[2023/24 - Europa League - 1/2F] Atalanta Bergamo 3-0 OM

De toutes manieres je pourrais pas aller a la finale, je ne suis pas le bienvenu a Dublin

Betsamee, y a pas prescription sur tes menaces de tondre les roux ?

Vous négligez grave Leverkusen

Betsamee, y a pas prescription sur tes menaces de tondre les roux ?

Je ne suis pas en odeur de saintete la bas (surtout quand il pleut)

Pour moi y a pas de questions de spirale
C’est LE match de l’année, la L1 j’ai fait mon deuil depuis des semaines
Si on gagne ce soir je ne penserais qu’à la finale, si on perd je passerais direct à la saison prochaine

Ne comptez pas sur moi pour me ronger les ongles en attendant de savoir si on arrache cette 7eme place d’un championnat de merde

A l extérieur c est impossible de se qualifier, on a été mauvais toute la saison c est pas ce soir que ça va changer

Tu peux faire un nul et gagner aux penos

Ouais ok les miracles avec Lopez ça n’arrive pas 2 f….

A l extérieur c est impossible de se qualifier, on a été mauvais toute la saison c est pas ce soir que ça va changer

Même si ça ne dépendait que de nous, ce qui ne sera pas le cas parce qu'ils vont aussi montrer un autre visage chez eux, rien de ce que nous avons pu montrer toute la saison ne pousse à l'optimisme.

Le pire étant évidemment toutes les occasions franches qui auraient dû nous permettre d'emporter la première manche.

Ah bon, ben si c'est tellement perdu d'avance déclarons forfait ça nous économisera un déplacement les gars seront pas fatigués et c'est mieux pour la planète en plus ...

Non c'est pas perdu d'avance mais justement s'il y a des regrets à avoir ce soir bah ça sera pas sur le retour vraisemblablement.

Bergame est beaucoup moins bon à domicile et nous médiocre à l'extérieur, ça équilibre un peu les choses, en toute franchise je n'ai jamais vu jouer Bergame en dehors du match au vél, donc si ils restent sur le même niveau qu'au vél, c'est jouable, il y a une possibilité, si ils sont supérieurs au niveau affiché au vél, on a aucune chance vu notre niveau, réponse dans quelques heures. Dans tous les cas qualif ou pas, bravo à Gasset et son staff de nous avoir conduit jusque là, c'était loin d'être évident.

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L'AVIS D'ÉRIC DI MECO; "J'ai l'impression qu'il y a de quoi aller en finale"

Le champion d'Europe 1993 décrypte le rapport de force entre l'Atalanta et l'OM avant le retour.

Que vous inspire ce résultat, 1-1, du match aller au Vélodrome ?

On est déçu parce qu'on s'est rendu compte que l'OM n'avait rien à envier à cette équipe-là. On nous l'a survendue comme c'est souvent le cas : Benfica, Villarreal... Même si on a vu que Villarreal, quand c'est l'équipe comme il faut, c'était fort. Là, en réalité, quand on sort de ce match contre l'Atalanta, entre la grosse occasion d'Aubameyang, la deuxième mi-temps que fait l'OM, et la performance de l'Atalanta qu'on a sentie submergée à un moment, il y a de quoi avoir des regrets. Ça aurait été bien d'aller là-bas avec un but d'avance.

Avez-vous l'impression que l'OM a su se mettre au niveau d'une demi-finale européenne ?

En tout cas, l'OM s'est mis au niveau de l'Atalanta. Je pense même qu'ils ont été surpris de ce que proposait l'OM, voire même de l'ambiance. Ils l'ont dit, Gasperini (l'entraîneur bergamasque, Ndlr) a parlé du stade et de tout ce qui englobait ce match-là. Ça a été une vraie demi-finale de coupe d'Europe, avec beaucoup d'engagement, un stade en fusion. J'ai l'impression qu'ils ont été surpris.

Comment voyez-vous ce match retour à Bergame ?

Là-bas ce sera une autre histoire. On a du mal à l'extérieur depuis le début de la saison, même en coupe d'Europe. On a eu des difficultés. Il va falloir monter son niveau à l'extérieur, surtout le niveau technique. Même si on est déçu du résultat de l'aller, qu'est-ce qu'il y a eu comme mauvaises passes, mauvais contrôles... Il ne faudra pas subir la pression, être propre techniquement, donc augmenter son niveau.

Avec votre expérience, quelle sera la clé ?

Le foot a changé hein, même les coupes d'Europe ont changé. À l'époque, tu allais à l'extérieur avec un but d'avance tu étais en danger, avec un nul encore plus... Aujourd'hui, il y a des retournements de situation pas possibles. Ça peut se jouer sur la solidité de l'OM, avec une équipe plus complète. S'il y a une occasion, la mettre. Et je le disais, être beaucoup plus juste techniquement. Parce quand on rend trop vite le ballon à l'adversaire attention, une équipe comme ça chez elle peut prendre confiance... La souffrance sera trop longue. Donc il faut être capable de garder le ballon, d'avoir des temps forts et des temps de possession importants.

Le fait qu'il n'y a plus la règle du but à l'extérieur, c'est un avantage ou pas par rapport au score de l'aller ? Ça change quoi avant ce retour ?

Je n'avais pas trop d'avis sur cette règle du but à l'extérieur. On se rend compte aujourd'hui que les nuls correspondent à des 0-0. Quand City va mettre trois buts au Real et que ça fait 3-3, c'est comme s'ils avaient fait 0-0. Je trouve la règle stupide, ça ne donne pas l'avantage à l'équipe qui prend des risques à l'extérieur et marque des buts. Sur ce match-là, avec le 1-1 de l'aller, ça ne va pas changer grand-chose dans l'état d'esprit. Il faut que l'OM gagne, l'équation est simple. Après, ce qu'il y a de bien, c'est que s'il y a 0-0, là tu peux aller en prolongation et aux penalties alors qu'avant tu aurais été éliminé. Tu peux aussi te qualifier en allant aux penalties, ce n'est pas interdit d'aller en finale comme ça.

Êtes-vous confiant ?

Confiant, non, quand on voit ce que fait l'OM depuis le début de saison, ce n'est pas la confiance le mot. Je suis plein d'espoir. J'ai l'impression qu'il y a de quoi aller en finale. Quand on regarde les résultats à l'extérieur cette année, c'est dur de parler de confiance. Mais je le redis : je suis plein d'espoir parce qu'il n'y a pas deux classes d'écart entre les deux équipes.

La Provence

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ATALANTA; Gasperini, le pape de Bergame; Réputé pour ses principes de jeu et son exigence, le technicien italien de 66 ans divise de l'autre côté des Alpes. Mais les supporters lombards lui vouent un culte absolu pour avoir placé la "Dea" sur la carte du football européen.

L'effigie de Gian Piero Gasperini ne trône pas encore sur le blason de Bergame à la place d'Atalante, l'héroïne de la mythologie grecque qui a donné son nom au club lombard et dont le visage orne le logo. Mais le technicien italien de 66 ans jouit d'une aura sans précédent dans la citta dei Mille (la cité des Mille). Une ville et un club qu'il a rejoints à l'été 2016 pour ne jamais les quitter. Une éternité à l'échelle du football professionnel.

"Ici, c'est le pape !", illustre Mauro, fervent pratiquant de la "Dea" (la Déesse, le surnom de l'Atalanta) de génération en génération. Apôtre d'un jeu aussi chatoyant qu'exigeant, suivi par une meute de disciples dont Igor Tudor (Lazio), mais aussi Ivan Juric (Torino), Thiago Motta (Bologne) et Raffaelle Palladino (Monza), le messie bergamasque a chopé son totem d'immunité en installant l'Atalanta sur la scène européenne et en lui faisant gravir les échelons en Serie A. Preuve de sa réussite, sa formation, cinquième du championnat, se retrouve dans le dernier carré de la Ligue Europa et en finale de coupe d'Italie (le 15 mai, contre la Juventus).

À deux doigts, donc, de soulever un trophée. Ce serait une première en pro pour le "Gasp". Ancien milieu de terrain à la modeste carrière, formé à la Juve, où il a également lancé son parcours de formateur, Gasperini ne compte qu'un titre en 30 ans d'exercice : le célèbre tournoi de Viareggio, remporté en 1994 avec les jeunes de la Vieille Dame. Depuis, plus rien, alors que l'Europe du football s'extasie sur le jeu de la "Dea" et sa politique de mercato. C'est l'ombre au tableau de ce technicien reconnu et réputé, qui a fait parler de lui au Genoa (2006-10) et dont tout le monde se demande s'il arrivera un jour à gagner. Son échec avec l'Inter Milan (limogé moins de trois mois après son arrivée en 2011) illustre selon certains sa difficulté à transposer sa méthode au sein d'institutions plus clinquantes.

"L'Atalanta a un parcours extraordinaire en tant que club. Ce sera peut-être plus simple d'évaluer ce parcours dans quelques années, mais on a démontré que, dans une petite ville, on peut faire quelque chose d'important avec le travail, les efforts, et en créant une équipe qui donne de la satisfaction aux gens de Bergame. Il faut toujours dépasser ses limites. Le plus important n'est pas de gagner des trophées, mais de se dépasser", philosophe l'idéologue transalpin.

"Personne ne peut dire qu'il se trompe, il est intouchable", regrette un habitué du Stadio Atleti Azzurri d'Italia. Certains joueurs qui ont quitté la Lombardie n'ont pas hésité à le brocarder, à l'image de "Papu" Gomez, proche d'en venir au main pour une consigne non respectée, Timothy Castagne, Pierluigi Gollini, Merih Demiral ou Rasmus Hojlund. "Il décide de tout. On ne se sent pas comme une personne. On a l'impression d'être un numéro", pointait Joakim Maehle, un temps dans le viseur de l'OM. Parti à Wolfsburg, l'international danois évoquait même "l'approche presque dictatoriale" de Gasperini ("Il n'y avait pas de liberté"). Un avis largement partagé par les suiveurs du club lombard. "Il est intransigeant et ça crée des problèmes avec tout le monde, les joueurs, les gens du club, les journalistes... Seuls les supporters l'adorent. Et avec ses résultats, les dirigeants ne peuvent faire autrement que de le garder", expose un confrère. "C'est un tyran", ose un autre, évoquant un management par la peur.

Gian Piero Gasperini s'en fiche royalement. Ses colères sont aussi légendaires que ses principes de jeu.

La Provence

Spoiler: montrer

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3 choses à savoir sur le match Fin de saison pour Valentin Rongier

Jean-Louis Gasset a laissé entendre hier que Valentin Rongier, victime d'une entorse au genou en novembre dernier, ne rejouerait plus de la saison. "Valentin va être le seul joueur de l'effectif avec qui je n'aurais pas travaillé, regrettait l'entraîneur de l'OM. Je bois tous les matins le café à 8h avec lui, il a un discours de capitaine, il est respecté. Sa blessure a été regardée par rapport à un diagnostic précoce, mais il a un mental de fer. Il s'est fait une raison, il va devoir encore attendre un ou deux mois de plus et il redeviendra le grand capitaine qu'il a toujours été."

L'Atalanta bluffe avec Sead Kolasinac

Présent hier midi en conférence de presse, l'ancien joueur de l'OM, qui s'est blessé jeudi dernier au Vélodrome lors de la demi-finale aller de Ligue Europa (1-1), n'a pas pris part à la séance d'entraînement de l'Atalanta en milieu d'après-midi. Gian Piero Gasperini et le Bosnien avaient pourtant laissé planer le doute sur une possible participation du défenseur ce soir pour la manche retour. Mais il ne sera pas dans le groupe bergamasque. Au sein du club lombard, on évoque une reprise de la compétition seulement en cas de finale de Ligue Europa, le 22 mai prochain.

Un arbitre qui fait polémique

Désigné pour arbitrer la demi-finale retour de Ligue Europa, l'Espagnol Jesus Gil Manzano a la particularité d'être suspendu en Liga après son énorme bourde lors de la rencontre Valence-Real Madrid (2-2) du 2 mars.

La Provence

vous pensez que le Vélodrome peut regarder ce stade dans les yeux ?

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L'AVIS DE DEMETRIUS FERREIRA; "C'est le match de l'année"

Finaliste de la coupe UEFA en 2004, l'ancien latéral brésilien de l'OM a vécu, face à Newcastle, une demi-finale retour où il fallait faire la différence.

Qu'avez-vous pensé de la prestation des Marseillais à l'aller ?

Marseille a fait un bon match, en sachant aussi que l'Atalanta est également une bonne équipe européenne. Marseille a eu des occasions pour gagner, ça serait un peu plus facile pour le retour, mais un résultat nul ce n'est pas mal. Le but c'est d'être vraiment concentré ce soir, c'est le match le plus important de l'année. L'OM a les moyens de faire un bon match, d'accrocher un résultat et d'aller en finale.

Avez-vous été étonné de la performance de l'OM, et à l'inverse, de celle, plus décevante, de l'Atalanta ?

L'Atalanta a un bon collectif mais n'a pas de grosses individualités qui peuvent faire des différences. Jouer au Vélodrome, c'est toujours difficile. Dans cette ambiance, n'importe quelle formation peut éprouver des difficultés, je suis sûr que ça a joué. Ils n'ont pas montré leur potentiel mais le retour va être différent, ils vont être plus performants. Marseille va devoir faire un match à plus de 100% pour arriver en finale. L'Atalanta n'a pas démontré une grosse supériorité, il n'a pas manqué grand-chose pour gagner.

À quel match peut-on s'attendre ? À une Atalanta qui confisque le jeu et à un OM évoluant en transition ?

L'Atalanta va devoir sortir, faire le match, ça va libérer des espaces. L'OM a le jeu et les hommes pour en profiter. Ils ont Luis Henrique ou Aubameyang, pour faire la différence, avec de la vitesse, il faut profiter de ça. Surtout, il va falloir être concentré pendant 90, 95 minutes, voire plus, c'est plus important qu'autre chose. On l'a bien vu à l'aller, une seule seconde d'inattention a permis à l'Atalanta de marquer. Une seconde où tu n'es pas concentré et c'est mort. Donc si ça arrive encore, que Bergame ouvre le score, ça va être très difficile de revenir. C'est ce qu'on faisait en 2004, on savait qu'on jouait face à des équipes supérieures, on se disait qu'il fallait faire attention, mais qu'on allait avoir une, deux ou trois occasions, et c'est ce que qu'on mettait en pratique.

Le contexte est différent mais vous avez disputé une demi-finale retour après avoir un match nul à l'aller. On est tenté de faire la comparaison...

Les choses ont changé par rapport au but à l'extérieur, mais dans la tête d'un joueur ça ne change rien. Ce qui va faire la différence, c'est la concentration. S'ils sont concentrés, ils peuvent faire un bon résultat. Ça va être plus difficile de jouer là-bas parce que, chez elle, l'Atalanta est forte. C'est ce qu'on se disait en 2004, on savait que Liverpool, Newcastle ou l'Inter de Milan étaient plus forts mais on avait une bonne équipe, on avait des guerriers, il fallait juste être concentré à chaque seconde, parce que, si on ne l'était pas, c'était le but. Le mot-clé, c'est la concentration.

Comment aviez-vous préparé cette demi-finale retour à l'époque ?

On était concentré à fond, on se disait qu'on allait se battre jusqu'au bout. À ce niveau-là, il suffit d'une ou deux secondes pour faire la différence. On savait qu'on n'allait pas avoir beaucoup d'occasions mais qu'on avait Drogba devant qui faisait la différence. Je pense que l'OM va procéder de la même façon, être concentré dans tous les secteurs du jeu, ne pas prendre de but, ils vont avoir deux ou trois occasions et ils ont Aubameyang. On n'a pas eu beaucoup de situations ce soir-là, mais celles qu'on a eues, on les a mises au fond. Je suis sûr que l'OM va avoir deux, trois ou quatre occasions pour marquer ce but. Il faut le marquer parce que quand tu marques, tu obliges l'autre équipe à sortir. C'est ce qui nous est arrivé, on a marqué contre Newcastle, ils ont été obligés de sortir. Ça nous laissait plus d'espace encore. Je suis sûr que c'est ce qu'il va arriver à Marseille sur ce match.

Il y a une différence d'expérience au niveau européen entre ces deux équipes. Est-ce qu'on sent réellement le poids de la tradition dans ces matches-là ?

Ça change quand tu joues dans un club comme ça, qui a de l'expérience, qu'il y a une tradition dans les compétitions européennes. Le maillot, dans les matches comme ça, il pèse. Il faut en profiter parce que Marseille arrive à être décisif généralement à ce stade de la compétition, tu sais que tu as toute une ville derrière toi, c'est un point vraiment positif pour les joueurs.

Comme vous à l'époque, il y a un OM en championnat et un autre en coupe d'Europe. Comment fait-on passer pour d'un contexte à l'autre ?

C'est normal, plus tu vas loin en coupe d'Europe, plus tu as envie d'aller au bout. Quand tu es face à un grand d'Europe la motivation elle est un plus grande. Il faut profiter de ça, ne pas penser au championnat, il faut penser à la Ligue Europa et arriver en finale. Ce match, c'est comme une finale.

L'exploit est-il possible ?

Largement. Par rapport au match aller, à ce qu'ils ont montré au Vélodrome. Je pense qu'au niveau football, Marseille et Bergame ne sont pas très loin, donc ils ont largement les moyens de faire un résultat là-bas.

La Provence

On devait se faire éliminer sur tous les tours précédents et au final on est toujours là avec encore des espoirs sur cette demi retour. Allez l'OM !!

Sans déconner avec l'ogre du PSG qui se faire sortir si derrière on va en final ça va être énorme. Le seum des parisiens rajoute encore au bon moment qu'on va passer.

Je le sent bien ce match, Aubam pour un doublé !