MassaliaLive.com

[peezee]

Ah bon, pas vu. J'eus préféré que ce soit Alexis, mais bon.

[Max216]

Le replay de la présentation du nouveau coach :

[gigi]

Encore une confirmation que le club est bel et bien vendu, ce message venant d'Arabie Saoudite

Spoiler: montrer

[Odd]

Même dans sa comm il me fait penser à Michel, vite les 1ers matchs

[gigi]

Perso j'en pense rien. A juger sur pièce.

[Verbal Kint]

Même dans sa comm il me fait penser à Michel, vite les 1ers matchs

Je ne pense rien d'une première conf de presse, mais il y a quand même plus de certitudes tactiques que Michel.

On parle de 4 - 4 - 2, de marquage en zone, de contre pressing et pas du fait qu'il s'agisse un ancien joueur du real...

[Herpès Léonard]

Même dans sa comm il me fait penser à Michel, vite les 1ers matchs

Clairement il y avait pas plus bateau, il était pas loin de dire que l'important c'était les 3 points. Heureusement qu'on ne va pas le juger la dessus

[Lorenzin']

Donde esta tu cravata ?

[Max216]

Même dans sa comm il me fait penser à Michel, vite les 1ers matchs

Pas d'accord, les réponses de Marcelino montrent un caractère et un QI foot très intéressant, rien à voir avec le brushing Michel.

Ceci ne dit pas forcément s'il va réussir et atteindre les objectifs, pour tout ça on va juger sur pièce.
Le style de communication reste prometteur en terme de foot, il me rappelle un peu Emery.

[Dragan]

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Marcelino à l'OM, un virage à 180 degrés après Igor Tudor

Sur tous les aspects, et sans forcer sa nature, le technicien espagnol Marcelino a marqué une rupture nette avec son prédécesseur, Igor Tudor, pour son premier grand oral d'entraîneur de l'OM.

Dans le tunnel du Vélodrome, mardi après-midi, une petite troupe guillerette papote en espagnol. Le président Pablo Longoria taquine un homme aux cheveux de jais, à la silhouette fine et moyenne, qui rappelle la sienne. Entre Igor Tudor et Marcelino, la différence est déjà de taille, l'immense Croate, ancien défenseur central d'1,92m, a laissé la place à un ex milieu de terrain au gabarit plus classique. L'élégance du technicien de 57 ans, à la chemise blanche savamment déboutonnée à deux échelons sous le col, contraste aussi avec le survêtement de professeur de sport de Tudor.

La vie marseillaise du Croate commençait sur le terrain et elle se terminait sur le terrain, il assumait cette façon d'être sans un regard pour les à-côtés du purement sportif. Engoncé dans un costume aussi recherché que celui de Pablo Longoria ou de Javier Ribalta, Marcelino a d'emblée proposé un visage plus charmeur, ou disons plus charmant, une volonté d'entraîner dans son sillage des suiveurs et des fans ne le connaissant guère. « Vous allez voir, il sait séduire », prévenait-on de l'autre côté des Pyrénées avant ce premier grand oral. Mardi, la communication rudimentaire de Tudor a laissé la place aux réparties développées de Marcelino, qui avait préparé des fiches et un discours de bienvenue.

Il a glissé ensuite des messages plus ou moins explicites, sur les sujets cruciaux. Ainsi, son compagnonnage avec Pablo Longoria, remontant à leur époque commune au Recreativo de Huelva (2006-2007) : « Je connais Pablo depuis qu'il a 20 ans. L'amitié, cela ne change pas le professionnalisme. Aujourd'hui, si je suis l'entraîneur de l'OM, c'est grâce à mon travail et à celui de mon staff. Nous avons toujours atteint des objectifs supérieurs à ceux qu'on nous avait fixés. Sur la scène européenne, on a joué des demi-finales contre de très grandes équipes, on a remporté une Coupe d'Espagne (avec Valence, en 2019). Tout cela est dû à nos capacités. Peu importe ce qu'il se passera au niveau professionnel, Pablo restera toujours mon ami. » Ou encore sur la première recrue de l'été, le milieu relayeur Geoffrey Kondogbia, acheté pour 8M€ à l'Atlético de Madrid : « Kondo, je l'appelle ainsi, on a eu la chance de travailler avec lui à Valence. C'est un joueur de classe mondiale. Je tiens à préciser qu'il s'agit d'une opération lancée avant mon arrivée. Ce n'est pas une demande personnelle. Il existait déjà des négociations entre l'OM et lui avant que je ne discute moi-même avec le club. »

Marcelino a aussi eu un mot pour son staff, qu'il connaît pour certains depuis « vingt ans ». Tous étaient présents pour son avènement. Au deuxième rang, son adjoint principal Ruben Aria et ses fils analystes Bruno et Sergio, ou encore Ismael Fernandez, le préparateur physique à la mâchoire sculptée au scalpel et au physique de méchant dans n'importe quelle bonne série télé. Un peu plus loin dans la salle, l'épais Alberto Torres, chargé de la prévention des blessures et de la réathlétisation, à l'oeuvre à la Commanderie depuis lundi, ainsi que les collaborateurs d'Eugenio Botas, l'omniprésent mais discret agent de Marcelino. Promettant de vite le parler, le nouvel entraîneur a glissé quelques mots en Français. Il a rappelé une lointaine visite du Vélodrome comme international espoirs, en 1985, et une défaite face aux Bleuets sur un but de Jean-Pierre Papin. Les deux hommes ont fait justement connaissance mardi matin, un grand plaisir pour le nouvel entraîneur de l'OM.

Changements radicaux

Après les souvenirs, ont-ils parlé de philosophie de jeu ? La rupture tactique avec Tudor sera nette : « On a regardé plusieurs matches de la saison dernière, et l'idée de cette équipe est clairement différente de la nôtre, surtout défensivement. Il n'y aura pas de marquage individuel, je vois le foot d'une manière différente. On va jouer 90 % du temps à quatre défenseurs. On établira des zones de pressing, en fonction des joueurs et de leur aisance dans le pressing. J'adore le contre-pressing et les principales équipes européennes le font. » Sur le système, il ne s'éloignera « pas beaucoup du 4-4-2, mais on peut passer en 4-2-3-1, voire en 4-3-3. L'organisation dépendra aussi du profil des joueurs, les offensifs surtout. Mais on ne va pas changer tout le temps selon l'adversaire, on veut se concentrer sur nous-mêmes et convaincre les joueurs de cette idée. » D'ici un gros mois, il s'agira de solder l'ère Tudor. « La transition entre les deux styles devra être rapide, on a une compétition européenne qui arrive vite », dit Marcelino. Il le sait mieux que personne : en août, les apparences ne compteront plus.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... or/1406514

[Dragan]

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LE JEU; Le style Marcelino devrait trancher avec la méthode d'Igor Tudor "Je vois le football d'une manière différente"

Marcelino a distillé quelques indices sur le futur OM. Adepte du 4-4-2, il n'a pas rejeté l'idée de varier son système en 4-2-3-1 ou en 4-3-3, et a donné les bases de sa stratégie : pas de marquage individuel, une défense à 4, une équipe organisée et basée sur l'intensité.

L'histoire ne dit pas si Dimitri Payet et Ruslan Malinovskyi ont passé une partie de leur après-midi devant la conférence de presse du nouvel entraîneur de l'OM, mais ils ont probablement été rassurés par une de ses phrases. Marcelino, qui n'abandonne pas son 4-4-2 chéri tous les dimanches soir, a fait preuve d'ouverture : "On ne s'éloignera jamais du 4-4-2, mais, en fonction de la composition finale de l'effectif, on pourra jouer en 4-2-3-1, c'est presque pareil. C'est aussi possible d'utiliser un 4-3-3. Ça dépend du profil des joueurs offensifs." Payet et Malinovskyi, deux meneurs de jeu plutôt axiaux, trouveraient plus facilement leur place dans un 4-2-3-1, mais on en est encore loin.

Jamais un entraîneur n'a définitivement conquis un vestiaire ou fait gagner un match à son équipe en conférence de presse, encore moins le lendemain de son arrivée. Mais l'exercice, apprécié, toléré ou honni par les techniciens, permet d'en savoir un peu plus sur les méthodes qui seront utilisées. Hier, Marcelino n'a rien annoncé de révolutionnaire si l'on s'est renseigné sur lui ou si l'on a regardé ses matches à Villarreal, Valence ou Bilbao, mais a laissé quelques indices sur ce que le supporter de l'OM devrait voir dès les premiers matches officiels. Si le coach espagnol réussit à mettre en place ses principes en à peine un mois.

"La transition doit et va être très rapide, parce que l'objectif d'une compétition très importante est très proche (le match aller du 3e tour préliminaire de Ligue des champions se disputera le 8 ou le 9 août), on va essayer de travailler bien et beaucoup pour que l'équipe intègre nos idées le plus vite possible. Je suis convaincu qu'elle réussira et qu'on sera compétitif", assure Marcelino. Le vainqueur de la coupe d'Espagne 2019 et de la Supercoupe 2021, qui a regardé plusieurs matches de l'ère Tudor, veut une rupture franche sur l'aspect défensif. Le foot ultra-offensif parfois désorganisé du Croate, très peu pour lui, même s'il a tenu à mettre les formes pour ne vexer personne : "Je respecte toutes les styles de jeu, ils sont tous valables. L'important est que les joueurs soient en adéquation avec ces idées. Dans mon cas, je peux vous assurer que vous ne verrez jamais de marquage individuel. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas bien, c'est juste que je vois le football de manière différente. On croit en notre méthodologie, on est ensemble depuis 20 ans ou plus avec la majorité de mon staff."

Une "proposition basée sur l'intensité"

Marcelino Garcia Toral en dit un peu plus sur sa vision : "On aime avoir une équipe organisée, on croit que l'équilibre est la base du succès. Les supporters veulent que leur club gagne, notre proposition est basée sur l'intensité. On veut avoir une équipe dynamique, attrayante, ambitieuse. On jouera 80 ou 90 % du temps avec quatre défenseurs, avec un marquage en zone. On définira les endroits du terrain où l'on pressera en fonction des joueurs et des zones où ils sont plus à l'aise pour faire ce pressing."

Sur cet aspect aussi, l'Asturien ne suivra probablement pas à la lettre ce qui était en vogue avec Igor Tudor, même s'ils partagent le même attrait pour le contre-pressing (un pressing très actif dès les premières secondes suivant la perte de balle). Cela dépendra beaucoup du mercato et de la suite de l'analyse des forces en présence déjà dans l'effectif. Marcelino s'adaptera -un peu- à ses joueurs, mais "ne changera pas de système par rapport à l'adversaire".

"On veut transmettre nos idées aux joueurs, tous les convaincre. Notre philosophie va coller avec le slogan du club 'Droit au but' (en français), que nous allons faire nôtre. On croit que notre idée et notre concept de football sont les mêmes que ceux de l'Olympique de Marseille et de notre grand public. On espère qu'avec tout ça, on pourra les rendre fiers."

Vaste programme. Le technicien de 57 ans et son staff ont un mois de travail et quelques matches amicaux pour présenter une équipe crédible et cohérente dans le jeu dès le 8 ou le 9 août. Pour que la note d'intention prometteuse lors de sa première prise de parole soit suivie d'actes et de résultats dès un mois d'août qui s'annonce brûlant.

La Provence

[spy]

J'ai bien aimé sa conf. Y a un côté humain qui m'a foncièrement manqué avec Tudor. Dans les comparatifs, Michel n'avait pas son expériences et ses résultats.
C'est pas le top du top comme coach, mais c'est un coach qui fera le taffe et qui devrait réapporter de la joie sans mettre de côté le travail.

[Ryo Saeba]

On aurait dû avoir lui après sampaoli plutôt qu’après Tudor, ça aurait éviter des changements brutaux chaque été pour les joueurs en place.

[TMIGER]

Tudor est une erreur, la transition après Sampa a été catastrophique

[Jester]

Ouaip. Au lieu de jouer au hand, on a joué au foot.

[Lo Provençau]

Tudor est une erreur, la transition après Sampa a été catastrophique

Catastrophique carrément.

[Verbal Kint]

Ouais on a été ridicule et on a évité la relégation de peu, avec un jeu soporifique!

Alors que l'année d'avant on avait un jeu flamboyant, on avait eu beaucoup plus de points et on avait gagné des titres...

Les supporters ont eu du nez de siffler TUDOR dès le premier match amical au vel!

[Herpès Léonard]

Jester, c'est rigolo parce que quand on osait critiquer Sampa à l'époque, on sortait les crocs, maintenant ca y va carrément les deux pieds décollés

[pretender]

C'est extrême aussi là. Un autre type de foot, qui clivait aussi beaucoup.

[TMIGER]

Ouaip. Au lieu de jouer au hand, on a joué au foot.

et bien je préfère encore le hand à des courses de tarés, ou un entraîneur ne se remet jamais en question sur son système, en plus d'être un homme détestable, mais ce n'est que mon avis, le résultat est là, avec le hand on est 2ème et on avait pas à devoir faire un mercato fébrile comme cette année, je persiste et signe, Tudor est une erreur, une transition se veut douce, avec lui on est passé d'une extrême à l'autre, Marcelino avec certainement la même exigence que Tudor aurait corrigé le hand comme tu dis, sans pour autant bouleverser tout.