gob a écrit:Le vrai progrès par rapport à une défaite serait … de ne plus perdre. On s’accroche toujours à des détails, à des progrès potentiels mais au final, on perd toujours ces matchs là.
Depuis 2005, chacun d'entre nous tient sa ligne.
J'ai posté juste avant de partir au bar voir le match que je me focaliserais davantage sur le contenu du match que sur le résultat final. Le foot, ce ne sont que des probabilités, c'est mon
credo, sans exagérer une vision du monde. Le but est de les rendre le plus favorables possibles. Après, il y a le match et ses aléas et ça, tu n'y peux pas grand chose, parfois un peu, parfois rien.
Ce match est une source sans fin de débat parce qu'on a perdu comme lors des deux dernières campagnes mais qu'on a vu quelque chose de différent sur le terrain. On a tous en mémoire la traumatisante campagne de Baup. Je me souviens que d'aucuns, ici et ailleurs, pestaient alors contre tel fait de jeu, telle erreur évitable, telle action qui aurait pu mieux tourner. L'analyse de Riolo, qui m'avait convaincu était que les équipes rencontrées nous avaient controlés. Si telle action avait tourné autrement, elles se seraient adaptées et le but que nous n'aurions pas encaissé, nous l'aurions
probablement pris 10 minutes plus tard.
Hier, il y a de ça et il y a aussi autre chose. Il y a de ça sur le carton rouge, tournant évident du match. Car il ne s'agit pas d'un truc totalement
random. Une hésitation au début de l'action, le manque de vitesse de Mbemba
vs. Son, et la mauvaise décision car à le seconde où il tacle, il ne peut que se faire expulser. Il fallait tacler plus tôt, ou pas du tout.
Mais il y a aussi le fait qu'on ait mis objectivement en échec Tottenham jusqu'à cette expulsion, et même après, jusqu'à l'ouverture du score. Conte parle des duels, mais il ne dit pas que son équipe en a perdu la plupart à 11
vs. 11.
C'est pourquoi je dis que le plafond de verre s'est aminci. Il reste encore à le briser.
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury