MassaliaLive.com

[peezee]

Faut les éparpiller façon puzzle, y'a que ça pour faire taire les moqueurs.

Est-ce qu'on est cap de le faire ? Alors ça...

[Dragan]

[randoulou]

Les canistes sont dispo?

[Pancho11]

Non

[superolive]

Auba va les poutrer les Thionvillois c'est écrit.

[Dessno]

Au stade hier soir mon club, le FC Chambly face au Racing.

J'ai jamais vu un arbitre comme ça :@

[Gastibelza]

Comme d'habitude dans ces matches, le premier but sera déterminant. Si on fait sauter rapidement le verrou, on pourra gérer le match et/ ou débouler tranquillement en attaque. A contrario, plus ils résisteront, plus on va douter avec nos mauvais souvenirs qui remonteront à la surface.

Il faudra éviter les sautes de concentration également. Les mecs savent qu'ils n'auront pas 15 occaz' et vont se jeter à fond sur la moindre ouverture. Après ça risque d'être fort Alamo avec des mecs galvanisés pour tenir le résultat et réaliser l'exploit. Il jouera Balerdi ?

[fourcroy]

Gastibelza, jusqu'à son expulsion, normalement, oui.

[Dragan]

Information

REPORTAGE; Bienvenue à Thionville; À l'approche du match de coupe de France, demain, à Metz, entre les amateurs de l'USTL et l'OM, "La Provence" est partie à la découverte de ce coin de France aux portes du Luxembourg.

Jusqu'alors, Thionville, niché dans le Nord Moselle entre Metz et le Luxembourg, vivait le rêve du foot des grandes affiches tourné vers la cité préfectorale et ses présences régulières en Ligue 1. Oui mais voilà, ce rêve s'apprête à devenir, le temps d'un match, une douce réalité pour les Thionvillois fous de ballon rond. Demain, l'US Thionville Lusitanos, club de National 3, 5e division française, qui évoluait il y a encore deux saisons en Régional 2, va remplir Saint-Symphorien, l'antre habituel des Grenats, face à l'OM.

Au départ de Thionville, deuxième ville de Moselle et troisième de Lorraine avec ses 42 900 habitants, quinze cars dépêchés par la mairie feront le court déplacement jusqu'à Metz. "C'est la fête pour tout un club et toute une ville, se réjouit François Ventrici, président de l'USTL, club qui compte 650 licenciés et dont 22 des 24 joueurs de l'équipe première sont de purs amateurs (les deux autres ont des contrats fédéraux). C'est la magie de la coupe de France. L'OM, c'est historique. Autant que ce soit le plus grand club de l'histoire du foot français, un gros calibre. On ne pouvait pas rêver mieux."

"La coupe de France,

c'est le moment des miracles"

Si les affichages de ce match sont discrets dans les rues de cette cité traversée par la Moselle, qui fut la résidence secondaire de Charlemagne et qui n'a plus que quelques reliques des remparts qui formaient le "couronné de Thionville" jusque dans les années 1960, les discussions de passionnés vont bon train ces derniers jours.

Hier matin, dès potron-minet, "Jeannot", patron de la boucherie-charcuterie Nosal, une affaire familiale "depuis 63 ans", vient de nous ramener le pâté. Dans le bar Marignan, au coeur du quartier des casernes, la convivialité est une affaire de tous les instants. Il y a Bernard, le "plus jeune à 78 ans", sourit-il avec malice, Madeleine, Jean-Paul dit "Paulo" qui passe un instant, un autre Jean-Paul (et son chien), Vincent (le fils du patron Richard) derrière le comptoir et le volubile Romain. "Un match comme ça, c'est incroyable", s'enflamme ce dernier, 35 ans au compteur. Ce maraîcher de Koenigsmacker, à quelques bornes de là aux portes du Luxembourg, pompier volontaire et amateur de "picon bière", est aussi organiste depuis l'âge de 14 ans. Après le café, il ira jouer de l'orgue à l'église pour deux enterrements. "Malheureusement, il y en a plus que des mariages..."

En attendant, il vibre déjà à l'idée de voir les joueurs de Thionville Lusitanos défier les Olympiens. "Comme beaucoup, je suis supporter de Metz et on voit Thionville de temps en temps à Guentrange (le nom du stade habituel du club)", précise-t-il. Madeleine, elle, découvre que Thionville a une équipe de foot et assure : "La coupe de France, c'est le moment des miracles".

Changement d'ambiance un peu plus loin, toujours rive gauche, celle du centre-ville, et un peu plus tard dans la matinée. Chez Oggi domani (traduisez "Aujourd'hui demain"), le verbe est chantant et la fibre foot plus enracinée. Salva (pour Salvatore) est un passionné de ballon rond, bercé par la grandeur de l'AC Milan. "Quand l'OM a gagné en 1993, je pleurais", souligne celui qui a le coeur rouge et noir. Ce natif de Calabre, 62 ans, réunit à son comptoir les Italiens ("mais pas que") de Thionville. Demain, il sera "pour (sa) ville de coeur". "C'est dommage que le match ne soit pas à Thionville ", regrette-t-il, approuvé par le reste de la squadra. Accoudé devant son café, Andrea, 73 ans, ressent du "plaisir" à l'idée de cette affiche. Il est arrivé en Moselle en 1975, a joué pour les Italiens de Saint-Nicolas-en-Forêt, puis a été arbitre. "Mon petit-fils de 9 ans va beaucoup au stade à Metz avec son autre grand-père", raconte ce supporter de la Juventus, dont le fils soutient l'AC Milan et le fameux petit-fils... l'Inter (en plus de Metz). "Quand on mange tous ensemble, mon petit-fils se vexe, puis mon fils... Moi ? Non, je dois avoir les épaules plus larges", sourit-il timidement sous sa moustache.

Autre moustachu mais pas des Pouilles, Barone, Calabrais de 85 ans, est "supporter de Metz et de Thionville pour les grandes occasions". Patron de bar, il fournissait les maillots à Thionville au début des années 1980 quand le club évoluait en D2. Bon pied bon oeil, celui qui marche 30 km tous les jours pour "se maintenir en forme" ira voir le match à Saint-François.

"Marseille, c'est un autre monde"

En début d'après-midi, nous poussons donc les portes de la brasserie qui porte, comme la boulangerie-pâtisserie en face, le nom de ce quartier plus excentré. Un grand maillot du FC Metz est accroché à l'un des murs, vestige de l'époque dorée de ce siège de supporters thionvillois du FCM. Il y en a toujours évidemment et ils sont intarissables sur la chose footballistique dans ce qu'ils qualifient affectueusement de "bistrot de quartier". Hier, Willy, toujours habillé aux couleurs de l'OM, n'était pas là, mais Xavier, 71 ans, Sylvain, 53 ans et dont l'épouse travaille au Luxembourg comme, en moyenne, un Thionvillois actif sur deux, et Michel, 66 ans, sont attablés à côté du patron de 52 ans, Rémi, "sans famille", pouffent-ils synchronisés. "Marseille, c'est un autre monde", lance l'un, "le tirage au sort a été magnifique", lui répond un autre en écho. Xavier l'assure : "Maintenant que je suis thionvillois, je suis thionvillois". Demain, ils seront une cinquantaine face aux écrans. "À demain", lance Sylvain en partant, comme une promesse d'un moment d'exception en approche pour les footeux de Thionville.

La Provence

[Dragan]

Information

L'US THIONVILLE LUSITANOS PRÉPARE LE PLUS GRAND MATCH DE SON HISTOIRE; "C'est un travail énorme mais le jeu en vaut la chandelle"

Le contraste est saisissant. Comme beaucoup de petits poucets de la coupe de France à travers les époques, le club de Thionville Lusitanos (5e échelon) s'apprête à défier un géant, l'OM en l'occurrence. Ce ne sera pas devant la tribune du stade de Guentrange, sur la pelouse entourée d'une piste d'athlétisme usée par le temps et d'une poignée de gradins en pierre qui fleurent bon le foot du dimanche. Demain, il faudra aller plus au sud de la Moselle, du côté de Metz et son enceinte de Saint-Symphorien aux normes d'un tel événement.

Jeudi, encadrés par Bachir de la protection de l'enfance de Metz, huit adolescents arrivés récemment de Guinée et Tunisie ont eu un aperçu de l'antre des Grenats (qui, eux, recevaient Clermont hier soir) depuis le parking en contrebas de l'A3. L'un d'eux nous a dit dans un sourire qu'il se rêvait, un jour, en acteur principal d'exploits avec le ballon. Cette quête de grandeur inattendue est aussi devenue une aspiration pour les footballeurs amateurs de l'USTL (club structuré en 2021 par la fusion du FC Thionville et de l'AS Portugais), plaçant la commune thionvilloise sous le feu des projecteurs.

"Passionné de sport et de football en particulier", le maire Pierre Cuny est ravi du tirage. De retour de Serre Chevalier, l'édile assistera au match demain (14h30). "Les deux plus grandes équipes qui ont marqué ma génération (il est né en 1957) sont Saint-Étienne et l'OM. On est tous marqués par l'OM des années 90 qui nous a tant fait rêver, d'autant plus que la coupe d'Europe a été gagnée le jour de mon anniversaire", sourit Pierre Cuny, dont un "fils est professeur de médecine à la Conception à Marseille". "Vous imaginez bien les débats qu'il y a eu à la maison le 25 décembre."

Après deux montées en deux ans, l'USTL vise dans les cinq ans le National. En attendant, le club a préparé main dans la main avec le savoir-faire indispensable du FC Metz de Bernard Serin toute la logistique autour du match. "C'est un travail énorme pour tous nos collaborateurs, mais le jeu en vaut la chandelle", assure le président de l'USTL, François Ventrici. Hier encore, dans les locaux, on s'affairait à la préparation de lots de billets. "Ce match nous coûte 250 000 €, indique le président. On espère que l'OM nous laissera sa part de la recette."

La Provence

[Jester]

[gigi]

On est vraiment très light au milieu…

[gob]

Effectif d’équipe de ventre mou de L1 et encore…

[peezee]

Bah, il nous manque 7 joueurs partis à la CAN plus Rongier blessé, pas trop étonnant qu'on se retrouve light au milieu (et devant, mais c'est pas juste la faute de la CAN mais plus d'un manque cruel de niveau ).

Sera pas simple ce match demain àma, si les gars croient planer au-dessus du lot vont vite retomber au sol.

Rien à voir mais, à chaque fois que je vois des replays de but en L1 ou à l'estranger et que je vois des tirs splendides de loin puissants finir en lucarne, j'ai envie de m'ouvrir les veines avec une plume quand je pense à nos "artilleurs" de tirs de vieilles en touche...

[gigi]

peezee, merci Peezee de préciser qu’on aurait une équipe sans la CAN qui était aussi imprévisible que mon licenciement express de Naples

[Jester]

Pour Thionville... Si on ne passe pas avec ça...

[spy]

Tout ca était prévisible. On va galérer contre Thionville mais que dire pour le championnat. Longoria a dit que la can n’allait pas influencer son recrutement cet été. Il avait dit aussi que l’on était pas obligé de recruter rapidement avec le tour préliminaire de ldc qui arrivait. On a vu ce que ça donnait.
Longoria navigue entre le très bon et le médiocre

[Betsamee]

cette intersaison a ete foiree, contrairement a ce qu'elle laissait penser

[Jester]

Ben non on ne fait pas un mercato pour max 4 matchs sur la saison.
Et la blessure de Rongier fallait la prévoir aussi ?
Aujourd'hui c'est Thionville, merde si on a pas les joueurs pour passer Thionville...

On peut même imaginer un 11 de ce genre :

[Dragan]

Information

Face à Thionville en Coupe de France, l'OM va s'appuyer sur sa jeunesse

Affaibli par les absences et dans l'attente de renfort au mercato, l'OM aborde la Coupe de France avec un groupe rajeuni qui doit forcément se méfier de Thionville.



Gennaro Gattuso dit volontiers qu'il a besoin d'un milieu et il aurait de toute façon du mal à le cacher, car il suffit de regarder son groupe pour voir les problèmes. Si l'entraîneur marseillais n'était pas là pour rappeler qu'un 32e de finale de Coupe de France est tout sauf un amusement, le voyage à Metz pourrait ressembler à une colonie de vacances où seuls Geoffrey Kondogbia et Jordan Veretout seraient capables de jouer les moniteurs dans l'entrejeu.

Contre Thionville (N3), il n'y aura ce dimanche pas d'autres milieux habitués à la L1 et il vaut mieux qu'ils esquivent les soucis, puisque Valentin Rongier étirera sa convalescence jusqu'en février alors que les Marocains Amine Harit et Azzedine Ounahi sont concernés par la CAN, comme le Sénégalais Pape Gueye. À 20 ans, Bilal Nadir est le mieux placé pour profiter de la situation et il devrait débuter ce dimanche après-midi, après avoir cumulé vingt minutes de jeu en L1 cette saison, au fil de quatre apparitions. « Il peut nous donner un coup de main, il a un grand talent et c'est de ma faute si on ne l'a pas vu avant, confie Gattuso. Bilal réussira à nous aider même s'il nous faudrait un milieu en plus. On n'a pas de temps à perdre, on recherche quelqu'un qui connaît bien le Championnat et parle français. »

C'était le cas de Lucien Agoumé mais le joueur de l'Inter Milan va plutôt prendre la direction du Séville FC et Veretout ne risque pas de perdre son statut d'indispensable, sans s'inquiéter car il a connu des rythmes plus éprouvants : « Avec un match par semaine, on aura le temps de récupérer, de travailler et on a des jeunes qui poussent. À eux de donner de la fraîcheur à l'équipe. »

Une tendance au maintien du 3-5-2

Essorée par l'enchaînement des matches, elle a vu arriver les vacances comme un soulagement mais Gattuso se félicite de n'avoir perçu aucun relâchement : « Je remercie les joueurs pour leur professionnalisme. On leur a donné un programme physique qu'ils ont suivi. J'espère qu'on va avoir de la régularité. »

La quête de la constance n'est pas propice à de nouveaux bouleversements tactiques et la tendance est au maintien du 3-5-2, même si le technicien préfère le 4-3-3 dans l'absolu. Malgré le départ à la CAN du Congolais Chancel Mbemba, il peut garder une défense à trois avec Bamo Meïté, car il y a plus de monde derrière que devant. Pierre-Emerick Aubameyang et Vitinha apprécient d'être associés en pointe, mais il va falloir trouver des solutions pour les relayer.

De retour de son prêt raté à Botafogo, Luis Henrique est au moins là pour animer les côtés, à la différence de François Mughe. Si l'ailier camerounais a refusé de disputer la CAN, un accord n'est pas encore scellé avec sa fédération et Gattuso a plus de ressources pour innover dans le but, où Ruben Blanco doit suppléer Pau Lopez. Il n'avait pas brillé quand il l'avait remplacé pour la séance de tirs au but perdue au troisième tour préliminaire de Ligue des champions contre le Panathinaïkos (0-1, 2-1, 3-5 aux t.a.b.), mais l'idée est que l'OM n'ait pas besoin de passer par cet exercice pour éliminer Thionville.

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