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Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

17 Aoû 2024, 14:30

Moi je m enflamme pas prématurément je voie clairement qu on va tous les niquer cette année, c est pas pareil

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

17 Aoû 2024, 14:34

:lol:

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

17 Aoû 2024, 14:36

:mrgreen:

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

17 Aoû 2024, 15:24

:om: on craint dégun !

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

17 Aoû 2024, 15:46

Ce soir on aura droit à On joue le titre ou #LongoriaOut/#DeZerbiOut ?

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

18 Aoû 2024, 12:58

Ben c'est un peu ça ouais après le coup de tonnerre de Brest... :mrgreen:

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

18 Aoû 2024, 13:38

Jester a écrit:Ce soir on aura droit à On joue le titre ou #LongoriaOut/#DeZerbiOut ?


Non finalement on a eu le droit à "Mouais bof cette victoire non maitrisée contre le cours du jeu, bcp de choses à améliorer"

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

18 Aoû 2024, 16:39

Que dire de cette touche ratée..
Ça se passerait pas comme ça avec Dupraz.

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

18 Aoû 2024, 21:00

Autant je suis le premier a ne pas être d'accord avec les Jean Claude Pessimiste du forum qui voient tous en noir et anticipe la fin du club
Fatigué des allusions constantes aux commissions de transfert ou ''certains agents'' ''la carte de Francky'' et l'incontournable ''stabilité''

Néanmoins, trouver des axes de progressions sur le premier match de cet OM ne me parait pas être pessimiste, chier sur la victoire c'est ridicule (mais j'ai pas souvenir d'avoir vu ca) tout aussi ridicule que de se voir champion

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

19 Aoû 2024, 12:46

Information
JEU; La leçon inaugurale de "RDZ"; L'entraîneur italien a débuté son aventure marseillaise par une victoire spectaculaire avec une composition et une stratégie originales. Décryptage.

Il était très ému au moment de pénétrer sur le terrain, et il a ensuite passé plus de 90 minutes debout devant son banc pour évacuer le stress et donner ses consignes, proactif comme il aimerait que le jeu de l'OM le soit. Roberto De Zerbi, pour sa première sur le banc marseillais a délivré une leçon inaugurale parfois surprenante mais gagnante. Pour lui, le résultat passe par la manière, mais il a bien noté que le score de 5-1 était aussi flatteur pour son équipe ultra-efficace que dur pour des adversaires brestois qui se sont délités à chaque contre, et qui sont tombés sur un excellent Geronimo Rulli. La victoire marseillaise, toutefois, était évidemment méritée, avec une escouade bâtie en fonction des absences majeures (Koné, Brassier, Kondogbia, Carboni), alignée en 4-2-3-1 sans ballon et en 3-2-4-1 avec, comme durant la préparation.

La subtilité et la surprise, comme annoncée par La Provence hier matin, étaient que Quentin Merlin, habituel latéral qui s'insère au milieu en phase de possession, était positionné devant la défense à la droite de Pierre-Émile Hojbjerg, et que la transformation concernait Pol Lirola et Luis Henrique. Dès la 3e minute, Leonardo Balerdi donnait le ton en hurlant au Catalan de délaisser son poste d'arrière gauche pour devenir ailier, une montée qui faisait coulisser Luis Henrique en deuxième numéro 10 aux côtés d'Amine Harit, Amir Murillo passant en troisième défenseur central. Le ballet commençait, et 30 secondes après cette première métamorphose tactique, qui se poursuivrait durant la majeure partie du match, Mason Greenwood finissait sur une transition d'école : relance risquée de Rulli, relais sur un fil de Luis Henrique, passe d'Harit. Le Britannique provoquait et se servait de la présence de Lirola et Elye Wahi dans la surface pour marquer tranquillement (3).

"On a fini en pantoufles"

Comme sur l'ouverture du score, l'OM se montrait extrêmement dangereux en contre, profitant de la friabilité de la défense et du milieu adverses, souvent brisés par les coups de reins du meneur marocain. Pendant que ses hommes déroulaient et écartelaient les Brestois en transition, De Zerbi fulminait, encourageait, sautillait, tapait sur une bouteille après une action anodine au milieu de terrain, criait à Balerdi de faire remonter le bloc, et fêtait le deuxième but en entrant sur le terrain une petite minute, sans remontrance des arbitres, qui, comme les joueurs olympiens, semblent déjà habitués à la méthode et à la bougeotte du natif de Brescia.

Mais à chaque perte de balle dans sa partie de terrain, la sérénité des Provençaux se craquelait (12, 17, 18, 20, 24), même si Balerdi et Hojbjerg ont usé de leur intelligence tactique pour endormir le ballon dans les moments chauds, pour ralentir le tempo et la fougue brestoise. Une lucidité que n'ont pas toujours eue Murillo, Lirola, Cornelius et Merlin. "On manque encore d'automatismes dans les sorties de balle", confirmait l'ancien Nantais.

Un axe évident de progression, alors que la possession était largement bretonne en première mi-temps, avant de se pondérer en fin de rencontre (51 % pour le SB29). "Leur laisser la balle était-il volontaire ? Non, non, non, martelait Roberto De Zerbi. On a gaspillé trop de ballons. Sur la maîtrise, la gestion du jeu, on doit faire beaucoup mieux parce que les grandes équipes ont toujours un plus haut pourcentage de possession. Mais si on doit souffrir parce que l'adversaire le mérite, on défendra avec humilité." Comme hier, donc, mais Greenwood ou Luis Henrique ne seront peut-être pas aussi cliniques chaque week-end, et les rivaux pas aussi généreux dans les deux surfaces. Très heureux d'avoir remporté son premier match en France, "Roby" n'oubliait pas de mettre en garde ses joueurs : "J'insiste sur la mentalité parce que quand on a marqué le 4e but, on a enlevé nos crampons et on a fini en pantoufles, alors qu'on doit jouer 90 minutes sans tenir compte du score." Malgré le succès fleuve, la leçon sera-t-elle encore mieux récitée contre Reims dimanche ?

La Provence

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 09:28

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Giovanni Rossi, l’OM de l’ombre

Nouvel entraîneur de l’Olympique de Marseille, Roberto De Zerbi a également ramené dans ses valises Giovanni Rossi. L’ancien directeur de Sassuolo, qui a fait sa réputation grâce à son calme et sa discrétion, épaulera au quotidien RDZ dans le volcan marseillais. Oubliez Wahi, Koné, Brassier ou encore Højbjerg, la grosse recrue marseillaise, c’est bien cet Italien au crâne soyeux.



Le 9 juillet dernier, Roberto De Zerbi se présentait devant les médias pour sa conférence de presse d’intronisation, aux côtés de Pablo Longoria. « Je veux m’inscrire ici sur le long terme et remettre l’OM à sa place. On veut lutter pour les titres et retrouver les sommets », s’exclamait le tacticien italien devant la trentaine de journalistes présents. Le Mister n’a pas débarqué dans la cité phocéenne en solitaire. En plus de son staff habituel, un certain Giovanni Rossi a également rejoint Marseille, dans un relatif anonymat. Ce n’est pas plus mal, car c’est bien le silence et la discrétion qui ont fait jusqu’ici sa réussite.

« Bien qu’il fût l’un des doyens de l’équipe, Giovanni était très discret, ne cherchait pas à se mettre en avant. Mais surtout, c’était quelqu’un qui avait toujours envie d’aider son prochain », se remémore Ivan Graziani (à ne pas confondre avec le chanteur du titre Lugano Addio). Alors tout juste majeur, ce dernier n’est pas conservé par Bologne, son club formateur, et prend la direction d’Aglianese, qui évolue alors en Serie D, où il rencontre un certain Massimiliano Allegri mais également Giovanni Rossi, alors en fin de carrière. « C’était déjà un grand connaisseur de football, plus que la moyenne. Il avait très souvent les mots justes, les solutions lorsqu’on traversait des périodes un peu plus difficiles », précise Graziani, devenu entraîneur de Forlimpopoli, en sixième division italienne. C’est donc à Aglianese, en Toscane, que Giovanni Rossi décide de raccrocher les crampons, après une carrière entre la Serie D, la Serie C et un peu la Serie B (une trentaine de matchs avec Côme en 1995). Sa reconversion est très vite trouvée. Graziani : « Ce serait mentir de dire que je l’aurais imaginé atteindre ce niveau-là, mais je n’étais pas surpris quand j’ai appris qu’il travaillait dans le recrutement à Sassuolo, c’est quelque chose qui lui correspondait parfaitement. »

Le labo Sassuolo

À peine le temps de raccrocher les crampons que l’ancien attaquant se trouve une nouvelle passion, la direction sportive. Après deux brèves expériences à Aglianese et à Prato, Rossi débarque alors dans le modeste club de Sassuolo, qui oscille entre les divisions amateurs et semi-pros. C’est ici, en Émilie-Romagne, qu’il va écrire sa légende. Premier fait d’armes : ramener Massimiliano Allegri à Sassuolo. Ancien coéquipier à Aglianese avec qui il est resté très proche, Allegri a embrassé une carrière d’entraîneur. En une saison à la tête des Neroverdi (2007-2008), l’adepte du cortomuso parviendra à hisser le club en Serie B, une première dans l’histoire. Pas pour rien que l’été dernier, alors que la Juve est en pleine restructuration, Massimiliano Allegri suggère le nom de Giovanni Rossi, « celui à qui il doit presque tout » comme il aime le rappeler, pour la direction sportive. Finalement, les dirigeants turinois choisiront Cristiano Giuntoli.

« J’ai vécu un rêve pendant quatorze années ici. Je suis heureux et fier du travail réalisé, même si j’aurais souhaité une fin différente. » C’est avec ces mots que Giovanni Rossi est venu dire au revoir à Sassuolo lors de sa conférence d’adieu en mai dernier, à la suite d’une saison délicate conclue par une relégation en Serie B, après onze saisons d’affilée dans l’élite italienne. Excepté deux parenthèses à la Juve (2010-2013) et à Cagliari (2017-2018), Giovanni Rossi a bâti sa légende en vert et noir, et est considéré par beaucoup comme le père fondateur du projet Sassuolo. « C’est certain que la réussite de Sassuolo est en grande partie due au travail de Giovanni », introduit Salvatore Monaco, qui a travaillé pendant trois ans aux côtés de Rossi, plus précisément en tant que collaborateur technique de Roberto De Zerbi, fonction que va enrôler Rossi à Marseille. L’actuel responsable du scouting du Shakhtar ajoute : « Il a ce souci du détail très impressionnant quand on le côtoie au quotidien. Il observe, analyse et, seulement après avoir obtenu toutes les informations nécessaires, il prend une décision. Et souvent, il ne se trompe pas. »

Acharné de travail et/ou véritable passionné, Giovanni Rossi a l’œil et ne se trompe donc que très peu, en attestent les nombreux joueurs ramenés en Émilie-Romagne : Berardi, Boga, Pellegrini, Demiral, Politano, Locatelli, Acerbi, Hamed Junior Traoré, Raspadori, Frattesi ou encore Scamacca. Des joueurs qui ont explosé à Sassuolo et permis au club d’être viable économiquement, rapportant un bénéfice (différence entre prix d’achat et prix de vente) de 165 millions d’euros. Recruter des jeunes prospects, c’est bien, mais réussir à les développer, c’est encore mieux. Et pour cela, Giovanni Rossi choisit des entraîneurs bâtisseurs ayant un projet de jeu en adéquation avec le projet du club et surtout qui ont cette faculté à développer des jeunes joueurs. D’Eusebio Di Francesco à Roberto De Zerbi en passant par Alessio Dionisi : de la cohérence, rien que de la cohérence.

Calme, rigueur et discrétion

Outre sa science du détail et sa connaissance accrue du ballon rond, c’est aussi et surtout le tempérament de Rossi qui va faire sa réussite. « Ce qui m’a impressionné dès que je l’ai rencontré, c’est son calme. Il est toujours serein et détendu, peu importe le contexte. Dans le football, comme dans la vie, il y a des moments compliqués qui peuvent nous pousser à prendre certaines décisions sans vraiment réfléchir. Ce n’est pas le cas de Giovanni. Au contraire, il est très réfléchi et ne cède jamais à la pression », souligne Salvatore Monaco. Alors forcément, lorsque Rossi sort de ses gonds et lève la voix, « c’est très drôle et pas trop crédible, car on sait qu’il n’est pas comme ça », ironise Monaco.

Un calme et une sagesse qui s’illustrent directement par sa grande discrétion. À l’ère des directeurs sportifs très influents, Giovanni Rossi se la joue discret et n’est pas vraiment du genre à fanfaronner devant les caméras, comme lui-même aime le rappeler : « Ceux qui me connaissent savent que je déteste ceux qui disent “j’ai fait ceci, j’ai fait cela.” Je n’aime pas m’ériger en tant que héros, je laisse aux autres le soin de juger les bonnes et les mauvaises choses. » À Marseille, Giovanni Rossi sera donc le bras droit de Roberto De Zerbi, l’épaulant sur le mercato, les entraînements et les choix au quotidien. « Avoir Rossi à ses côtés est un atout de taille qui vous aide non seulement au niveau tactique et sportif, mais également mentalement. Son calme et sa sérénité, dans un contexte comme celui de Marseille, sont extrêmement importants. Et ça, Roberto l’a très bien compris, d’autant plus que les deux se connaissent très bien », justifie Monaco. Du calme et de la sérénité : la clé de la réussite à Marseille ?


https://www.sofoot.com/articles/ligue-1 ... -de-lombre

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 10:48

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OM; Guardiola - De Zerbi, les liens du jeu; Le nouvel entraîneur olympien et le meilleur technicien du monde, qui officie à Manchester City, s'admirent mutuellement. Ils sont aussi devenus proches ces dernières années, avec toujours le terrain au coeur de leurs discussions.

Il est l'entraîneur préféré de ton entraîneur préféré. On exagère puisque Pep Guardiola admire aussi d'autres confrères (notamment Marcelo Bielsa), et que tous les goûts sont dans la nature, ce qui fait la beauté et la diversité du foot. Mais le technicien catalan adore le jeu proposé par Roberto De Zerbi, le nouveau guide spirituel de l'OM. "Je suis sûr qu'il est l'un des managers les plus influents des vingt dernières années. Son équipe est comme un restaurant trois étoiles, qui change complètement la façon de percevoir la cuisine. Lui, réalise la même chose dans le foot", avait-il déclaré. Un sacré adoubement par celui qui a remporté 6 des 7 derniers championnats anglais et 3 Ligue des champions, tout en émerveillant les spectateurs par son jeu innovant et offensif. Même si leur palmarès, leurs parcours de joueurs et d'entraîneurs les séparent, de réels points communs les relient dans la manière de faire évoluer leurs hommes, leur obsession et leur façon de concevoir le football.

"Roberto pense toujours au jeu, selon lui le résultat n'arrive qu'à travers lui, explique Pasquale Marino, son ancien entraîneur qui est devenu un proche. Il a bien compris que si tu te focalises uniquement sur l'adversaire, ça peut bien se passer une, deux, cinq fois, mais sur le long terme il faut avoir un jeu protagoniste." Comme "Pep", qui impose sa dictature sur le jeu depuis 15 ans de Barcelone à City en passant par le Bayern Munich.

Merlin, le Kimmich, Cancelo

ou Zintchenko de De Zerbi

"De Zerbi ne s'adapte pas à l'équipe d'en face pour défendre mais pour attaquer, pour sortir du pressing adverse, pour piquer ses points faibles, développe Marino. En cela, il s'identifie au style Guardiola mais il n'en est pas une copie, ce sont ses propres opinions qui le portent. Il est intelligent, méticuleux, pas dogmatique, il peut verticaliser, faire tourner derrière, il n'a aucun souci à changer d'idée ou de système en cours de saison." Encore un point commun avec l'ancien disciple de Johan Cruyff, à qui il a piqué quelques astuces tout de même.

L'un des grands préceptes que Guardiola a popularisé ? L'insertion d'un latéral au milieu de terrain en phase de possession, un système hybride qu'il a lancé au Bayern (avec Joshua Kimmich et Philipp Lahm notamment) puis poursuivi à Manchester (avec Kyle Walker, Joao Cancelo, Oleksandr Zintchenko...). Jorge Sampaoli avait aussi utilisé ce schéma hybride à l'OM (avec Valentin Rongier ou Pol Lirola), et Roberto De Zerbi a travaillé toute la préparation avec un Quentin Merlin arrière gauche sans ballon et milieu axial voire meneur de jeu avec.

L'avantage devient numérique comme l'expliquait Pep Guardiola : "J'ai eu cette idée en Allemagne parce qu'à la perte du ballon les adversaires te tuaient en contre-attaque si tes latéraux prenaient la largeur. En jouant ainsi, tu as plus de contrôle à la perte. Mais la raison principale est qu'avec cette façon de faire, tu as 4, 5, 6 joueurs dans l'axe pour faire circuler le ballon, faire des passes, des passes, des passes, et donc défendre en ayant le ballon." Pour traduire l'idée à la sauce marseillaise en 4-2-3-1 modulable en 3-2-4-1 : avec le cuir dans les pieds, Merlin, les deux milieux "récupérateurs" (a priori Pierre-Émile Hojbjerg et Ismaël Koné), le numéro 10 (plutôt Carboni) et l'avant-centre (Elye Wahi) occuperaient l'axe, sans compter Mason Greenwood, ailier droit qui adore repiquer. Beaucoup de joueurs pour plus de maîtrise, l'un des objectifs de De Zerbi comme il l'a indiqué hier matin dans un entretien à L'Équipe : "Je veux garder le ballon plus que l'adversaire. Commander le jeu, on peut le faire avec ou sans la balle, mais c'est plus facile avec. Je veux chercher à avoir une équipe protagoniste sur le terrain. Je peux dire que je suis moins dans la verticalité et le jeu direct que Tudor. Je préfère un jeu de possession orienté sur la gestion des temps forts et le contrôle du ballon."

Une approche très guardiolesque pour "RDZ", qui s'est aussi rapproché du maître en dehors des terrains après le déclenchement de l'invasion en Ukraine. Alors entraîneur du Shakhtar, l'Italien rentre à Brescia et en profite pour rendre visite à l'Espagnol à Manchester. Pendant plusieurs jours, en compagnie aussi de Daniele De Rossi et Aleksandar Kolarov, les liens se resserrent. "Il m'a aidé alors que je n'étais personne pour lui, on n'a jamais joué ensemble, je n'ai entraîné aucune grande équipe... On a juste un ami commun, rembobinait De Zerbi dans l'émission de Christian Vieri sur Youtube, BoboTV. Et lui, il m'a donné du temps, m'a accueilli avec une telle générosité..." Au moment de s'engager avec Brighton, quelques mois plus tard, le premier appel que De Zerbi prend est celui de Pep Guardiola. Depuis, les deux tacticiens se téléphonent à intervalles réguliers, notamment pendant les matches qu'ils consomment dès qu'ils le peuvent, pour confronter leurs idées et leurs points de vue.

Et fin juin, la légende du Barça est venue chez l'ancien entraîneur de Sassuolo, à Brescia, une ville qu'il connaît bien puisqu'il y a joué en fin de carrière, au début des années 2000. Dans une salle à part d'un restaurant branché, la très longue discussion autour d'un repas haut de gamme aurait été interminable pour qui ne maîtrise pas les concepts de joueur libre, de jeu de position, de troisième homme, de trigonométrie appliquée et de systèmes hybrides. À table, ils affrontent leurs théories sur un mini-terrain de foot dans un ping-pong technico-tactique que n'auraient pas renié les frères Lebrun, mais évoquent aussi leurs prochains défis, alors que De Zerbi était sur le point de s'engager à Marseille. Désormais, l'estime professionnelle s'est déplacée sur le plan personnel et nul doute que Pep Guardiola regardera d'un oeil avisé quelques matches de Ligue 1 cette saison, en tant que premier supporter de son ami "Roby". Et par extension de l'OM.

La Provence

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 12:30

Je peux dire que je suis moins dans la verticalité et le jeu direct que Tudor. Je préfère un jeu de possession orienté sur la gestion des temps forts et le contrôle du ballon.

C'est marrant ; on n'a pas trop vu ça à Brest, me semble-t-il.

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 12:53

Il te semble bien. Parce qu'on a pas trop vu un super OM contre Brest. Mais un OM efficace et qui esquisse ce que ça pourra donner dans quelques semaines.

Si le premier but et la verticalité donne très envie de voir la suite, on ne peut pas nier que Brest nous a mis en difficulté dans la relance et la conservation.

Je pense que 2 choses nous ont fait défaut dans la maîtrise du match :

. Le niveau de préparation global de l'équipe, normal à ce stade de la saison

. Le 11 titulaire incomplet (Cornelius, Lirola et Merlin pas à leur avantage, premier match de Rulli et Wahi)

(on peut ajouter le fait qu'on a joué à l'extérieur et que RDZ n'a pas envie de se faire avoir en contre comme un puceau de Ligue 1...)

Ça reste très prometteur pour la suite et c'est excitant de se dire qu'on va voir du foot stimulant

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 13:17

On a pas vu le jeu de possession contre Brest, mais par contre on voit déjà les circuits de passe et notamment la relance qui repart du gardien systématiquement avec la volonté de rechercher en permanence les diagonales. Le but en deuxième mi-temps d'ailleurs c'est une relance en diagonale qui en est à l'origine.

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 15:01

Et il manquait beaucoup de joueurs.

Dimanche face à Reims on aura déjà Merlin à son poste (ce qui a fait beaucoup défaut dans le schéma RDZ), Brassier dans la relance axiale et peut être Koné ou Carboni en +.

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 15:13

Ça va être un match _totalement_ différent dimanche face à Reims...

Notamment la "patte" De Zerbi devra commencer à émerger, même si Reims est à priori une équipe assez joueuse je pense qu'après la première journée en voyant les images de Greenwood s'amuser sur son aile ils vont se faire violence pour mettre le bus devant les cages. :mrgreen:

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 15:37

fourcroy a écrit:
Je peux dire que je suis moins dans la verticalité et le jeu direct que Tudor. Je préfère un jeu de possession orienté sur la gestion des temps forts et le contrôle du ballon.

C'est marrant ; on n'a pas trop vu ça à Brest, me semble-t-il.


Il le dit et le regrette lui même

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 15:42

Oui et il se ferait tancer par certains forumeurs s'il postait ça ici anonymement. :lol:

Encore que d'autres semblent considérer qu'il ne dit pas ce qu'il pense et qu'en réalité ce qu'il a vu samedi confine à la perfection mais qu'il préfère garder ça pour lui par humilité, ou par prudence. Re- :lol:

Re: Roberto de Zerbi, nouvel entraineur de l'OM

20 Aoû 2024, 16:07

Je me demande de qui tu parles... :cretin:
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