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Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

18 Juil 2022, 16:53

En attendant Lucas Hernandez.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

18 Juil 2022, 21:50

il a montré l'an passé une belle sale mentalité, il est parfaitement mur pour le PQ en tout cas. Il coche toutes les cases :lol:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 14:51

Les Qataris font même polemique au Japon et s'y font chambrer :lol:
En gros "25€ la place VS le Bayern 6x vainqueur de la C1, 75€ la place VS Paris qui n'a rien gagné".
C'est d'ailleurs le nouveau club de Sakai qui est un peu l'OM nippon dont il disait l'avoir choisi pour cette raison (grand stade de 60 000 places et supporters les plus populaires de l'archipel).
Modifié en dernier par gigi le 23 Juil 2022, 14:57, modifié 1 fois.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 14:57

Pas facile à lire la bannière, mais effectivement ça dit "3000 ¥ (22€ ndlr) pour le match face au Bayern 6 fois vainqueurs de l'UCL, mais 8000 ¥ (58€ ndlr)pour le match face au PSG qui l'a gagnée... 0 fois". :lol:

Sont ignares quand même, Neymar Messi Mbappé Kimpembé ça vaut bien 2 fois 1/2 le Bayern, non ?

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 14:59

peezee, surtout qu'ils étaient même pas titulaires :lol:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 15:01

gigi, ouais, en tapant mon post me suis justement demandé "est-ce qu'au moins ils ont tous joué ce match ?" :lol:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 15:33

peezee, on avait des représentants 8)

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 16:09

Tiens, le média sensible de gigi ne fait plus planter mon safari :-k

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 16:17

Remind, mise à jour auto récente de Safari sur ton tél/ordi p-ê ? Check it out.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 17:18

Cette saison, il faut s'attendre à ce que les médias soutiennent encore plus le QSG de "l'entraineur français" Galtier.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

23 Juil 2022, 17:33

peezee a écrit:Remind, mise à jour auto récente de Safari sur ton tél/ordi p-ê ? Check it out.

Non safari est inclus dans iOS, et je suis dans la même version que la dernière fois, à savoir la 15.5, pas encore installé la 15.6

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

24 Juil 2022, 00:34

Remind, remercie moi, vieil ingrat.

Sinon vous pensez qu'ils se foutent de la gueule de Lirola ?

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

26 Juil 2022, 08:43

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DANIEL RIOLO: "LE PSG ET SA RÉVOLUTION DE PAPIER…"

Regards sur les premiers pas du PSG 2022/23 après la fin de la préparation marquée notamment par une tournée au Japon.

Je ne sais pas, plus, si on a réellement parlé de "révolution" au PSG. Le mot est tellement galvaudé et mal utilisé que même pour un changement de confiture au petit déj', on parle de révolution. Mais une chose est sûre, on nous avait annoncé de grands changements. Ce qui peut sembler surprenant puisqu’il paraît que ceux qui critiquaient le club "exagéraient" ! On en fait toujours trop avec le PSG et ses stars. Messi et Neymar n’avaient pas fait une si mauvaise saison. Ramos, oui, bon allez d’accord mais il avait du être utile dans le vestiaire, non ? C’est pas ça la version officielle ? Messieurs Marquinhos, Verratti, les offusqués du micro qui ne comprenaient pas comment les supporters pouvaient faire grève ! "Comment osent-ils" s’agaçait le 'petit hibou' tout étourdi et semblant tombé de son nid.

Pourtant, la sentence est tombée. De la bouche du géant de papier : "Fini le bling-bling", clame en juin le président ! De retour de chez Castorama avec son râteau à la main, il finit par écouter son nouveau conseiller en chef, Luis Campos. Le bras armé de la révolution sera Christophe Galtier. Niveau bling bling, on ne nous a pas menti. On est passé de Dior à Celio en un mois. Mais pourquoi pas ? Après tout, j’ai toujours pensé que les coaches du PSG avaient peu à voir avec les réussites ou déceptions de ces dernières années. Le club est tellement mal géré sportivement que le coach récupère finalement en bout de chaîne tous les manquements.

Mais tout va changer nous dit-on. Il paraît qu’un psy va venir au soutien du groupe. Curieux car le PSG a toujours vendu l’idée que les "ratés" en LDC étaient surréalistes, tombés du ciel ou je ne sais quoi. A peine nommé sur le banc, Galtier avait même repris cette idée.

C’est comme pour Neymar. La star a pris un savon mémorable et a perdu son grotesque statut d’intouchable. Du coup, il est obligé de dire partout qu’il va faire une grande saison. Ah bon, mais tout le monde disait qu’il avait toujours été excellent, non ?

En gros la com’ du PSG, c’est d’affirmer que tout ce que disent les journalistes est bidon, mais de concrètement leur donner raison. On va faire tout ce qu’ils disent et pas ce qu’on dit semble être la nouvelle devise. Une com’ qui d’ailleurs va maintenant être gérée par un ex-journaliste, proche de Mbappé. Qu’il se rassure il ne pourra jamais faire pire que son prédécesseur !

Mais après tout tant mieux. La prise de conscience est claire, salutaire et incontestable. Derrière toutes les intentions, il va y avoir des actes, n’est-ce pas ? Ça a commencé par la discipline et la rigueur. Ah la belle affaire. Comme un vulgaire club de bas de tableau qui change de coach pour éviter la descente, on serre les boulons. Et moi qui pensais qu’au PSG on frisait avec l’excellence. On va maintenant prendre le petit déj' et le déj' ensemble !!! Sacrée révolution ! 10 ans d’errements pour arriver à ça ! Et pas de téléphone pendant les repas ! C’est pas Christophe Galtier, c’est Pancho Villa qui est arrivé au club !

Sinon le PSG a joué trois matches de promo au Japon. Pour l’instant ça ressemble à : défense centrale à 3, les 3 stars devant et le flou ailleurs. Verratti et Vitinha vont vraiment former le milieu ?? Avec deux mecs sur les côtés et les 3 devant ? J’y crois pas une minute. Avec cette compo, c’est fin de saison au mois de mars. Si ça doit vraiment joué comme ça, il faudra un autre profil à côté de Vitinha. Quant à savoir si les 3 devant peuvent jouer ensemble et viser la LDC, là on revient aux vieux débats de la saison dernière et ce n’est pas franchement rassurant. Il est encore très tôt et la saison n’a pas commencé donc restons calme et soyons au moins heureux d’une chose : Ils prennent le petit déj' ensemble !

Daniel Riolo

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

30 Juil 2022, 10:45

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Mukiele : « Je sais que je suis prêt »



Le nouveau défenseur du PSG revient sur les raisons qui l’ont amené à signer avec le club de la capitale et affiche ses ambitions. HUGO DELOM

En ce jeudi, le Parc des Princes est visité par des centaines de touristes. Ils sont peu à reconnaître Nordi Mukiele. À 24 ans, le défenseur, parti au RB Leipzig en 2018, n’a pas la notoriété des stars parisiennes. Mais l’international français (1 sélection) sait que son arrivée au PSG, avec lequel il s’est engagé pour les cinq prochaines saisons, va changer son statut. Après Laval, Montpellier et son passage en Bundesliga, le gamin de Montreuil est convaincu d’avoir fait le bon choix. Avec recul et humour, il a raconté comment il a vécu ces semaines qui ont changé sa vie.

« Quand on sort de quatre saisons à une trentaine de matches, qu’on a un statut au RB Leipzig, se dit-on qu’on prend un risque en venant au PSG ? Lorsqu’on rejoint un grand club, forcément il y a une part de risque. Après, je pense que je suis préparé. Vous m’auriez posé la question il y a deux ans, je vous aurais dit que je n’étais pas prêt. Aujourd’hui, je sais que je le suis. À Leipzig, j’ai connu l’Europe, des matches références contre Paris, Manchester City ou United. Si un joueur a envie d’évoluer, il doit passer par les grands clubs et aujourd’hui, j’y suis. Et je me sens prêt. Alors oui, c’est un risque, mais un très bon risque (sourire).

Quand un Français évolue à l’étranger, il y a une forme de confort. S’il rate un match, a fortiori au RB Leipzig, ça se voit moins. Au PSG, on va épier vos prestations. N’avez-vous pas l’impression de vous jeter “dans la gueule du loup” ? On peut dire ça, oui (rires). Mais les critiques font partie du jeu. Ici, bien sûr, je serai plus exposé. Ces critiques-là, je vais les prendre et faire en sorte qu’il y en ait moins. Sincèrement, je n’ai pas peur. Je me suis préparé à cela.

Comment ? En restant juste moi-même. En Allemagne, il y avait déjà des critiques. Bon, je ne comprenais pas tout de A à Z (sourire). Là, je vais tout comprendre. Mais je fais un métier que j’aime énormément. Même quand ma nièce, toute petite, joue au ballon, je la suis. Parce que j’aime le foot. Il faut que ce plaisir reste. Même s’il y a ces critiques.

“À aucun moment, je n’ai hésité

sur le choix de rejoindre le PSG, alors que Chelsea s’est manifesté

Vous avez structuré votre carrière par étapes : Laval, Montpellier, le RB Leipzig, le PSG. En quoi celle-ci a du sens ? Elle a du sens parce que Paris, depuis des années, vise de très grandes choses. Et c’est ce que je cherche. Je suis quelqu’un qui aime gagner. Venir au PSG est quelque chose qui me challenge et qui correspondait à ce que j’avais au fond de moi.

Au dernier moment, Chelsea a fait part de son intérêt. Avez-vous hésité ? Franchement, non. À partir du moment où j’avais donné ma parole à Luis Campos (conseiller football du PSG)… À aucun moment, je n’ai hésité.

Votre ex-coéquipier à Leipzig, Christopher Nkunku, a été formé à Paris. Avez-vous échangé avec lui avant de faire votre choix ? Forcément. Après, on n’est pas entrés dans les détails mais il m’a dit que j’allais entrer dans un vestiaire de gagnants et que je devais dès le premier jour avoir cette mentalité-là.

Le PSG a une double image : celle d’un club hyper puissant où évoluent Mbappé, Neymar et Messi, et celle d’un club friable en Ligue des champions. Quand Luis Campos vous appelle, quelle image en avez-vous ? L’image des joueurs. Luis Campos a appuyé sur l’idée que j’étais dans une équipe où le collectif était la chose la plus importante. Il m’a parlé d’état d’esprit, de mentalité, de ces nouvelles choses qu’il souhaite mettre en place. Il connaît ma mentalité : je suis un guerrier, quand je suis sur le terrain, je me bats pour tout le monde. C’est ce que je vais faire ici.

Mais quel regard portez-vous sur cette série d’éliminations rocambolesques en Ligue des champions ? Avez-vous le sentiment d’une équipe fragile ? Non, c’est une équipe forte. Regardez les noms dans l’équipe. Après, on ne peut pas toujours lier cela à la mentalité, aux émotions. Il y a de ça, mais il y a autre chose. Je pense simplement que ça demande du temps, une construction. Le PSG a déjà fait une finale, une demi-finale, ça s’est joué à rien. Quand tu arrives à ce niveau, c’est que tu as une base. Et je suis persuadé que ça arrivera un jour (la victoire en C1).

La discipline a été érigée comme priorité par le nouvel organigramme. Vous venez d’Allemagne, êtes-vous surpris que cela soit encore un débat ici ? Déjà, au début, ça a été compliqué là-bas pour moi. Et je suis content de l’avoir connu. J’étais un peu éparpillé (sourires). Je ne peux pas vous dire que ça me surprend parce qu’on est humain, on peut faire des erreurs. Il y a un élément dont je suis sûr, c’est que cette rigueur, c’est important. J’ai appris à instaurer une routine dont mon corps a besoin. Le bain froid, j’en ai besoin chaque jour, la préactivation, les séances de sauna, d’étirements aussi. Mon corps demande ça. C’est ce qu’on m’a appris là-bas. Cette discipline, cette rigueur, j’en ai besoin aujourd’hui.

Arrivez-vous dans la peau d’un remplaçant ? Non. À Leipzig, j’étais en concurrence avec des internationaux. Je viens pour jouer là où le coach a besoin, pour aider l’équipe. Et donner la meilleure version de moi-même.

“Si on m’avait dit, à Laval, que je jouerais un jour avec Ramos, je ne l’aurais pas nécessairement cru

Mais quand on voit les noms – Hakimi, Ramos, Marquinhos –, ne vous dites-vous pas que cela va être injouable ? Non, il ne faut pas se dire ça. Il faut se dire que dans chaque grand club européen, il faut avoir des joueurs de haut niveau pour remporter les plus grands trophées. C’est normal. J’arrive ici pour jouer, pour apprendre, pour continuer à grandir. Après, oui, si on m’avait dit, à Laval, que je jouerais un jour avec Ramos, je ne l’aurais pas nécessairement cru (sourires).

À quel poste pensez-vous avoir le plus de chances de vous imposer ? Là où le coach me mettra. Piston, axial, je suis à l’aise aux deux. M’imposer ici ou là, ce n’est pas la question. La question est de savoir si je vais être performant et savoir si je vais aider l’équipe.

En quoi êtes-vous un joueur différent par rapport à votre passage à Montpellier ? J’ai beaucoup plus de connaissances tactiques. Julian Nagelsmann (son ex-coach au RB Leipzig, désormais au Bayern Munich) m’a fait évoluer énormément. Je pouvais commencer un match piston droit et faire des séquences au milieu, ou défenseur central. Je me rappelle même d’un match où la ligne défensive était uniquement composée de deux centraux. C’est un peu fou (rires). Il a beaucoup d’idées. Quand on est à l’intérieur, on apprend. Je suis très content d’avoir ça en moi. C’est un génie de la tactique. Peut-être beaucoup trop (rires).

Vous êtes donc prêt pour le 3-4-1-2 de Christophe Galtier ? Je suis prêt à tout (rires).

Quand on échange avec vos formateurs, une carence revient : celle de la concentration… (Il coupe.) C’était un problème, oui. J’ai beaucoup travaillé cela à Leipzig. J’étais un joueur qui, souvent, quand il faisait une erreur, perdait sa concentration. Donc j’ai fait de la vidéo, j’ai beaucoup parlé avec un spécialiste à Leipzig des animations défensives. Aujourd’hui, je suis un joueur différent.

Êtes-vous à l’abri de ce type d’erreurs ? Je ne vais pas vous dire que je suis à l’abri. Personne ne l’est, mais ce que je peux vous dire, c’est que j’ai appris de ces erreurs. Je sais précisément ce que je dois encore travailler aussi : les trente derniers mètres. Je dois être encore plus décisif.

Avant de signer, quel était votre lien avec le PSG ? Quand j’étais petit, j’allais souvent au Parc, j’ai été ramasseur de balles. Être ici en tant que Parisien, c’est une énorme fierté pour moi, mes proches. Se dire que je vais enfiler ce maillot, c’est une motivation supplémentaire.

Une responsabilité aussi ? Non, je ne dirais pas une responsabilité, juste un plaisir. Je veux donner le côté parisien que j’ai en moi.

C’est-à-dire ? Je suis un gamin de Montreuil, de l’Île-de-France. On sait que ce n’est pas toujours facile de sortir, de réussir là-bas. J’espère être un exemple pour les prochains. Montrer qu’on peut réussir même en venant de là-bas.

En signant au PSG, avez-vous le sentiment de vous rapprocher des Bleus ? Ce n’est pas en signant dans un club qu’on se rapproche. Ce sera à moi d’être performant pour essayer de me rapprocher. On ne va pas se cacher, j’aimerais y retourner. Et faire la Coupe du monde. Mais la première chose, c’est d’être performant.

Qu’est-ce qui vous sépare d’un Benjamin Pavard ou d’un Jules Koundé ? Si je n’y suis pas, c’est qu’il me manque des choses. Ce sera à moi d’aller les chercher. »

L'Equipe

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

30 Juil 2022, 10:52

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NEYMAR LE COMBAT INTERIEUR



Le PSG serait prêt à s’en séparer, lui s’imagine difficilement ailleurs. Apparu en forme et motivé lors de cette drôle d’intersaison, le Brésilien entend montrer qu’il demeure un maillon fort. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

JOSÉ BARROSO (avec A. H., L. T.) TEL-AVIV (ISR) – Après une quinzaine d’années à côtoyer le haut niveau, Neymar (30 ans) sait combien le football peut être versatile. Il y a un peu plus d’un an, le PSG faisait le forcing pour aboutir à une prolongation qui les lie jusqu’en 2027. Aujourd’hui, l’attitude des décideurs parisiens à son sujet est plus nuancée. En cas d’opportunité financièrement cohérente, ils ne retiendraient pas celui qu’ils avaient recruté avec fracas en 2017 contre un chèque de 222 M€.

La nouvelle équipe est arrivée avec un projet de jeu en tête et le Brésilien n’en faisait pas nécessairement partie. Dans l’idéal, ils auraient aimé associer Robert Lewandowski à Kylian Mbappé, placé au centre du jeu depuis sa prolongation à sensation (fin mai). Le Polonais était la priorité absolue en attaque, il a même rencontré les plus hauts dignitaires du club, mais son désir d’aller au Barça a été le plus fort.

Sans lui, l’histoire n’est pas la même et cela explique peut-être l’attitude ambiguë du PSG avec la star de la Seleçao. Comme l’intéressé l’a dit, personne ne lui a désigné la porte de sortie. Conscient qu’il reste un joueur de classe mondiale, Paris compte donc sur lui en l’état – à moins de voir débarquer d’ici fin août un avant-centre au profil remiseur-combineur-finisseur, mais le doute est permis.

Peu de clubs en mesure de l’accueillir

Cela explique que les champions de France maintiennent une certaine équivoque. En témoignent les propos à double détente de Christophe Galtier. D’un côté, le coach a profité de sa présentation pour rappeler que « Neymar est un joueur de classe mondiale » et « fait partie des meilleurs joueurs du monde ». Mais même en étant clair sur ses envies (« Bien évidemment, je souhaite qu’il reste chez nous »), le manager n’est pas catégorique sur son avenir. « Ce qui va advenir dans un futur proche, à la clôture du marché des transferts, je ne sais pas, admettait-il voilà une semaine. On l’annonce partant, on l’annonce restant. » Dans un entretien accordé à L’Équipe mi-juillet, il disait à son sujet : « Sur ce domaine de compétences (le mercato), il y a beaucoup de choses que je ne peux pas maîtriser. Je vais m’adapter à l’effectif que j’ai. »

Peu de temps après la prise de fonction du nouveau technicien parisien, Neymar a échangé avec lui et Luis Campos afin de connaître sa place dans l’équipe, son rôle. Ils lui ont expliqué ce qu’ils attendaient de lui en termes d’implication, d’attitude, au même titre que pour le reste de l’effectif. Les deux patrons du sportif souhaitent qu’il soit à la hauteur de son potentiel, de ses énormes qualités.

De ces différentes séquences, le « Ney » a bien saisi qu’il n’était plus en première ligne du projet et son entourage, qui le considère toujours comme le meilleur joueur au monde, a tâté le terrain. Son nom est ainsi venu dans les conversations avec plusieurs cylindrées du continent. Il n’a pas été franchement proposé, l’idée était plus de voir s’il pourrait trouver un nouveau challenge ailleurs. Au regard de ses conditions contractuelles, cinq ans avec un salaire annuel de 30 M€ net (légèrement dégressif chaque année), les éventuels points de chute ne sont pas légion, sachant qu’avec la Coupe du monde (21 novembre-18 décembre), un exil dans une destination exotique ne fait pas partie des scénarios envisagés. Il pourrait y avoir Manchester United, en cas de départ de Cristiano Ronaldo, mais les Red Devils ne sont pas qualifiés pour la Ligue des champions. Chelsea, qui pourrait encore dégraisser dans le secteur offensif et où il retrouverait Thomas Tuchel. Manchester City, ce qui supposerait que Pep Guardiola veuille intégrer l’artiste à son Meccano. Ou le Barça, qui ne l’a jamais totalement oublié et a retrouvé de l’air financièrement.

Son attitude louée depuis la reprise

Pour le moment, les signaux n’ont guère été concluants et, en attendant une hypothétique ouverture, Neymar s’est recentré sur l’Hexagone. « La vérité, c’est que je veux rester à Paris, expliquait-il le 23 juillet. Je ne sais pas pour le club puisqu’il ne m’a jamais rien dit, j’ai un contrat de plusieurs années ici. Voilà. » Ces derniers mois, il a eu deux petits coups de chaud : après les sifflets du Parc des Princes en mars (après l’élimination en huitièmes de finale de Ligue des champions par le Real Madrid, 1-0, 1-3), puis en lisant cet été que le PSG voulait se séparer de lui. Mais l’orgueilleux Brésilien n’a pas envisagé de lâcher l’affaire, surtout à quatre mois d’une Coupe du monde érigée en objectif majeur. Depuis la reprise, il affiche ainsi un état d’esprit très apprécié par le club, qui le juge pour l’heure irréprochable.

Pendant la tournée au Japon, il s’est plié sans rechigner aux nombreuses sollicitations. Il a pris part à un petit entraînement avec une quarantaine de jeunes, participé à un show télévisé où il devait shooter sur des panneaux, répondu présent pour une interview très matinale, visité avec le sourire différents lieux iconiques lors de l’opération marketing Discover Tokyo. Une seule fois, il a laissé filtrer un peu d’irritation, lors d’une cérémonie où, après avoir posé pendant cinq minutes sur une estrade, le groupe parisien devait encore prendre la pose pour divers ateliers.

Même chose sur le plan sportif : revenu de vacances dans de bonnes dispositions, il a perdu du poids et affiche une forme prometteuse (voir par ailleurs). Il a beau dire qu’il n’a rien à prouver à personne, ça reste la meilleure façon de laisser imaginer que, en dépit des déceptions passées, il peut rester en haut de l’affiche. À Paris ou ailleurs.

L'Equipe

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

30 Juil 2022, 11:22

Juste pour savoir, beaucoup ici à part Travis sont intéressés par ce niveau d'article détaillés sur tel ou tel joueur du Qatar ?

Perso voir ici ce genre d'articles me donne juste envie d'étrangler 3 chatons, donc je lis pas et j'essaie d'oublier vite fait.

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

30 Juil 2022, 15:19

Ce serait plus sympa en effet d'avoir le même genre d'article mais concernant l'OM. :lol:

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

30 Juil 2022, 15:49

Lo Provençau, tu n'aimes pas les super tw...articles de M. Grégoire???

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

30 Juil 2022, 16:24

Lo Provençau a écrit:Ce serait plus sympa en effet d'avoir le même genre d'article mais concernant l'OM. :lol:

pas comme si ça n'était pas le cas 8)

Re: [PSG 2022-2023] Dîme bigger

31 Juil 2022, 13:26

peezee a écrit:Juste pour savoir, beaucoup ici à part Travis sont intéressés par ce niveau d'article détaillés sur tel ou tel joueur du Qatar ?

Perso voir ici ce genre d'articles me donne juste envie d'étrangler 3 chatons, donc je lis pas et j'essaie d'oublier vite fait.


Nope
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