Gennaro Gattuso, ex-entraîneur de l'OM

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Faut-il conserver ou virer Gattuso ASAP ?

Il faut le conserver, il est pas si mauvais et c'est trop tard pour le virer - pour qui ??
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On peut encore redresser la barre, mais il faut le virer DESSUITE !
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Peu importe, avec ce troupeau de chèvres on finira dans le ventre mou, L1 powaa
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NSPP/JMBLC/...
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Nombre total de votes : 50

Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar niqos » 07 Déc 2023, 13:01

On est plus clément avec lui car on sent qu'il apporte un peu plus de vie à cette équipe ( Marcel c'était plat au possible..et on voyait pas vraiment de complicité avec les joueurs)

Après ça ne fait pas tout et faudra confirmer les derniers résultats et une amélioration dans le jeu
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar peezee » 07 Déc 2023, 13:22

Alors qu'il avait expliqué il y a peu qu'il n'avait aucune intention de passer à 3 derrière... c'est bien qu'il ait été capable de revenir sur cette affirmation, de ne pas vouloir "mourir avec ses idées" comme je craignais qu'il soit dans cet état d'esprit. =D>

Après, ce qui a _vraiment_ fait la diff hier soir, faut être lucide, c'est pas tant le schéma tactique que l'engagement pendant 95mns de toute l'équipe, un pressing incroyable de tout instant, en particulier un Vitinha super agressif et défendant comme un chien à qui on a volé son os ^^, bref un état d'esprit totalement différent de ce qu'ils avaient montré jusqu'ici, et c'est ça qu'on a apprécié (en plus du jeu bien plus fluide et de la victoire sans appel face à un bien pauvre LOL). :fier:

Mais alors du coup on va avoir droit à quel OM ce week-end ? :-k


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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar dxd92 » 07 Déc 2023, 17:20

Oui, sacré changement de les voir se donner jusqu'à la fin contrairement aux amorphes qu'on s'est tapé jusqu'ici
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar Dragan » 17 Déc 2023, 09:33

Information
JÉRÔME ALONZO; "Gattuso coche toutes les cases"; L'ancien gardien de l'OM, aujourd'hui consultant pour "Prime", analyse le rebond des Olympiens et le travail de leur entraîneur.

Souvent au bord de la pelouse du Vélodrome, parfois devant son poste de télévision, Jérôme Alonzo ne manque aucune miette de la saison olympienne. Quelques heures avant le déplacement de Chancel Mbemba et sa bande à Brighton, ce jeudi, l'ancien gardien de l'OM (1995-97) s'est longuement confié à La Provence. Le consultant Prime Video (qui diffusera, aujourd'hui à 17h05, le match OM-Clermont pour tous les abonnés Prime, même ceux qui n'ont pas souscrit au Pass Ligue 1) s'est montré plutôt optimiste pour l'Olympique... même s'il émet quelques réserves sur le long terme.

Un vent d'espoir souffle sur cet OM à qui l'on prédisait récemment le maintien...

Il est bien possible que le gardien de l'Ajax ait fait basculer la saison des Olympiens. Sans plaisanter. Parfois, dans une saison où rien ne se passe comme prévu, il faut un petit coup de pouce du destin pour que tout bascule du bon côté. Jusqu'à ce match de Ligue Europa, on avait l'impression que rien ne se passait à Marseille. Et puis, il y a ce match de l'Ajax. Si tu finis cette rencontre sur un nul, tu peux perdre définitivement le Vélodrome... Sauf que ce miracle arrive dans le temps additionnel, ce gardien qui relâche son ballon et provoque un penalty (transformé par Aubameyang). Ça peut paraître anodin, mais ça change beaucoup de choses dans la façon de percevoir l'avenir, de regagner confiance et de remettre le public, en partie, dans sa poche.

Vous sentez une équipe qui a retrouvé la confiance ?

Déjà, l'OM peut enfin compter sur un Pierre-Emerick Aubameyang métamorphosé, et ce n'est pas rien. À travers lui, c'est tout un groupe qui a retrouvé confiance, un coach qui ose des choses. Effectivement l'absence de Geoffrey Kondogbia l'a obligé à lancer un 3-5-2... mais ce match contre l'Ajax et ce triplé d'"Auba" sont un déclic pour moi. Depuis, je vois des choses encourageantes, intéressantes. Il y a une dynamique et une force mentale qui se sont installées.

Le changement de système semble aussi donner un nouveau souffle aux Marseillais...

C'est encore trop tôt pour juger ce 3-5-2, mais il y a des points positifs, c'est indéniable. Depuis le bord du terrain contre Lyon, même si l'adversaire était malade, j'ai enfin vu des joueurs qui couraient mieux. Courir beaucoup, on s'en fout si c'est dans le vent. Alors que si tu cours mieux que ton adversaire, tu vas de facto l'embêter en pressant de façon coordonnée et tu vas construire ton jeu avec plus de fluidité. Je trouve que les Marseillais, organisés en 3-5-2, courent et couvrent mieux les espaces.

D'ailleurs, quel est votre regard sur le travail de Gattuso ?

J'ai toujours cru en lui. Je ne connaissais pas bien son CV de coach quand il est arrivé à Marseille, alors je me suis renseigné. Même si ça n'a pas duré longtemps, il a performé. Il a quand même gagné une coupe d'Italie (2020 avec Naples), il a redressé des grands clubs en difficulté, malgré une pression folle. Même si c'est du court terme à Naples ou Milan, ça a marché ! Alors pourquoi pas à l'OM ? Il a les clés, c'est déjà un bon coach malgré son jeune âge. Et j'ai toujours pensé qu'il fallait un entraîneur entraînant à Marseille. Gattuso coche toutes ces cases. Et, en plus, il montre ces dernières semaines qu'il est capable tactiquement de s'adapter à un effectif déséquilibré. Depuis l'Ajax, il y a le coup de pouce du destin, c'est vrai, mais il y a aussi Gattuso.

Vous voyez donc plus qu'un simple meneur d'hommes ?

Ça me fait marrer tous ces profs de football qui t'expliquent que passer d'un 4-3-3 à un 4-2-3-1, voire un 4-4-2, est une prouesse tactique. Là où tu juges la versatilité et les compétences tactiques d'un coach, c'est quand tu arrives à monter une animation et une organisation cohérentes avec trois défenseurs centraux et deux pistons, alors que tu jouais jusqu'ici avec une défense à quatre. Le grand changement, la grande difficulté est là. Et Gattuso l'a relevée haut la main, et en 48 heures s'il vous plaît. C'est à mettre entièrement à son crédit, que ce soit Lorient ou Lyon en face. Il a su poser les bases, donner des consignes claires et compréhensibles en peu de temps, pour mettre en confiance des joueurs qui semblaient d'abord réticents.

Il faut arrêter de penser que ce genre de coaches, volubiles, qui gueulent au bord du terrain, ne sont que des meneurs d'hommes. Si tu n'es qu'un meneur d'hommes, tu es un pompier de service et on ne t'appellera qu'à dix journées de la fin pour essayer d'obtenir un maintien à l'arrache. Je ne crois pas que ce soit le destin de Gattuso.

L'OM semble enfin s'appuyer sur une colonne vertébrale solide (Lopez, Mbemba, Vérétout, Aubameyang)...

On sait que c'est essentiel de pouvoir compter sur des cadres performants et constants à chaque ligne. Si on ajoute un Kondogbia enfin épargné par les pépins physiques, l'OM est largement capable d'aller chercher quelque chose en championnat. D'ailleurs, quand ça allait très mal il y a un mois, j'avais pronostiqué l'OM à l'une des quatre premières places en fin de saison. Après, j'ai un doute sur le turn-over, la gestion de la CAN... On est tous capables de sortir une équipe type, avec un ou deux éléments fiables en sortie de banc, qui seraient très capables de se qualifier en Ligue des champions. Mais quand tu auras des absents, je n'ai pas la certitude que l'effectif actuel est capable de combler, qualitativement, ces trous.

Retrouvez l'interview en intégralité sur Laprovence.com.

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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar gob » 17 Déc 2023, 12:34

Trop de défaites quand même.
Impossible de tenir sur le long terme avec un tel ratio ( à ce jour).
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar fourcroy » 17 Déc 2023, 12:41

gob, on peut aussi tenir compte de la dynamique. Pour moi, il est encore trop tôt pour juger.
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar oukimaya » 17 Déc 2023, 16:45

Tu veux dire qu'il est encore trop tôt, pour faire un choix ...?
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar gob » 17 Déc 2023, 17:13

fourcroy a écrit:gob, on peut aussi tenir compte de la dynamique. Pour moi, il est encore trop tôt pour juger.


Oui bien entendu.
Mais je trouve dommage qu’il ne puisse pas sécuriser des nuls quand on ne peux pas gagner
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar Ryo Saeba » 17 Déc 2023, 18:20

On peut mettre à son crédit qu’il a réussi à se remettre en cause dans son dispositif après 5/6 matchs pas terrible.
On ne joue que par mi temps depuis mais ça gagne.

Sur la saison est ce que ça peut tenir? Peut être. Mais pas deux saisons je pense.

On voit quand même un meilleur fond de jeu depuis le passage au 3/5/2

Edith: à la vue de cette seconde mi temps, il est là aussi le gros boulot de gattuso pour la seconde partie de saison.
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar Dragan » 06 Jan 2024, 17:35

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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar Dragan » 06 Jan 2024, 17:37

Information
Gennaro Gattuso : « Je suis venu à l'OM car j'ai besoin d'émotions »



Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM depuis trois mois, revient sur son arrivée au club et sur une greffe qui a bien pris.

Après un entraînement matinal où ses cris ont encore rythmé la séance, jeudi, Gennaro Gattuso, qui fêtera ses 46 ans mardi, a reçu L'Équipe pour revenir sur ses débuts marseillais et sur sa vision du métier d'entraîneur. L'ancien milieu dur au mal est devenu un homme posé et serein, à l'aise dans son costume de coach, même si les leçons de français lui donnent du fil à retordre : « Je comprends, mais j'ai beaucoup de mal à parler. Je ne retiens rien, parce que pendant le cours je pense toujours au match d'après. Ma femme parle bien, mais moi, je suis une chèvre ! » Alors, c'est en italien qu'il échange, et avec le sourire, souvent.

SON ARRIVÉE À MARSEILLE

« Quelle a été votre réaction quand l'OM vous a contacté, fin septembre ?
Je sortais d'une semaine où j'avais parlé avec Lyon. Et trois ou quatre jours après l'interruption de mes discussions avec l'OL, Pablo (Longoria) m'a appelé. Je savais quel type d'équipe était l'OM, j'ai demandé une journée de réflexion pour donner ma décision. J'ai appelé mon staff, on a commencé à travailler, on s'est fait une idée. Et on a décidé de venir, sans aucune inquiétude ni hésitation. Parce que, je l'ai déjà dit, il faut avoir deux vies pour dire non à une aventure comme celle-ci, et moi je n'en ai qu'une.

Cela n'a pas été simple, au départ...
S'il n'y avait pas eu de difficultés, ils ne m'auraient pas appelé. En arrivant, nous avons changé le style de jeu, la façon de travailler. Nous savions que nous allions sans doute laisser des points en route. Mais ce qui m'a tout de suite plu, c'est que j'ai trouvé un groupe de gars incroyables, qui se sont lancés derrière nous dès le premier jour. C'est cet état d'esprit qui nous a permis de nous sortir d'une période un peu moyenne, l'envie des joueurs, leur mentalité. L'autre aspect qui m'a beaucoup aidé, c'est d'avoir eu un président, ou Stéphane (Tessier, le directeur général), ou Medhi Benatia, depuis qu'il est arrivé (comme conseiller sportif), qui m'ont toujours montré de l'affection, même dans les moments délicats. Je ne voyais pas la froideur de ceux qui doivent prendre des décisions, mais seulement de la tranquillité, du calme, de la confiance. Et je les en remercie.

Savez-vous pourquoi l'OL a renoncé à vous choisir ?
Je n'ai parlé qu'à une seule personne, John Textor. Je ne sais pas, mais sincèrement je suis content de comment les choses se sont déroulées. Après, il y a des idées toutes faites dans ce milieu. Peut-être que certains pensent que je suis un gars qui crée des problèmes, alors que dans ma carrière je ne me suis jamais disputé avec un joueur, au contraire, je suis quelqu'un qui aime les joueurs. Après, si se disputer avec les joueurs, c'est les recadrer quand je vois qu'ils ne font pas les choses ou qu'ils n'y mettent pas assez de passion, ça, je n'y peux rien. Pour moi, le terrain est sacré et s'entraîner à fond n'est pas négociable.

Vous disiez ne pas avoir eu de doutes avant de venir. Et au bout de quelques jours, après la défaite à Monaco (2-3, le 30 septembre) par exemple, vous êtes-vous demandé où vous aviez mis les pieds ?
Cette défaite-là, je ne la compte pas, parce qu'en trois jours on n'avait pas le temps de faire beaucoup. Mais je ne me suis pas posé trop de questions. Les sous sont très importants, je le sais, mais je ne travaille pas pour l'argent. J'ai eu la chance de faire une belle carrière et je n'ai pas dilapidé mon argent. Je recherche les choses qui me font me sentir vivant et à l'OM, je me sens vivant. J'ai travaillé dans des endroits chauds, et comme dans tous les grands clubs ici les résultats comptent beaucoup. Quand tu as 65 000 personnes au stade, et plus de 3 ou 4 millions en France qui te soutiennent... Je m'en suis rendu compte après le match contre Le Havre (3-0, le 8 octobre), il y avait une trêve, je suis rentré deux jours en Espagne, et j'ai rencontré des centaines de supporters à l'aéroport qui reprenaient l'avion pour repartir. Cela me semblait dingue, mais ça m'a fait comprendre où j'étais arrivé. Au-delà de l'atmosphère au stade, qui est une force énorme aussi.

Y a-t-il des choses ici qui vous ont surpris ?
La passion autour du club, comme une religion. La semaine dernière, on a ouvert le stade pour la reprise, ils étaient 20 000. Chaque jour, quand je sors d'ici, même tard, il y a toujours du monde, des enfants de 4 ou 5 ans qui attendent avec le maillot et veulent faire une photo. C'est extraordinaire, ce sentiment d'appartenance. À Naples (qu'il a entraîné de décembre 2019 à juin 2021), j'y étais pendant le Covid, donc j'ai moins ressenti cela. Ici, je le sens même si je sors très peu. Et quand je parle avec ma femme, qui va souvent en ville, elle le ressent elle aussi, cet amour pour l'OM.

Votre famille se plaît-elle ici ?
Oui ! Ma femme a trouvé une application française qui te dit si la nourriture que tu achètes est de niveau A, B, C, etc. Et elle adore ce truc, elle m'en parle tout le temps (rires). Elle va au supermarché, elle regarde son appli, elle prend les produits A, et le problème c'est que les aliments qui ont la note de A, ce n'est pas forcément ce que je préfère !

SA DÉCOUVERTE DE LA LIGUE 1

Je la connaissais déjà, je regarde beaucoup de football. Cela a toujours été une compétition difficile et si vous prenez certains paramètres, physiques notamment, c'est l'un des Championnats qui se rapprochent le plus de la Premier League. Chaque équipe a des joueurs très rapides, certaines avec un jeu très vertical. Mais, depuis quelque temps, cela change et il y a six ou sept équipes qui aiment jouer au ballon, comme Lille, Nice, Monaco, Reims. Tactiquement, ce Championnat progresse beaucoup. Avant, quand tu prenais un défenseur central ou un milieu en Ligue 1, il fallait lui laisser le temps ; aujourd'hui, à mon avis, quand ils quittent ce Championnat, ils sont presque prêts.

Individuellement, y a-t-il beaucoup de qualité ?
Les Français ont une caractéristique bien précise, ce sont des joueurs de rue, de un-contre-un qui ont d'énormes qualités techniques. Après, au niveau tactique, tu perds peut-être quelque chose, parce qu'ils ne sont pas habitués à travailler en équipe, mais si tu prends une individualité, ils sont incroyables techniquement. Et cela me plaît beaucoup. En Italie, à 14 ans, tu travailles déjà la tactique à fond. Ici, tu travailles plus la technique, le rapport avec le ballon, les un-contre-un. Et cela donne des joueurs d'une grande qualité.

Et sur la mentalité de travail ? Les Français travaillent-ils assez ?
J'ai entendu cela, et je n'aime pas ce discours. Pourquoi ce serait seulement en France ? C'est celui qui propose les exercices à travailler qui doit être assez bon pour savoir les proposer et assez convaincant pour qu'on le suive. Tu ne peux pas arriver dans un endroit et dire : désormais, on fait comme ça.

Vous vous êtes adapté, donc, en venant ici ?
Moi, je donne tout, mais je veux recevoir ensuite, pour le bien du groupe et de l'équipe. Et si je pense que pour le bien de l'équipe certains exercices tactiques ou physiques sont importants, alors c'est à moi de trouver la clé pour leur faire comprendre cette importance. Il y a des choses avec lesquelles je compose, alors que je n'y étais pas coutumier : le fait de partir le matin du match, par exemple, ou bien des habitudes différentes pendant les mises au vert, ou bien les habitudes alimentaires... Je leur laisse certaines choses, je vais dans leur direction, parce qu'ils sont habitués. Je suis très ouvert, je suis parti à Glasgow en 1997, j'ai entraîné à l'OFI Crête, à Valence, à Sion...

SA PERSONNALITÉ

Ce caractère que vous avez, il vous aide pour travailler dans un club comme l'OM ?
Je ne sais pas. Mon caractère ? Je ne me regarde pas, je ne joue pas ma vie, quand je me vois à la télé je change de chaîne, je ne lis rien sur moi, je n'ai pas de profil sur les réseaux sociaux... J'ai dit à mes enfants qu'ils pouvaient faire ce qu'ils veulent sur leurs réseaux, parce que je ne suis pas un homme préhistorique, mais quand ils sont avec moi, je ne veux pas apparaître. Je ne vois pas l'intérêt de montrer où je suis, ce que je mange. Je ne sais pas si je suis la bonne personne pour ce club, mais je suis un sanguin et j'ai besoin de ressentir des émotions. Sinon, je suis très bien chez moi, avec ma femme, je suis heureux, j'ai une belle maison en Espagne, j'ai mes chiens. Mais je suis venu car j'ai besoin d'émotions. Et ici, je n'en manque pas.

Que reste-t-il du milieu de terrain aboyeur, "Ringhio" Gattuso ?
Peu de choses, vraiment. J'ai perdu l'espoir de changer d'étiquette, et on ne va pas changer le monde. On vit dans un monde de méchanceté, à cause de ceux que j'appelle les "lions des claviers", qui déversent leur haine, derrière leur écran, et qui peuvent te détruire en dix minutes. Il faut avoir la force de croire dans ce que tu fais. Moi, j'aime mon métier, et je l'aime encore plus que quand j'étais joueur. C'est autre chose. Quand j'étais joueur, je me mettais une pression folle, j'ai perdu tellement d'énergie à cause de ça, j'aurais pu faire tellement plus. Là, c'est une pression différente, je me sens à mon aise dans un vestiaire, j'adore.

Ce n'est jamais frustrant les soirs de match ?
Parfois, oui, quand tu tombes sur un jour sans. Mais je pense savoir parler à mes joueurs, je sais entrer dans leur tête. On fait toujours des comparaisons avec mon époque et on en faisait déjà quand je jouais par rapport aux générations précédentes. Moi, je ne pense pas que les joueurs aient tellement changé. La grosse différence, aujourd'hui, c'est qu'ils doivent avoir plus de passion, parce qu'ils ont tout à disposition. Il faut qu'ils arrivent à garder l'envie.

Certains entraîneurs trouvent les joueurs actuels plus individualistes, plongés sur leur portable. Imposez-vous des règles ?
Si demain je leur dis que le téléphone est interdit à table, on appelle une ambulance et on m'emmène à l'hôpital pour m'interner. Il faut définir des priorités. Ce qui dérangeait à une époque ne peut plus déranger aujourd'hui. Ils vivent comme ça, c'est ainsi. Si tu te bats contre les portables, c'est toi qui es inadapté. Après, un entraîneur ne peut pas parler à tout le monde de la même manière, il y a des caractères différents, il y en a que tu dois caresser, d'autres à qui tu donnes le bâton.

En public, vous défendez beaucoup vos joueurs. Et en privé ?
Mon fils m'a montré l'autre fois une émission, sur la chaîne L'Équipe. C'était après le match contre Lorient (4-2, le 10 décembre), mon fils me dit : "Ils t'ont massacré, ils disent que tu as mis la pression à l'équipe, que tu les as stressés." Alors je lui ai expliqué pourquoi j'avais agi comme ça. Moi, quand je vois la superficialité, je me mets en colère, et même très en colère. Alors oui, je les protège beaucoup mais parfois je leur rentre dedans.

C'est quoi, la superficialité ?
Quand je siffle et qu'on entre sur le terrain, ce que tu as fait le match d'avant, qui tu as été, qui tu es, plus rien ne compte, il faut du sérieux et de l'implication dans le travail. Je ne laisserai jamais personne me ruiner une séance parce qu'il a décidé de faire ce qu'il voulait. C'est mon défaut, peut-être. La superficialité, c'est quand je les vois ne pas être à fond à l'entraînement, comme si ce n'était pas important. Je préfère qu'un joueur vienne me dire : "J'ai fait une soirée hier, j'ai peu dormi", il reste en soins et le lendemain il me sort une grosse séance. Mais s'il vient, fait les choses à moitié, se gère, ça me rend dingue. Et quand je vois en match qu'ils pensent que c'est terminé, ou qu'ils ne donnent pas le ballon de but à un coéquipier pour essayer de marquer eux-mêmes, cette superficialité peut me faire péter un plomb.

Vous la voyez moins, aujourd'hui ?
Encore, encore. Mais il y a autre chose : quand tu te fais éliminer en tour préliminaire de Ligue des champions (*), tu le traînes longtemps, après. On a progressé avec le temps, mais il y a toujours ce truc, tu contrôles le match et à la première chose de travers, tu perds le fil et, sans prévenir, tu baisses d'intensité. Tout le monde parle de problème physique, mais ce n'est pas physique. C'est un défaut que l'on traîne et sur lequel on travaille. Au début, je pensais que c'était l'expérience, le vécu, mais c'est là, dans la tête (geste à l'appui).

SA VISION DU MÉTIER D'ENTRAÎNEUR

Vous criez beaucoup, pendant les entraînements...
Je vis très fort l'entraînement, je hurle pendant une heure et quart comme un marteau-piqueur, mais quand cela se termine, je ne veux personne de mon staff qui se balade dans le vestiaire des joueurs ou dans la salle de massage. Et cela ne m'intéresse pas de savoir si quelqu'un dit : "Quel connard le coach !" Parce que moi, je l'ai tellement dit quand j'étais joueur.

Qui sont les entraîneurs qui vous inspirent ? En 2013, vous étiez allé à Munich voir les entraînements de Pep Guardiola...
J'ai surtout attendu trois jours dehors devant le centre d'entraînement du Bayern, en espérant voir arriver la voiture de Guardiola ! Je n'avais rien demandé à personne, car je n'aime pas demander des services. Il m'a reconnu quand il est enfin passé devant nous, mais c'était après deux jours. Qu'est-ce qu'on a eu froid avec Gigi (Riccio, son adjoint) ! J'ai pris des choses à des entraîneurs que j'ai eus, bien sûr. Carlo Ancelotti, qui est un passe-partout : il réussit à entrer dans la tête de tout le monde, ce qui est un don incroyable. Marcello Lippi ne te laissait rien passer, il diffusait de la crainte, tu devais bien te comporter sinon tu ne faisais pas partie de son équipe. Deux méthodologies totalement différentes, deux gagneurs. J'ai eu Walter Smith, à 17 ans, un entraîneur d'une gentillesse et d'une éducation incroyables, mais quand son cerveau tiltait, il pouvait devenir le pire criminel de Glasgow. J'ai eu Alberto Zaccheroni, qui était un monstre de tactique et qui t'expliquait chaque détail du match, mais à qui il manquait peut-être le petit plus pour transmettre la motivation. Ils m'ont tous laissé quelque chose.

Est-ce une reconversion qui vous a toujours tenté ?
J'ai toujours réfléchi au jeu, oui. Et vers 27-28 ans, on a commencé à jouer contre le Barça de Xavi, Iniesta, Ronaldinho, Messi. Il s'est passé quelque chose en moi. On courait quatre-vingt-quinze minutes, je faisais un marathon à chaque match contre eux et je touchais trois ou quatre fois le ballon. On ne comprenait pas ce qui nous arrivait. On se demandait pourquoi, alors qu'on était sept ou huit joueurs derrière la ligne du ballon à attendre, et on n'en récupérait jamais un ! On avait quatre défenseurs, eux un faux neuf, et ils avaient la supériorité numérique partout ! Et j'ai commencé à comprendre pourquoi notre mentalité de l'époque ne nous donnait pas les fruits que nous espérions. Et c'est là que j'ai commencé à vraiment m'intéresser à la question, j'ai étudié, j'ai regardé.

Comment définiriez-vous votre style de jeu ?
C'est le foot que je ressens, celui qui me plaît. Construire depuis l'arrière, et s'enrichir des expériences. Il faut aussi voir quels joueurs tu as. Tu t'adaptes, même si l'idée reste la même. Après, quand tu as gagné avec un système, c'est difficile d'en changer.

Comme cette saison, quand vous êtes passé à une défense à trois alors que vous préférez le 4-3-3 ?
Je l'ai fait parce qu'à ce moment-là on ne maîtrisait pas assez au milieu, on n'était pas assez solide, parce qu'on avait perdu Rongier (absent sur blessure depuis début novembre). Il fallait trouver une façon de voir l'équipe moins souffrir. J'ai pris mon ego, je l'ai posé dans un coin, et j'ai changé, parce qu'il faut toujours s'adapter aux besoins des joueurs. Mais, en général, on donne trop d'importance aux schémas, aux chiffres. C'est surtout l'envie, la vitesse du ballon qui comptent. Des changements, on en a fait plein d'autres, à chaque match, notamment dans la façon de construire. C'est une partie d'échecs, c'est plus complexe que des schémas figés.

Quels sont vos objectifs, en L1 et en Europe ? Vous aurez une année de contrat automatique si vous terminez dans les quatre premiers.
Je ne pense pas à ça. Moi, je ferai tout pour gagner le plus de matches possibles, dans toutes les compétitions. Après, je signerai peut-être dans un mois, dans deux mois, qui sait ? L'important est ailleurs. L'objectif, c'est de se qualifier en Europe la saison prochaine, pour le blason comme pour les raisons économiques. C'est ça, ma priorité aujourd'hui. Il faut que l'on soit européen, c'est fondamental. Et cela me met beaucoup plus de pression que mon contrat. »


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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar boodream » 07 Jan 2024, 22:56



Très sympa à regarder.
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire» :eyraud:
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar selfmade footix » 08 Jan 2024, 15:52

boodream, sûrement plus que le match d'hier, en tout cas. :hehe: :pong:
I re-believe un tout petit peu, là ! :fier:
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar Gastibelza » 08 Jan 2024, 20:10

J'aime bien son interview. Il se dégage quelque chose de très pro et de très sincère également. Contrairement aux Villas-Boas ou à Michel, on sent un entraîneur plus préoccupé par le terrain que par sa comm' ou sa personne.
Donnez-moi vos pauvres, vos exténués,
Envoyez-moi vos cohortes qui aspirent à vivre libres,
Les rebuts de vos rivages surpeuplés ;
Envoyez-les moi, les déshérités que la tempête m’apporte.
J’élève ma lumière et j’éclaire la porte d’or


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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar randoulou » 08 Jan 2024, 23:16

Dommage qu'il soit mauvais
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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar Dragan » 21 Jan 2024, 10:18

Information
Resto, boulot, cadeau

Entraîneur de l’OM depuis trois mois et demi, Gennaro Gattuso a une vision du management bien à lui, entre chaleur humaine et exigence. MÉLISANDE GOMEZ ET MATHIEU GRÉGOIRE (avec Ba. C.)

Une panne d’électricité a plongé tout le secteur de la Commanderie dans l’obscurité, mercredi soir, et le courant n’était pas rétabli, jeudi matin, pour la séance ­d’entraînement. Pas de lumière, frigos et plaques de cuisson à l’arrêt : cela aurait pu être embêtant, alors que les joueurs ont l’habitude de manger au centre ­d’entraînement après la séance, mais Gennaro Gattuso a de la ­ressource et il a emmené toute la troupe déjeuner dans un restaurant italien à quelques centaines de mètres de là, où ils sont ­quelques-uns au club à avoir leur rond de serviette.

La nutritionniste surveillait les assiettes et a posé pas mal de ­restrictions sur la carte généreuse de l’établissement. De la sauce tomate plutôt que de la crème, des légumes, de l’eau plate pour tout le monde mais des sourires autour de la grande ­tablée. C’était le but recherché par Gattuso, qui a réglé la note en intégralité : retrouver la bonne ­humeur et soigner la cohésion après une semaine entamée dans une humeur maussade, à cause de ce but égalisateur de Strasbourg dans le temps additionnel, vendredi dernier (1-1), quand les Marseillais ont vu s’envoler deux points qu’ils croyaient tenir.

La vanne et la bise faciles, sans se forcer

L’ancien milieu de de l’AC Milan n’a pas attendu l’amertume d’un résultat décevant pour inviter tout le monde au restaurant italien d’à côté. Il l’avait déjà fait, en novembre, quelques semaines après son arrivée, conviant tous ceux qui côtoient les pros, staff médical, ­kinés, intendants, concierges. C’est un rituel qu’il a observé ­partout où il a travaillé, une façon de « créer une famille », comme il l’avait expliqué aux joueurs de l’OM dès son premier discours, fin septembre. « Pour lui, dans un club, tout le monde a la même importance, l’intendant compte autant que le président », explique un de ses proches. Et les relations ­humaines pèsent lourd dans la ­vision de son métier, comme il nous l’expliquait, il y a deux semaines : « La base de tout, c’est la relation que tu construis avec tes joueurs. Je pourrais escalader la montagne pour eux chaque matin s’ils me le demandaient, mais je veux qu’ils me donnent aussi en ­retour. » Juste avant Noël, tout le monde a ainsi eu droit à son petit cadeau empaqueté par l’entraîneur, un Panettone et une ­bouteille pour plus d’une ­cinquantaine de collaborateurs.

Gattuso vient du sud de l’Italie, il est tactile, tape dans le dos et prend par le cou, il a la vanne et la bise faciles, n’a pas besoin de se forcer pour mettre de la chaleur dans les rapports humains, qu’il veut francs et plus transparents, même avec la presse. Deux fois, déjà, il a ouvert ses entraînements aux journalistes, prolongeant les échanges informels après la ­séance, tout le monde assis sur le terrain à discuter. « Je n’ai rien à cacher », résume-t-il même si, en bon Italien, il soigne la tactique et aime entretenir le flou sur ses compositions d’équipe.

Il a eu le temps, au fil d’une carrière exceptionnelle et ponctuée de trophées, de se nourrir des entraîneurs qu’il a connus, le leadership de Marcello Lippi, la rondeur et l’empathie de Carlo Ancelotti, et il sait l’importance de ceux qui l’entourent. Son adjoint, Luigi Riccio, est bien plus qu’un collègue : leur amitié remonte à 1994 quand, encore adolescents, ils se sont rencontrés à Pérouse. Gattuso y a percé, Riccio n’a pas atteint l’équipe première, mais les deux joueurs sont partis ensemble en Écosse, aux Rangers, en 1997, déjà inséparables.

Séances vidéo courtes et exercices variés

À la fin de la carrière de « Rino », le duo s’est reformé pour ne plus se quitter, depuis le FC Sion, en 2013, jusqu’à l’OM, en passant par la Crête, le Milan, Naples ou Valence. Riccio a roulé sa bosse comme joueur en Italie, surtout en Serie B, jusqu’à ses dernières saisons à Sassuolo, où il est parti rejoindre Stefano Pioli en 2009. Passionné de jeu, il a la confiance totale de Gattuso sur les questions tactiques, et le duo veille à ne rien imposer de trop rébarbatif aux joueurs. Les séances vidéo sont courtes, les exercices variés et l’écoute toujours centrale.

« Si tu dois faire 6 000 m à haute intensité un matin et que le préparateur physique fait la tronche, ça passera moins bien que s’il te sourit, t’aide, t’encourage », pense Gattuso, qui sait retrouver l’exigence dès le coup de sifflet final: « Quand on travaille, on travaille, l’entraînement est sacré et je ne supporte pas qu’on le prenne avec légèreté. » Il peut se fâcher très fort s’il sent que l’investissement n’est pas à la hauteur, mais les joueurs apprécient sa franchise et son caractère entier. Ils découvrent l’esprit de famille du staff, et ils pourront le constater encore, puisque le jeune milieu Francesco Gattuso, 17 ans et fils de, vient de signer au centre de formation pour évoluer avec les U17.

L'Equipe
Samba / Renan Lodi, Lacroix, Mbemba, Clauss / Lemar, Kondogbia, Guendouzi, Is. Sarr / Alexis, Aubameyang

Blanco / J. Firpo, Gigot, Seidu, R. Pereira / Harit, Soumaré, Ounahi, Mughe/ Ndiaye, Vitinha

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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar Dragan » 04 Fév 2024, 22:34

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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar dxd92 » 04 Fév 2024, 22:41

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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar dxd92 » 04 Fév 2024, 22:42

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Re: Gennaro Gattuso, entraîneur de l'OM

Messagepar spy » 04 Fév 2024, 22:52

Il ne propose rien. Aucun schéma clair. Les joueurs ne savent pas quoi faire.
Il n’a même apporté son caractère à cette equipe.
L’année dernière j’étais prétentieux, mais cette année je suis parfait
spy
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