02 Sep 2023, 21:10
Arno26 a écrit:Lens ils ont joué rennes paris et Monaco
Pas metz et Nantes a 11 contre 10
Je vais attendre un peu avant de les enterrer mais si évidemment je les mettrais pas sur le podium cette saison
02 Sep 2023, 21:25
02 Sep 2023, 21:27
02 Sep 2023, 21:27
Betsamee a écrit:Faut voir le contenu des matchs, si j'etais lensois je serais tres inquiet perso, ils ont perdu toutes les vertus qui les ont fait surperformer, tu rajoutes a ca que leurs frappes les yeux fermes des 45m font plus lucarne a chaque fois...
02 Sep 2023, 21:32
02 Sep 2023, 21:36
dxd92 a écrit:Arno26 a écrit:Lens ils ont joué rennes paris et Monaco
Pas metz et Nantes a 11 contre 10
Je vais attendre un peu avant de les enterrer mais si évidemment je les mettrais pas sur le podium cette saison
Quelques soit les équipes, psychologiquement ça faut un coup derrière la tête de se gaufrer autant sur un début de saison
02 Sep 2023, 22:08
02 Sep 2023, 22:14
02 Sep 2023, 22:25
02 Sep 2023, 22:33
02 Sep 2023, 23:23
03 Sep 2023, 07:01
03 Sep 2023, 10:35
03 Sep 2023, 17:41
03 Sep 2023, 18:11
03 Sep 2023, 18:31
03 Sep 2023, 18:31
Dragan a écrit:InformationMousa al-Tamari, le footballeur ambassadeur de la Jordanie
Premier Jordanien de l'histoire à évoluer dans le Championnat de France, l'ailier droit de Montpellier, Mousa al-Tamari, auteur d'un doublé fracassant à Lyon, porte tous les espoirs de la discipline dans son pays.
Son sourire taquin s'efface soudain. Mousa Suleiman al-Tamari (26 ans), nouvel ailier droit du Montpellier Hérault SC, s'empare de son smartphone posé sur une table de la Mosson, le centre d'entraînement du MHSC, et nous prend à témoin. « Regardez, sur cette photo, je suis avec le prince héritier de Jordanie. Sur celle-là, je suis assis à sa droite. Le prince m'encourage et me supporte beaucoup. »
Hussein ben Abdallah n'a en effet rien manqué des débuts prometteurs de son cadet de trois ans en France. Sitôt après le doublé aussi spectaculaire que fracassant réussi par son protégé à Lyon (4-1, le 19 août), le prince héritier du royaume hachémite a posté une séquence vidéo de l'un de ses deux buts sur ses réseaux sociaux. « C'est une grande fierté pour moi et ma famille d'avoir attiré l'attention de l'homme qui dirigera notre pays un jour ».
L'aîné du roi Abdallah II n'est pas le seul à s'enthousiasmer pour les exploits du fils d'un modeste employé d'une compagnie d'électricité spécialisée dans la climatisation et d'une mère au foyer. En Jordanie, tout le monde n'a désormais d'yeux que pour Al-Tamari. Entre une partie de tawlah, le backgammon local (jeu de stratégie), et une course hippique, ses quelque onze millions d'habitants se passionnent pour les sports de combat et le football. Sans vivre de grande joie, jusque-là.
Al-Nashama, surnom de leur sélection, ne pointe qu'à la 82e place du dernier classement FIFA publié le 20 juillet 2023. Voir qu'après s'être imposé comme le seul joueur actuel de leur sélection à évoluer en Europe (*), leur star (54 sélections et 13 buts) est devenue le premier Jordanien à jouer dans le Championnat de France, et à y marquer qui plus est, apparaît dès lors atypique.
En Jordanie, Al-Tamari est désormais plus qu'un footballeur. Surnommé « le Messi, le Maradona ou le Mohamed Salah jordanien », - selon les goûts -, il s'impose désormais comme l'un de ses plus brillants ambassadeurs. À écouter l'ancien ailier droit de Oud-Heverlee Louvain (2020-2023), ceci est d'autant plus vrai depuis cet été : « En plus de l'intensité dans le jeu, il existe une très, très, grande différence entre la Belgique et la France, d'un point de vue médiatique. Le nombre de messages que je reçois, notamment sur Instagram, se révèle beaucoup plus important. Cela me touche que mon pays croie en moi et m'aime. Tout le monde supporte Montpellier en Jordanie, maintenant. »
Cela aurait tout aussi bien pu être le FC Nantes. « J'étais d'accord pour venir cet hiver mais pas OH Louvain, confirme Al-Tamari. Deux ou trois clubs s'intéressaient également à moi en Turquie et, surtout, le Panathinaïkos, lui, proposait plus d'argent, à six mois de la fin de mon contrat. Mais là, c'est moi qui ai dit non. Je ne voulais pas aller en Grèce car mon rêve, depuis l'âge de 6 ans, c'est de jouer dans un bon club du top 5 des Championnats européens. »
Il s'est brisé une première fois à l'adolescence après un essai non concluant de dix jours à Strasbourg. « J'étais très jeune, pas encore prêt physiquement, et ils n'ont pas voulu de moi. » L'idée de devenir professeur de kickboxing, son autre sport préféré avec le football, s'est vite évaporée. Revenu en Jordanie, Al-Tamari a retenu la leçon. Il s'est aussitôt relancé à la conquête de son rêve européen, en 2018. Mais en partant de plus bas, à l'APOEL Nicosie, - avec lequel il a été sacré champion et meilleur joueur du Championnat chypriote tout en découvrant la Coupe d'Europe - et en gommant ses points faibles.
Cela lui a permis de grimper un échelon en signant pour 1,1 M€ en Belgique en 2020, puis de venir libre à Montpellier, le 12 juin. Vital Borkelmans (60 ans), sélectionneur belge de la Jordanie entre 2018 et 2021, se souvient : « Il a toujours eu cette vitesse et cette technique. Mais il a progressé physiquement à Louvain, notamment parce qu'il s'entraînait individuellement en plus à côté. »
Le Béninois Yannick Aguemon, son pendant à gauche pendant deux saisons en Belgique (2020-2022), ajoute : « Il a aussi beaucoup travaillé devant le but pour progresser dans le dernier geste. Au début, il arrivait à créer beaucoup de décalages mais il manquait les occasions. On a senti ses progrès. Il est allé crescendo. »
Depuis que son physique se met enfin au service de sa technique, Al-Tamari exprime au mieux ses qualités de dribble - « quelque chose que j'ai en moi et que je n'ai pas peur de tenter, quitte à le rater », confie-t-il - et de percussion. Cela lui a permis de continuer à collectionner les surnoms. Aguemon confirme : « En Belgique, c'était "Bip-Bip", en référence à "Bip-Bip et le Coyote", tellement il est habitué à enchaîner les courses à haute intensité et qu'il va vite. »
Lors de sa première interview d'après match à Lyon, l'imprévisible Al-Tamari a d'ailleurs révélé à ce sujet : « Mon secret pour aller aussi vite ? Ma femme. Elle m'a dit : "Si tu ne marques pas aujourd'hui, je ne te parle pas pendant un jour." » Pour l'instant, il se résigne à communiquer avec son épouse actuellement aux États-Unis, d'où elle le rejoindra en octobre. « J'espère que l'ambassade acceptera également que mes parents et mon petit frère me retrouvent à Montpellier, glisse l'aîné de six enfants (deux garçons et quatre filles). Il est très important pour moi que ma famille voie où je vis. Sinon je vais devenir fou ! »
D'apparence posé et réservé, Al-Tamari l'est parfois aussi un peu dans la vie. Aguemon encore : « Simple, très bien éduqué, respectueux et pas bling-bling, c'est aussi un gros chambreur. Il aime faire des blagues comme cacher des objets, les téléphones ou mettre du sel dans l'eau. Arrivé sur le terrain, il montre une autre personnalité. C'est un gagnant. Il cherche toujours à aider l'équipe. » Sa perception de son sport, Al-Tamari la résume ainsi : « Le football, c'est donner et prendre du plaisir. Et quand tu en donnes, tu en prends aussi. C'est pour cela que, si je dois marquer plus, je préfère adresser une passe décisive. J'aime le football, mais seulement pour y jouer. Je ne regarde pas les matches, sauf parfois les miens. » S'il refuse d'occuper le strapontin du spectateur, c'est parce qu'il a un premier rôle à jouer en tant qu'acteur.
En attendant de rejoindre un jour l'un de ses deux clubs préférés, le Bayern Munich ou le Real Madrid, puis de se reconvertir comme sélectionneur de la Jordanie, Al-Tamari se sent en mission. « Je veux donner une bonne image de mon pays et changer le regard que les gens portent sur les joueurs jordaniens. » Sa mission diplomatique semble bien partie.
https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ie/1415902
03 Sep 2023, 20:04
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03 Sep 2023, 20:07