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LIGUE 1; Attention à la climatisation... Dans un Vélodrome comble et surchauffé, la réception du Stade Brestois ce soir, dont le coup d'envoi a été décalé à 19h, a tout du match piège pour les protégés de Marcelino.
L'OM a besoin de se racheter devant son public après l'élimination rocambolesque au troisième tour préliminaire de la Ligue des champions. La réception du Stade Brestois, aujourd'hui à 19h sur la pelouse du stade Vélodrome, semble arriver à point nommé. Cette rencontre de la 3e journée de Ligue 1 a pourtant tout du match piège pour les hommes de Marcelino, contre une formation qui a engrangé deux victoires depuis les trois coups du championnat (3-2 contre Lens puis 1-2 au Havre) et qui occupe, de façon anecdotique, la deuxième place du classement. Surtout, les Bretons sont habitués à faire des coups dans le jardin des Marseillais. Vainqueurs la saison dernière en pleine célébration des 30 ans du 26 mai 1993 (1-2), ils s'étaient déjà imposés lors de l'exercice précédent.
Valentin Rongier et ses partenaires doivent donc se méfier de Brendan Chardonnet et sa bande. Tenus en échec à Metz la semaine passée (2-2), ils ont pu avoir sept jours pour préparer la venue des Brestois, même s'il a fallu jongler avec la canicule. Raison pour laquelle la LFP a décalé le coup d'envoi de la rencontre, initialement programmé à 17h, de 2 heures. "C'est une bonne chose pour les joueurs, pour les supporters, mais aussi pour le spectacle, apprécie l'entraîneur de l'OM. Malgré la chaleur, on a beaucoup travaillé offensivement. Nous affrontons un adversaire qui a gagné ses deux premiers matches. C'est le seul à l'avoir fait avec l'AS Monaco. Brest est venu gagner ici au Vélodrome l'an dernier. Il vient de renverser la situation contre Lens il y a deux semaines. C'est une équipe capable de proposer un jeu direct, des contre-attaques, forte avec ses latéraux, surtout côté droit. Elle est aussi capable de défendre bas, de manière bien organisée. On a travaillé pour contrer cette équipe, on a bon espoir d'y arriver", indique l'Espagnol.
Privé de Geoffrey Kondogbia (blessé) et de Pape Gueye (suspendu), le technicien asturien doit aussi composer avec les aléas du mercato, Matteo Guendouzi étant sur le départ (lire ci-contre) et Joaquin Correa, la future recrue olympienne, n'étant pas encore à sa disposition (voir en page suivante). Mais il a de quoi faire, tout de même, et il sera intéressant de voir s'il donne sa chance à Vitinha, auteur de deux buts en L1, dès le début du match, comme il avait pu le faire contre Reims. "Je travaille pour être titulaire, aider l'équipe et saisir les opportunités que l'on me donne. J'accepte les décisions du coach. S'il a besoin de moi, je serai là. Et oui, vous allez revoir le Vitinha de Braga, celui qui marque des buts", promet le buteur portugais. "Après la trêve, on va passer à deux matches par semaine donc tout le monde sera titulaire. Vitinha s'est bien adapté, on est satisfait de sa progression, on ne le voit pas comme un joueur de complément", assure Marcelino Garcia Toral, qui devrait reconduire la doublette Aubameyang-Ndiaye.
Dans un Vélodrome encore annoncé à guichets fermés, avec plus de 63 000 spectateurs en tribunes, l'ambiance sera donc (très) chaude et la température extérieure n'y sera pour rien. Pas récompensé lors de ses deux derniers matches, l'OM doit prendre les trois points et empêcher les Bretons de climatiser l'enceinte du boulevard Michelet. Comme le Panathinaïkos l'a fait il y a une dizaine de jours.
La Provence