MassaliaLive.com

[gigi]

randoulou, dans les lives et après matches pourris comme la 1/2 de C4 horrible rappelée par Yuzom, c’est sûr qu’il se faisait caillasser. Il y a aussi la branlée qu’on prend en 1/4 de CDF à Nice et la 2ème place qu’on a failli perdre malgré une concurrence médiocre.
Mais globalement sur la saison et après cette 2ème place, Sampa contentait la plupart des supporters. Bon suffisait que l’ASM fasse le job à Lens et il aurait reçu beaucoup plus de cailloux.

[Arno26]

Moi je trouvais la personnalité de sampa too much (et pour la millième fois, ça ne devait être une surprise pour personne qu’il soit aussi instable)

En revanche une fois qu’on avait bâti et formé un effectif pour un style de jeu aussi clair, mon point c’est que Longoria aurait du trouver un coach avec une philosophie similaire

L’erreur originelle est la à mon sens

[Dragan]

Information

ENTRAÎNEUR; Fonseca, futur OM fort ? Alors que la saison est d'ores et déjà ratée, les dirigeants olympiens cherchent activement un successeur à Jean-Louis Gasset. Ils veulent aller vite et auraient proposé un contrat à l'entraîneur portugais de Lille, libre au 30 juin.

Il rumine, seul dans son coin, le regard dans le vague. Appuyé à un poteau, Ghislain Printant est seul au monde, à quelques pas du bus de l'OM qui attend les joueurs avant de quitter le Gewiss Stadium pour rallier l'aéroport de Bergame et regagner Marseille. Ceux-ci viennent de tomber sans combattre, laminés par une Atalanta Bergame à la hauteur de l'événement quand les Olympiens ont livré une prestation quelconque, à des années-lumière des standards que réclame une demi-finale européenne ; une partie semblable à tant de copies raturées cette saison loin du Vélodrome. Jean-Louis Gasset et son adjoint espéraient que l'enjeu allait transcender leurs hommes et qu'ils allaient rester sur la dynamique de la manche aller. Avant le match en Italie, d'autres, plus cyniques, imaginaient un groupe encore plus déterminé après avoir pris connaissance de la copieuse prime à quatre zéros promise en cas de qualification pour Dublin.

Rien n'y a fait, au grand dam du duo d'entraîneurs appelé à la rescousse en février, après une débâcle à Brest.

Ces derniers savent que cette demie s'apparentait à une aubaine, de celles qui se présentent rarement dans une carrière. Sans doute n'en revivront-ils plus alors qu'ils se trouvent au crépuscule de leur vie d'entraîneur. Ce qui est certain, en revanche, c'est qu'ils vivent leurs derniers jours à Marseille. Leur mission va s'achever à l'issue des trois derniers galops de championnat (lire ci-dessous) comme cela avait été convenu au moment de leur signature pour remplacer un Gennaro Gattuso qui avait perdu le fil, et son groupe. Jamais Gasset n'a envisagé prolonger l'aventure ; l'OM non plus, d'ailleurs.

Pablo Longoria et Medhi Benatia sont extrêmement attendus sur l'identité du technicien appelé à guider l'équipe dès la saison prochaine. Et cette fois, pas question de tergiverser ni de perdre un temps précieux comme l'avaient fait le dirigeant espagnol et sa garde rapprochée, lors de la précédente intersaison, en mettant un temps fou à introniser Marcelino. Ils s'étaient égarés avec des pistes alternatives (Marcelo Gallardo, Christophe Galtier), attendant que son ami soit fixé sur la possibilité de reprendre - ou pas - la sélection espagnole.

Une erreur originelle qui sera suivie d'une autre, d'appréciation ce coup-ci, pour passer sans réelle transition du football total prôné par Igor Tudor à celui, plus minimaliste et plus calibré, de "Petit Marcel", alors que le début de saison, avec le troisième tour préliminaire de Ligue des champions, n'autorisait aucun raté au démarrage ni la moindre approximation.

La leçon aura-t-elle été retenue ? Il semblerait que oui si l'on en juge par les premiers retours autour du futur entraîneur. Pas besoin de chercher très loin pour trouver la priorité olympienne. Comme nous vous l'indiquions dès février lors du départ de Gattuso, la piste Paulo Fonseca demeure plus que jamais d'actualité et est la principale étudiée. Les échanges se révèlent fréquents entre les deux parties depuis que l'OM a ouvert ce dossier, il y a bientôt un an. Car le nom du Portugais est apparu pour prendre la succession de Tudor dès le début du mois de juin 2023. Javier Ribalta, alors directeur du football, voyait cette option d'un très bon oeil, Fonseca aussi. Mais pas Lille qui avait rapidement coupé court à l'intérêt olympien, s'abritant derrière la dernière année de contrat de l'ancien cornac de la Roma, ce dernier refusant d'aller au bras de fer.

L'écueil du contrat a disparu puisque Fonseca voit le sien s'achever le 30 juin. Le voilà libre de s'engager là où il le souhaite et il verrait d'un très bon oeil le challenge olympien. Au centre Robert Louis-Dreyfus, son nom fait l'unanimité ; on apprécie sa personnalité, son travail et la manière dont il fait jouer ses équipes. Son Losc, 4e et toujours en course pour terminer sur le podium, sort d'une nouvelle saison remarquable. Il jouit d'une belle cote en Europe et l'OM n'est pas le seul sur le coup. Le Lusitanien figure sur la short list de l'AC Milan, alors que le board de West Ham l'apprécierait. Les Italiens joueront la Ligue des champions, pas l'OM ; les Anglais disposent d'importants moyens financiers, au contraire de l'OM. Mais le club olympien a accéléré sur ce dossier au cours des deux dernières semaines et, de source italienne, lui a déjà soumis une offre de contrat, à laquelle il réfléchit depuis un moment, déjà. À cette heure, il n'aurait pas encore pris de décision et, fidèle à la ligne de conduite décidée depuis le début, il attend la fin de la saison pour dévoiler ses intentions. L'OM se trouve dans le même état d'esprit et préfère temporiser jusqu'à la dernière journée.

Ce qui n'empêche pas l'état-major olympien de plancher sur d'autres options qui, toutes, doivent avoir un dénominateur commun : accepter de s'engager sur les trois prochaines saisons afin d'envoyer un signal fort. Histoire de ne pas se retrouver dépourvu quand la brise sera (re) venue...

La Provence

[Dragan]

Information

Paulo Fonseca est toujours le plan A pour le banc de Marseille

En fin de contrat à Lille, Paulo Fonseca est toujours la cible privilégiée des dirigeants de l'OM, qui restent vigilants sur d'autres pistes.



Les nouvelles venues d'Italie, hier matin, ont ressemblé à un parfait contre-feu médiatique, tactique de diversion éternelle de Jean-Michel Aulas, alors président de l'OL. Certains médias transalpins ont donc annoncé un accord imminent entre l'OM et Paulo Fonseca au lendemain de la piteuse élimination du club olympien en demi-finale de Ligue Europa face à l'Atalanta Bergame (0-3), une façon un peu grossière de tout de suite passer à autre chose. Alors que des premières informations avaient bruissé dès le jeudi, les dirigeants marseillais y ont surtout vu une stratégie de déstabilisation le jour du match.

Une proposition de 3 ans évoquée

Peu importe le timing ou le but recherché, finalement, puisque les contacts entre l'OM et le technicien portugais existent bien depuis des mois mais aucun accord à ce stade n'a été trouvé entre les deux parties. Le contact, en revanche, est maintenu et une proposition de contrat de trois ans a été évoquée, à l'oral, entre les décideurs olympiens et l'entourage de l'entraîneur. En fin de contrat à Lille, ce dernier (51 ans) veut se laisser le temps et surtout l'occasion de bien terminer le Championnat où le LOSC a un objectif important à remplir : verrouiller une qualification en Ligue des champions la saison prochaine. Une façon, aussi, pour le coach de soigner sa sortie alors que l'idée d'une fin de cycle se dessine dans le Nord.

Du côté de l'OM, les dirigeants se montrent déterminés à attirer leur cible prioritaire, tout en gardant le contact avec deux autres entraîneurs, en cas d'échec. Le nom de Fonseca revient justement au Milan AC mais la situation chez les Rossoneri n'est pas claire et le Portugais ne semble pas être un premier choix là-bas. Ailleurs en Europe, les bancs libres ne sont pas nombreux non plus et la proposition de l'OM intéresse fortement le technicien qui verrait son salaire lillois quasiment doublé et aurait une grande latitude dans le nouveau projet martelé par les dirigeants marseillais ces derniers jours. Dans l'idéal, le président Pablo Longoria et son conseiller sportif Medhi Benatia espèrent nommer leur nouvel entraîneur d'ici à la fin du mois de mai, histoire de ne pas répéter les erreurs originelles de cette saison, avec l'arrivée tardive de Marcelino sur le banc.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... le/1466711

[alexduke]

Cet emballement médiatique et ce nombre d'articles a coup de terme de "Plan A", "pleins pouvoir", etc, ça fait quand même vachement pensé à la période Gallardo

[Gastibelza]

Si Fonseca ne vient pas, j'imagine Longoria se tourner vers Juric, le coach du Torino qui est de l'école Gasperini, comme Tudor. Une école attachée à la défense à 3 avec pistons et au pressing individuel tout terrain.

Juric est en fin de contrat en Italie.

[peezee]

https://www.transfermarkt.com/ivan-juri ... iner/16508

Pas encore de grands résultats, je connais pas assez bien niveau mental, s'il pourrait "supporter" un club comme l'OM...

[Dragan]

Juric a confirmé son départ aujourd’hui je crois

C’est le mentor de Tudor

[peezee]

Sans aucun doute dans nos cordes, et parfait niveau timing. Mais apparemment n'est pas dans la short list de la direction actuelle, qui semblerait-il va poursuivre son chemin à la tête du club malgré cette saison assez désastreuse - mais pas encore terminée.

[boodream]

Paulo Fonseca : le logiciel Ligue 1 est bien installé

Après une première saison à la tête du LOSC aussi enthousiasmante que frustrante au niveau des résultats, Paulo Fonseca s’est davantage adapté à la Ligue 1. Avant d’affronter l’Olympique de Marseille, club qui le courtise avec intérêt, il présente un bloc plus compact et moins joueur, mais taillé pour enfin décrocher un podium.



Paulo Fonseca avait commencé l’année 2023 du pied gauche. Après le nul concédé à Pierre-Mauroy face au Stade de Reims (1-1), le 2 janvier, l’entraîneur lillois est sorti de ses gonds, reprochant alors aux supporters de son club d’avoir poussé quelques sifflets lorsque le ballon revenait jusque dans les pieds de Lucas Chevalier. Entré dans une colère noire, il a même menacé de partir. Pour la première fois depuis le début de son aventure dans le Nord, il découvrait certaines spécificités françaises et peinait à mettre en place son style de jeu sur la durée. Basé sur la possession, celui-ci contraint parfois à faire tourner le cuir entre les défenseurs, voire avec le gardien, ce qui peut mener à la frustration en voyant Rémy Cabella, Edon Zhegrova ou Adam Ounas ne pas pouvoir dribbler à leur convenance. Malgré des dissonances entre un public récemment champion grâce à la tactique restrictive de Christophe Galtier et un entraîneur portugais voulant mourir avec ses idées, les deux parties se sont réconciliées en mettant, respectivement, un peu d’eau dans leur vin.

Une meilleure adaptation à la Ligue 1

À l’heure d’affronter ce vendredi l’Olympique de Marseille pour le compte de la 28e journée de Ligue 1, le LOSC fait moins parler de lui qu’un an plus tôt. Pourtant, le bilan comptable est meilleur avec une quatrième place contre la sixième, au même moment de la saison. De la même façon, portés par leur révélation Leny Yoro, les Dogues ont encaissé douze buts de moins, mais n’en ont, a contrario, marqué que 39 contre les 49 de la saison dernière. Paulo Fonseca, qui avouait, en février 2023, dans le magazine So Foot, ne pas avoir « une très grande connaissance du championnat français » avant d’être contacté par Lille, semble désormais avoir pris conscience des qualités nécessaires pour s’imposer en Ligue 1.

« C’est quand j’ai commencé à étudier la Ligue 1 en profondeur que je me suis aperçu que les clubs, exceptés le PSG et quelques autres, n’étaient pas des équipes dominantes. […] En voyant ça, je me suis dit qu’il y avait moyen de donner un autre cap au LOSC, de le transformer en une équipe dominante », expliquait-il avant de dégringoler en fin de saison et d’accrocher rien de mieux qu’une place en Ligue Europa Conférence. Avec le plus haut taux de possession moyenne et une deuxième place potentielle en Ligue 1 en matière d’expected goals la saison dernière, son équipe était effectivement dominante, mais la cinquième place finale et les nombreux points perdus au bout de matchs pourtant maîtrisés ont laissé un goût amer. Au point de changer son fusil d’épaule ? Il n’est désormais plus impossible de le voir faire entrer des défenseurs pour tenir un score comme lorsqu’il fallait éviter une nouvelle désillusion contre Reims (0-1) en lançant Alexsandro et Ismaily en lieu et place d’Angel Gomes et Hákon Haraldsson. « Parfois, selon les circonstances du match, nous décidons de ne plus risquer. Mais ça me rend fou », soufflait-il à L’Équipe, en janvier, pour prouver qu’il n’est pas aussi têtu que certains veulent le faire croire.

Toujours pisté par l’OM

La dernière « mise à jour », dixit l’entraîneur portugais lui-même, est le passage du 4-2-3-1 aussi huilé que ronronnant au 4-3-3 dans lequel Nabil Bentaleb et Benjamin André excellent. Face à Lens (2-1), le LOSC n’a pas non plus hésité à se replier à cinq derrière, aidé par la titularisation de Gabriel Gudmundsson, pour résister aux vagues adverses alors qu’il est plutôt habitué à les couper à la racine grâce à son pressing haut. Le bloc lillois est volontairement moins extensible que la saison dernière et offre donc moins de matchs emballants. Ainsi, contre Brest, les Dogues se sont notamment contentés du nul (1-1), plutôt que de monter en pointe au risque de tout perdre comme par le passé. « Notre stratégie était la bonne, on a bloqué les joueurs de Brest qui ont un jeu pour chercher la profondeur. On a eu quatre, cinq occasions, mais dans le vestiaire, j’ai dit que ce match m’avait rendu plus confiant pour le futur », se félicitait d’ailleurs le coach qui ne cesse de se réinventer et dont le discours passe mieux auprès du vestiaire au cours de sa deuxième saison.

La question qui demeure maintenant est de savoir s’il s’éternisera sur le banc nordiste. Si Paulo Fonseca a annoncé son envie d’enfoncer l’Olympique de Marseille au classement dès ce vendredi, les deux parties continuent de se faire les yeux doux. Après avoir connu trois entraîneurs différents cette saison, les Phocéens seraient bien inspirés de trouver un peu de stabilité et pourraient jeter leur dévolu sur le Portugais, après avoir déjà tenté le coup l’été dernier, se heurtant aux refus d’Olivier Létang. Les prochaines semaines, à commencer par la confrontation du soir, risquent d’être décisives pour l’avenir des deux clubs et du Lusitanien. S’il venait à signer à l’OM, Paulo Fonseca pourrait s’inspirer d’Igor Tudor, mort avec ses idées, ou de Jorge Sampaoli, ayant plusieurs fois adapté son jeu aux besoins de son effectif, mais devra surtout s’habituer aux sifflets bien plus bruyants du Vélodrome si son équipe ne va pas droit au but.

https://www.sofoot.com/articles/apprent ... nc-du-losc

Spoiler: montrer

Paulo Fonseca à Lille : principes et projections

Fraîchement arrivé au domaine de Luchin pour remplacer Jocelyn Gourvennec, Paulo Fonseca va découvrir la Ligue 1 un an après son départ de l’AS Roma. Zoom sur le football made by Fonseca et projections sur son LOSC.

Fidèle à son 4-2-3-1 durant des années, ce n'est qu’après plusieurs mois à Rome que Paulo Fonseca décide de troquer son organisation fétiche contre un système en 3-4-3. Son témoignage sur la chaîne YouTube The Coaches’ Voice l'assure : l’approche structurelle et collective avec ballon restait malgré tout très proche de celle du Shakhtar, tout en lui permettant de renforcer et densifier sa ligne défensive.

4-2-3-1 classique pour son Shakhtar Donetsk avec des latéraux très hauts et des ailiers intérieurs. Un milieu décroche pour apporter un +1 à la relance lorsque l’adversaire défend à deux devant.

Inter-exter

Si le système a changé en cours de route, les principes restent inamovibles. L’une des caractéristiques majeures de ses équipes réside dans la position des ailiers et l’espace laissé aux latéraux. 3-4-3, 4-2-3-1, 4-3-3… Peu importe la structure, l'animation reste similaire. À Donetsk ou sur les bords du Tibre, le Portugais a toujours encouragé ses joueurs de côté à utiliser les espaces que l’un pouvait ouvrir pour l’autre. Régulièrement, Taison ou Pedro se réaxaient pour ouvrir le couloir à Ismaily ou Karsdorp, qui ne se faisaient alors pas prier pour s’engouffrer dans la brèche.

Cette organisation qui vise à offrir des solutions lancées sur les côtés collait d’autant plus aux profils qu’il avait à sa disposition. Rick Karsdorp, Leonardo Spinazzola et Ismaily pouvaient ainsi exprimer pleinement leurs capacités offensives et qualités de projections pour exploiter les espaces libérés par l’aisance technique dans les petits espaces de Taison, Marlos, Pedro ou Mkhitaryan. Ainsi, les deux pistons romains ont bouclé la saison 2020/21 avec 14 passes décisives communes toutes compétitions confondues quand le latéral brésilien du Shakhtar en a offert 29 en trois ans sous les ordres du technicien portugais.

https://www.coparena.com/articles/ligue ... rojections

RETRANSCRIPTION - LE LOSC DE PAULO FONSECA

INTRODUCTION

Paulo Fonseca est l’entraineur à la mode ces derniers temps en France. Avec Will Still et Igor Tudor, il est celui qui a rayonné tactiquement sur la saison 2022-2023 transformant un LOSC moribond sous Jocelyn Gourvennec en une machine à jeu séduisante et offensive. S’il devient de plus en plus difficile de nos jours d’identifier le schéma tactique d’un coach, Paulo Fonseca se pose en esthète s’intéressant avant tout à fournir un jeu offensif et plaisant à regarder.

Dans cet article nous allons redécouvrir le jeu prôné par le maître Zorro et l’adapter dans Football Manager.

CONTEXTE
Au sortir d’une saison globalement décevante malgré un huitième de finale de Champion’s League, Olivier Létang à la tête du LOSC décide de licencier Jocelyn Gourvennec qui n’aura pas su remplacer Christophe Galtier pour nommer le portugais Paulo Fonseca.

Le technicien lusitanien sort d’une saison sabbatique après une expérience mitigée de l’appréciation générale à la tête de l’AS Roma. Alors que tout le monde l’attend en Premier League où il a suscité divers intérèts toute la saison durant (à Tottenham en début de saison, à Newcastle après le rachat saoudien ou à Villa avant la nomination d’Emery), il rebondit à la quasi surprise générale dans le Nord de la France.

Pour définir le mieux Paulo Fonseca il vaut encore mieux citer son plus grand fan ici : JoseSoares qui lui a consacré plusieurs tactiques.

Le style « Zorro » est avant tout une philosphie plus qu’une simple tactique. Et parce que Paulo Fonseca ne conçoit pas le football sans qu’il soit bien joué, il demande à ses joueurs d’avoir l’initiative du jeu, d’avoir le ballon, et d’être une équipe offensive. Il aime par-dessus tout avoir le sentiment de dominance, arriver au match et imposer son football, réussir à enthousiasmer les spectateurs qui assistent aux matches. Pour preuve, ce qu’il déteste le plus voir chez un joueur, c’est se cacher du jeu, ne pas y participer activement. Il le dit, ses premiers objectifs en tant que manager sont de « faire en sorte que chaque joueur ait le courage d’intiative, le courage de vouloir le ballon, et d’assumer le jeu. »

STYLE DE JEU
Pour comprendre le style de jeu de Paulo Fonseca, il faut d’abord distinguer deux choses. Comment se comporte l’équipe en phase offensive et en phase défensive. En effet l’équipe se comporte complétement différemment selon ces phases.

Le jeune entraineur demande a son équipe une compacité verticale. Le latéral opposé est constamment libre avec ce plan compact latéralement, mais cela reste difficile pour les adversaires d’atteindre le joueur opposé tant le surnombre sur le porteur l’empêche de trouver une solution.

Le pressing est certes tout terrain mais il est effectué de manière intelligente car il s’éxécute une fois que le ballon est sur le côté, obligeant la majeure partie des adversaires à balancer devant, ne trouvant pas de solutions courtes.

Les lignes défensives sont proches et chaque joueur au marquage. Le placement empêche la progression des joueurs, il est très difficile pour les adversaires de construire une action.

Etudions maintenant un peu plus le style de jeu de Fonseca selon que la phase soit offensive ou défensive.

PHASE DÉFENSIVE



C’est le schéma que l’on voit le plus souvent car c’est celui qu’on représente le plus notamment dans le composer de Football Manager. En phase défensive le LOSC de Paulo Fonseca se présente en 4-2-3-1 pluôt classique avec un gardien (non sans blague :hoho: ) deux latéraux, deux centraux dont un relanceur, un double pivot composé d’un récupérateur et d’un meneur de jeu en retrait, de deux ailiers, d’un milieu offensif et d’un attaquant en retrait.

Les trois offensifs sont fondamentaux car contrairement au PSG par exemple, ici ils sont vraiment les premiers défenseurs. On a d’ailleurs tendance à attribuer le manque de réalisme la saison passée de Jo Bamba, Adam Ounas et Jonathan David au repli défensif et au pressing permanent qu’ils exercent à chaque perte de balle. L’objectif étant par ce pressing très haut de récupérer le cuir au plus vite. C’était aussi une composante du LOSC de Galtier piloté par Luis Campos.

PHASE OFFENSIVE



En phase offensive, le LOSC de Paulo Fonseca se rapproche de ce que Fonseca proposait avec le Shaktar Donetsk il y a quelques années. Et je ne dit pas ça car Ismaïly a suivi le coach lusitanien en France. On retrouve une formation radicalement différente. J’ai repris sur le schéma la numérotation du onze lillois pour illustrer mon propos.

Ainsi on peut voir que Diakité glisse dans l’axe comme central droit d’une défense à trois. On comprend ainsi encore mieux son recrutement lui qui est formé comme central au TFC. De l’autre côté Ismaîly délaisse totalement son poste et profite de cela pour se positionner comme ailier gauche bien souvent et ainsi apporter un surnombre offensif. Ce dépassement de fonction explique aussi pourquoi Timothy Weah a aussi bien supporté son passage comme latéral (qui lui a permis d’obtenir un transfert à la Juventus).

Le double pivot se retrouve un peu plus haut sur le terrain avec un Benjamin André qui aide à la construction depuis l’arrière et Angel ou André Gomes qui utilise toute leur palette technique pour distiller le jeu sur l’un des nombreux éléments offensifs.

Dans la continuité Jonathan Bamba se recentre dans l’axe aux abords de la surface comme un second numéro 10 aux côtés de Rémi Cabella et sont tout deux en soutien de Jonathan David. Sur l’aile droite c’est Adam Ounas voir Zhegrova qui amène le surnombre.

On passe ainsi dans un 3-2-4-1 des plus offensifs qui se comporte un peu en suivant le principe qu’on retrouve au handball. Ainsi le ballon circule le plus possible afin de faire sortir de sa position un adversaire et d’ouvrir une brèche. C’est alors que l’équipe se retrouve dans une position permettant de déclencher un tir.

Cela se traduit statistiquement par un LOSC dominateur avec une possession parmi les meilleurs du championnat juste derrière le PSG (60.5%), un nombre de passes élevées (TOP 2 en possession progressives et en passes progressives), énormément de dribbles et de tirs (TOP 5 et TOP2). Mais qui ne convertit pas tant que ça notamment par ses ailiers trop peu efficace et un Jonathan David un peu vendangeur.

UNE ACTION TYPE DE PAULO FONSECA



D’une manière générale s’il fallait décrire la construction d’une action selon Fonseca, le gardien relance toujours de façon courte vers Fonte qui, balle au pied, a la capacité de trouver une solution afin d’avancer sur le terrain.

L’autre capacité de Paulo Fonseca, c’est de demander à ses joueurs, notamment Djalo (puis Alexsandro), de jouer directement vers l’avant, une variation du jeu très efficace pour surprendre l’adversaire et casser les lignes. Ainsi, l’équipe progresse sur le terrain, tout en éliminant les joueurs adverses.

Le porteur du ballon au centre du jeu a toujours plusieurs solutions de passes devant lui, en retrait ou encore sur les côtés. C’est le placement des joueurs en triangle, le fait d’avoir des ailiers MJA qui permettent d’être systématiquement en supériorité au milieu de terrain mais aussi de libérer des espaces pour les latéraux.

D’ailleurs, face aux équipes très regroupées dans l’axe, les latéraux se démarquent sur les ailes, offrant toujours une optimisation des espaces.

Le placement entre les lignes des joueurs offensifs est très intelligent, car les solutions proposées au meneur de jeu permettent de casser une ligne adverse.

Afin de produire les combinaisons de passes les plus efficaces, l’équipe est en mouvement permanant. Les joueurs se déplacent vers le ballon et se démarquent pour piéger les joueurs adverses. Ainsi, pour qu’il y ait dédoublement, le latéral plonge dans l’espace laissé libre par la course rentrante de l’ailier. C’est comme ça que le latéral se retrouve en position de centre vers le but adverse avec un surnombre créé dans la surface.

Essayons d’adapter cela in-game.

E 4-2-3-1 DE PAULO FONSECA
LE SCHÉMA TACTIQUE



Dans FM on présente donc le schéma défensif dans le composeur. On retrouve donc notre 4-2-3-1 annoncé. Si Paulo Fonseca aime jouer avec un gardien relativement joueur, ici on a choisit de gardien un rôle plus classique pour refléter la saison de Lucas Chevalier qui n’a pas pris tant de risques balle au pied cette année.

On reviendra sur les différents rôles choisit plus tard.

LES CONSIGNES D’ÉQUIPES
Dans Football Manager, nous allons donc décomposer cela selon trois types d’actions.

EN POSSESSION



On a ainsi une équipe qui n’est ni purement axial ni qui provoque sur la largeur de façon systématique. Comme on l’a dit un peu plus haut, on demande à la défense de vite sortir. Soit on concentre le jeu sur l’aile entre notre latéraux et son ailier, soit on fait rentrer dans l’axe notre second ailier pour profiter des qualités offensives de notre autre latéral pour multiplier les dédoublements.

L’effectif évolue avec des passes extrémement courtes et démultipliées tout en restant sur un rythme lent mais soutenu. Le but étant de se retrouver in fine le plus possible dans la surface en prenant la défense de vitesse.

EN TRANSITION



A la perte du ballon comme nous l’avons vu on a une équipe qui exerce un contre pressing permanent afin de déclencher le plus vite possible et de contrer son adversaire. Le gardien a pour consigne de vite relancer vers son central toujours dans l’objectif de décontenancer son adversaire.

Toute action repart ainsi de derrière pour mettre en place ce jeu si caractéristique.

SANS LE BALLON



Encore une fois sur le terrain on retrouve une équipe très haute sur le terrain, ce que le LOSC a souvent payé avec un José Fonte qui a vraiment senti son âge cette année et un Alexsandro parfois un peu gaffeur. Les offensifs déclenchent très souvent un gros pressing pour empecher l’adversaire de poser son jeu.

RÔLES ET POSTES
GARDIEN DE BUTS
Le GARDIEN-DE-BUT - DÉFENSE a pour consignes dégager les ballons aux abords de sa surface et de provoquer des contres-attaques avec des renvoi directs dans la course de ses coéquipiers. Il aura une forte tendance à jouer court avec ses centraux.

DÉFENSEURS LATÉRAUX
Le LATÉRAL OFFENSIF ATTAQUE doit être prêt à prendre de vitesse ses adversaires et effectuer des centres le long de la ligne de but. Avec une bonne qualité de dribble, il tente également de déborder sur son aile pour apporter son soutien aux attaquants.

Le LATÉRAL OFFENSIF COMPLET SOUTIEN aime attaquer, et bien qu’il soit capable d’occuper ses tâches défensives, il a tendance à vouloir évoluer dans les trente derniers mètres. Il cherchera à associer ses instincts offensifs à certaines tâches défensives afin d’apporter un équilibre à l’équipe.

PS : Ce n’est pas figé vous pouvez totalement inversé si c’est votre latéral droit qui présente le plus de garanties offensives.

DÉFENSEURS CENTRAUX
Le DÉFENSEUR-RELANCEUR STOPPEUR contrairement aux défenseurs centraux traditionnels a également pour mission d’envoyer de longs ballons devant à partir de la défense afin de créer des occasions de contre-attaque. Sa qualité de passe et sa vision de jeu permettent au LOSC d’avancer intelligement sur le terrain.

Le DÉFENSEUR CENTRAL DÉFENSE a pour consignes principales de stopper les attaquants adverses et de dégager les ballons dangereux. Dans des tactiques lus agressives, il doit également être doté d’un sang-froid lui permettant d’aider l’équipe à conserver la possession la balle et de faire des passes simples à des joueurs plus créatifs.

MILIEUX AXIAUX
Le MILIEU RÉCUPÉRATEUR DÉFENSE a pour tâche principale d’effectuer le pressing sur les joueurs adverses et gagner des ballons au centre du terrain avant de les passer rapidement à des joueurs plus créatifs. En plus de son intelligence de placement, il doit être technique pour conserver le ballon et créer des occasions pour les joueurs offensifs.

Le MENEUR DE JEU EN RETRAIT SOUTIEN évolue entre la défense et le milieu de terrain. Son rôle consiste à être à l’origine des mouvements offensifs en effectuant des passes précises à des coéquipiers placés plus haut, n’hésitant pas aussi à déstabiliser les défenses adverses avec un jeu plus direct et risqué vers l’avant. Et bien qu’il soit avant tout un joueur créatif, il doit aussi être capable d’accomplir des tâches défensives.

AILIERS
L’ATTAQUANT INTÉRIEUR SOUTIEN a pour consigne de revenir dans l’axe du terrain, d’effectuer des courses au coeur de la défense adverse. Ces déplacements créent des espaces pour son latéral porté vers l’avant, pour dédoubler et apporter le danger.

« Nous devons profiter de tous les moments pour nous valoriser et montrer que nous sommes réellement bons dans ce que nous faisons » PAULO FONSECA

Le MENEUR DE JEU AVANCÉ ATTAQUE cherche à se placer entre le milieu et la défense adverse, se rendant disponible, afin de trouver des espaces où être plus efficaces. Soit il crée le décalage pour son latéral, soit il se retrouve en position de frapper.

MILIEU OFFENSIF
Le MILIEU OFFENSIF SOUTIEN a pour rôle de se créer des occasions et d’en créer pour ses partenaires dans les trente derniers mètres. Il se positionne entre les lignes, et fais des appels dans les espaces pour recevoir le ballon et mettre la défense adverse hors de position.

ATTAQUANT
L’ATTAQUANT EN RETRAIT SOUTIEN se tient dans les espaces et garde le ballon avant de le passer en retrait vers ses partenaires. S’il a le temps de se retourner, il cherchera à lancer ses coéquipiers avant de pénétrer dans la surface, et finir les actions de buts.

« Nous devons profiter de tous les moments pour nous valoriser et montrer que nous sommes réellement bons dans ce que nous faisons » PAULO FONSECA

RÉSULTATS
Alors dis nous @Groot, le style Paulo Fonseca que tu as travaillé avec @JoseSoares ça donne quoi ? Et bien les copains on est fidèle aux attentes.

IMPRESSIONS GÉNÉRALES
On retrouve donc une équipe relativement offensive qui se créent énormément d’occasions. On fait énormément de passes. On tire plus que la moyenne, on se crée bien plus d’expected Goals. Défensivement on reste parfois poreux avec une défense qui n’est clairement pas le point fort de ce LOSC avec un Fonte viellissant qui paye son manque de vitesse et un Alexsandro un peu tendre encore. On parlera pas trop de Djalo et Yoro qui était bien dégeulasse dans ce FM (oui c’est moi qui les note pourtant)

https://fmslife.fr/t/retranscription-le ... seca/13873

Donc il chiale au moindre sifflet et son équipe ne sait pas tenir un résultat.

Me gustaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.

[Dragan]

Thread présentant la tactique de Fonseca

Quand tu lis « Vous l'avez deviné cependant le jeu de Fonseca est très demandeur techniquement et cela peut parfois être frustrant, les décalages sont trouvés mais la qualité technique des joueurs ne suit pas constamment. Ce point de vigilance empêche selon moi Paulo de faire "surperformer" ses équipes, si un effectif est mal construit il n'y aura pas de place pour un miracle. »

Tu te dis que c’est parfait pour notre effectif qui est nul techniquement…

[Pancho11]

Quelle mémoire courte! Beaucoup n'en voulaient plus car marre du handball...

[Dragan]

[richardB]

Un des mérites si tout ça est vrai, c'est qu'il arrivera assez tôt.

Après sans coupe d'Europe, le recrutement va être ultra compliqué. Faudra partir sur un groupe de 16-18 joueurs + 3-4 jeunes. On va vivre pour le coup une véritable saison de transition. Un recrutement avec des joueurs de devoir serait pas idiot: un peu comme lorsqu'on signe Rodriguez, Bonnard, Givet, Lamouchi etc

[Betsamee]

La Mouche

[Vodevil]

Fonseca est dans l'écurie Jorge Mendes, c'est donc notre nouveau réseau qui va remplacer les filières Roma et Genoa ?

[spy]

C’est devenu tellement écœurant

[Vodevil]

Ah, c'est donc plus du côté de chez CAA based qu'il faut regarder les joueurs qui vont arriver cet été.

[Dragan]

Autres entraîneurs méconnus et intéressants :

[Vodevil]