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[RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

10 Aoû 2023, 12:17

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Tour de France des clubs : Lens, la tête dans les étoiles

Vingt et un ans après, Lens va savourer son retour en Ligue des champions avec la même ossature défensive, mais sans Seko Fofana ni Loïs Openda. Dans l'attente d'un numéro 9, il lui faudra surtout rester les pieds sur terre en Ligue 1.



La dernière fois que le RC Lens a savouré l'hymne de la Ligue des champions, Andy Diouf, recrue la plus onéreuse de l'histoire du club artésien (voir ci-contre), n'était pas encore né. L'équipe sang et or avait inscrit 8 points lors d'une première phase de groupes d'où le Bayern Munich n'était même pas sorti. Vingt et un ans après avoir fait tomber le futur vainqueur de l'épreuve à Bollaert, l'AC Milan (2-1), les Ch'tis vont de nouveau goûter à la plus prestigieuse compétition européenne de clubs.

« J'ai toujours rêvé de la C1, qui a alimenté tous mes étés, avoue Adrien Thomasson. Je ne pense pas qu'on y sera ridicules. Bien sûr, c'est un saut dans l'inconnu. Personne ne sait ce qui va se passer. Mais on va rentrer dans cette compétition avec des étoiles plein la tête et une motivation qui nous aidera sur certains matches. »



« On avait tous envie de rester au club pour vivre ça, résume Jonathan Gradit. On aurait aimé la jouer la saison dernière, pour voir. Ce que nous avons vécu, on s'en souviendra toute notre vie. La C1, c'est une juste récompense. On n'a rien volé. On a envie de montrer que l'on peut rivaliser face aux grosses équipes. »

Rennes et Paris au menu en août

Il faudra attendre septembre pour déguster ce plat de résistance. Le début du Championnat, copieux, doit contribuer à attiser l'appétit du dauphin du PSG en 2022-2023, avec deux déplacements sur trois en août (Brest dimanche, Paris le 26), plus la réception de Rennes le 20.

« Je ne pense pas que nous ayons été en surrégime la saison passée, estime Thomasson. À domicile, une équipe est portée par son public. À l'extérieur, nous avons pris le contrôle du jeu avec personnalité et caractère. On s'est créé des situations, que ce soit contre Paris (3-1, 1-3) ou des équipes relégables. On n'est jamais sortis du top 4. La différence, cette saison, c'est qu'on sera attendus comme l'OM, Paris ou Lyon. Il faudra du répondant. Le gros challenge est là. Dès dimanche à Brest, où ils vont vouloir nous attraper pour nous faire tomber dès la 1re journée. »

« On va clairement repartir à zéro, anticipe Gradit. Alors gardons ce qu'on a fait de bien : l'état esprit, qui est une priorité. Il n'y a pas de star chez nous, personne ne se croit plus haut que l'autre. Chacun joue avec cette simplicité qui fait notre force, et contribue au travail invisible, aux cheminements à l'entraînement qui créent des automatismes. »

Pour relever ce double challenge, le RC Lens a conservé la quasi-intégralité de son ossature défensive. Le recrutement anticipé contribue à offrir un plus vaste choix tactique à Franck Haise. « En 2023, on avait déjà de nouvelles possibilités avec les arrivées (Le Cardinal, Thomasson,
Fulgini), décortique le manager général. Quand on aura complètement terminé notre recrutement, on aura un groupe de 20-22 joueurs qui sera, à mon sens, encore plus complet que la saison dernière. »

Mais le capitaine Seko Fofana est parti en Arabie saoudite (Al-Nassr). Et le départ de Loïs Openda à Leipzig n'a pas été compensé. Il fait craindre un manque d'efficacité. Par le passé, l'équipe du Pas-de-Calais a toujours su rebondir malgré ses nombreux départs estivaux. Toutefois, la phase de préparation a fait émerger un déficit athlétique face à Manchester United (1-3, samedi). Lens doit moduler son pressing au plus haut niveau et vite retrouver la vitesse ainsi que la recherche permanente de la profondeur de son ex-attaquant belge.

« Ce sont deux grosses pertes pour nous, admet Thomasson. Mais la force collective peut les compenser. On aura des bons joueurs à tous les postes. »« Loïs, c'est comme si un membre de la famille était parti sans prévenir les autres, poursuit Gradit. Je ne pense pas que l'on sera moins forts. Ce sont deux joueurs très importants. Mais le collectif et le club passent avant les individualités. Il nous permettra de continuer à faire ce que l'on fait très bien depuis que l'on est remontés en L1. Il ne faut pas oublier que Loïs avait connu un passage à vide et que Wesley (Saïd) avait bien pris le relais. »

Les promesses d'Andy Diouf

Plus gros investissement de l'ère Oughourlian (14 M€), Andy Diouf affiche déjà beaucoup de personnalité dans son rôle de milieu relayeur ou offensif. Successeur de Seko Fofana dans le 3-4-2-1 lensois, il sera moins un joueur de coup d'éclat, expert en transitions et capitaine leader. Mais plus un milieu créatif, juste et percutant, notamment dans les petits espaces ou face aux blocs resserrés. L'ancien Rennais offrira dans ces circonstances plus de solutions tactiques, avec pour base une forte tenue de balle et une frappe de loin qui doit provoquer la réussite.

« On a bien suivi son parcours dans son ancien club (Bâle, SUI) et en Ligue Europa Conférence, rappelle Franck Haise. Il a montré un potentiel en train d'éclore. Évidemment, comme il n'a que 20 ans, il y a encore des choses à aller chercher. C'est tout ce qu'on attend de lui et il a déjà commencé à nous montrer. » Le match face au Torino (0-0, mercredi), plus que la défaite à Old Trafford (1-3, samedi) où il a manqué un peu de puissance, laisse augurer une influence grandissante, nourrie par l'expérience et la maturité d'un joueur qui affiche de belles promesses.


L'avis de L'Équipe

Quoi de neuf au RC Lens ? Pour le moment, de la cohérence, du savoir-faire collectif grâce à un recrutement anticipé et ciblé. Et l'ambition raisonnable de se qualifier à nouveau pour une Coupe d'Europe. Mais toujours pas de remplaçant à Loïs Openda, qui a déjà empilé 7 buts à Leipzig (ALL). De l'arrivée, nécessaire, d'un avant-centre efficace et rapide dépendra une partie du succès du club artésien cette saison en L1. C'est une solution indispensable pour exister en C1 et tenter de sortir de la phase de groupes.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... es/1412627
Modifié en dernier par Dragan le 21 Aoû 2023, 07:58, modifié 1 fois.

Re: [RC Lens] Titre à trouver

10 Aoû 2023, 16:02

Pour l'instant, ils ont de bon joueurs de ballons, mais leur unique attaquant c'est Sotoca :-k
Ca parait quand même léger

Re: [RC Lens] Titre à trouver

10 Aoû 2023, 17:58

Ils y a said aussi mais il est toujours blessé

Re: [RC Lens] Titre à trouver

10 Aoû 2023, 20:50

Idée de titre tirée par les cheveux
Lens : A l'Haise ou Mal haise ?

Re: [RC Lens] Titre à trouver

13 Aoû 2023, 14:55

Re: [RC Lens] Titre à trouver

13 Aoû 2023, 15:11

Tout est en place pour qu'ls fassent la saison bien pourrave de l'équipe surprise qui va faire la LDC et finir dans un bon ventre mou.
Parfait

Re: [RC Lens] Titre à trouver

13 Aoû 2023, 15:22

je pense que c'est leur ambition

Re: [RC Lens] Titre à trouver

13 Aoû 2023, 15:38

Sans Fofana qui leur a sorti des « buts en or » ou un Openda à 150%, ça peut s’écrouler mais je leur souhaite quand même de se maintenir dans le top5.
Mais ils étaient clairement en sur-régime

Re: [RC Lens] Titre à trouver

13 Aoû 2023, 15:43

Pour ma part je leur souhaite de se faire chicoter :tire: :mrgreen:

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

21 Aoû 2023, 07:59

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Tactique : Andy Diouf, le remplaçant de Fofana à Lens se montre déjà

Venue pour remplacer l'Ivoirien, la deuxième recrue la plus chère de l'histoire du RC Lens a donné un aperçu de son riche potentiel face à Rennes, dimanche (1-1), avec notamment du volume et une grande capacité de projection.



La prolongation de Seko Fofana, il y a moins d'un an au milieu de la pelouse d'un Bollaert en fusion, n'était pas une garantie longue durée. Le capitaine arthésien, joueur majeur de l'équipe, a été vendu cet été à Al-Nassr (Arabie saoudite). Pour la première de la saison à domicile, dimanche face à Rennes, les supporters de Lens ont découvert l'une des recrues désignées pour le remplacer. Le jeune Andy Diouf (20 ans) était titulaire au poste autrefois occupé par l'Ivoirien, au milieu du 3-4-2-1 en compagnie de Salis Abdul Samed. Sans être le sosie de Fofana, le Français a montré de belles promesses pendant les 80 minutes passées sur la pelouse, avec notamment une capacité de percussion balle au pied qui a fait mal à son ancien club. En effet, Rennes l'avait prêté une saison puis vendu au FC Bâle cet été avant que Diouf débarque dans la foulée à Lens pour 14 M€, un transfert jusque-là record chez les Sang et Or, avant la signature d'Elye Wahi dimanche.

Un joueur traversant

La caractéristique la plus marquante du joueur est sans doute cette volonté de s'orienter très vite vers l'avant à la réception du ballon, à l'image de cette action de la 11e minute où sa première touche lui permet d'éliminer un adversaire et de se lancer vers le but adverse. Lorsque son équipe ne jouait pas directement vers son trio offensif Fulgini-Sotoca-Thomasson, c'est souvent Diouf qui lui a permis de remonter le ballon après la récupération, balle au pied. Il incarne sur ce plan une nette continuité avec le jeu de Seko Fofana et se trouve ainsi à l'aise dans le jeu lensois, dont l'un des marqueurs est cette volonté d'avaler les espaces en transition. Les longs compas de son 1,87 m lui permettent de grappiller du terrain en allongeant sa foulée plutôt qu'en se basant sur une explosivité a priori relative.

Capable de jouer plusieurs rôles

Malgré son 3-4-2-1 quasi-immuable sur le papier, Franck Haise et son staff modulent leur animation en fonction de l'adversaire. Il était donc important pour Grégory Thil, le directeur technique, de recruter un joueur comme Diouf, « capable d'évoluer dans plusieurs positions au milieu ». Dimanche, le jeune gaucher montait d'un cran sur les phases de relance pour se situer à hauteur de Thomasson et Fulgini, laissant Abdul Samed seul dans un rôle plus reculé. On l'a même vu s'excentrer dans le dos de l'ailier adverse pour recevoir le jeu mi-long de son gardien Brice Samba, sans que son football en soit déréglé. Il se peut que des joueurs de projections souffrent lorsqu'ils reçoivent le ballon plus haut, sans un espace devant eux à conquérir. À la 72e, Diouf a reçu le ballon dans le dos des milieux rennais et s'est retourné rapidement pour s'orienter sur son pied gauche et déclencher une frappe.

Des axes de progression et des questions

La configuration ouverte de la rencontre et les nombreuses séquences d'allers-retours ont plutôt convenu à son jeu, qui semble s'épanouir dans les espaces. Il faudra donc observer son rendement sur la durée face à des oppositions plus regroupées, plus denses que le Stade Rennais et sur des matches au tempo plus réduits. Après sa performance de dimanche soir, il pourra se reprocher quelques approximations dans ses passes en bout de percussion et un manque de lucidité dans certains de ses choix de jeu même si sa remarquable passe intérieure vers Guilavogui à la 77e montre que son plafond semble encore loin et donne envie de suivre son évolution.

Pas le sosie de Fofana

Pour les ressemblances avec l'ancienne star du club parti en Arabie saoudite, on notera, en plus des qualités de percussion exposées ci-dessus :
- le volume de courses, qui lui permet aussi d'être impliqué au pressing
- la faculté à roder aux abords de la surface pour déclencher des frappes. Diouf n'est d'ailleurs pas passé loin d'ouvrir son compteur à la 65e par un tir qui a frôlé le poteau de Mandanda puis une frappe déviée sur la barre du gardien rennais.

Mais le dernier demi-finaliste de la Ligue Europa Conférence avec Bâle n'a pas l'explosivité de son aîné. Il est un fin dribbleur mais moins tonique, plus élancé, dont le centre de gravité est moins bas que celui de l'Ivoirien, joueur électrique par excellence.

Alors que Lens a recruté deux autres joueurs à son poste (Spierings en fin de contrat à Toulouse et le jeune El Aynaoui à Nancy), Diouf semble disposer d'un temps d'avance par rapport à la concurrence et a déjà donné un avant-goût appétissant d'un potentiel très prometteur.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ja/1414842

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

26 Aoû 2023, 13:01

J'aime beaucoup ce latéral gauche :oops: même si je ne l'échangerais pas pour Renan Lodi

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Deiver Machado (Lens) : « Comme une renaissance, après tout ce que je venais de vivre »

Le piston de Lens, Deiver Machado, revient sur son parcours, dont cette arrivée à Toulouse en L2, en 2020, alors qu'il était en échec en Belgique. Aujourd'hui, le Colombien est une valeur sûre de Ligue 1 à son poste et il marque des buts magnifiques.



Quand on a rejoint Deiver Machado dans le hall de la Gaillette, jeudi, le piston colombien pianotait sur son téléphone, lancé dans une partie endiablée de ludo, un lointain cousin du jeu des petits chevaux, avec plusieurs de ses coéquipiers, dont Facundo Medina. Ce dernier est venu quelques minutes plus tard lui dire de se dépêcher car les joueurs avaient une séance de yoga prévue dans la foulée.

En bref
Deiver Machado
29 ans (COL)
Latéral gauche.
5 sélections.
Taille : 1,72 m.
Poids : 70 kg.
2020 : après trois ans à La Gantoise (BEL), dont une saison en prêt à l'Atlético Nacional (COL) où il avait été formé, il signe, libre, à Toulouse.
2021 : il est transféré pour 1,8 M€ à Lens avec qui il sera vice-champion de France (2022-23).


Le buteur lensois des deux premières journées, avec notamment ce missile à Brest (2-3, le 13 août), a néanmoins pris le temps de nous raconter son parcours, de la très pluvieuse région du Choco - dans l'ouest de la Colombie - jusqu'à Lens, en passant par Medellin, la Belgique ou encore Toulouse. Parcours qui lui a valu de se révéler sur le tard, même si, à 29 ans, Deiver n'est pas non plus un dinosaure.

« Pouvez-vous nous parler de Tado, le village où vous avez grandi ?
C'était un peu difficile, je viens d'un village modeste, d'une région assez modeste, le département du Choco. C'est un peu la campagne, mais avec des gens bien, très humbles. Ensuite, nous avons déménagé à Pereira quand j'avais 12 ans, pour suivre mon papa, une ville plus grande (400 000 habitants) que j'aime beaucoup. Il y fait chaud et il pleut souvent. Là-bas, j'étudiais le matin, et l'après-midi, je m'entraînais. C'était comme ça jusqu'au baccalauréat, car mon père a voulu que je fasse des études avant de pouvoir me consacrer pleinement au foot. Mais après le collège, c'était football, football, football.

Vous n'avez rejoint un grand club qu'à 18 ans, l'Atlético Nacional.
Un de mes oncles a obtenu que je fasse un essai pour leurs équipes de jeunes. La première fois, ça n'a pas marché, l'équipe était déjà faite. Je suis revenu l'année suivante et, cette fois, ils m'ont accepté, en 2013. La chance que j'ai eue, c'est que l'Atlético jouait alors la Libertadores. L'équipe a voyagé au Brésil et, dans le même temps, il y avait un match de Championnat local, donc ils ont mis quelques jeunes pour compléter l'équipe. J'ai fait ainsi mes deux premiers matches. Ensuite, comme le club avait un accord avec l'Alianza Petrolera, ils m'y ont envoyé en 2014. C'est là-bas que j'ai vraiment commencé ma carrière pro. Cette année a été exceptionnelle car j'ai joué tout le temps et cela m'a permis de me faire connaître.

Vous n'avez rejoint un grand club qu'à 18 ans, l'Atlético Nacional.
Un de mes oncles a obtenu que je fasse un essai pour leurs équipes de jeunes. La première fois, ça n'a pas marché, l'équipe était déjà faite. Je suis revenu l'année suivante et, cette fois, ils m'ont accepté, en 2013. La chance que j'ai eue, c'est que l'Atlético jouait alors la Libertadores. L'équipe a voyagé au Brésil et, dans le même temps, il y avait un match de Championnat local, donc ils ont mis quelques jeunes pour compléter l'équipe. J'ai fait ainsi mes deux premiers matches. Ensuite, comme le club avait un accord avec l'Alianza Petrolera, ils m'y ont envoyé en 2014. C'est là-bas que j'ai vraiment commencé ma carrière pro. Cette année a été exceptionnelle car j'ai joué tout le temps et cela m'a permis de me faire connaître.

Et d'arriver à Bogota, chez les Millonarios...
C'était quelque chose d'impressionnant parce que je venais d'Alianza, où il n'y avait pas de pression. Alors qu'à Millonarios, le stade était plein à chaque match, c'est une équipe de la capitale, une équipe historique, c'est vraiment différent. Ça m'a impressionné mais j'ai toujours eu la mentalité de tout donner pour mes partenaires, pour le club. Montrer qu'ils avaient eu raison de me faire venir.

Et en 2017, à quoi a ressemblé votre grand saut vers l'Europe, à La Gantoise ?
La culture, les horaires, la nourriture, tout change. La première fois, ça impressionne. Au début, c'était difficile, notamment à cause de la langue. Il y avait juste un Serbe qui parlait espagnol (Stefan Mitrovic) et un Sénégalais qui avait vécu en Espagne (Mamadou Sylla). Ils m'ont énormément aidé. Mais l'entraîneur qui m'a fait venir (Hein Vanhaezebrouck) a vite été licencié à cause des mauvais résultats. Un autre est arrivé, avec d'autres idées. Je ne jouais plus vraiment, et on a commencé à envisager la possibilité que je retourne en Colombie, en 2018. Je suis rentré à Nacional, en prêt (2018-2019).

Ce retour à la case départ ne vous a-t-il pas paru étrange ?
C'était un peu étrange, c'est vrai. Mais en même temps, j'étais content de retrouver la ville, et puis ça reste un grand club, avec beaucoup d'histoire. Et ç'a été aussi un mal pour un bien, car c'est là-bas que j'ai été appelé en sélection pour la première fois. Donc j'ai profité de chaque moment où j'étais là-bas.

Ensuite, vous revenez en Belgique mais la situation ne s'améliore pas, en 2019-2020.
Je n'ai pas joué, des choses se sont passées, je préfère les garder pour moi. Je m'entraînais avec la réserve, je ne jouais pas avec les A, et même très peu avec la B. Ensuite est arrivé le Covid... Mais j'essaie toujours de prendre le bon dans chaque situation. Je pense que cela m'a servi pour prendre de la maturité, apprendre beaucoup de choses de la vie en général. Après cela, j'ai changé pas mal de choses, notamment d'agents.

Et puis a surgi l'opportunité d'arriver à Toulouse...
Ç'a été comme une renaissance, après tout ce que je venais de vivre. Quand je suis arrivé à Toulouse, ça m'a vraiment rappelé quand j'ai joué mon tout premier match avec Alianza. On m'a donné une opportunité et je voulais tout faire afin de pouvoir rester ici, en Europe. Ce furent neuf mois vraiment sympas. Patrice Garande avait beaucoup d'affection pour moi et je le lui rendais sur le terrain.

Vous étiez moins dans l'inconnu quand vous arrivez à Lens, en 2021...
Oui, car je parlais déjà un peu français. Au début, ça s'est bien passé mais j'ai ensuite connu une période délicate, car je me suis blessé au ménisque externe (novembre 2021, trois mois d'absence). C'était aussi difficile en raison du décès d'un membre de ma famille proche. Tout est arrivé en même temps et ce moment a été vraiment compliqué. Mais grâce à ma femme et au soutien de mes enfants, j'ai essayé de me concentrer sur ma convalescence. Et grâce à Dieu, aujourd'hui, nous sommes sur le bon chemin.

Tout a changé pour vous la saison dernière, au départ de Jonathan Clauss pour l'OM. Przemyslaw Frankowski est repassé côté droit et...
Je me suis dit : "Là, c'est ma chance !" Et j'en ai profité. Maintenant, je continue chaque jour de grandir comme personne et comme footballeur. De faire les choses du mieux possible.

Vous vous mettez en plus à marquer de sacrés buts...
C'est le travail, la confiance en soi, toujours avoir l'ambition de pouvoir marquer. Le missile face à (Marco) Bizot (à Brest) ? J'ai juste pensé à marquer, j'ai de la puissance et je pense que le but était joli. Un préféré ? Ils ont tous été particuliers, mais je dirais celui contre Nantes, à la maison, avec notre public (3-1, le 19 février). Pour l'ambiance, le moment que nous étions en train de vivre. Je le voyais comme une récompense de tout de ce que l'on faisait. En plus, du pied droit, c'est quelque chose d'extraordinaire, non ?

Avec l'arrivée de votre compatriote Oscar Cortés (transféré pour 4,5 M€ de Millonarios), il commence à y avoir une petite colonie sud-américaine à Lens (avec l'Argentin Medina et le Vénézuélien Wuilker Farinez)....
Oui, la communauté grandit. Et on se réunit, on va dîner, jouer au bowling, faire des activités. Il y a aussi Fac' (Medina) qui récupère parfois de la viande argentine et nous invite à manger. C'est le genre de choses qui fait que le groupe grandit. »


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... re/1415754

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

28 Aoû 2023, 17:01

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Après la défaite au Parc, pas mal de motifs de chagrin à Lens

Si Lens n'a pas démérité au Parc des Princes, samedi, plusieurs éléments contribuent à son début de saison poussif sur le plan comptable.



Lens a encore montré de belles choses, samedi, avec un pressing étouffant qui a considérablement gêné la machine parisienne pendant quarante minutes. Elye Wahi a montré qu'il ferait un bien fou, Andy Diouf a déjà pris ses marques et Brice Samba conservé son niveau international. Mais les Artésiens ont perdu (1-3) et les voilà avec 1 seul point dans la besace avant d'aller à Monaco, samedi. Quelques grains de sable viennent en outre gripper la mécanique lensoise.

Déjà des blessés

Franck Haise a sorti 2 joueurs à la mi-temps mais malheureusement pour lui, il ne s'agissait pas d'un coup tactique. Sur l'action de l'ouverture du score parisienne, Salis Abdul Samed s'est blessé à un genou en tentant de presser Vitinha. « Il souffre d'une entorse, dont je ne connais pas la gravité », a expliqué le technicien, qui risque de devoir se passer de son milieu en Principauté.

À la pause, Haise a également dû faire sortir Przemyslaw Frankowski, précieux jusque-là pour aider Jonathan Gradit à contenir Kylian Mbappé. « "Frankie" avait des soucis aux adducteurs depuis un moment, racontait l'entraîneur. Il y avait un risque important à ce moment-là. Je ne connais pas la gravité non plus, mais on ne pouvait pas prendre de risque de perdre un joueur longtemps sur une blessure musculaire. » Passé en zone mixte, le Polonais a expliqué qu'il devait en savoir plus ce lundi.

Des entrants pas toujours fringants

On mettra ici de côté le cas Wahi, titulaire en puissance qui manquait juste de caisse pour débuter. Mais, pour le reste, la plupart des entrants lensois peinent à se montrer au niveau de ceux qui démarrent. Ce n'est sans doute pas un hasard si Lens a perdu pied après la pause, alors que Julien Le Cardinal et Stijn Spierings venaient de remplacer Frankowski et Abdul Samed. Le premier a été spectateur sur le deuxième but et si le Néerlandais, 27 ans, est habile balle au pied, il a parfois semblé dépassé.

Est-ce pour cela que Lens songe toujours à recruter le Strasbourgeois Habib Diarra ? Devant, les entrées de David Pereira Da Costa sont souvent trop mièvres. « Il est passé au travers lors de son entrée à Brest (2-3, le 13 août), mais il ne fut pas le seul, estimait Haise, jeudi. Il a fait une très bonne semaine d'entraînement après Brest, je l'avais d'ailleurs un peu piqué, mais son entrée face à Rennes (1-1, le 20) n'a pas été exceptionnelle. » Au rayon satisfaction, tout de même, le 1er but de Morgan Guilavogui, qui avait suppléé Angelo Fulgini au Parc.

Une tendance à plonger

C'est un scénario qui se répète avec un peu trop de constance, cet été. Par trois fois, le RCL a réalisé une grosse première période. Et par trois fois, il s'est quelque peu désuni en seconde, laissant échapper les 3 points dans le Finistère et contre Rennes, puis donnant l'impression de couler à Paris, même s'il n'a jamais renoncé. Les explications semblent néanmoins différentes selon les matches.

À Brest, c'était psychologique : les joueurs de Haise n'ont jamais réussi à s'enlever de la tête le penalty bêtement concédé avant la mi-temps et ont déjoué. Face aux hommes de Bruno Genesio, le rapport de force s'était inversé sous l'impulsion de l'apport XXL du banc breton, avec les entrées de Nemanja Matic et Jérémy Doku, notamment. Samedi, c'est l'ambitieux plan de jeu d'aller chercher les Parisiens très haut qui n'a pas tenu sur la durée. « On a eu une 2e mi-temps où on a senti qu'on s'est un peu ouverts, peut-être au vu du scénario, observe le technicien. Quand on n'est pas à la bonne distance contre cette équipe, ça va trop vite, en tout cas, c'est allé trop vite pour nous sur cette seconde période. »


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ns/1416287

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

02 Sep 2023, 21:34

Ça sent le malhaise cette saison…

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

02 Sep 2023, 21:44

En tous cas ça ne tourne plus de leur côté systématiquement effectivement. Après ils ont joué Rennes Monaco et le Psg je ne sais pas si nous on aurait pris des points contre ces 2 équipes en ce début de saison.

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

02 Sep 2023, 22:02

scrouitch, la saison dernière ils ont eu 2 creux du genre. Ensuite ils ont atomisé tous les petits dont l’OM. Reste qu’avec la C1 à gérer ça risque d’être plus compliqué pour eux cette saison.
En attendant l’ASM joue le titre avec le Qatar. Nous on va espérer très fort que les Lens & co nous permettent de finir 3ème.

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

02 Sep 2023, 22:04

gigi, genre ca te fait kiffer de classer l'OM dans les petits :lol:
Ils ont atomise personme, qu'ils nous aient pris 6 points est un hold up hallucinant, il etait clair que cette reussite allait pas durer 2 saisons de rang

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

02 Sep 2023, 22:07

Betsamee, c’est pour être raccord avec ta vision de l’Olympique de Troyes dont tu défends bec et ongles le projet de loose 8)

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

02 Sep 2023, 22:10

10 buts quand même. 10 fois que le grand Brice Samba est allé le chercher dans ses filets. :troll: (l'est vieux ce smiley p'tain)

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

02 Sep 2023, 22:13

gigi a écrit:Betsamee, c’est pour être raccord avec ta vision de l’Olympique de Troyes dont tu défends bec et ongles le projet de loose 8)

Pas necessaire de tomber dans la caricature, on est pas au niveau espere mais Lens a eu enormement de chance la saison derniere, ils nous ont pas atomises

Re: [RC Lens] A l'Haise ou Mal haise ?

02 Sep 2023, 22:25

Betsamee, ne t’y trompes pas. La caricature c’est la gueule de l’OM contre Nantes hier, contre le Pana qui nous sort de C1, contre Lens qui termine 11 pts devant, contre Annecy, contre Feyenoord et je vais pas remonter plus loin pour pas me noyer dans les douches froides.

S’offusquer qu’on défonce les Longoria & co qui après 1/2 milliard d’investissement de FMC nous font encore enchaîner les vieilles saisons de transition, c’est ne pas respecter l’OM.

Ce club mérite mieux que des bidons incapables de monter avec autant de pognon le moindre projet cohérent pour voir une équipe progresser.
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