MassaliaLive.com

[The Flankeur]

Chris Red, quand tu vois que certains supporters sont assez cons pour siffler l’entraîneur au Vel lors de son premier match, tu t'attends a quoi de la part de ces idiots ??
avoir des doutes ma fois, je le conçois, mais avoir un avis tranché sur un entraîneur (ou un joueur) que les mecs n'ont certainement jamais entendu le nom avant qu'il soit associé a l'OM c'est quand meme au delà de la bêtise.

[guts64]

Comme vous, j’ai été impressionné par la maîtrise collective et l’emprise sur le match, même si Loriént a très bien joué l’encontre et nous a mis en difficulté sur certaines situations.

Under m’a impressionné par ses retours défensifs .

Par contre, avez vous remarqué le nombre de fois où un de nos DC est présent dans la surface ou sur la dernière passe ? Hallucinant .
Avec Veretout ou Rongier qui se replace à ce moment là.
Kola m’a également impressionné et, s’il garde ce niveau, sa polyvalence DCG et piston gauche est très intéressante.

Dans les points négatifs, malinowsky était un peu perdu ( pas illogique) et notre banc était un peu pauvre.
Également, le nombre d’occasions manquées toujours élevé.

Idem. C´était déjà le cas sur la première partie de saison mais là c´est encore plus accentué.
Gigot notamment est très bon pour remonter le terrain ballon au pied, trouver un appui et faire un appel dans le coeur de la défense. C´est comme ca que vient le but d´Alexis Sanchez.
Entre Mbemba, Gigot, Kolasinac et Bailly, cette année l´OM a des DC assez joueurs et ce n´est pas pour me déplaire.
Et ca ne déplait pas au Vel non plus qui raffole de ca. Il y´a qu´à voir Mbemba qui doit etre l´un des si ce n´est le chouchou du stade en ce moment.

[Dragan]

Information

MéLISANDE GOMEZ

Même battu, Régis Le Bris n’avait pas l’impression d’avoir perdu sa soirée, samedi, en quittant le Vélodrome. « Je suis un amoureux du football, donc voir jouer l’OM, cette maîtrise technique, cette qualité individuelle, cette puissance… appréciait l’entraîneur de Lorient. C’est bien fait. L’OM prend beaucoup de risques, c’est l’identité du club, de la ville, du stade. » Le fameux « Droit au but » souvent revendiqué, parfois galvaudé mais parfaitement incarné cette saison, puisque Marseille affiche, à mi-parcours, la troisième meilleure attaque de L1, et une meilleure moyenne de buts qu’avec Marcelo Bielsa (2,05 contre 1,95), pourtant adepte d’un foot spectaculaire.

Si l’OM marque beaucoup (39 buts, dont seulement deux penalties), c’est d’abord parce qu’il applique les préceptes de son entraîneur, qui tranchent assez nettement avec ceux de son prédécesseur, Jorge Sampaoli. L’Argentin voulait la possession du ballon, qui dépassait souvent les 70 %, mais il aimait la sécurité aussi : ses joueurs assuraient chaque prise de balle, multipliant les touches et les passes latérales. Avec Igor Tudor, le changement de logiciel est radical : le Croate ne jure que par le physique et l’intensité, son équipe défend en avançant, presse avec agressivité dès la perte du ballon et, à la récupération, joue vite vers l’avant. Elle a moins de possession (58 % en moyenne) mais, avec le ballon, elle est plus rapidement dangereuse, se projetant en vitesse et en nombre. Enfin, elle est redoutable sur coups de pied arrêtés, une arme que le staff prépare beaucoup et qui lui a permis de marquer 13 fois, plus que tous les autres en L1.

Tout le monde à la fête

À Vérone, déjà, le Croate avait construit une machine à marquer et, avec un effectif moins talentueux que la concurrence, il avait fini la saison dernière avec la 5e meilleure attaque de Serie A, à égalité avec l’Atalanta (65 buts). À Marseille, l’effectif a dû digérer les consignes de l’ancien défenseur central et s’habituer à d’autres réflexes mais, avec le temps, il se montre de plus en plus à l’aise dans ses circuits. Il tente beaucoup de passes dans le dernier tiers (153 par match) et en réussit la grande majorité. Dans ce domaine, la trêve de la Coupe du monde a fait du bien, le staff profitant du stage en Espagne et du temps avec son groupe pour travailler la phase offensive. « L’amélioration dans le jeu offensif, tu ne peux l’avoir qu’en t’entraînant ensemble, expliquait Tudor samedi soir. On a eu le temps de travailler et je suis content de cela. »

Dans ce style très exigeant physiquement, l’entraîneur a réussi à emmener ses joueurs derrière lui et à leur inculquer un principe : avec lui, tout le monde défend dès la perte du ballon, et tout le monde peut attaquer, une fois qu’il est récupéré. Seule obligation, elle aussi répétée pendant les séances d’entraînement : respecter les couvertures pour ne pas être trop exposé à la perte. Quand les milieux compensent, les défenseurs peuvent donc monter et Chancel Mbemba, par exemple, se trouve très souvent dans les trente derniers mètres. Contre Lorient, il a adressé un centre décisif sur le troisième but, que Samuel Gigot a légèrement dévié dans la surface, Sead Kolasinac a marqué et donné une passe décisive…

Les milieux aussi ont pour consigne d’attaquer le dernier tiers quand l’occasion se présente, et Jordan Veretout l’a très bien fait sur le 3-1 face aux Bretons, présent dans la surface pour profiter du centre. Cette philosophie collective permet à l’OM de ne dépendre de personne ce qui, là encore, change radicalement de la saison passée, où les inspirations de Dimitri Payet étaient souvent la clé pour déverrouiller les défenses. Cette fois, personne n’incarne la force offensive, mais plutôt tout le monde : seize joueurs différents ont déjà marqué en Championnat et, bientôt, Pau Lopez sera le seul à ne pas voir son nom figurer dans la liste des buteurs.

L'Equipe

[Dragan]

Information

ÉLIE BAUP (2012-13); "42 points, c'est un truc de fou !"

Élie Baup n'en revient pas. "42 points à la fin de la phase aller, c'est un truc de fou, un cumul de points énorme. Mais le pire, c'est que tu es troisième car Paris et Lens font aussi un parcours extraordinaire. Il y a une attractivité importante pour le championnat, et ce que fait Marseille est magnifique, apprécie le Haut-Garonnais. Tudor se tient aux principes qu'il a mis en place au départ, avec des caractéristiques d'organisations de jeu, de récupération et d'utilisation du ballon. Il respecte une méthodologie claire : que fait-on quand on a le ballon, quand on ne l'a pas, quand on est en phase de transition, sur les coups de pied arrêtés défensifs et offensifs."

Pour l'ex-coach de l'OM, "le projet de jeu s'impose et il est suivi à la lettre, à la fois dans l'application sur le terrain mais aussi dans le recrutement, la mentalité. On le voit en ce moment : il est confronté aux absences, mais les remplaçants comme Kolasinac ou Ünder répondent présent. C'est très intéressant. Et puis, Sanchez est une étoile dans cette équipe, il est au-dessus techniquement. Contre Lorient, il met un but somptueux. On disait qu'il était tout seul devant, qu'il n'avait pas assez de soutien ou ne recevait pas assez de ballons, mais ça fonctionne. Il marque, il rayonne et, finalement, tout s'imbrique bien. En fait, les points forts de chaque joueur sont mis au service des idées de l'entraîneur. Et la force collective permet aux individualités de s'exprimer. C'est le sens du projet mis en place. Il ne part pas en additionnant les qualités des uns et des autres ou en essayant de mettre la qualité d'un joueur en avant, comme Sanchez ou Mbemba, mais il part d'une idée collective qui met en valeur tout le monde."

"Moins de calcul, plus de spectacle"

"Tudor dégage une force, développe l'homme à la casquette. Je vois un grand professionnel, qui ne joue pas avec les gens et qui respecte le football. Il est très exigeant. Il n'est pas dans un jeu de communication. C'est un peu trop récurrent dans le foot aujourd'hui chez certains entraîneurs. Il n'est pas là pour s'affirmer à travers un personnage, il est là pour montrer ce que doit être le football. On est loin du football de possession, avec 1 000 passes. Il y a moins de calcul, plus d'engagement, de vitesse, d'intensité athlétique, de projections vers l'avant et de spectacle. Voir des buts est ce qu'on recherche donc l'OM est une équipe agréable à regarder. Et même s'ils sont menés au score, ils font tout pour marquer, renverser la situation et ajouter des buts encore et encore. On n'est pas dans la gestion négative du foot, où tu arrêtes de jouer quand tu mènes d'un but. C'est ce que les supporters attendent."

"La suite ? Les trois équipes de tête ont déjà fait un trou. Ce combat à trois va être intense, prédit Baup. Ce que fait Lens est impressionnant aussi. Je ne vois personne décrocher. La gestion émotionnelle, mentale et les confrontations directes auront des conséquences importantes. On ne peut pas dire qui craquera, qui lâchera."

La Provence

[Dragan]

Information

ROLLAND COURBIS (1997-99); "Avec un match par semaine, cet OM-là est tout simplement injouable"

Peu amène envers Jorge Sampaoli, "Coach Courbis" loue le travail d'Igor Tudor. "Toute l'antipathie que j'avais pour celui de la saison dernière s'est transformée en sympathie pour celui de cette saison. Il a un parcours bizarre, avec une dizaine d'années d'expérience dans des clubs différents, très sérieux, mais qui n'ont rien à voir avec l'importance de l'OM. J'ai la prétention de connaître la ville et le club, et il y a un gros problème pour les entraîneurs : les supporters ne sont pas seulement passionnés et dingos, mais ils sont à 90% compétents et connaisseurs. L'an dernier, quand tu perds plus de 25 points à domicile, c'est interdit", rappelle l'ancien joueur et entraîneur olympien. "Le style ? Je prends plaisir, évidemment. On peut demander à 50 personnes et on aura 50 fois la même réponse. Mais je ne faisais pas les mêmes compliments quand on avait un match tous les trois jours.

Maintenant, avec un match par semaine, ce qui facilite la récupération et la réflexion, et avec la gestion des cinq changements, cet OM-là est tout simplement injouable", estime le consultant pour RMC.

"Rêver n'est pas interdit"

"Mais on peut quand même être déçu, comme c'est mon cas, de ne pas être arrivé à se qualifier en Ligue des champions ou à terminer troisième dans le groupe qui nous est tombé dessus en sortant du chapeau 4... Désolé, mais je l'ai toujours en travers. C'est le bémol, une contre-performance, note le Marseillais. Après, j'étais un des rares le soir de ce but à la dernière minute contre Tottenham, à être très content de ne pas faire la Ligue Europa à partir du moment où nous n'étions pas qualifiés en C1. Justement pour faciliter le parcours en championnat et l'aventure avec mademoiselle coupe de France. Si l'OM bat Rennes à domicile, ce qui est faisable, je me dis qu'on peut gagner cette coupe qui nous échappe depuis 34 ans. Je vois Paris pouvoir nous contrarier, Lens aussi et je me méfie de Lille. En Ligue 1, terminer dans les trois premiers me paraît être pratiquement acquis. Et puis, du côté de Lens, on ne regarde pas où est placé Rennes, on regarde plutôt ce que fait Paris. Pour l'OM, je pense que ce n'est pas prétentieux de regarder ce que fait Paris... Car eux, ils ont les matches tous les trois jours. Le match contre le PSG, qui se joue à Marseille, peut être déterminant. Rêver n'est pas interdit", s'enthousiasme Rolland Courbis. "Je salue le boulot de Tudor et de son staff, qui arrivent à bien utiliser ce recrutement performant de l'ami Pablo (Longoria), prolonge-t-il. Tudor prend le parti de mettre une organisation qui est toujours la même : les joueurs la connaissent par coeur et, l'inconvénient, c'est que les adversaires aussi. Mais avec un match tous les huit jours, j'insiste, ça change tout. Avec cette organisation, cette fraîcheur, cette possibilité de se servir des cinq changements, ce n'est pas un cadeau de rencontrer l'OM ! Donc je dis bravo Tudor, bravo Longoria, je suis content pour les supporters. Mes mains sont prêtes pour applaudir, mais pour le moment j'attends encore et je ne vais pas applaudir cette 4e place en C1, même si elle nous permet aujourd'hui de faire un match par semaine."

La Provence

[Dragan]

Information

ALBERT EMON (2006-07); "Ils peuvent finir devant Paris et Lens"

D'emblée, Albert Emon se mouille. "J'ai le sentiment que cette équipe peut battre les deux formations qui sont devant elle. J'entends par là finir la saison devant Paris et Lens en championnat. Je le pense vraiment, insiste l'homme aux mille vies avec l'OM. Ils n'ont plus de calculs à faire. Ça transpire sur le terrain, ils sont sûrs de leurs forces, imperturbables, ils répètent parfaitement leurs gammes. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une énergie pareille à l'OM. C'est ce qui me fait dire qu'il y a quelque chose de très beau à jouer en championnat. Ils ne doivent se fixer aucune limite." Il ajoute : "L'OM a pris beaucoup d'assurance, ils sont forts physiquement, forts défensivement, ils ont beaucoup d'arguments offensifs, des armes que l'on n'attendait pas, venues de l'arrière-garde... Tudor a un effectif de grande qualité, assez large pour compenser les absences, comme on a pu le constater ces dernières semaines.

À cela ajoutez le très bon travail du coach à l'entraînement. Tudor et ses joueurs sont récompensés de leurs efforts".

"Tout est savamment calculé"

Selon le Berrois, maintenant que l'OM ne dispute plus la coupe d'Europe, "ils vont pouvoir récupérer plus facilement toute l'énergie qu'ils usent chaque week-end et répéter ce type de prestations très enthousiasmantes. En plus, la coupe du monde n'a pas du tout perturbé ce groupe. Jordan Vérétout et Matteo Guendouzi n'ont pas beaucoup joué, ils sont frais et très forts en ce moment". Comment expliquer que les adversaires ne trouvent pas la solution alors qu'ils savent très bien à quoi s'attendre en affrontant l'OM ? "Tout cela est savamment calculé par Tudor. Quand vous voyez un Guendouzi qui joue milieu gauche offensif, c'est pour qu'il soit le détonateur du pressing olympien à la perte de balle. C'est une locomotive. Quand vous voyez la paire Vérétout-Rongier qui est devenue une pièce maîtresse de cet effectif, la plaque tournante au niveau de la réflexion du jeu, je pense que tout le monde est à sa place malgré les dépassements de fonction des défenseurs. C'est la preuve que ça bosse très bien, souligne le finaliste malheureux de la coupe de France 2007, avant de louer les défenseurs marseillais. Au début, on avait un peu peur sur cet aspect. On pensait que l'OM allait se faire punir en contre. Mais on remarque qu'ils gèrent parfaitement la profondeur, qu'ils peuvent abandonner leur poste pour attaquer l'espace sans se soucier de savoir si un partenaire va compenser dans leur dos. L'OM joue très haut dans le camp adverse, mais se fait rarement prendre en contre. Et, cerise sur le gâteau, ils marquent presque autant que les attaquants. Dans cette équipe, le danger vient de partout."

Et de conclure, un brin superstitieux : "J'ai bon espoir pour la suite. Mais je ne veux absolument pas leur porter l'oeil. Avec Bielsa, on était au sommet à quelques journées de la fin, avant de terminer au pied du podium. Avec Gerets, on pensait que le titre nous était promis avant de déchanter. L'histoire, on la connaît (rires). Mais s'ils continuent comme ça, ils peuvent aller très loin".

La Provence

[Remind]

Baup, Courbis, Emon, il y a du lourd pour encenser Tudor...

[superolive]

Remind, me suis fait la même remarque

[selfmade footix]

Baup, Courbis, Emon, il y a du lourd pour encenser Tudor...

pas faux. Mais il y a aussi Haise, Lebris, Blanc...

[Dragan]

Passionnant

[superolive]

Vachement intéressant en effet.
Un discours intelligent d'un coach qui a l'air bien passionné, cela fait du bien...

[negrOM]

Lui et Haise apportent énormément de fraîcheur dans notre Ligue 1 franchouillarde. Les mecs sont de véritables amoureux du jeu et du ballon

[tigrou]

J'ai rarement vu des entraineurs de L1 parler comme ça du jeu marseillais.
Un peu avec SP mais toujours avec cette critique de beaucoup de passes pour rien.

[Remind]

Ca contraste bien avec le corporatisme crasse des Domenech, Dupraz et autres Antonetti qui critiquaient Bielsa sur la forme sans jamais aborder le fond.

Haise, Le-Bris, et je mettrais Baticle aussi je leur souhaite de réussir dans ce métier.

[scrouitch]

Par contre il devrait se raser la mèche là ça le fait pas

[Dragan]

[negrOM]

scrouitch, c'est son style Willy Sagnol

[gigi]

Parler de titre c’est trop tôt. On l’a fait en septembre et on s’est retrouvé largué un mois plus tard. Pour l’instant on est 3ème avec une certaine logique en ayant perdu chez le leader alors que son dauphin nous a tapé au Vel. C’était pas mérité dans le jeu mais on avait manqué de réalisme dans ces 2 matches.

Certes il faut être très régulier par ailleurs et on l’est mais les couacs d’Ajaccio et Strasbourg nous coûtent cher. Gagner au moins l’un de ces 2 matches aurait rattrapé la défaite contre Lens.

Est ce qu’on a progressé depuis ? Peut-être. Est ce que ne pas jouer l’Europe nous donne un avantage sur le Qatar (et Monaco, Rennes qui ont encore leur mot à dire), peut-être.
Reste que j’ai du mal à croire qu’on puisse être champion avec aussi peu d’offensifs qui scorent. C’est comme l’élimination en C1 avec le raté de Kola. A un certain niveau c’est compliqué de compter sur les buts des défensifs aussi bons ou méritants soient ils.
Si on recrute d’ici fin janvier un buteur intéressant et qu’un Sanchez retrouve vraiment la pêche, l’effectif pourrait avoir la gueule d’un futur champion.