Actualité, matchs, Olympique de Marseille, Ligue 1, championnats étrangers et football en général, c'est ici que ça se passe !
Règles du forum
Répondre

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 11:28

On espère qu'il va réussir mais son CV ne plaide carrément pas pour lui.
Pourquoi prendre un si grand risque ?

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 11:41

Quelqu'un a déjà fait la blague avec Meunier?

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 11:42

Non, vas-y.

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 11:54

Quand on regarde les compos de Verone, en fait on s’apperçoit que les 3 de devant sont 2 milieux offensifs axiaux et 1 attaquant (pas d’ailiers) :

https://www.transfermarkt.fr/spielbericht/index/spielbericht/3614598

Donc ça donnerait avec les joueurs actuels :


Modifié en dernier par uToPi le 03 Juil 2022, 12:00, modifié 3 fois.

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 11:56

avec l'arrivée de TUDOR c'est la 1ère fois que je doute de Longoria, cet entraîneur n'a jamais rien gagné, il a même été en echec total à Galata, Chedjou l'explique clairement pourquoi dans son interview, pour reprendre un propos tout à fait approprié, c'est peut être un bon entraîneur mais c'est du Hanilozic style, borné sur un 352 même si on a pas les joueurs, fan de Simeone, c'est dire, et n'aime pas le jeu de Guardiola, la messe est dite.
Pour ma part ce jeu là et celui développé par Verone l'an dernier (parce que je me fais chier depuis hier à mater les matchs de Verone et pas seulement ses exploits) m'embête vraiment, avec Sampa c'était du n'importe quoi mais avec son tempérament il a galvanisé les joueurs cadres et il avait un capital sympathie en l'absence d'une vraie cohérence de jeu, son départ me laisse de marbre mais j'en viens à la regretter, car avec Tudor même si on y laisse le temps, regardez partout ou il est passé, c'est un coach difficile et exigent mais sans résultats

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 12:03

Je suis vraiment décapté du foot moi...La dernière fois que j'ai entendu parler de Tudor c'était lors de la 1/2 finale de coupe du monde France Croatie à St Denis.

Donc le Tudor en question, il vaut quoi ??

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 12:05

TMIGER a écrit:avec l'arrivée de TUDOR c'est la 1ère fois que je doute de Longoria, cet entraîneur n'a jamais rien gagné, il a même été en echec total à Galata, Chedjou l'explique clairement pourquoi dans son interview, pour reprendre un propos tout à fait approprié, c'est peut être un bon entraîneur mais c'est du Hanilozic style, borné sur un 352 même si on a pas les joueurs, fan de Simeone, c'est dire, et n'aime pas le jeu de Guardiola, la messe est dite.
Pour ma part ce jeu là et celui développé par Verone l'an dernier (parce que je me fais chier depuis hier à mater les matchs de Verone et pas seulement ses exploits) m'embête vraiment, avec Sampa c'était du n'importe quoi mais avec son tempérament il a galvanisé les joueurs cadres et il avait un capital sympathie en l'absence d'une vraie cohérence de jeu, son départ me laisse de marbre mais j'en viens à la regretter, car avec Tudor même si on y laisse le temps, regardez partout ou il est passé, c'est un coach difficile et exigent mais sans résultats


Donc si je résume :
On était passer de Bielsa à Michel
Là (toutes proportions gardées) on passe de Sampa à Tudor.

Beaucoup d'analogies dans ces changements. 2 entraineurs qui partent semble t'il pour des raisons qui se ressemblent.
Et derrière on attrape 2 pipes qui n'ont quasiment pas eu de résultat.
Au moins on est cohérent :pong:

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 12:35

Information
TUDOR FAIT DE BEAUX RÊVES

Après sa carrière de joueur, le Croate est devenu un entraîneur qui monte, au football dynamique et aux méthodes exigeantes. L’OM sera une étape importante pour son ambition affirmée. MéLISANDE GOMEZ

Il faut croire que les sommets montagneux peuvent parfois retenir la bonne réputation en même temps que les nuages : selon qu’on se situe d’un côté ou de l’autre des Alpes, la notoriété d’Igor Tudor n’est pas tout à fait la même. Si les supporters marseillais sont plutôt sceptiques quant à l’identité de leur futur entraîneur, tombé d’accord avec les dirigeants de l’OM sur un contrat de deux ans, les retours d’Italie sont nettement plus enthousiastes au sujet de l’ancien défenseur central, que la Botte connaît bien pour avoir déjà observé une grande partie de sa carrière de joueur, à la Juventus, entre 1998 et 2007 (il a été prêté en 2005-2006 à Sienne).

À son arrivée dans le Piémont, il a tout juste 20 ans et un CV beaucoup plus léger que son physique de déménageur, déjà impressionnant, et qui fera dire à l’Avvocato Gianni Agnelli : « Je suis curieux de voir à l’œuvre ce grand Croate. » « J’étais allé le superviser à Split la saison d’avant sa signature et il m’avait marqué par son physique, bien sûr, mais aussi par sa personnalité, que l’on percevait déjà alors qu’il avait 19 ans, se souvient Narciso Pezzotti, adjoint de l’entraîneur turinois, Marcello Lippi. Il dégageait beaucoup de sécurité, comme un joueur déjà adulte. Et il avait toujours ce souci de sortir les ballons proprement. » Du haut de son 1,93 mètre, Tudor imposera régulièrement sa puissance au cœur de la défense de la Juve du début des années 2000, celle des Zidane, Del Piero ou Davids, mais ce corps ne le laissera pas tranquille souvent et les blessures marqueront sa carrière jusqu’à une retraite précoce, à même pas 30 ans, après une dernière saison de retour à la maison à Split, sa ville natale et son club formateur, en 2007-2008.

“Il nous a dit qu’on allait tellement souffrir qu’on ne verrait plus rien d’autre que le centre d’entraînement et notre lit, et c’est ce qu’il s’est passé

Aurélien Chedjou, que Tudor a dirigé à Galatsaray

Malgré ces articulations douloureuses, Tudor s’est construit un joli bagage de joueur, chargé de deux scudetti avec la Juve et de 55 sélections avec la Croatie, dont une troisième place à la Coupe du monde 1998. Igor Stimac était de l’aventure et, nommé sélectionneur en 2012, il choisira comme adjoint son ex-coéquipier, à l’aube de sa carrière de l’autre côté de la ligne de touche. « J’ai toujours pensé qu’il serait un grand entraîneur, parce que, déjà comme joueur, il avait la mentalité pour, cette exigence et cette envie de réussir, raconte Stimac. Je l’ai choisi dans mon staff pour son ambition, son excellente connaissance du foot, son expérience de joueur, et pour son caractère. C’est quelqu’un qui sait exactement où il veut aller et comment il veut y arriver. Il avait une réelle autorité dans le vestiaire. »

Tudor roulera sa bosse ensuite entre son club du Hajduk Split, qu’il entraîne de 2013 à 2015, le PAOK Salonique puis la Turquie. Partout, il impose sa philosophie de travail, parfaitement résumée par Stimac : « Il n’y a qu’une seule façon de réussir et Igor le sait, le travail, les efforts, et jamais de confort. » Il n’y a pas de place pour ceux qui voudraient courir moins que les autres. En février 2017, Tudor signe à Galatasaray ; en mai, il ne veut déjà plus de la star de l’effectif, le Néerlandais Wesley Sneijder, libéré de sa dernière année de contrat. Pendant son année à Istanbul, dans un vestiaire aux ego plus affirmés, la greffe a du mal à prendre. « Je me souviens de son premier discours au vestiaire, avant même sa première séance, témoigne Aurélien Chedjou. Il nous a dit : “J’aime bien Guardiola, mais je préfère Diego Simeone, je veux une équipe qui cravache et qui avale les kilomètres.” Il nous a dit qu’on allait tellement souffrir qu’on ne verrait plus rien d’autre que le centre d’entraînement et notre lit, et c’est ce qu’il s’est passé, on était rincés en rentrant chez nous. Et puis il ne jurait que par le 3-5-2 alors qu’on n’avait pas les joueurs pour. On a essayé de le lui dire mais ça n’a rien changé. »

“Il veut du rythme, du rythme, du rythme. Après un entraînement, tu es parfois plus fatigué qu’après un match

Valon Behrami, son ancien joueur à l’Udinese

La méthode s’est affinée, depuis, et notamment à l’Udinese, qu’il rejoint en avril 2018. « Il veut toujours que ça aille de l’avant, avec un pressing intense et très haut, quitte à prendre des risques, détaille l’ex-international suisse Valon Behrami. Il a besoin de joueurs très physiques, parce que c’est un foot agressif qui nécessite une excellente condition. Tactiquement, il ne fait pas trop dans le détail. Ce n’est pas le genre à faire des pauses au milieu de la séance pour parler et jouer les profs de foot. Au contraire, lui, il veut du rythme, du rythme, du rythme. Après un entraînement, tu es parfois plus fatigué qu’après un match. »

Ce foot plein d’énergie et d’intensité, qui évoque celui de l’Atalanta Bergame, le place dans les radars des clubs plus huppés et, à l’été 2020, il est contacté par les dirigeants de la Juventus, qui cherchent un peu d’expérience à intégrer dans le staff du néophyte Andrea Pirlo. La saison sera compliquée, pour Pirlo comme pour Tudor, qui se retrouve relégué en arrière-plan d’un staff où, de l’avis de nombreux témoins de l’époque, il est le plus compétent. « Il connaît le foot et c’est une personne d’une grande moralité, qui dit les choses comme elles sont », glisse un de ses anciens dirigeants. Et qui sait ce qu’il fait, comme il l’a encore montré à Vérone, la saison passée, redressant l’équipe d’un coup après le limogeage express d’Eusebio Di Francesco au lendemain de la 3e journée (le Hellas a terminé 9e de Serie A).

“C’est un homme intelligent et vif. Je n’ai aucun doute sur sa réussite à Marseille

Marcello Lippi, son ancien entraîneur à la Juventus

Pour Pablo Longoria comme pour pas mal d’observateurs, le Vérone de Tudor fut l’une des équipes les plus séduisantes de l’année. En vérité, le Croate s’est aussi appuyé sur les fondations laissées par son compatriote et prédécesseur sur le banc du Hellas, Ivan Juric. « Ils se ressemblent, et ils ressemblent à Gasperini, dans ces entraînements hyper intenses et cette intensité que l’on retrouve en match, explique Maurizio Setti, le président de Vérone. Mais il a apporté sa patte. C’est quelqu’un d’ouvert, coopératif et très direct dans le dialogue. Il est extrêmement cultivé et on peut parler de tout. J’ai hâte de le voir à Marseille, qui sera un tournant dans sa carrière. Je suis sûr qu’il est prêt. »

Marcello Lippi, son ex-entraîneur à la Juve qui suit de près sa carrière de coach, est lui aussi convaincu : « C’est un homme intelligent et vif. Je n’ai aucun doute sur sa réussite à Marseille. » Reste à voir comment il gèrera un vestiaire sans doute moins facile que celui de Vérone, et sur quels joueurs il pourra compter. « Il lui faudra des joueurs très rapides derrière, parce que son football concède beaucoup d’espaces et, contre Liverpool ou le PSG, quand tu as 40 mètres dans le dos, tu as intérêt à courir vite, estime Behrami. Et il faudra voir s’il a maintenant la maturité pour gérer des joueurs comme Payet, par exemple. »

À 44 ans, et après plus de dix ans à entraîner, Tudor a-t-il les clés pour manager un effectif comme celui de l’OM et un environnement sous haute pression ? « Quand vous avez des joueurs de caractère et que vous ne voulez pas leur parler mais seulement les commander, ça coince, prévient Chedjou. Mais je pense qu’il peut réussir à l’OM parce qu’il a pris de l’expérience. Je suis certain que c’est une bonne personne, qu’il est assez intelligent pour avoir évolué. »

Il a gardé certains principes aussi, lui qui disait, après la victoire (2-1) du Hellas contre la Juve, le 30 octobre : « Un bon entraîneur doit tous les jours être sur le dos de ses joueurs, les maintenir dans le travail au quotidien. » « Il a toutes les qualités pour y arriver, conclut Stimac. S’il réussit à l’OM comme entraîneur aussi bien qu’Alen Boksic a réussi comme joueur, ce sera bien ! » Bon courage à tous.

L'Equipe

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 12:36

Information
Disciple de Gian Piero Gasperini, le maître à penser de l'Atalanta Bergame, Igor Tudor, nommé en septembre après l'éviction d'Eusebio di Francesco, a prôné un style séduisant dans un système en 3-4-2-1 modulable, porté sur l'offensive et marqué par un pressing de tous les instants. "Il a continué dans la lignée de l'ancien entraîneur de Vérone, Ivan Juric, un Croate de Split comme lui, précise Fabio Bianchi, un confrère transalpin qui suit l'Hellas pour la Gazzetta dello Sport. Il dirige des séances d'entraînement très intenses, il fait travailler les joueurs très dur, mais en même temps, il est expert dans la motivation. Il parvient à se mettre au diapason de son effectif. Étant jeune, il se sent probablement encore un peu comme un joueur. Mais grâce à ce don pour la motivation, Vérone a joué ses meilleurs matches contre les grandes équipes. Il lui manque peut-être encore quelque chose sur le plan tactique, mais en tant que technicien, il progresse beaucoup."

Une image renvoyée de l'autre côté des Alpes où il est considéré comme un coach prometteur. Et un profil qui correspond aux souhaits émis par le président olympien : "On va donner du caractère. C'est nécessaire ici à Marseille. On doit donner une évolution au projet de jeu de cette équipe, de la continuité à ce groupe avec lequel on a fini deuxièmes", expliquait Longoria vendredi en point presse, au moment d'évoquer la succession de Sampaoli.

Au cours de sa carrière d'entraîneur, débutée dans son club formateur, le Hajduk Split (sa plus longue expérience, d'avril 2013 à février 2015), l'ancien international croate (57 sélections, 3 buts) a surtout accepté de courtes missions, synonymes d'opérations sauvetage, et elles n'ont pas toutes été couronnées de succès. À Galatasaray, par exemple, l'expérience n'a pas été concluante. "Il était discipliné, il voulait faire quelque chose, mais le contexte de Galatasaray à cette époque et l'impatience des supporters l'ont mis en difficulté, résume Berk Sayar, observateur avisé du club stambouliote. Ce n'était pas bon pour lui. Il n'était pas très apprécié. On lui posait des questions qui ne pouvaient pas être posées à d'autres entraîneurs, et ça l'a usé. Pour la plupart d'entre nous, nous ne pensions pas que le Tudor de cette époque avait la capacité d'être le leader de Galatasaray."

Mais le grand gaillard d'1,93m a aussi montré une personnalité bien trempée et, à ce titre, Longoria et l'état-major marseillais seront servis. À la fin de son aventure en tant qu'adjoint en charge de la défense à la Juventus, auprès d'Andrea Pirlo, il avait rué dans les brancards au micro d'une radio croate pour dénoncer sa condition et le fait qu'il ait été considéré au même niveau qu'un analyste vidéo : "J'ai décidé une chose : je ne serais plus jamais l'assistant de quelqu'un."

La Provence

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 12:43

Disciple de Gasperini par contre, ça me fait bien kiffer.
Je prends ça avec d'énormes pincettes bien entendu...

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 12:57

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 13:51

Information
Tudor , plus fort avec les petits clubs ?

Adepte d'un jeu spectaculaire et direct, Igor Tudor va tenter de transposer à l'OM une philosophie qui a fait merveille au Hellas Vérone mais pas à Galatasaray ni au PAOK.

Les fans de l'OM et même de nombreux autres salivaient d'avance lorsque le nom de Roberto De Zerbi a fuité pour la succession de Jorge Sampaoli. L'Italien bénéficie en effet d'une « hype » certaine grâce à sa philosophie de jeu et aux résultats obtenus à Benevento, Sassuolo et à Donetsk. Mais Pablo Longoria lui a préféré Igor Tudor.

Cela peut paraître surprenant : le Croate s'est plus illustré avec de petits clubs qu'avec les gros, où il a été en échec (Hajduk Split, PAOK Salonique, Galatasaray).Une seule Coupe avec Hajduk Split (2013-2015 puis 2020)Après avoir terminé sa carrière au Hajduk, son club formateur, Igor Tudor a intégré le staff d'Edoardo Reja puis a dirigé les U17. Il est devenu entraîneur principal en avril 2013.

Si ses débuts ont été encourageants (victoire 5-4 contre le NK Lokomotiv en finale aller et retour de Coupe de Croatie), cela n'a pas été le cas de la suite. Troisième en 2014, il a été licencié début 2015 alors que son équipe était encore troisième, loin du leader Dinamo Zagreb. Et il n'avait rien montré en Ligue Europa (deux éliminations en tour préliminaire par Dila puis Dnipro).

Son retour cinq ans plus tard sera pire (huit victoires en 17 matches). Deuxième à son arrivée, le Hajduk termine la saison à une piteuse cinquième place en mai 2020 !

Le flop PAOK (2015-2016)

Cinquième de la ligue grecque en 2015, le PAOK a misé sur lui pour se relever. Pari perdu : il a gagné seulement 17 matches sur 45. Il a qualifié le club pour la phase de groupes de la Ligue Europa, mais il en a été éliminé (troisième avec sept points en six matches, derrière Krasnodar et Dortmund). Humilié à domicile en demi-finales aller de la Coupe par l'Olympiakos (0-3), il a été licencié peu après, laissant le PAOK à une décevante 5e place.

La révélation Karabükspor (2016-2017)

C'est avec un plus petit club qu'il a connu ses premières performances. Promu ambitieux en 2016, Karabükspor a étonné la Turquie avec notamment Mustapha Yatabaré (ex-Montpellier) en attaque. Une fois n'est pas coutume, Tudor joue avec une défense à quatre. Cela lui permet notamment de battre Galatasaray puis Besiktas (2-1 à chaque fois). Séduit, Galatasaray le nomme entraîneur, alors que Karabükspor est 10e.

La souffrance Galatasaray (2017)

Il n'a pas 40 ans et dirige alors l'un des clubs à la pression la plus dévorante du monde. Il n'a pas tenu, terminant 4e en mai 2017 avant d'être licencié au mois de décembre, alors que le club n'est qu'à un point du leader. « Il n'avait pas l'expérience pour coacher un club comme Galatasaray et cela s'est senti, avance Bulent Timurlenk, de beIN Sports Turquie. À l'entraînement, cela allait. Mais sous la pression... Il s'est aussi mis à dos les médias et ses joueurs, en partie parce qu'il ne parlait pas turc ni un bon anglais.... J'espère qu'il a pris un peu de plomb dans la cervelle en côtoyant Pirlo (dont il a été adjoint à la Juventus en 2020-2021). »Un avis partagé par Volkan Agir, qui rappelle que Tudor avait pourtant Gomis, Belhanda, Feghouli ou Fernando : « Il a été largement critiqué à Galatasaray. Il était trop obtus. Il ne changeait jamais de système même quand cela ne fonctionnait pas. »

Les journalistes locaux se souviennent aussi d'une conférence de presse lunaire après une défaite sur le terrain d'Istanbul Basaksehir (0-4) où il avait semblé découvrir l'existence d'Emmanuel Adebayor, auteur d'un triplé ce jour-là. L'élimination en tour préliminaire de Ligue Europa contre Östersund (0-2, 1-1) a fait tache. Jamais vainqueur d'un derby stambouliote lors de son passage à Galatasaray, Tudor s'est autant illustré par des larges victoires que par des défaites cinglantes. Avec lui, pas de demi-mesure.

Le pompier de l'Udinese (2018 puis 2019)

Italien d'adoption (il a joué neuf ans à la Juventus et à Sienne), Tudor s'est fait remarquer sur le banc de l'Udinese. Il sauve le club frioulan, qui l'a nommé en avril 2018 après Del Neri puis Oddo, en quatre matches. Pas conservé par le volcanique président Giampaolo Pozzo mais pas rancunier, il y revient un an plus tard après les ratés Velazquez et Nicola. 17e, le club d'Udine termine 12e porté par le duo Okaka-Lasagna. Il tiendra seulement 10 journées en 2019-2020, glanant 10 petits points. Mais la Serie A a décelé son potentiel.

La classe du Hellas (2021-2022)

C'est au Hellas Vérone qu'il a augmenté son aura. L'ancien défenseur de la Juventus Turin a terminé 9e de Serie A il y a quelques semaines, établissant un nouveau record de points pour le club (53). Adoubé par certains entraîneurs comme José Mourinho, il a totalement transformé l'équipe récupérée des mains d'Eusebio di Francesco, mi-septembre. La cinquième attaque du Championnat avait notamment fait plier la Roma (3-2), la Lazio (4-1), la Juventus (2-1), l'Atalanta (2-1) avec un système en 3-4-2-1 séduisant mais très direct (seulement 50 % de possession moyenne sur la saison) grâce à des joueurs comme Barak, Caprari, Tameze, Faraoni ou Simeone. C'est ce qui a séduit Pablo Longoria : « Il faut du caractère. On doit donner une évolution au projet de jeu. » Cela tombe bien : Tudor ne manque pas de caractère ni d'idées.

L'Equipe

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 14:01

Au final sa meilleure saison c'est sa dernière, 5e meilleure attaque en tapant des gros avec un club modeste de Série A c'est pas mal sur le papier.

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 14:02

Information
(seulement 50 % de possession moyenne sur la saison)

c'est vrai que c'est mieux d'avoir 85% de possession pour 2 tirs au but dont 1 cadré en 93mns. :sommeil:

Rien à branler de la "possession" même si ça en fait bander beaucoup, perso je veux voir du JEU, des joueurs qui regardent devant au lieu de faire 409 passes en arrière (jusqu'à 60m voire pire des fois), du jeu en triangle en une touche de balle des dédoublements des dribbles des centres des ouvertures en profondeur des tirs au but DU JEU BORDAYLE DE M**** !!

Ouais je me suis fait un peu trop ch*er la saison passée, désolé. :roll:

Alors perso je vais attendre voir ce que ça donne ce Tudor, avant de le poignarder dans le dos - même si ouais c'est une assez grosse cote, un peu risqué vu le stade où en est notre projet. :mccourt: :macron:

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 14:13

peezee, ce que j'adore, c'est que 50% de possession ne serait pas énorme.
Il faudra dire aux journalistes que pour que certains aient plus de 50% du ballon, il faut qu'il y en ait d'autres qui l'aient moins de 50% du temps.

Ou alors faut plus d'un ballon sur le terrain. :cretin:

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 14:17

Pourquoi il est si bien vu en Italie ?

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 14:20

The Flankeur a écrit:LittleSuggar, ouais effectivement tu as raison, et puis on connaît mieux le foot que Longoria en plus.
Alors brûlons tous avant qu'il est une chance de prouver quoi que ce soit, ce serait dommage de lui laisser un chance quand meme.
Et puis faisons en sorte de le mettre en galère de suite, on gagnera du temps sur la prochaine crise.
On peut organiser du bordel devant la commanderie, a base de "Tudor réveils toi et va dormir ailleurs''

c'est vrai que ca aidera le club, et vous pourrez dire que vous aviez raison depuis le debut #-o

A l'inverse, sans parler de brûler la Commanderie, c'est insupportable dans ce club de répéter ce genre de paris quand tu sais par avance qu'il y a une énorme proba pour que ça ne fonctionne pas. Je parle pas de faire 6 bons mois hein.

Là on connaît son CV, on a vu ses précédents résultats et pour ceux qui le connaissent un peu coach, désolé c'est pas vraiment rassurant ces manières de faire. Et il me faudra plus que les propos de certains de ses ex-joueurs ou de voir un jeu de pressing haut durant 6 mois pour me convaincre. On lui demande d'être rapidement efficace et de jouer la 2e place en n'étant pas du tout ridicule en LdC. Bon courage. S'il y arrive pas, ce sera encore une fois juste pas du tout étonnant.

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 14:22

Cecco a écrit:Disciple de Gasperini par contre, ça me fait bien kiffer.
Je prends ça avec d'énormes pincettes bien entendu...

C'est plutôt faux ça. Il s'est fortement inspiré de Juric qui lui est le modèle de Gasperini. Mais ne faisons pas le raccourci.

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 14:23

randoulou a écrit:Pourquoi il est si bien vu en Italie ?

Parce qu'ils le connaissent, eux ? :mrgreen:

Re: Tudor , et maintenant ?

03 Juil 2022, 14:25

:mrgreen:

Puissent ils avoir raison. De toute façon, vu que le choix est fait, il ne reste plus qu'à le soutenir
Répondre