Major Tonio, juste le dernier but. L’arbitre avait fait un bon match mais à 4-2 pour Montpellier, il a commencé à tout siffler pour Lyon comme s’il ne pouvait pas faire autrement.
24 heures après la défaite contre Lens (2-1), le but refusé à Alexis Sanchez n’est toujours pas digéré dans les rangs marseillais. Dans le vestiaire olympien, et à l’image des propos tenus par leur entraîneur Igor Tudor - qui a regretté que l’arbitre ait eu "le courage" d’annuler le but marseillais mais pas les "couilles" d’expulser Médina un peu plus tard - beaucoup de joueurs nourrissent depuis samedi soir un sentiment d’injustice, persuadés qu’une ouverture du score de l’OM aurait radicalement changé le visage de la rencontre.
À tête reposée, les dirigeants olympiens et de nombreux membres du staff se sont repassés l’action et le contact entre Alexis Sanchez et le défenseur Lensois Kévin Danso. Et personne ne comprend vraiment, à Marseille, pourquoi l’arbitre de la rencontre, Clément Turpin, a été appelé par l’assistance vidéo alors que ce genre de contacts est très fréquent, surtout à une période où il est demandé aux arbitres de laisser jouer un maximum. Au sein de l’OM, on est surtout convaincu qu’il n’y avait, samedi soir, aucune erreur manifeste dans le premier jugement de Clément Turpin, proche de l’action, qui avait laissé le Chilien se présenter face à Brice Samba avant d’accorder le but.
Longoria a parlé avec Turpin
Selon nos informations, Pablo Longoria a évoqué le sujet avec Clément Turpin après le match. Le président olympien a l’habitude de débriefer la rencontre calmement avec les arbitres, il le fait très fréquemment. L’échange entre Longoria et l’arbitre n’a pas filtré mais le dirigeant espagnol lui a évidemment fait part de son incompréhension.
L’OM en veut surtout aux arbitres vidéo. Et a bien remarqué qu’il y avait, à l’assistance vidéo, Wilfried Bien, lui qui n’était pas intervenu et n’avait pas demandé à l’arbitre de venir voir les images d’une action plus que litigieuse lors du match OM-Monaco au Vélodrome, pendant lequel Kolasinac avait subi une grosse faute de Maripan, dans la surface de réparation, en toute fin de rencontre. Pablo Longoria avait alors piqué une grosse colère, en italien, dans les couloirs du Vélodrome.
Au sein de l’OM, on veut croire en l’honnêteté des arbitres et ne pas tomber dans la paranoïa. Mais on estime que ces décisions arbitrales défavorables risquent de peser lourd surtout en plein sprint final et de surcroît dans un match, comme samedi, entre deux concurrents pour la deuxième place. Malgré cet agacement et cette grande frustration, l’OM garde, en interne, le sens de l’autocritique et est conscient que la performance globale des Marseillais était, samedi soir, très perfectible, avec notamment quelques défaillances individuelles chez certains joueurs.
On l'a jamais revu cette main, c'est fou. Que sur un seul ralenti, puis ils ont du s'en apercevoir, même à la mi temps pour revoir l'arrêt de Samba ils ont pris le temps de commencer chaque ralenti après la main de Fofana
Il y a visiblement eu une vérification ultra rapide (moins d'une dizaine de secondes) de la main de Fofana puisqu'au moment où Under va tirer le corner suite l'arrêt de Samba, l'arbitre assistant dit au turc d'attendre avant de tirer et met sa main à l'oreille pour lui signifier un contrôle de la VAR.
Haaland, Ibrahimovic, Benzema... les attaquants qui ont mis des buts en utilisant leur corps et en pressant ne manquent pas. Hier, j'ai regardé Newcastle-Arsenal, quand tu vois ce qu'il laisse jouer, le foot, c'est aussi un sport de duels, de contacts. En l'occurrence, pour moi, c'est Danso qui se met dedans tout seul. Sanchez fait son job, il lui met la pression pour tirer profit de sa lamentable protection de balle. En plus, derrière le but n'est pas tout à fait, ce qu'il met à l'immense Brice Samba...
mamad_25, leur crainte c'est surtout qu'on gagne en étant avantagé. A cause de certains médias et plumitifs, on paye encore 30 ans après cette réputation liée à la tricherie ou la corruption. Dans le doute les mecs préféreront toujours nous ken plutôt que prendre le risque de nous avantager.