Information
TROISIÈME TOUR PRÉLIMINAIRE DE C1; Quelle équipe contre le "Pana" ? Les protégés de Marcelino entrent dans le vif du sujet dès mercredi contre le club grec pour la manche aller. Après un mois de préparation, le coach espagnol croit aux chances de son équipe.
Marcelino trépigne d'impatience. Nommé à la tête de l'OM le 23 juin dernier, le technicien espagnol, arrivé pour pallier le départ d'Igor Tudor, a hâte que sa formation soit plongée dans le grand bain. Satisfait du rendement de son équipe et du comportement de ses joueurs contre le Bayer Leverkusen (1-2), mercredi dernier au Vélodrome, l'ancien entraîneur de Valence semble même plutôt confiant quant à la réponse de ses protégés en compétition officielle. "On est ensemble depuis le 5 juillet, même si ça fait peu de temps, on a pu travailler des choses, affronter des équipes avec des systèmes différents. En général, c'est plutôt bien, même si on doit éviter de prendre des buts sur des coups de pied arrêtés", remarquait-il, à l'issue du match amical contre les Allemands, le dernier de la préparation estivale (après deux victoires contre Nîmes et Waalwijk et une défaite contre Eupen).
Si les deux boulettes de Pau Lopez l'ont tout de même heurté, donc, "MGT" préférait d'ailleurs retenir les aspects positifs, comme l'entente naissante entre Pierre-Emerick Aubameyang et Iliman Ndiaye, la maîtrise du ballon et le fait de ne pas avoir concédé beaucoup d'occasions. Pour lui, ses ouailles sauront assurément répondre au défi athénien dans l'hostilité de l'Apostolos Nikolaidis Stadium. "On doit être prêt, on n'a pas le choix, disait-il. On est très enthousiaste à l'idée de jouer la Ligue des champions. On sera compétitif au plus haut niveau, on est prêt à disputer cette rencontre. On espère qu'il n'y aura pas de contretemps, comme des blessures. On est encore très loin d'atteindre notre meilleur niveau, mais on est suffisamment prêt pour affronter ce genre d'adversaire et ce type de match."
Mbemba ou Balerdi dans l'axe ?
Une rencontre pour laquelle Pau Lopez sera encore titularisé dans les bois derrière une défense à quatre où Samuel Gigot portera le brassard et où Renan Lodi pourrait vivre sa première titularisation sur le côté gauche, le droit étant dévolu à Jonathan Clauss. Touché après son arrivée, le Brésilien, qui a disputé vingt-cinq minutes contre le Bayer, donne l'impression de pouvoir être à l'heure du rendez-vous le plus important de ce début de saison. Reste à savoir si Chancel Mbemba sera aligné d'entrée ou si, comme ces dernières semaines, Leonardo Balerdi aura (encore) les faveurs du coach.
Au milieu de terrain, la réflexion est différente et elle s'apparente surtout à un problème de riche. Car si Geoffrey Kondogbia et Jordan Vérétout partent avec une longueur d'avance, il ne faut pas enterrer Valentin Rongier ni Matteo Guendouzi, alors que Pape Gueye rôde en embuscade malgré sa suspension de quatre mois (il sera absent contre le "Pana" mercredi). Les dirigeants espèrent ainsi vendre l'un des deux d'ici à la fin du mercato, histoire d'alléger un secteur très fourni, avec seulement deux places pour cinq profils.
Devant, là où le club olympien a fourni le plus d'efforts durant le mercato, c'est encore différent. Si "Auba" et Ndiaye ont le champ libre, surtout par rapport à Vitinha, et qu'Ismaïla Sarr tire son épingle du jeu sur le flanc droit, il n'en est pas de même pour Azzedine Ounahi, utilisé dans un rôle très éloigné du sien, sur le côté gauche. Amine Harit pourrait faire valoir ses qualités à ce poste et supplanter son partenaire en sélection tandis que Ruslan Malinovskyi, non-inscrit sur la liste UEFA, est en instance de départ.
Le onze probable contre le Panathinaïkos :
Lopez - Clauss, Balerdi ou Mbemba, Gigot (c), Lodi - Vérétout ou Guendouzi, Kondogbia - Sarr, Ndiaye, Ounahi ou Harit - Aubameyang.
La Provence