Les fans de football français ont été témoins d'une série d'incidents perturbateurs. Des matchs comme Nice-OM et OL-OM en 2021-2022, et Montpellier-Clermont ont été marqués par des comportements inappropriés. Mais la confrontation entre l'Olympique de Marseille et Lyon, qui devait se tenir le dimanche à 20h45, a atteint un nouveau niveau d'escalade lorsqu'elle a dû être reportée en raison de violences. Fabio Grosso, ainsi que son adjoint Raffaele Longo, ont été gravement blessés à la suite de l'attaque du bus de l'équipe lyonnaise à son arrivée au Stade Vélodrome.
Toutefois, il est essentiel de noter une différence majeure entre cet incident et les précédents. Comme les faits se sont produits à l'extérieur du stade, l'OM n'est pas directement responsable. Cette responsabilité incombe aux autorités en charge de la sécurité sur la voie publique.
En conséquence, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel ne devrait pas être impliquée dans la décision de sanctions, si sanctions il devait y avoir. La LFP a précisé que c'est à sa commission des compétitions de déterminer le sort du match, probablement en fixant une nouvelle date.
L'histoire récente a montré la nécessité d'une réponse structurée à de tels incidents. Suite à des événements comme l'incident impliquant Dimitri Payet en 2021, une cellule de crise a été établie. Après l'incident du Vélodrome, cette cellule s'est réunie, incluant des représentants des deux clubs et des autorités, pour décider de la marche à suivre.
Ces débordements continus posent un problème majeur, surtout à l'approche des Jeux Olympiques de Paris en 2024. Les attentes en matière de sécurité sont élevées, et les récents incidents à Marseille mettent en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées.
Le Phocéen / l'EQUIPE