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LIGUE EUROPA; À quoi doit s'attendre l'OM pour le tirage au sort ? Éjectés de la Ligue des champions, les Olympiens reportent leurs ambitions sur la C3 dont le tirage au sort a lieu aujourd'hui (13h). Placés dans le 2e pot, ils devraient être épargnés.
Pablo Longoria, accompagné de Jean-Pierre Papin et Franckie Tourdre, le nouveau directeur de la communication du club, fera un crochet par Monaco, aujourd'hui en milieu de journée, avant de mettre le cap sur Nantes. Le président de l'OM aurait préféré rallier la Principauté 24 heures plus tôt, hier en fin de journée, afin de s'asseoir à la table des géants du Vieux continent. Cela aurait été bon signe et aurait signifié que l'OM avait franchi les obstacles placés sur sa route vers la phase de poules de Ligue des champions, après sa 3e place arrachée la saison passée. Mais la sortie de route dès le 3e tour préliminaire contre le Panathinaïkos prive l'OM de cette prestigieuse compétition et de ses juteux revenus, et propulse le club dans la deuxième coupe d'Europe, la Ligue Europa, sans doute plus à sa mesure à l'heure actuelle.
Alors que l'OM aurait de nouveau été placé dans le 4e chapeau, à la merci d'un tirage dantesque, si jamais il était parvenu à se hisser en C1, le voilà dans le 2e chapeau de cette C3. "(Mercredi), on était tous supporters de Copenhague, sourit le président olympien. Pour nous, c'est important de se retrouver dans le deuxième chapeau, on y tenait, parce que l'on tient à cette compétition. L'objectif est d'être très compétitif. L'OM a une longue histoire dans cette compétition au cours des vingt dernières années. On doit respecter cette compétition tout en restant humble et en cherchant à aller le plus loin possible. Être compétitif est de notre responsabilité vis-à-vis du club, de nos supporters et du football français pour tenir la cinquième position, très importante pour l'avenir du football français, face au championnat des Pays-Bas."
Longoria fait référence à Copenhague, qui a sorti les Polonais de Rakow (1-0, 1-1) en barrages de C1. Si jamais les Danois avaient été éliminés, ils auraient été reversés en C3 et, vu leur indice UEFA supérieur à celui de l'OM (36,5 contre 33), ils auraient éjecté le club olympien dans le 3e pot.
L'UEFA dévoilera la composition des quatre pots ce matin avant le tirage au sort programmé à 13h. À quoi l'OM peut-il s'attendre ? L'année dernière, plongé dans le chapeau 4 en Ligue des champions, il pouvait redouter le pire et s'en était plutôt bien sorti, avec un groupe très homogène (Tottenham, Francfort, Sporting Portugal). Mais cette chance au tirage n'avait pas été suffisante pour connaître les joies du printemps européen, l'équipe d'Igor Tudor terminant dernière de son groupe. Cette fois-ci, son coefficient UEFA couplé à un plateau moins dense l'envoient dans le deuxième chapeau, donc. Avec des rivaux potentiels très abordables, même si le premier pot recèle quelques gros bras et que l'OM, en cinq participations à la phase de poules, n'a jamais terminé en tête de son groupe (deux fois 2e, deux fois 3e, une fois dernier).
CHAPEAU 1 : DES éPOUVANTAILS
à éVITER
Il y a quelques épouvantails à éviter, à commencer par Liverpool. Les Reds ont raté le train de la C1, devancés par Newcastle, après six participations d'affilée (et trois finales) et doivent se consoler avec cette Ligue Europa dont ils sont les immenses favoris. Tout le monde voudra éviter le groupe des hommes de Jürgen Klopp. L'OM connaît bien cette destination pour s'être coltiné le club de la Mersey à trois reprises lors des vingt dernières années. Autre cador, l'AS Rome de José Mourinho. Si les Olympiens se sont déjà frottés à la Lazio par deux fois, jamais ils n'ont croisé la route de l'autre écurie romaine qui a plutôt mal débuté sa saison (1 point en deux matches) mais reste un adversaire pénible à jouer. L'Ajax Amsterdam sera un autre gros morceau.L'Atalanta Bergame s'apparenterait à une bonne pioche. West Ham, Villarreal et Leverkusen, vainqueur au Vélodrome en amical, voire les Rangers, seraient des obstacles compliqués à franchir, mais loin d'être insurmontables.
Chapeau 3 : Tout sauf brighton !
Tout le monde, y compris l'OM, voudra éviter de tomber sur les Anglais de Brighton, drivés par l'Italien Roberto De Zerbi et dont le jeu enchante la Premier League. Le reste du plateau semble extrêmement abordable, que ce soit les Moldaves du Sheriff Tiraspol, les Allemands de Fribourg ou les Israéliens du Maccabi Haïfa, dont le rêve de Ligue des champions a été brisé par les Young Boys de Berne. Affronter l'Union Saint-Gilloise aurait une saveur particulière, les Belges étant le premier adversaire du club olympien en coupes d'Europe, en 1962.
Chapeau 4 : VERS UN RETOUR
EN GRèCE ?
Deux clubs d'un même pays ne pouvant pas s'affronter, le champ des possibles rétrécit d'une unité, Toulouse figurant dans ce pot. L'OM a quasiment une chance sur deux de retourner en Grèce, à Athènes, soit pour défier les "amis" de l'AEK Athènes, soit pour prendre sa revanche sur le Panathinaïkos. La mission des hommes de Marcelino serait alors assez compliquée. Les Serbes de Backa Topola, les Suisses du Servette Genève, les Polonais de Rakow Czestochowa ou les surprenants Suédois de Häcken seraient, en revanche, des tirages très cléments.
La Provence