J'ai une question conne.
Quand une faute est commise sur un joueur, cette faute interrompt le plus souvent une action. La sanction dépend de la gravité de la faute, du danger potentiel de l'action, du lieu où se situe la faute. Bon.
Il arrive qu'une faute n'interrompe aucune action. Parce que, par exemple, le joueur qui la subit a déjà tiré ou donné son ballon, ou parce qu'il s'agit d'un acte violent commis pour tel et pas pour influencer le jeu.
La sanction relative à la brutalité de la faute est indépendante du reste. Mais le fait que la faute se situe dans le cours du jeu ou pas peut compter aussi (je trouverais logique que ça compte, mais c'est justement sur ce point que je m'interroge). Quand Zidane met son coup de boule en finale en 2006, l'arbitre, qui ne l'a pas vu dans un premier temps, revient sur l'action et sort logiquement le rouge. Mais je ne me souvienne pas qu'il siffle un coup-franc, puisque l'action se déroule ailleurs.
Sur l'action d'hier, je trouverais logique le rouge et pas péno parce que Kolasinac a déjà tiré et que ça ne change rien au jeu, en fait. Mais que dit le règlement ?
"La société de surconsommation, fruit d'un capitalisme dérégulé, relève d'une logique compulsionnelle dénuée de réflexion, qui croit que le maximum est l'optimum et l'addiction, la plénitude." Cynthia Fleury