour-
née de L1, l’ancien coach de
Brighton est remonté comme un
coucou, il balance à ses hommes
son mantra : « Le football, c’est ma
vie, 24 heures sur 24. » Et il allume
son rétroprojecteur. À l’écran, les
joueurs se frottent les yeux, un
logo, celui de Manchester United.
Puis les images défilent, celles
d’un document juridique, les
chiffres sont floutés, mais on voit
le sigle des Red Devils partout.
« Voilà le contrat qu’ils m’ont pro-
posé, un contrat de plusieurs sai-
sons, avec le salaire que vous ima-
ginez, commente De Zerbi. Voilà
où je n’ai pas été, parce que je place
ma passion avant l’argent.

Je suis venu à Marseille pour la passion. »
Galvanisés, les Marseillais
avaient réussi une entame tonitruante à Francis-Le Blé (5-1).

Mais cette corde sensible, égoti-
que aussi, peut-elle tenir sur la
durée du fameux projet de trois
ans ? Est-ce déjà l’heure des
« soldi », les comptes, pour l’Ita-
lien ? Citée devant le vestiaire et la
presse par son coach, la direction
n’y croit pas une seconde, elle at-
tend que le soufflet émotionnel
retombe un peu et semblait plu-
tôt sévère, hier, avec ses joueurs,
qui reprendront l’entraînement
mercredi. Mais elle a bien noté le
degré d’anxiété de De Zerbi, les
premiers doutes après Stras-
bourg (0-1, le 29 septembre) et
Angers (1-1, cinq jours plus tard),
le côté à fleur de peau lors de la
semaine suivant le Classique, ses interrogations sur un con-
texte versatile. Un match qui l’a
fait tomber de haut, un événe-
ment dont il parlait depuis des
mois et qu’il a vécu comme une
déchéance.
« Jouer au Vélodrome, c’est un
privilège, a-t-il ainsi rappelé ven-
dredi soir. J’ai envie de transmettre
aux gens qui sont derrière nous
toute l’année ce que je pense du
football et comment je vis le foot.
On n’y est pas arrivé quand on était
à 11, pendant vingt minutes, contre
le Paris-SG, et ça ne me va pas du
tout par rapport à ce qu’on avait
imaginé, ce qu’on avait pensé, ce
que l’on avait mis en place. » Les
jours suivant la déroute, l’état-
major avait soigné son coach,
donné de l’écho à son discours
auprès de Mason Greenwood,
par exemple.
Un latéral droit espéré
au mercato hivernal
Mais la direction arrive aussi face
à une impasse, sur le volet effec-
tif : elle ne peut fustiger outre me-
sure des joueurs choisis par et
pour le coach tout l’été. Il était
plus simple de dénoncer le ca-
ractère des leaders de la saison
passée (Clauss, Gigot, Lopez,
Mbemba, Veretout…), pétris de
défauts et pourtant à l’aise au Vé-
lodrome (une défaite en L1 sur
toute l’année contre deux, déjà,
sur cet exercice), le lieu où la
pression s’avère maximale. À dé-
faut de ressasser le passé, la di-
rection planche déjà sur le mer-
cato hivernal et le recrutement
d’un latéral droit, notamment.
Pas certain que cela ait été ré-
clamé dès vendredi soir à Frank
McCourt. Le propriétaire a quitté
le Vélodrome à minuit et demi, le
visage fermé, isolé, quelques
mètres devant Jeff Ingram, le
nouveau président du conseil de
surveillance, et Shéhérazade
Semsar de Boisséson, la CEO de
McCourt Global, qui a pris le
temps d’une photo en zone mixte
avec un ami. Accompagné par sa
mère Véronique, Adrien Rabiot a
quitté les lieux vers une heure du
matin, paisiblement, quand
d’autres (Quentin Merlin, Lilian
Brassier, Geronimo Rulli), parta-
geant une loge, ont eu le déplai-
sir de voir leurs proches alpa-
gués après le match par des
supporters invités à côté. Les
échanges ont été tendus, virils,
mais il s’agissait bien du thème
de la soirée.

[Jester]

Très bien, il est passionné, il est franc, direct. Il dit ni plus ni moins ce qu'on lit ici. Il a raison.
Si ça pouvait les bouger un peu.
Après je me méfie, ça vient de l'Equipe, prompt à dézinguer et foutre la merde dès qu'ils peuvent. Surtout qu'ils parlent d'un truc de "l'intimité" du vestiaire. Ils ne devaient pas être dedans donc.

[Arno26]

Ce qui m’inquiète c’est que ça fait le 3ème coach de suite qui accuse le manque de caractère (soyons polis), et c’était me semble t’il la mission de Benatia de remédier à ca

Si les gars se font dessus au Vel comment RDZ va changer ça? Quelle est la solution?

[fourcroy]

Ce qui est absolument dingue et très inquiétant, c'est de faire contre Auxerre, en termes de volonté et d'engagement, le même match que contre Paris.

[jax]

Après faut voir qu'on est meilleur contre des équipes qui s'exposent.

Mais possible qu'à partir de maintenant les petites équipes se mettent à bétonner même à la maison, en se disant on va les laisser jouer à la passe à 10 et leur claquer des contres.