MassaliaLive.com

[Chris Red]

Ou le bon souvenir qu'a laissé Rudi Garcia malgré une finale d'Europa League.

[Vodevil]

Vodevil, en effet, y'a qu'à voir comment Thauvin est encensé ici depuis son départ.

Son bon classement au Mexico Ultimate Fishing y est pour beaucoup.

[Dragan]

La grande question c'est qu'est ce qu'il va faire avec ça maintenant ?

[Dragan]

[Dragan]

[Lo Provençau]

Je pense que l'ensemble des rédactions sportives espèrent la même chose vu le potentiel inépuisable de calembours avec son nom.

[tigrou]

Bon je vais me taper qq matchs du hellas Verone pour me faire une idee perso meme si je suis decu du choix.

entre temps quelqu'un a reconstitue la tactique de Tudor sur FM... ca vaut que ca vaut mais y a quelques phases de jeu expliquees et surtout le role du Mazzala (Payet ou Gerson j'imagine dans notre effectif)

[gigi]

peezee, en même temps Tudor n'a pas encore traité les Italiens de dingos

[Max216]

La grande question c'est qu'est ce qu'il va faire avec ça maintenant ?

L'ossature est là, le coach ne démarre pas de zéro, à voir s'ils sont capables de bien s'exprimer dans ce schéma.
A voir aussi si Tudor est capable de changer sa philosophie et son schéma pour s'adapter à l'effectif.

La logique voudrait que le nouveau coach fasse un audit pour comprendre les qualités de son effectif; s'ils sont capables de jouer avec tel schéma ou un autre, de s'informer sur les adversaires et leur manière de jouer (Sampaoli a été surpris de la ligue 1 où les coachs en majorité mettent le bus et jouent en contre tout en transition) avant de choisir le ou les schémas de jeu.

Un autre facteur important : Je pense que le résultat / la capacité de Tudor à faire le job dépendra aussi des recrues que Longoria va pouvoir signer comme toujours, on a des manques flagrants sur 3 postes (un remplaçant à Kamara, un ARG efficace, un Ailier rapide au minimum sans d'autres départs) et des remplaçants capables de faire le job en cas de blessure ou d'indisponibilité des supposés cadres (Payet / Milik / Gerson / Gigot / Under).

C'est une équation à plusieurs variables, l'apport de Ribalta et Longoria sera essentiel pour la réussite de Tudor et du club.

[squall]

[tigrou]

Bon je me suis tape qq resumes de matchs et quelques videos tactiques, je reste quand meme sur une sensation mitigee. C'est comme si un étranger regardait Lens ou Strasbourg de l'annee derniere: il y a des matchs ou tout se goupille bien, le pressing haut fonctionne a merveille, les passes en profondeurs et dans les intervalles sont parfaites, et les lateraux sont au taquet. Par contre quand ca coince ca coince fort:
- ca ne tire pas beaucoup au but, c'est assez frustrant
- la defense peut être assez bonne notamment quand elle a le temps de se reorganiser a 5, mais ca joue en transition rapide elle se fait ouvrir de partout

Globalement les joueurs du Hellas c'est pas des foudres de guerre, sur cette saison ils ont pas mal surperforme avec beaucoup d'activite. Probablement en partie garce au travail de Tudor. Faut voir ce qu'il peut faire avec du meilleur matos.

A domicile ca tourne plutot bien, ils etouffent les equipes memes les grosses cylindrees qui se sont presentees chez eux en debut de saison. En fin de saison c'est plus complexe avec 3 defaites sur les 5 derniers matchs a domicile (1V et 1N). A noter aussi qu'ils jouent avec un public de 14k personnes en moyenne avec des chutes a 3000 ou 4000...

A l exterieur c'est plus complique meme s'ils ont appris a ne pas perdre sur la fin (1 defaites sur les 7 derniers matchs a l'ext, 4N et 2V).

Ci-dessous les stats que j'ai pu recolter sur 35 matchs de serie A (je ne compte pas les 3 premiers perdus par l'autre entraineur):

General
Victoires 14 (40%) I Defaites 10 (29%) I Nuls 11 (31%)
BP 62 (1,8 but par match) I BC 52 (1,5 buts par match)
Poss 50.9%
xG 1,38 I XGA 1,27
Clean sheets 4

Distribution des matchs gagnes (14)
Matchs gagnes par 1 but d'ecart: 9 (64%)
Matchs gagnes par 2 buts d'ecart: 2 (14%)
Matchs gagnes par 3 buts d'ecart: 1 (7%)
Matchs gagnes par 4 buts d'ecar: 2 (14%)
BP 39 I BC 15

Distribution des matchs perdus (10)
Matchs perdus par 1 but d'ecart: 6 (60%)
Matchs perdus par 2 buts d'ecart: 4 (40%)
BP 7 I BC 21


Domicile vs ext
Domicile
Victoires 9 (56%) I Defaites 4 (25%) I Nuls 3 (19%)
BC domicile 31 I BC domicile 19
Poss domicile 51,8%
Exterieur
Victoires 5 (28%) I Defaites 5 (28%) I Nuls 8 (44%)
BC 31 I BC 33
Poss 50%


Tirs
POUR
Total tirs 429 (12 tirs par match)
% Tirs carde 37%
% de but par tir 14%
% de buts par tir cadre 36%
Distance moyenne de tirs 15m
Tirs / match domicile 12.7 I Tirs / match ext 11.7
% cadres domicile 40% I % cadre ext 35%

CONTRE
Total tirs 424 (12 tirs par match)
% Tirs carde 34%
% de but par tir 12%
% de buts par tir cadre 40%
Distance ;oyenne de tirs 15.9m

Passes
Total passes reussies 1325 (352 passes par match)
% de passes reussies 75%
Centres 408 (11 par match)

Pressing
Nb de pressing tentes 5048 (144 par match)
% pressing reussis 31,9%

[Maximilien Straus]

Wow bien joué, merci

[peezee]

tigrou, super taff, merci !
(pourrait p-ê faire l'objet d'un article d'ailleurs)

Sinon :

Information

CONTRE
Total tirs 424 (12 tirs par match)
% Tirs carde 34%
% de but par tir 12%
% de buts par tir cadre 40%
Distance moyenne de tirs 15.9m

c'était qui leur gardien ?

[tigrou]

ouais leur gardien c'est pas un fou non plus

Lorenzo Montipo (25 ans, 34 matchs cette saison). Il a des stats de bas de tableau pour un gardien sauf sur les penalties ou il se classe pas mal i.e 1/3 arretes)
Il y a 4 matchs ou il se prend 100% des tirs cadres (Roma, Napoli, Torino, Fiorentina). Il est a 64% de taux d'arret au total (en moyenne les gardiens sont a 70%, c'est le cas a l'OM la saison derniere)

Sur la possession:
A noter que sur les 5 matchs ou le Hellas Verone a fait plus de 60% de possession de balle, ils ont fait 3N, 1D et 1V ce qui confime la difficulte de cette equipe a avoir des resultats face a des equipes qui lui laissent completement le ballon (c'est der zakarian qui va etre heureux). Sur les 4 matchs ou il font moins de 40% de possession ils font 2D, 1N et 1V - ce n'est donc pas un equipe qui aime subir pour transitionner rapidement (heureusement que Galtier est au PSG .... ).

Sur les series
Le hellas Verone a fait 3 series de 3 matchs sans victoires d'affilee dans l'annee (juste serie A) en decembre, mars et juin (j'enleve les 3 premeires defaites of course) et 1 seule fois 2 victoires d'affilee. Ils ont fait une series positive avec 5 matchs sans defaite en octobre/ novembre (3V 3 N) et 2 series avec 4 matchs sans defaites (2n et 2V a chaque fois)

Encore une fois c'est base sur des stats, des ressentis sur des resumes de matchs donc c'est loin d'etre une verité absolue. Ca m'a permis de mieux cerner le nouveau coach, maintenant faut voir s'il s'adaptera:
- meilleur matos sur le terrain avec des remplacants quasi aussi bon que les titulaires
- pas forcement les elements pour faire evoluer sont 343 ou 532 comme il le souhaite (notamment sur les cotes)
- une mentatite a l'entrainement tres differente, meme s'il y a des gros bosseurs (rongier guendouzi etc...)
- des problemes d'ego dans le vestaire (Payet, Mandanda, Milik, Under etc...)
- un contexte marseillais a part avec sa pression surtout lors de series negatives ou manque de series positives
- une L1 qui aime les transitions rapides (y a au moins 5 equipes qui ne jouent que comme ca dans le championnat + celles qui decident de jouer comme ca face a nous)
- la ldc qui va mettre en evidence les carences de l'effectif apres le mercato, consommer beaucoup d'energie (physique et mentale) et qui va rajouter une pression (et ajouter des matchs dans les series negatives...)
- une annee de coupe du monde ou le retour en Janvier va etre extremement compliqué a gerer (heureusement que le senegal ne joue pas la CAN en plus cette annee)

Bref on va s'amuser cette annee, il va nous falloir par contre un staff medical et physique de 1ere classe (et une vraie profondeur de banc) parce qu'on va avoir beaucoup de casse.


ps: ca serait pas mal d'avoir un topic qui decortique le style de jeu des equipes de l1 une a une ca permettrait de se projetter un peu.

[Dragan]

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Tameze : « Tu as intérêt à bosser »

Le milieu de terrain du Hellas Vérone décrit la méthode de son ancien entraîneur, Igor Tudor, qui va s’engager avec l’OM. MÉLISANDE GOMEZ

Parti en stage d’avant-saison hier avec le Hellas Vérone, l’ancien Niçois Adrien Tameze (28 ans) a encore des souvenirs tout frais du management d’Igor Tudor, qui a porté le club à la 9e place de la Serie A, la saison passée. Le milieu de terrain a apprécié la méthode du Croate et continuera de le suivre : « Je lui souhaite beaucoup de réussite. »

« Qu’est-ce qui vous a le plus marqué, chez Igor Tudor ? Son énergie. C’est quelqu’un qui a une énergie folle et qui sait la transmettre. Il a aussi cette volonté d’être toujours dans la progression, pour ses joueurs comme pour lui-même, parce qu’il a beaucoup d’ambition.

Que demande-t-il avant tout à son équipe ? De ne pas avoir de regrets, de tout donner et de nous amuser. On avait une base au niveau tactique, mais ça nous arrivait régulièrement d’improviser de temps en temps, et on a pris beaucoup de plaisir sur pas mal de matches.

Comment définiriez-vous son style de jeu ? C’est un football offensif car quand l’adversaire a le ballon, on est déjà devant, très haut, pour le récupérer, on n’attend pas l’erreur pour pouvoir attaquer. Il a repris certains principes de (Ivan) Juric, l’entraîneur de la saison précédente, le pressing tout terrain, la grinta à chaque minute.

Que vous demandait-il à votre poste, spécifiquement ? Il me demandait de tout faire, gagner les duels donc récupérer les ballons défensivement car c’est ma qualité première, mais aussi me projeter vers l’avant dès que je le pouvais. Du coup, j’ai beaucoup couru (rires). Tactiquement, il m’a fait progresser dans le sens où j’ai joué un peu dans toutes les positions, à la récupération, bien sûr, mais aussi défenseur axial droit, attaquant droit, attaquant gauche. J’aime beaucoup la tactique alors cela ne m’a pas trop dérangé.

“Quand tu lui dis que tu es fatigué, il te répond : mais non, ne t’inquiète pas, ça va aller

Pour son football, il a besoin de joueurs prêts à beaucoup donner physiquement… Oui, cela demande beaucoup de travail pendant la semaine et beaucoup de volonté pour se faire un peu mal les jours où on est fatigué. Quand tu veux un pressing tout terrain pendant quatre-vingt-dix minutes le dimanche, tu as intérêt à bosser pendant la semaine. Mais il est à l’écoute aussi. Je n’ai pas toujours débuté, mais j’ai joué tous les matches cette saison, et quand j’ai eu des petites douleurs ou de la fatigue sur des semaines à trois matches, j’ai pu sauter des entraînements. Cela dit, c’est rare. Il va plutôt te pousser au maximum et quand tu lui dis que tu es fatigué, il te répond : “Mais non, ne t’inquiète pas, ça va aller.”

Comment se comporte-t-il au quotidien avec ses joueurs ? C’est le premier qui va nous motiver, et il est dans la bonne humeur. Même quand tout le monde est fatigué, lui il ne l’est jamais. Après, c’est vrai, quand ça ne va pas, il n’hésite pas à hausser le ton. C’est un vrai passionné et il peut être dur.

Il est très exigeant au quotidien. Pensez-vous que cela va passer dans le vestiaire de l’OM, avec des joueurs plus affirmés que ceux qu’il avait à Vérone ? Je pense qu’il a la capacité de s’adapter. Quand on a un effectif, on doit s’adapter. Il le sait, car il a été joueur dans des grands clubs, il a vécu pendant des années dans le vestiaire de la Juventus et il y a travaillé récemment comme entraîneur adjoint. Il trouvera la solution. Parfois, il nous parlait de Cristiano Ronaldo à la Juve et il nous racontait ses séances : il sait très bien que tu ne peux pas demander la même chose à tous les joueurs. »

L'Equipe

[Dragan]

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«Il a été éduqué à l’italienne, à l’école de la rigueur» : Aurélien Chedjou juge Igor Tudor, le nouveau coach de l’OM

Les deux hommes ont connu une cohabitation parfois orageuse à Galatsaray en 2017.

Champion de France avec Lille en 2011, Aurélien Chedjou, a côtoyé Igor Tudor, le nouveau coach de l’OM, à Galatasaray durant la seconde partie de la saison 2016-2017. Cette cohabitation de quelques mois a parfois fait des étincelles. Pour autant, l’international camerounais, parti ensuite à Başakşehir, se refuse à jeter la pierre au technicien croate et lui prête même du crédit.

Quels souvenirs marquants conservez-vous d’Igor Tudor ?

AURÉLIEN CHEDJOU. J’ai en mémoire son premier discours dans le vestiaire. C’était juste après la signature de son contrat en février 2017. Il nous a assuré qu’on allait devoir courir avec ou sans ballon et cravacher sur le terrain. Il avait visionné pas mal de nos précédents matchs et jugeait notre investissement insuffisant. Il nous a aussi expliqué être fan de Guardiola, mais préférer Simeone. Très vite, tu perçois à quel style de coach tu as affaire. Il a été éduqué à l’italienne, à l’école de la rigueur. Avec lui, même les joueurs offensifs doivent défendre.

Comment avait réagi le groupe à ce speech de présentation ?

On a vu des sourcils se froncer chez les gars. C’est quelqu’un de directif. On s’en est vite rendu compte.

La suite de la saison a-t-elle conforté ce premier jugement ?

Les dernières semaines ont été assez compliquées (le club s’était classé 4e). Les stars de l’équipe, je ne citerai pas de nom, en avaient un peu assez de devoir courir sans le ballon. Il y avait quand même de la qualité (Gomis, Belhanda, Feghouli ou Fernando), mais il avait tendance à s’entêter avec un 3-5-2 inadapté, à mon avis, aux joueurs à sa disposition. L’effectif était composé de nombreux trentenaires. On était rincés. Il n’écoutait pas. Au fil des mois, il a, sans doute, pris la mesure de ses erreurs. Nous n’étions pas irréprochables non plus.

À titre personnel, quels ont été vos rapports ?

On s’est pris un peu la tête. Dans une défense à trois, il me positionnait sur le côté droit. J’avais le sentiment de me retrouver dans la position d’un latéral. Je ne me sentais pas à l’aise à ce poste. Il m’a ensuite interpellé devant tout le vestiaire, assurant à mes coéquipiers que je ne voulais pas jouer dans ce registre. Je lui ai répondu que ce n’était pas vrai et lui ai conseillé de titulariser quelqu’un d’autre capable de donner 100 %. Il m’a entendu (5 titularisations en 14 journées). On s’est séparé sur une fausse note. C’est vraiment le seul coach avec lequel je me suis un peu frité. Mais il m’a ouvert les yeux sur certaines choses.

Pouvez-vous un peu expliciter ?

Avec lui j’ai compris que le football n’est pas toujours un long fleuve tranquille où l’entraîneur t’apprécie et où tu joues chaque semaine. J’ai pris conscience aussi de la nécessité de dire ce que tu penses quitte à t’embrouiller un peu avec ton coach. Ça demeure le plus sûr moyen pour crever un abcès et trouver un juste milieu.

Vous paraît-il taillé pour Marseille ?

On parle là, d’un homme très très intelligent. Avec l’expérience emmagasinée à Galatasaray notamment, je l’imagine avoir changé un peu son mode de management. Je l’espère pour lui en tout cas. Je ne doute pas davantage de ses qualités d’entraîneur. Avant de signer au Gala, il restait sur une très bonne saison à Karabükspor. À Marseille, il va, aussi, avoir affaire à des joueurs à forte personnalité. À lui de s’appuyer sur son vécu pour mieux gérer son groupe. Au final, les résultats valideront, ou pas, sa méthode. Il est très ambitieux et aspirait à rejoindre un club comme l’OM. Je l’imagine y accomplir un bon boulot. Une chose est sûre, physiquement les Marseillais seront prêts.

Le Parisien

[Dragan]

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INTERVIEW; "Avec lui, il ne faut pas dormir !"; Joueur de l'Hellas Vérone, Adrien Tameze a bien connu Igor Tudor, le nouvel entraîneur de l'OM

Titulaire indiscutable de l'Hellas Vérone la saison dernière sous les ordres d'Igor Tudor, Adrien Tameze (28 ans) a apprécié son expérience au contact de l'entraîneur croate, qu'il soit milieu défensif, piston droit ou gauche, ou défenseur central. L'ex-Niçois a accepté d'évoquer la philosophie de jeu et la personnalité du nouveau coach de l'OM.

Êtes-vous étonné de voir Igor Tudor signer à l'OM ?

Étonné dans le sens où en France, en règle générale, il n'y a pas trop d'entraîneurs italiens. Il n'est pas de nationalité italienne, mais il vient de ce championnat, il y a joué et entraîné. Mais par rapport à notre système de jeu et ce qu'on a produit la saison dernière, ce n'est pas délirant de le voir rejoindre l'OM, qui est l'une des plus grandes équipes françaises.

Quel entraîneur est-il ?

Il m'a beaucoup fait progresser à titre personnel, mais je ne suis pas le seul dans ce cas. C'est un coach qui est proche de son effectif, qui donne beaucoup d'énergie et de confiance.

C'est un jeune entraîneur aussi, qui va découvrir la C1 en tant que numéro 1.

C'est un coach relativement jeune, mais il était adjoint à la Juventus il y a deux ans donc il connaît la Ligue des champions. C'est une compétition qu'il a aussi connue en tant que joueur au cours de sa grande carrière. Quand on regarde ce qu'il a fait avec nous l'an dernier, c'est une réussite.

Est-ce important d'avoir un coach qui a un passé de joueur ?

Oui, bien sûr. C'est important d'avoir un référent qui a connu l'exigence du très haut niveau. Il a joué les plus grandes compétitions en tant que joueur avec la Juventus et la Croatie. Et en tant que coach, il a déjà dirigé de très grands joueurs.

Comment décririez-vous sa philosophie de jeu ?

Il a un système en 3-4-2-1 mais qui évolue dans le match. On avait l'habitude de jouer dans ce schéma la saison précédente, avant son arrivée. Il a remis les choses en place quand il a été nommé alors que l'on avait commencé le championnat par trois défaites consécutives. Il nous a donné beaucoup de confiance dans ses discours, et énormément d'énergie dans le travail quotidien à l'entraînement. Il demande beaucoup d'engagement. Sans ballon, il y a un pressing permanent, avec un bloc compact et structuré pour ne pas trop subir. Avec ballon, il faut garder la possession au lieu d'essayer de marquer rapidement. Le mot-clé, c'est un pressing intense, tout terrain, et tout le temps !

Les joueurs de l'OM vont donc devoir cravacher....

Ah oui, là, ça va travailler dur ! (rires) Mais je pense que c'était déjà le cas la saison dernière avec Sampaoli. J'en connais quelques-uns dans le vestiaire. J'ai eu Jordan Amavi par sms ce matin (lire hier), il me demandait comment était le coach. Je lui ai fait comprendre qu'il ne fallait pas dormir !

Amavi fait partie de ceux qui peuvent bénéficier de l'arrivée de Tudor alors qu'il était destiné à partir...

J'espère pour lui. C'est un proche et je souhaite toujours le meilleur à mes potes. C'est aussi un joueur qui peut être important dans le système du coach, dans le sens où il utilise beaucoup les latéraux.

Prône-t-il un jeu direct ?

Si les conditions du match imposent un jeu direct, oui. Mais ça dépend des situations, de l'adversaire. Sa philosophie, c'est prendre du plaisir à jouer au football. Il ne nous a jamais dit de défendre et d'attendre derrière, il ne nous a jamais demandé de dégager la balle sous pression. Il faut toujours repartir de derrière quand il y a la place et produire du jeu. Il faut surtout essayer d'avoir un maximum d'efficacité. Mais ce n'est pas un coach qui dit à ses joueurs "Tout pour l'attaque". Il arrive à structurer les choses pour pouvoir attaquer en nombre, tout en étant couvert derrière, en défendant à plusieurs. L'équilibre est juste.

Beaucoup sont ceux qui louent ses capacités à motiver son groupe. Ce qui vous a permis de faire vos meilleurs matches contre les gros...

C'est vrai, on a fait de super résultats contre les grosses équipes. Personnellement, le coach m'a énormément aidé au niveau mental. C'est quelqu'un qui a l'expérience des grands joueurs. Quand il donne un conseil, il fait toujours référence à sa carrière. Il nous a par exemple beaucoup parlé de Cristiano Ronaldo quand il l'a côtoyé à la Juve. Forcément, on écoute et on a envie de suivre. En tout cas, ça m'a beaucoup aidé. Il a une force et une détermination qu'il arrive à transmettre à ses joueurs.

Il est aussi très cash dans ses propos et ne tourne pas autour du pot.

C'est sûr ! On a la chance d'avoir un groupe super, où tout le monde bosse et va dans le même sens. Mais s'il y en a un qui traîne la jambe et ne fait pas les efforts, il ne va pas hésiter à lui rentrer dedans, peu importe le nom ou le statut. Une équipe, c'est onze joueurs. Si en match tu joues à dix à cause d'un coéquipier, la différence se voit rapidement. Surtout au haut niveau.

Que pouvez-vous nous dire sur son tempérament de feu ?

C'est un passionné. Il vit le match comme un joueur, même si aujourd'hui il a la casquette d'entraîneur. Il s'emporte, il pousse, il crie, que ce soit à l'entraînement la semaine ou en match le week-end. Ce n'est pas de la méchanceté ou de l'agressivité, au contraire. Il a toujours été derrière ses joueurs. Personne dans le groupe n'a eu à se plaindre de ça. Il nous pousse constamment et ça aide considérablement.

Dans quel domaine peut-il faire progresser ses joueurs ?

Sur le plan mental, sur le plan physique. En termes de dépassement de soi aussi. Les joueurs de l'OM vont apprendre à le connaître. Quand tu penses que tu es fatigué, il est toujours là. Et tu te retrouves à faire une course de 60m à la 90e ! Ça m'est arrivé de faire la différence comme cela, et lui savait que je pouvais le faire. Pour moi, il y a plein de petites choses chez lui qui me font dire qu'il est top.

Il semble apprécier la polyvalence aussi. C'est ce qu'il a fait avec vous ?

Ah oui ! (rires) Depuis que je suis arrivé ici (en 2020), j'ai joué à tous les postes, sauf gardien de but. Même numéro neuf, mais ce n'était pas avec le coach Tudor, et j'avais marqué un but ! Tous les entraîneurs aiment la polyvalence, ça leur donne plusieurs options. Mais en général, le coach fait jouer chaque joueur à son poste.

Que retenez-vous de votre collaboration avec lui ?

Sur l'ensemble de la saison, on a été régulier dès son arrivée. Et on s'ennuyait rarement pendant nos matches. Mais si je devais retenir quelque chose de lui, c'est une phrase qu'il répète tout le temps : "Ne jamais se contenter du minimum". Il le dit tout le temps, même quand on est bien. L'an dernier, on venait de battre la Juventus et la Lazio, puis on s'est retrouvé à jouer une équipe moins cotée. Il répétait que c'était un match important, sinon plus, que ce n'était pas parce qu'on venait de gagner deux matches contre deux grosses équipes qu'on devait se relâcher. Il ne se contente jamais de ce qu'il a, il réclame tout le temps le maximum à ses joueurs.

Seriez-vous intéressé par l'OM ?

Marseille reste Marseille. Je me sens très bien en Italie, ce n'est pas dans mes plans de revenir en France, mais il y a parfois des opportunités qui arrivent.

Est-ce un coach que vous pourriez suivre n'importe où ?

Non, mais Marseille ce n'est pas n'importe où ! (rires) Je parle avec des équipes en Italie, ce n'est vraiment pas d'actualité. Mais c'est vrai que si le coach m'appelle, je réfléchirai.

La Provence

[Dragan]

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Tudor, première studieuse

Arrivé à Marseille dans la nuit de samedi à dimanche, le nouvel entraîneur de l’OM a passé une journée de travail à la Commanderie, hier, avant de découvrir son groupe cet après-midi. BAPTISTE CHAUMIER

Igor Tudor n’a pas eu le loisir de profiter d’une longue journée d’été à Marseille, des plages en pleine ville ou des calanques à l’eau turquoise à sa périphérie. Arrivé dans la nuit de samedi à dimanche à Marseille, le nouvel entraîneur de l’OM a passé sa journée enfermé à la Commanderie, hier, en compagnie du président Pablo Longoria et du directeur du football fraîchement nommé, Javier Ribalta.

L’ancien coach du Hellas Vérone, parti libre du club italien, a découvert son futur lieu de travail et il a commencé à débroussailler de nombreux sujets, administratifs ou sportifs. L’ancien international croate (44 ans) n’a pas encore signé officiellement son contrat de deux ans, mais les avocats du club planchaient encore sur sa rédaction hier soir. Il devrait le parapher ce matin avant, peut-être, d’être présenté demain ou mercredi. Avant de participer à sa première conférence de presse dans le costume de l’entraîneur de l’OM, Tudor s’apprête à animer sa première séance et à découvrir son groupe, convoqué au centre d’entraînement à 16 heures aujourd’hui. Les joueurs, avertis du départ de Jorge Sampaoli vendredi matin, ont été mis au repos forcé ce week-end en attendant de connaître l’identité du futur coach.

Camoranesi pressenti comme adjoint

Tudor se présentera-t-il seul sur les terrains de la Commanderie ou sera-t-il déjà épaulé par ses adjoints ? La composition de son staff a été l’un des sujets de négociation de la journée d’hier alors que l’ancien défenseur central espère quatre renforts : un bras droit, un préparateur physique, un entraîneur des gardiens et un analyste vidéo. Pour le premier, il devrait s’agir de Mauro Camoranesi (45 ans), ancien de la Juventus Turin comme lui.

Le vainqueur de la Coupe du monde 2006 a connu un début de carrière plutôt confidentiel entre des expériences en Argentine, au Mexique ou encore en Slovénie (Tabor Sezana, Maribor), mais il a l’avantage de connaître Tudor pour avoir joué avec lui (juillet 2002 à janvier 2005) et d’être libre. Les identités des autres coaches ciblés n’ont pas filtré, peut-être parce que certains d’entre eux sont encore sous contrat.

Une semaine après la reprise de l’entraînement, il faut déjà reconstruire un staff et probablement aussi adapter un recrutement qui n’a de toute façon pas vraiment commencé, à l’exception de la signature du défenseur Isaak Touré (Le Havre, L2).

Les dirigeants marseillais ne chambouleront pas tous leurs plans avec le changement d’entraîneur, mais ils ont commencé à éplucher la liste des recrues potentielles avec Tudor.

Ils entendent fonctionner en collaboration étroite avec lui sur le mercato avec la volonté d’engager des joueurs capables de s’adapter à son style de jeu et à son système préférentiel, lui qui aime faire jouer ses équipes en 3-4-1-2.

Tudor n’a probablement pas eu de mal à trouver le sommeil, hier soir, et il aura bien besoin de quelques heures de repos parce que les prochains jours s’annoncent chargés.

L'Equipe

[Gastibelza]

Ce 3412 peut vraiment être prometteur. Voir Payet en 10 derrière Milik - Under avec Dieng et Bakambu en back up, c'est pas dégueu, non ?

Ce sont les latéraux qui m'inquiètent par contre. Quels Lirola et Amavi on aura ? Ceux qui avaient fait leur trou ou leurs cousins à la ramasse ? Et Kolasinac va t-il enfin être un vrai joueur de foot après deux ans de blessures et de méformes ?

Je me demande aussi comment Gerson sera utilisé. Sampaoli avait eu une bonne inspiration en le situant près de la surface adverse dans un rôle hyper hybride de relayeur/ milieu offensif/ ailier. Devra t-il jouer en double pivot avec Guendouzi ?

[tigrou]

Gerson devrait prendre le role de barak au hellas, un milieu qui se projette et qui peut conclure les actions. Ca c'est la theorie.
Guendouzi devrait avoir le role de tameze, et rongier celui de gunter/veloso (tant qu'on a pas un autre joueur a cet endroit).

Les lateraux ca va etre compliqués je pense...