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Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

19 Oct 2022, 20:14

Kils sont cons :lol:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

19 Oct 2022, 20:16

"kils sont cons", "Casse-toi pauvre con" ... c'est vraiment des tics de langage chez les Sarkozy.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

19 Oct 2022, 21:02

Je suis pas blond :lol:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

22 Oct 2022, 13:01

Information
PARIS ton univers impitoyable

Le nom du club de la capitale revient avec de plus en plus d’insistance dans des affaires extrasportives. Au risque d’être emporté avec ? damien degorre

Au sortir de la victoire du PSG sur l’OM (1-0), dimanche, Marco Verratti confiait, au micro de Prime Video, être « habitué » à vivre dans un climat pesant, à Paris. « Parfois, ici, une toute petite chose passe pour une grande chose », glissait le milieu italien, au club depuis dix ans, tentant de minimiser ce que le club traversait. Mais, en dix ans, le PSG n’avait encore jamais été associé à des affaires aussi sérieuses où se mêlent ici barbouzes et chantage, là trolls numériques, et où les rôles principaux ne sont plus tenus par Ibra, Neymar, Tuchel ou Mbappé mais par des personnages à l’identité peu ou pas connue du grand public mais dont les actions pourraient avoir des conséquences plus lourdes qu’une occasion manquée dans le temps additionnel d’un quart de finale de Ligue des champions.

Ils s’appellent Tayeb, Malik, Jean-Martial, Hicham, Adel ou Silhem, ont pour point commun leur connaissance de Nasser al-Khelaïfi, et ils sont au cœur d’une enquête judiciaire qui a vu le nom du PSG apparaître comme par désenchantement au début de l’automne. Au départ, c’est un livre sur les services secrets écrit par le journaliste Alex Jordanov qui est en cause et place la police sur les traces de ses sources potentielles. Elle en arrive à s’intéresser à un ancien membre de la DGSI devenu entre-temps référent supporters au PSG.

Une perquisition menée dans le bureau du directeur général délégué

Une perquisition à son domicile a alors permis aux enquêteurs de mettre la main sur des enregistrements vidéo et sonores que celui-ci aurait effectués à l’insu des personnes. À l’arrivée, c’est le nom du président du Paris-Saint-Germain qui apparaît dans les révélations du Journal du dimanche, du Parisien et de Libération, fin septembre.

Dans cette première affaire, on trouve des lobbyistes, aussi, qui ont profité des rencontres au Parc des Princes pour inviter dans la corbeille présidentielle des personnalités politiques et des hommes d’affaires aux influences controversées. Dans ce lieu prisé, des alliances se nouent et se dénouent, des amitiés de circonstance s’y scellent, des conflits y naissent également avec pas mal de rancœur en prime.

Des proches d’Al-Khelaïfi, enfin, travaillant au sein du club ou à sa périphérie, dont certaines manœuvres ont attiré l’attention des enquêteurs au point qu’une perquisition a été effectuée dans le plus grand secret, en octobre, dans les bureaux de Jean-Claude Blanc, directeur général délégué, et de Jean-Martial Ribes, ancien directeur de la communication.

Il se peut qu’au terme de l’enquête, des forfaitures qui dépassent le simple cadre du Paris-Saint-Germain soient découvertes. Il se peut que le club n’en sorte pas complètement épargné non plus. « L’affaire est sans lien avec M. Nasser al-Khelaïfi », martèlent les avocats de ce dernier. Il s’agit de la même ligne de défense que celle qui consiste à dire, dans l’autre affaire, celle des trolls numériques supposément commandités par le club et visant à la fois des médias (dont L’Équipe) et des joueurs du PSG, que le président n’était pas au courant.

Résistera-t-elle à l’épreuve des documents analysés et des témoignages ? En tout cas, le club est ballotté comme il ne l’a jamais été. Après les révélations de toutes ces affaires, viendra le temps de leurs règlements. Et, à ce moment, le prix à payer pourrait être élevé.

À Doha, où l’inquiétude prédomine en haut lieu, l’actionnaire du PSG semble s’interroger de plus en plus sur les décisions qu’il doit prendre. Si Nasser al-Khelaïfi n’a, effectivement, aucun lien avec toute cette agitation, il sera maintenu en poste. Mais que se passera-t-il dans le cas contraire ? Restera-t-il le président du PSG ? Sera-t-il happé par d’autres fonctions au pays ? Tout pourrait devenir plus flou encore.

L'Equipe

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

22 Oct 2022, 15:33

Information
PSG, chantage en eaux troubles

A quelques semaines de la Coupe du Monde, Nasser al-Khelaïfi, président du PSG et intime de l'émir du Qatar, est accusé par un homme d'affaires français de l'avoir fait jeter en prison à Doha. Une sordide affaire d'extorsion et d'espionnage sur fond d'informations sensibles qui révèlent les coulisses sombres du club.

La success story était si belle. Un conte des mille et une nuits à faire saliver tout producteur hollywoodien. L'histoire d'un fils de pêcheur de perles né sur les côtes d'un lointain émirat et devenu l'homme le plus influent de la planète football. Un roturier aussi puissant qu'un chef d'Etat. La saga de Nasser al-Khelaïfi, à quelques jours de la Coupe du Monde au Qatar, pourrait bien se transformer en cauchemar pour les dirigeants de son pays.

Explication : le tout-puissant président du PSG se retrouve au coeur d'une sombre affaire de chantage, où se croisent d'anciens flics, un étrange lobbyiste, des ténors du barreau parisien, les services de renseignement du Qatar. Mais que peut bien faire le très discret Nasser al-Khelaïfi, alias « NAK », dans un roman à la John le Carré ?

L'intrigue de ce polar se noue au « Carré » du Parc des Princes, le salon VIP du PSG, surnommé le « Carré des vanités ». Les soirs de match s'y bousculent deux cents personnalités triées sur le volet : people, politiques, businessmen, ambitieux en tous genres attirés par la manne du Qatar. Parmi eux, un certain Tayeb Benabderrahmane, à la carte de visite longue comme un match avec prolongations.

Né à Gennevilliers, ce Franco-Algérien de 41 ans se présente tout à la fois comme un homme d'affaires, un consultant, un lobbyiste et un mécène. L'homme voyage beaucoup, en Afrique, au Moyen-Orient, jusqu'en Malaisie. Businessman, il grenouille aussi dans les milieux politiques. Il dirige un club de réflexion, signe des tribunes sur l'« islam des Lumières », participe aux réunions politiques à Gennevilliers, mais aussi à Asnières, et d'autres communes des Hauts-de-Seine. Certains le voient comme un modèle d'intégration républicaine. Mais, dans le même temps, il joue les intermédiaires dans le conflit libyen - un activisme brouillon qui aurait, à un moment, attiré l'attention de la direction du renseignement militaire.

Ses voyages intriguent. On le soupçonne, sans preuve formelle, d'être proche des Frères musulmans. En 2017, cette image de musulman défenseur des valeurs de la République séduit jusqu'aux responsables du Qatar, qui l'enrôlent comme lobbyiste pour défendre leurs intérêts, sans doute par l'intermédiaire de « NAK », qui l'a rencontré au « Carré » du Parc des Princes.

Loyauté à géométrie variable

En juin 2019, le Franco-Algérien s'installe avec femme et enfants à Doha. Quelques mois plus tôt, il réussit une belle opération : organiser une entrevue entre le président du Comité national des Droits de l'Homme qatari et le pape François. Sa cote est au sommet. Et puis tout dérape. Le gentil défenseur des droits de l'homme intrigue les autorités qataries. Elles le soupçonnent de loyauté à géométrie variable.

Pis, il aurait tenté de monnayer, à prix d'or, des vidéos intimes de « NAK » mais également des preuves de corruption de membres de la Fifa pour l'attribution du Mondial. Accusation gravissime. Les services secrets qataris prétendent qu'il aurait approché le rival de toujours, les Emirats arabes unis, pour négocier ses « informations ». On passe de la petite magouille à l'atteinte à la sûreté de l'Etat. Car s'en prendre au patron du PSG mais aussi de beIN Sports et des studios Miramax, c'est lancer une grenade au coeur du pouvoir gazier.

« NAK » est le meilleur ami de l'émir al-Thani, un quasi-frère, bien qu'il ne soit pas de sang royal. Les deux hommes ont partagé durant leur adolescence la passion du tennis, mais aussi de la chasse au faucon. « NAK » possède le titre de ministre d'Etat, c'est un « intouchable ». Le natif de Gennevilliers vient de mettre le doigt dans un engrenage dangereux.

Le 13 janvier 2020, il est interpellé par les forces de sécurité qataries. Au cours de la perquisition à son domicile, les policiers découvrent 700 000 euros en liquide. Ses téléphones, ses ordinateurs, sont saisis. L'affaire est trop sensible pour qu'elle éclate au grand jour.On intime à sa femme de n'alerter personne.

Il aurait alors été conduit dans une prison secrète. Une cellule de deux mètres carrés, sans fenêtre, éclairée en permanence par une lumière aveuglante. Toujours selon lui, il aurait subi des tortures psychologiques : privations de sommeil, simulacres de tabassage, menaces d'empoisonnement de ses enfants. Faut-il le croire sur parole ?

Le 1 février 2020, changement de décor : il est transféré à la prison de haute sécurité de Salwa Road et placé à l'isolement. Avance-t-il alors quelques noms de son carnet d'adresses parisien pour calmer les Qataris ? Comme celui de Rachida Dati, symbole, comme lui, de l'intégration républicaine ? Est-ce pour ne pas faire éclater le scandale au grand jour qu'on lui propose alors de signer un protocole d'accord au scénario extravagant ? Il doit reconnaître avoir agressé un prince et purgé pour cela une simple peine d'une vingtaine de jours de cachot.

Comme dans toutes les affaires d'espionnage, on navigue en « zone grise », dans un espace où le mensonge et la manipulation sont la règle. Seule certitude : quelques jours plus tard, le directeur adjoint des services secrets qataris propose un autre deal à Tayeb Benabderrahmane, toujours sous le sceau du secret : il rend tous les documents compromettants contre sa remise en liberté. Problème : lesdits documents sont en France. Son épouse est chargée de les récupérer.

De Yamina Benguigui à Rachida Dati

A Paris, elle entre en contact avec Yamina Benguigui, dont il se dit proche. La réalisatrice et ex-ministre de François Hollande a fait connaissance de l'homme d'affaires en 2016, lors d'une projection de son film « le Plafond de verre », à Gennevilliers. Elle remarque alors cet homme très impliqué dans l'intégration républicaine des jeunes d'origine maghrébine.

A ses côtés, il réussit, à l'occasion de la projection des « Invisibles », un film coproduit par la cinéaste, à se glisser à l'Elysée et à se prendre en photo avec Emmanuel Macron. Surprise par l'ampleur de l'affaire, Yamina Benguigui prend conseil auprès de Rachida Dati. L'ancienne garde des Sceaux recommande les services de son avocat, M Olivier Pardo, une figure du barreau, défenseur par ailleurs d'Eric Zemmour.

Le 18 mars 2020, il accepte de prendre le dossier. Une stratégie se met en place. « Pour exfiltrer Tayeb Benabderrahmane, raconte un proche du dossier, il fallait à tout prix éviter que Nasser al-Khelaïfi porte plainte et rester dans la logique d'un dossier civil, administratif. Un peu comme un échange dans le monde du renseignement. »

La tâche s'avère difficile. Car le lobbyiste emprisonné au Qatar n'est pas le seul à posséder la clé USB où sont copiées les informations sensibles. L'autre dépositaire s'appelle Hicham K. Ex-joueur de tennis marocain, devenu l'intendant de Nasser al-Khelaïfi, il s'est fâché avec ce dernier. Selon plusieurs sources, c'est par son entremise que le prisonnier de Doha les aurait récupérées. La rumeur de l'emprisonnement d'un Français, de surcroît défenseur des droits de l'homme, se fait pressante.

« Je ne veux pas faire la fête sur des tombes » : y aller, regarder ou boycotter le Mondial au Qatar, le dilemme des supporters Il faut donc agir au plus vite pour que ce protocole d'accord s'applique. Une course contre la montre s'engage. Olivier Pardo et Francis Szpiner, le conseil parisien de « NAK », au terme de plusieurs échanges, parviennent à récupérer, croient-ils alors, l'ensemble des pièces sulfureuses. Le 1 juillet 2020, ils peuvent signer le protocole avec un cabinet représentant l'Etat du Qatar. Dans ce document, Tayeb Benabderrahmane reconnaît s'être « approprié illicitement des documents confidentiels dont il a notamment altéré ou falsifié l'objet et le contenu ». En cas de non-respect de la confidentialité, il s'engage à verser 5 millions de dollars. C'est le prix de sa libération. Un protocole similaire est signé par Hicham K. Tout semble réglé.

Dans la foulée, Tayeb Benabderrahmane est assigné à résidence, au 54 étage de l'hôtel InterContinental de Doha, où il multiplie les alertes sur son sort. « Donne-nous encore quelques jours, je t'en supplie, lui écrit Rachida Dati, dans un SMS, le 17 août. Nous agissons dans tous les sens, mais de manière cohérente, car nous ne voulons prendre aucun risque pour toi. » La maire du 7 arrondissement de Paris a-t-elle joué un rôle dans le retour en France de son ami Tayeb ?En tout cas, l'affaire semble classée quand ce dernier foule à nouveau le sol français. Il revient de loin. Il peut fêter sa libération, soulagé, chez M Pardo : « Vous êtes mon sauveur ! »

Vengeance à retardement

Pour les avocats des trois parties, le « scud » judiciaire qui aurait pu atteindre Doha, à quelques semaines de la Coupe du Monde, a été « désamorcé ». Pas pour longtemps. Car le rescapé des geôles qataries a la vengeance à retardement. Amaigri de 15 kg, souffrant de stress post-traumatique, dit-il, le lobbyiste veut obtenir une indemnisation de plusieurs millions d'euros de la part du Qatar. Il menace de les poursuivre pour torture. Pas moins. Là, surprise et effarement, il affirme détenir un double de la fameuse clé USB. Il rencontre aussi des éditeurs pour « vendre » son histoire. Dans son désir de vengeance, il écrit même à Eric Zemmour.

Stupéfait, se sentant trahi par ce changement de stratégie, Olivier Pardo se retire du jeu. Son ex-client se lance dans une opération « kamikaze ». Il fait alors le tour des cabinets d'avocats - il en aurait usé une dizaine jusqu'à aujourd'hui. Fin 2021, il alerte le ministère des Affaires étrangères, entame des démarches pour récupérer ses biens confisqués au Qatar, porte plainte pour détention arbitraire et actes de torture devant les Nations unies. Il se retourne aussi contre ses anciens défenseurs, dont Rachida Dati, auxquels il reproche de ne pas avoir alerté les autorités françaises de sa détention. Il saisit l'ordre des avocats, qui ouvre une enquête déontologique. Lors d'une audition devant le Conseil de l'Ordre, le 11 janvier 2022, le lobbyiste affirme :

« Tous les avocats ont accepté d'aller dans le sens des intérêts qataris en devenant les sous-traitants de leurs services secrets. Je leur reproche d'avoir activement participé à l'extorsion de ma signature pour le protocole d'accord. »

Selon son récit, il aurait découvert le protocle le jour de la signature : « M Pardo m'indique qu'il n'y a aucune marge de manoeuvre et qu'il faut signer dans les minutes qui suivent. »

Désormais, l'homme qui avait accepté de se taire parle. Au grand jour. La version de son aventure au Qatar est dévoilée dans « Libération ». Sa nouvelle équipe d'avocats, dont le controversé Juan Branco, annonce le dépôt d'une salve de plaintes pour « torture et extorsion », visant le Qatar, « NAK », mais aussi diverses personnalités intervenues pour sa libération.

« Elles étaient dans l'obligation d'alerter les autorités françaises », accuse M Nabil Boudi, lequel reproche à la France et à sa diplomatie d'avoir fermé les yeux sur le cas Tayeb. Une opération de diversion pour oublier la mise en cause de leur client dans une autre affaire, moins reluisante ?

En partie. Car la source du scandale ne se situe ni au quai d'Orsay ni ailleurs, mais bien au coeur de la machine du « soft power » du PSG. Dans le fameux « Carré des vanités » du Parc des Princes. En enquêtant sur un autre dossier, les policiers de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) perquisitionnent au domicile d'un collaborateur de Nasser al-Khelaïfi, un ex-policier chargé officiellement des relations avec les groupes de supporters du club.

L'ancien de la « Maison », Malik N., a un gros défaut : il conserve tout. Des informations tirées des fichiers de police obtenus illégalement auprès de ses anciens contacts, noms, numéros de téléphone, casiers judiciaires, mais aussi des vidéos intimes, des écoutes téléphoniques, du patron du PSG ou de nombreuses personnalités. Une caverne d'Ali Baba de petit barbouze au service des intérêts du club de la capitale ?

Une équipe de « privés » très spéciaux

La perquisition oriente les policiers sur la trace de Tayeb Benabderrahmane. Malik N. l'a côtoyé au « Carré » du Parc des Princes. Le lobbyiste aurait régulièrement sollicité des informations confidentielles auprès de l'ex-policier. Les deux hommes auraient également fomenté des campagnes de déstabilisation à l'encontre de ceux qui, dans le club, ou autour de Nasser al-Khelaïfi, leur faisaient de l'ombre.

Ciblé par l'« armée numérique du PSG », le supporter giflé par Neymar porte plainte pour « harcèlement » et « intimidation » Les cibles visées ? Les exemples foisonnent, comme celui de l'ex-chef de cabinet du PSG, ancien arbitre de tennis tunisien, contraint de quitter son poste après un bombardement de fake news hostiles sur les réseaux sociaux. Autre cas, celui de Sihem Souid, ex-policière désormais chargée de la communication du Qatar. Entendue courant septembre par les policiers, elle confie avoir été la cible d'un véritable complot, « suivie, surveillée et cambriolée » par une équipe de « privés » très spéciaux.

Au cours de son audition, elle révèle qu'en août 2021 son mari a reçu ce SMS, parmi d'autres, d'un interlocuteur non identifié :

« 1 jr fils de pute tu découvriras ts les moyens financiers, humains et de sorcellerie que ns avons utilisé contre vs, c ke le début de votre destruction. »

Son témoignage est corroboré par un enregistrement découvert lors de la perquisition chez Malik N. On y entend un ancien directeur du PSG, Jean-Martial Ribes, solliciter la « cellule » afin de transmettre des éléments à charge contre Sihem Souid, qu'ils soient « vrais ou faux », afin que celle-ci soit déconsidérée aux yeux de ses employeurs qataris. Méthodes mafieuses au coeur du système PSG ou dérapages de collaborateurs trop zélés ?

Nasser al-Khelaïfi était-il au courant de ces pratiques ? A-t-il créé un monstre qui lui a échappé et qui s'est retourné contre lui ? L'intéressé, qui doit également faire face aux révélations de Mediapart sur l'existence d'une armée de trolls au sein du PSG, se mure dans le silence. Certains évoquent son départ après la Coupe du Monde. Le fils du pêcheur de perles a-t-il nagé en eaux troubles ?

Le Nouvel Observateur

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

22 Oct 2022, 18:14

Hé bé , on en apprend des choses :-k

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

22 Oct 2022, 18:16

Et les gars osent faire une banderole sur Tapie qui a filé des tunes à un pauvre gars pour qu'il tacle pas trop fort, qui plus est après sa mort... #pasdeface

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

22 Oct 2022, 18:24

Et nous bassiner avec le milieu marseillais, corse, italien qui gangrène l' OM ...

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

22 Oct 2022, 19:23

Ça à la limite on ne va pas se mentir ça existe. Là je compare juste qui est le plus condamnable entre Tapie et NAK.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Oct 2022, 22:20

Le parisien vient de sortir les chiffres sur la prolongation de Mbappé au QSG, 630 millions sur 3 ans (si il va au bout de son contrat), soit le plus gros contrat dans l'histoire du sport, tous sports confondus.
Et le QSG cette saison a très certainement la masse salariale la plus élevée de l'histoire du foot.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Oct 2022, 23:07

Mais tout va bien, l'OM a été sanctionné par le fpf

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

24 Oct 2022, 09:49

Les sommes de ouf...

Claude Puel s'estime-t-il victime du PSG pour les mauvaises saisons à St Etienne ? :cretin:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

24 Oct 2022, 15:11

rien que les 180 millions de prime à la signature, c'est donc quasiment le budget du second club le plus riche de L1, le tout avec plusieurs centaines de millions de déficit.

Mais tout va bien, savez vous que l'OM a été la pire chose qui soit arrivé au foot ? :gregs:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

24 Oct 2022, 16:26

LorikForever, Et alors? on n' qu'à pas être un club Lidl. Tout ça est parfaitement normal, il faut juste vendre l'OM et mettre les sous ça va tout régler.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

24 Oct 2022, 17:28

Je remarque quand même que l'Equipe commence à évoquer le fait que le club pourrait être vraiment inquiété par la multitude d'affaires en cours.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

24 Oct 2022, 18:11

boodream a écrit:LorikForever, Et alors? on n' qu'à pas être un club Lidl. Tout ça est parfaitement normal, il faut juste vendre l'OM et mettre les sous ça va tout régler.


Personne n'a une balance plus déficitaire que nous depuis l'arrivée de Mc Court en dehors du Qatar. Il y a suffisamment à dire sur la manière dont on dépense mal pour ne pas avoiur besoin d'aller inventer qu'on ne dépense pas, je trouve. Suarez-Veretout-Touré c'est de l'argent que tu ne vois pas dans l'amélioration dans l'équipe et c'est un problème, mais ce n'est pas la même chose que de juste dire vas y mets les sous. Parce qu'en fait on en met.

Maintenant on sait qu'a chaque fois qu'on perd deux matchs de suite ça va demander la vente du club, on a l'habitude.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

25 Oct 2022, 15:49

Lo Provençau a écrit:Je remarque quand même que l'Equipe commence à évoquer le fait que le club pourrait être vraiment inquiété par la multitude d'affaires en cours.

wishful thinking malheureusement (et je m'y connais).

il va juste continuer frenetiquement a corrompre tout le monde

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

25 Oct 2022, 15:54

el loco a écrit:
boodream a écrit:LorikForever, Et alors? on n' qu'à pas être un club Lidl. Tout ça est parfaitement normal, il faut juste vendre l'OM et mettre les sous ça va tout régler.


Personne n'a une balance plus déficitaire que nous depuis l'arrivée de Mc Court en dehors du Qatar. Il y a suffisamment à dire sur la manière dont on dépense mal pour ne pas avoiur besoin d'aller inventer qu'on ne dépense pas, je trouve. Suarez-Veretout-Touré c'est de l'argent que tu ne vois pas dans l'amélioration dans l'équipe et c'est un problème, mais ce n'est pas la même chose que de juste dire vas y mets les sous. Parce qu'en fait on en met.

Maintenant on sait qu'a chaque fois qu'on perd deux matchs de suite ça va demander la vente du club, on a l'habitude.

Bien joué :mrgreen:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

27 Oct 2022, 09:58

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Tebas : « 10 M€, pour le PSG, c’est un café ! »

Le président de la Liga réclame des sanctions sportives et pas seulement financières à l’encontre du PSG, qu’il accuse, encore une fois, de menacer l’écosystème du football. Et d’être à la base de mesures de rétorsion à son égard pour ses prises de position. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

ÉTIENNE MOATTI Monaco – Présent au Sportel, le rendez-vous international du sport et des médias qui se tient à Monaco (de lundi jusqu’à aujourd’hui), pour promouvoir le Championnat d’Espagne, Javier Tebas, le président de la Liga, est remonté. Il réitère ses attaques contre le PSG, coupable, selon lui, de déréguler le football européen en tant que « club-État ». Et il est d’autant plus virulent qu’il soupçonne beIN Sport de ne pas régler des factures concernant des droits de diffusion de la Liga à l’étranger en raison de ses déclarations contre le PSG (Nasser al-Khelaïfi est président du club parisien et de beIN Media Group).

«  Que pensez-vous des chiffres publiés concernant le contrat de Mbappé au PSG, qui pourrait toucher 630M€ en trois saisons ?   On savait que pour que Mbappé reste au PSG, il faudrait le payer très cher. Mais connaissant Al-Khelaïfi, cela me paraît peu… Il n’a pas de limites pour accomplir ses objectifs. Le PSG et Al-Khelaïfi ont démontré que l’argent n’est pas leur problème. S’il avait fallu donner 200 millions de plus à Mbappé, ils les auraient donnés. Pourtant, il est impossible avec les normes actuelles que le PSG puisse supporter de telles dépenses.

Le PSG a perdu 224M€ au 30 juin 2021, selon les derniers chiffres publiés par la DNCG. Et il aurait perdu encore énormément d'argent la saison dernière. Qu’est-ce que cela vous inspire ?   Sur les six ou sept dernières saisons, le PSG a perdu 1 milliard d’euros. Il rompt l’écosystème du football européen. Comment les autres clubs peuvent-ils être en concurrence avec quelqu’un qui perd 1 milliard d’euros ? C’est compliqué.

“Je suis le premier à avoir dit à Florentino Perez (président du Real Madrid) et Joan Laporta (son homologue du Barça) que ce qu’ils faisaient était pire que les clubs-États

Si le PSG était à ce point en dehors des clous, comment expliquez-vous qu’il soit autorisé à concourir ?

Je ne me l’explique pas. Et c’est pour cela que nous le dénonçons (des plaintes ont été déposées par la Liga en France et au niveau européen contre le PSG). Il y a une certaine volonté de l’UEFA, mais il faut des décisions plus rapides et plus efficaces dans l’application des normes qui existent.

Pour être en dehors des clous du fair-play financier, le PSG a été sanctionné par l’UEFA, en début de saison, avec une amende de 65 millions en tout, dont 55 M€ avec sursis. Et il doit revenir à l’équilibre sous peine de sanctions plus fortes...

10 M€, pour le PSG et Nasser, c’est un café ! Les sanctions doivent être dissuasives et toucher aussi le sportif. Celles qui ont été prises ne le sont pas. Ces pénalités progressives ne fonctionnent pas, il faut sanctionner dès maintenant.

Vous critiquez en permanence le PSG. Mais sur les trois clubs qui continuent de vouloir lancer la Superligue, deux (le Real et la Barça) sont espagnols...

Je suis le premier à avoir dit à Florentino Perez (président du Real Madrid) et Joan Laporta (son homologue du Barça) que ce qu’ils faisaient était pire que les clubs-États, comme le PSG ou Manchester City, qu’ils dénoncent. Je suis le plus critique avec eux.

Peut-être. Mais on peut aussi dire que vous n’avez aucune autorité sur vos clubs…

Tous les autres clubs espagnols sont absolument contre ce projet de Superligue. En fait, en Espagne, il y en a réellement un, le Real, qui agit, et un autre, le Barça, qui le suit. Le Barça ne paraît pas très convaincu. Vous pourriez me critiquer si la Liga les soutenait. Comme le fait la Ligue française avec le PSG. L’unique ligue européenne qui agit avec l’UEFA pour défendre de manière juridique les intérêts du football européen, c’est la Liga.

“Dans son cas (Al-Khelaïfi), avec toutes ses casquettes, le conflit d’intérêts est structurel

Le PSG, lui, a été l’un des seuls grands clubs européens à ne pas s’être lancé, au départ, dans ce projet de Superligue. Vous pouvez tout de même le reconnaître ?

Ils s’y sont opposés du bout des lèvres. En fait, la Superligue veut un contrôle économique des clubs. S’il n’y en avait pas, Nasser al-Khelaïfi serait dans la Superligue. Je n’ai pas le moindre doute.

Vous semblez vous acharner sur le président du PSG. Vous dénoncez dans une plainte un conflit d’intérêts le concernant en tant que président de beIN Media Group, du PSG, de l’ECA, l’association européenne des clubs, et comme membre du comité exécutif de l’UEFA...

On ira partout où c’est possible pour dénoncer cela, même si on a seulement 1 % de chances de gagner. Dans son cas, avec toutes ses casquettes, le conflit d’intérêts est structurel.

La Liga a un litige avec beIN, qui n’a, selon vous, pas réglé des factures concernant des droits de diffusion hors d’Espagne...

Les seuls qu’ils n’ont pas payés, sans excuse et sans raison, c’est nous ! J’imagine qu’ils le font en se disant : “Comme tu te comportes mal avec nous, Javier, que tu agis comme un mauvais garçon et que tu critiques le PSG, on arrête de te payer.” Je ne peux pas en être sûr, mais c’est ce que je pense. Depuis le 15 août, ils nous doivent 50 M€. Ils nous devaient 60 millions et ils en ont payé 10.

Vous pensez aussi que la Ligue française devrait agir contre le PSG. En quoi   le PSG donne de la valeur à la Ligue 1 ?

Elle devrait s’aligner sur le fair-play financier de l’UEFA et comprendre que ce modèle de 1 milliard d’euros de pertes n’est pas viable. Qui gagne de l’argent en France avec le football ? Ou plutôt qui n’en perd pas ? L’autre jour, j’ai rencontré Franck McCourt, le propriétaire de l’OM. Il m’a dit : “On a investi 700 M€ dans notre club .” Je lui ai répondu : “Non, vous les avez détruits, pas investis.” On arrive à une situation avec une compétition déséquilibrée, avec des pertes permanentes et une inflation des salaires. À l’arrivée, la France a trois des plus grandes étoiles de ce sport, Messi, Neymar et Mbappé, et les droits de la L1 à l’étranger n’ont pas augmenté… »

L'Equipe

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

28 Oct 2022, 12:53

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JUSTICE - La surprise est de taille pour le joueur du Paris Saint-Germain. Alors que le parquet avait requis deux ans de prison et 10 millions d'euros d'amende pour Neymar et les autres accusés, il a finalement retiré ses accusations de corruption et de fraude autour du transfert du Brésilien vers le FC Barcelone en 2013.

Le parquet a retiré vendredi toutes ses accusations de corruption et de fraude contre Neymar et les autres accusés du procès se tenant à Barcelone sur les irrégularités présumées ayant entouré le transfert du joueur au Barça en 2013.
Dans un coup de théâtre, le procureur a annoncé "retirer l'accusation contre tous les prevenus et pour tous les faits" qui leur sont reprochés. Le parquet avait initialement requis deux ans de prison et 10 millions d'euros d'amende à l'encontre de la star brésilienne du ballon rond.


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