MassaliaLive.com

[jarlandine]

Donc, suffira chaque jour de compétition de 30 mecs de n' importe où pour venir caillasser et matchs reportés, huis clos, terrains neutres, facile de tuer un championnat

[gigi]

Pourquoi gueulard ? T'es pas obligé de gesticuler en public pour agir.
Ceux qui gueulent le plus, ce sont ceux qui lèchent beaucoup de culs, mais c'est pas forcément ceux qui bossent le plus et font avancer les choses (on en connaît tous).

Et même en foot. Aulas il a pipoté les dès dans les coulisses, ce qui lui a permis ensuite de l'ouvrir sans rien risquer.

Gueulard dans le sens où le moindre mot visant à défendre les intérêts de l’OM sur une affaire de hooliganisme sera pris comme du populisme minable par les médias nationaux et comme une infamie par les instances habituées à ce que l’OM serve de punching-ball sans broncher.

Eyraud et Cardoze n’avaient pas à proprement parlé hurlé quand ils avaient refusé de laisser l’OM se faire dégommer mais ça avait été pris comme tel avec des commentaires outrés de la part des mecs de la ligue, des journaleux…

Je pense que c’est ni dans la nature de Longoria avec son histoire de hauteur et de menaces de démission, ni dans son intérêt carriériste de se mettre à dos les huiles du football et des médias.

[Arno26]

L’opinion public du foot mondial soutient grosso
Je ne vois pas Pablo, dont la politique a toujours été de garder une image extrêmement lisse au delà de l’OM, aller à la guerre sur ce sujet particulier, a fortiori 1 mois après avoir été a 2 doigts de démissionner

Il ne fait déjà pas de vague d’habitude, mais alors vu la résonance internationale de l’incident et vu son lien fragilisé avec le club, je pense qu’il va bien rester calme

[boodream]

Est-ce qu'il y aura du public si le match se rejoue sur terrain neutre?

Parce que dans le cadre des négociations pour les futurs droits de la ligue 1, je ne vois pas du tout Amazon apprécier la diffusion d'un match phare de la saison à huis clos.

[Arno26]

Amazon ils ont lâché l’affaire t’inquiète pas

Mais c’est plutôt pour les autres

[aristote2]

Même si je persiste à penser que, comme tout le monde ici, l’OM n’y est pour rien, la préfecture ne va prendre aucun risque pour le 06/12/2023. C’est malheureux et désespérant. Le foot français va sortir une nouvelle fois perdant de cette situation.

[Jester]

Ce n'est pas le penser, c'est une réalité. L'OM n'y est pour rien.

Je vais me répéter mais déjà le report est une sanction pour l'OM. Pour le club, pour les joueurs, pour les supporters qui se sont déplacés (certains de loin). Alors si en sus on le joue à huis clos, pire, pas au Vél. Ce serait une escroquerie sans nom. Je le redis et le répèterais again et again.

Ils font comme pour Lille, avec arrivée sous escorte du bus des joueurs, et qu'ils interdisent le déplacement des supporters lyonnais. De toute façon, ils ont interdit et vont interdire à l'avenir en "prévention" le déplacement des supporters pour éviter ces actes malveillants. Donc ça changerait quoi de faire ça à huis clos si ce n'est pour sanctionner l'OM ??
Et pour les "supporters" lyonnais ça les punierait déjà pour leurs agissements racistes de dimanche dernier en attendant la suite.

[Pancho11]

La sécurité des gens c'est plus important qu'un match de L'OM...
Apres vu que les services en charge de cette sécurité ne se remettent pas en question et considèrent qu'ils ont bien travaillé je vois pas qui va prendre le risque de faire jouer le match au vél.

Un huis clos empêcherait rien puisque les supporters étaient déjà dans le stade quand le bus a été caillasse.

Ils vont forcément demander terrain neutre dans un bled ou personne peut prévoir le trajet des bus.

[Verbal Kint]

Grosso s'est exprimé en conf de presse et il évoque le trajet du car qui passe par des zones en travaux avec des pierres partout, le manque de sécurité autour du bus...

Il dit que ce n'est pas en enlevant les supporters mais en renforçant la sécurité qu'on trouvera des solutions...

Il n'est pas vraiment sur la ligne de son club et franchement bravo...

[boodream]

Amazon ils ont lâché l’affaire t’inquiète pas

Mais c’est plutôt pour les autres

Amazon n'a jamais prévu de participer à l'appel d'offre initial parce qu'ils ont depuis le départ l'idée d'y aller dans le deuxième temps en gré à gré. Ils y seront à mon avis. Pour une raison simple: ils n'ont pas la C1 en France pour le prochain cycle.

[jarlandine]

De plus, la rue en travaux empruntée n' est pas l' itinéraire habituel des bus des équipes adverses !

[michel]

Ce n'est pas le penser, c'est une réalité. L'OM n'y est pour rien.

Je vais me répéter mais déjà le report est une sanction pour l'OM. Pour le club, pour les joueurs, pour les supporters qui se sont déplacés (certains de loin). Alors si en sus on le joue à huis clos, pire, pas au Vél. Ce serait une escroquerie sans nom. Je le redis et le répèterais again et again.

Ils font comme pour Lille, avec arrivée sous escorte du bus des joueurs, et qu'ils interdisent le déplacement des supporters lyonnais. De toute façon, ils ont interdit et vont interdire à l'avenir en "prévention" le déplacement des supporters pour éviter ces actes malveillants. Donc ça changerait quoi de faire ça à huis clos si ce n'est pour sanctionner l'OM ??
Et pour les "supporters" lyonnais ça les punierait déjà pour leurs agissements racistes de dimanche dernier en attendant la suite.

Sans vouloir choquer personne, je pense que sportivement, le report de ce match est ce qu'il pouvait arriver de mieux à l'OL
Le 6 décembre, ils seront surement un peu mieux, et peut etre même, avec un autre coach !!

[oukimaya]

Oausi enfin , t as l impression quand tu entends les joueurs de l OL que ça les a unis ,et bla bla bla.

Ça peut certes les unir , mais techniquement et footballistiquement , ce n est pas ça qui va les faire mieux jouer au ballon

[D-Dro]

C'est quand même dommage, Simon et Meite auraient eu leur chance

[84-2004]

Ce n'est pas le penser, c'est une réalité. L'OM n'y est pour rien.

Je vais me répéter mais déjà le report est une sanction pour l'OM. Pour le club, pour les joueurs, pour les supporters qui se sont déplacés (certains de loin). Alors si en sus on le joue à huis clos, pire, pas au Vél. Ce serait une escroquerie sans nom. Je le redis et le répèterais again et again.

Ils font comme pour Lille, avec arrivée sous escorte du bus des joueurs, et qu'ils interdisent le déplacement des supporters lyonnais. De toute façon, ils ont interdit et vont interdire à l'avenir en "prévention" le déplacement des supporters pour éviter ces actes malveillants. Donc ça changerait quoi de faire ça à huis clos si ce n'est pour sanctionner l'OM ??
Et pour les "supporters" lyonnais ça les punierait déjà pour leurs agissements racistes de dimanche dernier en attendant la suite.

Sans vouloir choquer personne, je pense que sportivement, le report de ce match est ce qu'il pouvait arriver de mieux à l'OL
Le 6 décembre, ils seront surement un peu mieux, et peut etre même, avec un autre coach !!

Oui c'est évident que le report est une bonne chose pour eux sportivement. Et mauvaise pour nous. On aurait pu enchaîner après l'AEK.

[lordsinclair]

On peut également se dire que nous aussi on sera mieux sportivement ( ou pas ) en étant plus efficaces qu'aujourd'hui...

[Dragan]

Information

L’OM peut passer entre les gouttes

La commission de discipline de la LFP ne devrait pas se saisir des incidents graves survenus en marge de Marseille-Lyon, car ils n’ont pas eu lieu dans la « périphérie immédiate » du stade Vélodrome. La patate chaude est entre les mains, ce soir, de la commission de discipline de la Ligue. Jeudi, Vincent Labrune, le président de la LFP, a annoncé dans nos colonnes saisir l’instance disciplinaire à propos de la violente attaque du car lyonnais par des Marseillais, le dimanche 29 octobre, juste avant OM-OL, causant la blessure grave de l’entraîneur Fabio Grosso et de son adjoint Raffaele Longo.

Une rencontre annulée et finalement reportée au 6 décembre, sans que l’on sache pour l’instant si elle se jouera à domicile, ni si elle accueillera du public. « J’ai demandé, en vertu de l’article 4 du règlement disciplinaire, à ce que la commission de discipline soit saisie à titre exceptionnel pour que le dossier puisse être traité dans sa globalité, et notamment afin d’évaluer les champs de responsabilité dans les conditions d’accès au stade Vélodrome », indiquait l’ancien président de l’OM (juin 2011-juillet 2016).

La jurisprudence veut que la commission, qui va écouter ce soir les dirigeants marseillais et lyonnais, traite uniquement les troubles ayant eu lieu à l’intérieur d’une enceinte ou juste devant, là où le club hôte est jugé responsable d’éventuels dérapages. Ce qui n’est pas le cas du caillassage du car de l’OL, tombé dans un guet-apens, mais à plusieurs centaines de mètres du stade Vélodrome.

Dès lors, l’organe disciplinaire ne devrait pas donner suite à la demande de Labrune puisque, dans ses attributions, elle s’intéresse à ce qui se passe dans le stade lui-même (pelouse, tribunes, couloirs, salons…), dans sa « périphérie immédiate » (entrée, voies d’accès…), mais pas à ce qui se déroule au-delà de ce périmètre, qui est du ressort des autorités publiques.

Lyon exposé à des sanctions

Au niveau sportif, l’OM pourrait donc s’en tirer à bon compte, même si trois enquêtes ont été ouvertes par le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone, notamment pour « violence volontaire en réunion avec préméditation ». Côté lyonnais, la commission s’est déjà saisie des saluts nazis, des cris de singes et des insultes racistes proférées par des supporters présents ce soir-là dans l’enceinte marseillaise. Elle a déjà mis le dossier en instruction et rendra son verdict le 22 novembre. Au vu de la gravité des actes commis par une poignée de fans d’extrême droite des Gones, parmi les 600 présents à Marseille, des sanctions seront forcément prononcées.

Elles peuvent prendre la forme d’un huis clos partiel du Groupama Stadium pour une ou plusieurs rencontres à venir, d’une interdiction de déplacement pour les supporters lyonnais, voire même d’un retrait de point avec sursis si la commission veut frapper très fort.

E. M.

L'Equipe

[Dragan]

Information

OM-OL : plaies à vif

FOOTBALL. À Marseille comme à Lyon, la semaine a été marquée par les conséquences des graves incidents de dimanche dernier. Entre honte, indignation et sentiment d'impuissance.

Comme si de rien n'était, ou presque. Six jours après les caillassages des autocars lyonnais près du stade Vélodrome, qui ont fait plusieurs blessés dont l'entraîneur de l'OL, Fabio Grosso (douze points de suture au-dessus de l'œil gauche), six jours après les gestes et cris racistes dans le parcage rhodanien, l'Olympique de Marseille a rejoué sur sa pelouse face à Lille hier soir en Ligue 1. Plus de 63 500 spectateurs, un 27e match consécutif à guichets fermés, une ambiance festive, pas d'incidents d'avant-match : le supporter non informé, de retour de vacances à l'étranger par exemple, n'y aurait vu que du feu, y compris dans la médiocrité du spectacle (spécialité maison cet automne), conclu sur un pénible 0-0, une bordée de sifflets raccompagnant les joueurs aux vestiaires.

Les jours qui ont précédé auront été dominés par les suites de cette soirée décourageante pour tout fan de foot normalement constitué. Lundi, le procureur de Marseille a annoncé l'ouverture de trois procédures distinctes, pour l'attaque du car des joueurs de l'OL, celle des cars de supporters, et les cris de singes et saluts nazis repérés dans la tribune lyonnaise. Deux individus ont comparu dans le dossier du car des supporters : l'un a été placé en détention provisoire pour jet de pierre, l'autre sous contrôle judiciaire pour jet de fumigène. En tout, neuf individus en garde à vue, mais aucun dans le cadre des incidents majeurs, pour lesquels les investigations se poursuivent. Les associations de supporters de l'OM ont fermement rejeté toute responsabilité dans l'organisation du guet-apens. Quelle que soit leur provenance, leurs auteurs étaient cagoulés, dans l'obscurité ; leur identification s'annonce périlleuse, pour ne pas dire impossible.

Quant au visage en sang de Fabio Grosso, il est déjà entré dans le musée des horreurs d'un championnat de France de plus en plus prolixe en la matière, dans ou autour de nombreux stades. Mais jamais un acteur aussi important du feuilleton L1 n'avait été touché aussi durement. « On ne doit pas attendre quelque chose d'encore plus grave pour prendre des décisions importantes », a tonné l'entraîneur de l'OL, visage encore largement tuméfié, lors de sa première conférence depuis les faits, vendredi. Lanterne rouge de L1, les lyonnais accueillent Metz à 13 heures. Ils assurent que l'adversité les a peut-être ressoudés dans la quête du maintien.

« Continuons à ne rien dire, et on basculera vers un drame »

Si l'affiche OM-OL a d'ores et déjà été reprogrammée le mercredi 6 décembre dans un lieu restant à définir, l'impression de « show must go on », voire d'amnésie des instances irrite à juste titre de nombreux dirigeants et observateurs. Victime du temps de sa présidence d'agressions similaires, Jean-Michel Aulas réclame des « sanctions exemplaires » contre Marseille, qu'il qualifiait à l'époque de « zone de non-droit ». L'ancienne star lyonnaise Sidney Govou résume sur Canal+ le sentiment général : « Continuons à ne rien dire, laisser des pseudos supporters faire la loi, des présidents gérer un club en fonction des tweets de leurs fans, et on glissera vers un drame. »

À l'OM, fatalement, on fait profil bas. Le club se sent otage d'une situation qui lui échappe et le handicape sur tous les tableaux, sportif, économique et en termes d'image. Pablo Longoria se dit très touché, l'entraîneur Gennaro Gattuso a dénoncé l'« inacceptable » pour son ami Grosso, les blessés et « les enfants venus avec leurs parents, qui pleurent parce qu'il n'y a pas de match ». Un match qui, s'il avait débuté, aurait de toute façon dû être interrompu après les agissements d'une poignée de « supporters » lyonnais, auteurs de saluts nazis, de gestes et de cris de singe en pleine tribune. Là non plus, pas d'interpellation pour le moment, mais l'OL et les autorités assurent travailler sur le dossier, s'orientant vers un groupe identitaire non officiel, la Mezza Lyon. Après les mots, ce sont des actions fermes qui sont attendues pour traiter ce grand malade qu'est devenu le football français, en pleine renégociation de ses vitaux droits TV.

JDD

[Dragan]

Information

RESPONSABILITÉ; OM-Lyon : à qui le dernier mot ? L'organe disciplinaire de la LFP se réunit ce soir avec, au programme, les graves incidents ayant provoqué le report du dernier Olympico. Les deux clubs vont être entendus afin que la commission définisse la responsabilité éventuelle de l'OM et dise si elle est compétente, ou pas, pour prendre des sanctions. Explications.

C'est une drôle de réunion de la commission de discipline qui s'apprête à se tenir, ce soir, dans les bureaux feutrés du 6, rue Léo-Delibes, dans le 16e arrondissement de Paris. L'instance présidée par l'avocat Sébastien Deneux a vu passer des dizaines de dossiers sensibles, voire explosifs, au cours des dernières saisons. Mais ce qui va se jouer tout à l'heure, avec l'examen des incidents s'étant produits en marge du match entre l'OM et Lyon ayant blessé Fabio Grosso et ayant conduit au report de la rencontre au 6 décembre, a quelque chose d'inédit et exhale un parfum singulier. Guettée par le monde du football, la décision pourrait être lourde de conséquences et rebattre les cartes en matière de responsabilité des clubs dans la sécurisation des abords des stades qui incombent aux forces de l'ordre.

Saisie par Vincent Labrune alors que la commission des compétitions a seulement acté la reprogrammation de ce duel, la commission de discipline doit dire si elle se déclare compétente pour juger de tels débordements qui se sont produits sur la voie publique. Si tel est le cas, le dossier devrait alors être mis en instruction avant un examen plus approfondi. Pour essayer de se faire une idée plus précise et tenter de faire la part des choses dès ce soir, elle va mettre en place des auditions contradictoires, entendant les arguments de chaque camp. L'OM sera représenté par deux juristes dont son secrétaire général Benjamin Arnaud ; présent dans la délégation qui s'envole vers Athènes cet après-midi, Stéphane Tessier interviendra par visioconférence, si possible.

Pressions au sommet de l'État

L'OL envoie deux dirigeants à Paris, son futur ex-directeur général Vincent Ponsot et son adjoint Xavier Pierrot. La position de ces derniers n'a pas varié d'un iota depuis que le premier est monté au créneau, réclamant que le match soit rejoué sur terrain neutre. Le club lyonnais estime que la sécurité de sa délégation ne sera pas assurée. L'OM, lui, peut brandir deux arguments : l'absence de problème rencontré lors de la dernière venue de Lille et, surtout, le fait que les événements ne se soient pas déroulés dans l'enceinte du Vélodrome, dans une zone qui n'est donc pas de son ressort. In fine, il attend que l'enceinte du boulevard Michelet soit le théâtre de cet Olympico, avec ses supporters qui, à part un mail lapidaire, n'ont pas reçu beaucoup d'informations sur la suite des événements.

Au milieu de ces positions forcément opposées, la commission de discipline va chercher à mieux comprendre comment chaque club a préparé ce rendez-vous et, surtout, comment a été effectuée la gestion du car des Gones. Avec un objectif en tête : apprécier l'éventuelle responsabilité de l'OM. L'organe n'oublie pas que ce n'est pas la première fois que de tels caillassages ont lieu à Marseille avant un match. Suffisant pour se déclarer compétente alors que les pressions venant du sommet de l'État réclament des sanctions et que le règlement disciplinaire ouvre une brèche pour une telle conclusion ? À voir.

Quelle que soit la décision de la commission, cette histoire pourrait bien ne pas en rester là, d'autres recours pouvant être formulés, notamment devant commission supérieure d'appel de la FFF.

La Provence

[aristote2]

En terme de responsabilités, c'est bien le club lyonnais le pus fautif avec ses supporters et leurs cris et gestes racistes.
Qu'a donc à se reprocher l'OM pour l'organisation de ce match ? Comme tout le monde l'a dit ici : rien.