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OM-PANATHINAÏKOS: GUENDOUZI INCONSOLABLE, LONGORIA SONNÉ... LES COULISSES DE L'ÉLIMINATION MARSEILLAISE
Après son élimination aux tirs au but face au Panathinaïkos ce mardi soir au Vélodrome, à l'issue d'un match retour du troisième tour préliminaire de Ligue des champions, l'OM accuse le coup à l'image de Mattéo Guendouzi de son président Pablo Longoria, qui a un vrai sentiment d'incompréhension mêlé à de la déception. De son côté, Marcelino a tenté de rester positif face à ses joueurs.
Avant même la fin de la séance de tirs au but, Mattéo Guendouzi accusait le coup, les deux mains sur la tête, près du rond central, attendant la sentence, mais déjà conscient de vivre à titre personnel l’une des pires soirées de sa carrière. Un penalty provoqué par une main involontaire, qui a remis par miracle les Grecs dans le match; une charge non sifflée dans la surface adverse pendant la prolongation, qui aurait pu valoir un penalty à l’OM; la fausse joie d’un but de Vitinha refusé par la vidéo, alors que l’ancien Gunner était passeur décisif; et enfin le seul tir au but manqué d’une séance maudite et fatidique.
"On est avec lui, on le soutient", a déclaré Marcelino après la rencontre. Guendouzi avait participé, totalement sonné comme beaucoup de ses coéquipiers, au tour d’honneur après l’élimination, dans un stade quasi vide, entremêlé de sifflets chez certains supporters, d’encouragements chez les autres. "Jusqu’aux vestiaires, Mattéo était inconsolable", glisse un témoin. Tous les joueurs étaient d’ailleurs sous le choc, persuadés d’avoir été bien meilleurs que leur adversaire sur le match retour, de payer une prestation trop terne au match aller, et d’avoir subi également des faits de jeu contraire, ou des décisions arbitrales plus que discutables.
Pablo Longoria, qui est rapidement descendu dans les vestiaires après la fin du match, ne pouvait pas masquer son désarroi. Le visage marqué par la déception, le président de l’OM a vécu cette élimination comme un mauvais sort du destin: beaucoup de malchance sur le match retour, une première rencontre à Athènes où l’OM n’a pas été au niveau, il le reconnait, le tout sur fond de décisions polémique sur lesquelles le boss olympien choisira de ne pas s’exprimer publiquement. Longoria, toute la direction et le club dans son ensemble n’en pensent pas moins. Il existe, au sein de l’OM, un vrai sentiment d’incompréhension par rapport à l’arbitrage sur cette double confrontation face au Panathinaïkos.
Le discours positif de Marcelino
Les joueurs ne s’imaginaient pas rester à quai, encore moins dès le 3e tour préliminaire, et ne pas disputer la Ligue des champions. Des recrues avaient signé à l’OM pour connaitre la C1, à Marseille et au Vélodrome. Ceux qui étaient déjà là la saison passée nourrissaient un sentiment de revanche par rapport à la troisième place obtenue avec Igor Tudor, au terme d’une saison plutôt emballante en championnat, où l’OM aura flanché en toute fin d’exercice.
Marcelino, de son côté, a tenté de garder un discours positif auprès de ses joueurs, en leur disant notamment que la prestation de ce match retour était très prometteuse. L’Espagnol, lucide et sincère sur le fait que son équipe n’était pas à 100% en ce mois d’août, craignait ce début de saison couperet. L’OM, qui a souffert physiquement au match aller et sur la fin du match retour, aurait-il dû reprendre plus tôt sa préparation d’avant saison? L’argument est balayé en interne, où on rappelle que entre les internationaux et les recrues arrivées au fur et à mesure, seule une poignée de joueurs (Lopez, Clauss, Rongier, Gigot, Guendouzi, sans compter les convalescents Ounahi et Harit) aurait été disponible si la date de reprise (3 juillet) avait été avancée.