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Avant OM-PSG, un casse-tête aux postes de pistons pour Igor Tudor
Privé au dernier moment de Nuno Tavares, lgor Tudor, déjà contraint de faire sans Leonardo Balerdi et Éric Bailly, hésitait encore hier sur la bonne formule en défense, notamment aux postes de pistons.
Pour ceux qui ont juste vu Leonardo Balerdi défendre sur Billal Brahimi dimanche, et pas ses derniers matches avec l'OM, l'absence de l'Argentin, mercredi soir, contre le PSG, peut paraître anecdotique. Pour Igor Tudor, bien évidemment, elle ne l'est pas. Le défenseur central, comme d'autres, est passé à côté contre Nice (1-3) mais il avait été le meilleur Marseillais à Nantes quatre jours plus tôt (2-0). Et son entrée à la mi-temps contre Monaco (1-1, le 28 janvier) avait fait beaucoup de bien aussi.
L'entraîneur marseillais savait que son joueur allait être suspendu pour ce huitième de finale de Coupe de France, comme il savait depuis longtemps qu'il n'allait pas pouvoir compter sur Éric Bailly, qui va purger le dernier de ses sept matches de suspension mercredi soir. Ce que le technicien croate n'avait pas anticipé, et pour cause, c'est la blessure musculaire à une cuisse de Nuno Tavares, son piston gauche.
Tudor pense à Rongier plus bas
Le Portugais sera absent « une semaine ou deux », selon son coach. Et il va sans dire que son absence tombe mal dans une défense déjà amoindrie et qui vient d'encaisser trois buts face aux Aiglons. Le choix des possibles se restreint derrière pour Tudor, qui ne compte pas, du moins au départ, sur Issa Kaboré, le latéral droit. Si le onze titulaire - sans Vitinha ni Dimitri Payet - se dessine, reste à savoir dans quelle animation, surtout aux postes de pistons.
Cengiz Ünder, qui a été utilisé à ce poste à droite une grande partie du mois de janvier en l'absence de Jonathan Clauss, semble la solution la plus logique et privilégiée. D'autant que l'international français peut, lui, dépanner à gauche, où il a fait l'un de ses meilleurs matches de la saison à Angers (3-0, le 30 septembre). Mais depuis la première période contre Monaco, où son équipe avait été en grande difficulté, Tudor semble moins convaincu par l'apport du Turc à ce poste, au point de lui préférer Tavares, à droite en deuxième période contre Monaco et à Nantes. Malgré son activité, les lacunes défensives d'Ünder, surtout contre une équipe comme le PSG, pèsent dans la balance.
L'entraîneur marseillais a donc imaginé une autre solution pour ses couloirs : laisser Clauss à droite et placer Sead Kolasinac en piston gauche, ce qui obligerait Valentin Rongier à redescendre plus bas, à un poste hybride entre défenseur central aux côtés de Chancel Mbemba et Samuel Gigot, et milieu défensif, avec devant lui Mattéo Guendouzi et Jordan Veretout. Dans ce cas, Ünder serait associé plus haut à Ruslan Malinovski, derrière Alexis Sanchez dans le 3-4-2-1 de Tudor.
Le coach olympien avait déjà terminé une rencontre avec Rongier en défense, contre Francfort en Ligue des champions (0-1, le 13 septembre). Un choix de fin de match dicté par les circonstances. On ne sait pas s'il tentera le coup au début ou en cours de jeu contre le PSG mercredi soir. En tout cas, hier, il réfléchissait à cette option.