Remind a écrit:Dragan a écrit:
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Fact-checking; L'OM est-il floué par l'arbitrage ?
Dans un communiqué mis en ligne mardi soir, l'OM dit constater « une accumulation de décisions prises en sa défaveur » au cours des 34 premières journées de L1. A-t-il raison ? L'adage est bien connu dans le monde du football quand le thème de l'arbitrage est évoqué : on dit que les décisions avantageant ou désavantageant les équipes s'équilibrent sur une saison. Ce n'est pas l'avis de l'Olympique de Marseille. Dans un communiqué mis en ligne mardi soir, le club phocéen « constate une accumulation de décisions en sa défaveur » au terme des 34 premières journées de L1. Il regrette des choix de calendrier pris par la Ligue ou certaines décisions de la commission de discipline. Mais l'arbitrage est aussi pointé du doigt, notamment dans des affiches contre Lens, Monaco ou le PSG. Retour sur ces épisodes.L'OM va un peu viteEn comparant la faute de Sanchez à Lens et celle non sifflée sur Kolasinac contre MonacoLe Lens-OM (2-1) du 6 mai constituait une affiche de fin de saison à fort enjeu.
Les deux équipes jouaient non seulement la 2e place mais cherchaient aussi à se rapprocher du PSG pour continuer à croire en une infime chance de terminer champion. En début de match, Alexis Sanchez est allé chiper le ballon à Kevin Danso avant de battre Brice Samba et d'ouvrir le score. Sauf que l'arbitre de la rencontre, M. Turpin, aidé par le VAR, a annulé le but pour une faute préalable de l'attaquant marseillais sur l'Autrichien.Une décision justifiée selon notre consultant arbitrage, Saïd Ennjimi, qui a expliqué ce soir-là qu'il y avait « une faute flagrante » du Chilien. « Il faut se fixer sur le bas du corps, a analysé l'ancien sifflet international. Sanchez percute les jambes de Danso et crée la faute. Je pense que Clément Turpin aurait dû siffler tout de suite. Mais il n'avait pas détecté la faute de Sanchez, alors il est revenu dessus parce qu'il s'agit d'une erreur manifeste. La vidéo a été pertinente. »
Pourquoi l'OM a-t-il cherché à rapporter cette décision arbitrale à celle qui a eu lieu lors d'un autre match de haut de tableau, contre Monaco (1-1, le 28 janvier) ? Parce qu'il regrettait peut-être qu'il n'y ait pas eu de recours à la vidéo après la semelle du Monégasque Guillermo Maripan sur Sead Kolasinac dans la surface. Dans ce cas précis, M. Pignard a estimé que le Bosnien avait déjà frappé au but et que le contact, bien réel et assez limite, n'est arrivé que dans un second temps. « Pour moi, c'est la plus grande erreur dans le foot que j'ai vue, avait lancé Igor Tudor en conférence de presse. C'est inexplicable. »Si l'OM se sent lésé, il oublie que M. Pignard avait aussi oublié de siffler une faute flagrante de Valentin Rongier sur Eliesse Ben Seghir, qui aurait pu partir au but. Un mois plus tard, un cas similaire s'est produit le 25 février au cours d'un match opposant Montpellier et Lens, le concurrent direct de l'OM. Christopher Jullien était intervenu en retard sur Loïs Openda mais M. Brisard avait pris le parti de ne pas siffler penalty parce qu'il avait estimé que l'attaquant Sang et Or avait frappé. Et le match s'est terminé sur un résultat nul (1-1), comme OM-Monaco.Ça se discuteSur la main de Mukiele dans la surface lors du Classique (0-1, le 16 octobre)Là encore, l'OM aborde un match tendu, face à son plus grand rival. Mené depuis le but de Neymar (45e+2), Marseille espérait obtenir un penalty quand Sanchez a vu sa frappe dans la surface repoussée par la main droite de Nordi Mukiele (86e). M. Turpin n'a pas sifflé. Sur cette situation, il faut rappeler que le règlement considère qu'il n'y a pas de faute si le contact entre le ballon et la main se fait dans une position naturelle.
Turpin a-t-il jugé que c'était bien le cas ? Une chose est sûre, Sanchez décoche une frappe sèche, non déviée, et le ballon prenait la direction du cadre. Mukiele semble aussi agrandir sa surface corporelle en laissant traîner sa main, même si le tir est soudain et qu'il n'a pas le temps de l'enlever.Sur l'expulsion de Balerdi contre Strasbourg (2-2, le 12 mars)Dans son communiqué, l'OM regrette notamment l'expulsion de l'Argentin contre le Racing (29e), sanctionné pour avoir accroché Habib Diallo au niveau de la taille. L'attaquant strasbourgeois avait la possibilité de se retrouver seul sur le chemin du but et M. Pignard a jugé que Balerdi anéantissait une occasion nette de but.Le buteur sénégalais allait toucher le ballon de la main quelques fractions de seconde plus tard. Était-ce suffisant pour considérer que le rouge était annulable ? Devait-on estimer que Balerdi avait touché et non poussé son adversaire ? Ce cas est sujet à interprétations mais c'est aussi oublier que s'il y a débat, c'est d'abord parce que Balerdi s'est mis à la faute en perdant son duel. Mais, durant le même match, le Lensois Facundo Medina aurait aussi pu être sanctionné d'un second avertissement sur une faute sur Chancel Mbemba.
Alexis Sanchez conteste la décision de Clément Turpin (1-2, le 6 mai). (L'Équipe)
L'Equipe
Ils ne fact-checkent rien du tout...
Et encore, ce que ne montre pas le copié-collé de Dragan, c'est la mise en forme de l'article, avec 2 paragraphes dont le titre du premier est : L'OM va un peu vite
et le second: Ça se discute
Autant dire que le parti pris éditorial est compris sans même lire le détail.
Ceux qui font l'opinion (c'est malheureux mais c'est la réalité) ont donc décidé que l'OM chouinnait pour rien, donc les résultats de ce communiqué, ce sera next (voir meme une convocs au commité d'éthique ou je ne sais connerie)
Lens avait tout compris avec sa vidéo.
Le message était pourtant de la meme teneur, et meme plus violent dans son message puisqu'il mettait directement en image plutôt qu'en mots ses accusations. Mais comme la forme était "humoristique" et originale, tous les média s'en sont emparés de manière positive.
Si on en reste là, ça n'aura servi à rien