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Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 12:06

39 buts marqués. Désolé pour la faute de frappe.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 12:20

spy a écrit:Jester, si on perd,ça fera 3 points en moins. Ce qui est intéressant c’est qu’il n’y a aucun match où l’on était vraiment en dessous. Meme nos nuls auraient mérité mieux. On s’en rend compte seulement maintenant car en début de saison on pensait que l’on avait pas mal de réussite, que notre série de 3 défaites nous a bien fait redescendre mais que depuis , y a eu un vrai tournant et surtout des certitudes qui se sont installées dans le jeu.

Le nul à Brest était archi-nul, ne l’oublions pas.
Le nul à Strasbourg, on a été parfaitement nul la dernière demi-heure alors qu’on doit mener 3-0.
Ceci afin d’être complet dans l’analyse, ça n’enlève rien au très bon bilan en championnat.

À cela il faut quand même rajouter le bilan mitigé en Champions League, la seconde MT ratée à Londres (mais a 10), le non match contre Francfort à domicile, et cette gestion de fin de match calamiteuse contre Tottenham.

Il y a des raisons d’espérer, contrairement au début de saison, mais le football va vite, profitons mais restons vigilants.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 12:27

La première partie de saison, on jouait super bien en première mi-temps et c'était limite catastrophique en 2eme, à se chier dessus à la moins offensive adverse. Sûrement la prépa qui les a pas mal cramés. Là ils sont plus frais

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 12:51

Remind, en ldc, notre parcours est mauvais. Y a rien à redire et c’est là où l’on attend tous du progrès.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 12:56

Et ce sera le cas et la priorité si on est 2eme

Pour l’instant on l’est toujours pas

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 15:41

Jester, merci pour la récap, mais tu ne pourrais pas mettre un train ou un vélo à la place d'un avion pour les matchs à l'extérieur ?

spy, notre parcours en LDC n'est certainement pas qualifiable de "mauvais". On en a suffisamment subi ces dernières années pour faire la différence entre la LDC de Tudor, et celle de Baup. Le parcours n'est bien sûr pas bon, il est décevant, il se termine en eau de boudin, il est mauvais contre Frankfurt, mais il n'est pas mauvais au global.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 15:57

fourcroy, seulement si c'est Galtier notre entraîneur, et ce n'est pas le cas. Donc ça passe.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 16:34

fourcroy, quand tu finis dernier ça reste mauvais.

Tu peux dire qu'on a été ridicule dans le passé et là dire qu'en effet nous n'avons pas été ridicules. Mais c'est tout

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 17:07

Oui, après, ça c'est si tu prends pas en compte le contexte, t'as finir dernier sans victoire et sans avoir jamais eu l'espoir de gagner un match, et t'as finir dernier comme cette année où ça se joue pas à grand-chose. Tu prends un but con dans les arrêts de jeu parce que tu t'enflammes alors que t'étais reversé en EL. Et tu t'enflammes parce que si tu marques à domicile contre l'équipe favorite du groupe qui a un peu pris le bouillon chez toi, ben tu te qualifies (et tu finis 1er je crois). C'était vraiment serré, cela ne s'est pas joué à grand-chose. Le bilan n'est pas bon, le résultat final laisse des regrets, mais il laisse aussi l'espoir de faire mieux l'an prochain, non ? Contrairement au parcours précédent avec AVB où c'était vraiment une équipe qui faisait l'étoile de mer à chaque match.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 18:00

Article de la Provence avant le match

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Tudor, le grand retournement; Le Croate, sifflé par le Vel' cet été et dont les méthodes ont heurté certains joueurs, convainc grâce au jeu déployé et aux résultats. Il peut battre ce soir le record de points de la phase aller de l'OM de Bielsa

Il est l'entraîneur le moins bien accueilli par le Vélodrome ces 20 dernières années, mais il pourrait ce soir, dès les neuf coups de 21h sonnés, devenir celui qui a réalisé la meilleure phase aller du XXIe siècle, devant l'iconique Marcelo Bielsa. En cas de victoire contre Lorient, Igor Tudor entrerait à sa façon dans l'histoire, en faisant un peu moins de bruit que les sifflets dont il a été la cible lors des avant-matches contre Reims, Nantes et Lyon. Il est aussi celui qui a la meilleure moyenne de points sur ses 18 premières rencontres de L1 depuis la création du club, selon Opta et L'Équipe : 2,17. Pas mal pour un coach sans grande référence avant son arrivée en catastrophe début juillet à la place de Jorge Sampaoli.

Interrogé à cette époque où tout était plus flou pour l'OM, Bafétimbi Gomis avait hier la voix qui souriait à l'autre bout du fil et du continent : "Je ne m'étais pas trompé !" L'ex-Olympien analyse les débuts de son ancien entraîneur à Galatasaray, qu'il adore : "Je sais quel type de coach peut réussir ici et je savais que le public finirait par se reconnaître en lui, malgré ces sifflets qui étaient injustes. Il savait que c'était une chance d'avoir été nommé contre toute attente à l'OM. Il est intelligent, a su faire le dos rond, est arrivé en toute humilité avec une personnalité et un caractère fermes, et a imposé ses règles."

Durant la pré-saison, les accrochages avec les joueurs sont nombreux, notamment avec Ünder, qui aujourd'hui ne tarit pas d'éloges sur Igor Tudor : "J'ai dû m'adapter aux exigences, j'ai souffert sur le plan physique et j'ai beaucoup travaillé. Je sais ce que veut le coach, nos rapports sont bons. J'ai beaucoup progressé avec lui, je suis un nouveau Cengiz !" Des propos qui font écho à ceux, en août dernier, de Gianni Brignardello, l'ancien préparateur physique de Tudor à l'Udinese et à l'Hellas Vérone : "Je ne suis pas surpris que les joueurs de l'OM se plaignent de lui et de la prépa, mais ils vont tous s'y retrouver en compétition, et sur le long terme, ils apprécieront sa méthode. C'est vrai qu'il est dur, mais il est aussi loyal."

Cela s'est vérifié dans le jeu et les résultats, mais le navire a tangué comme jamais à l'automne, avec de nombreuses contre-performances. En apogée du désamour, le désastre contre Tottenham et l'élimination de toutes les compétitions européennes à la 95e minute, à cause d'un couac de communication dans lequel l'ancien adjoint d'Andrea Pirlo à la Juventus est impliqué. Qui sait ce qui se serait passé en cas de défaite contre Lyon cinq jours plus tard ? Certes, les dirigeants le soutenaient à 100 % et avaient provoqué une réunion pour encourager des joueurs la tête dans le seau et le staff à continuer les efforts. Mais, conspué comme jamais avant le match, Igor Tudor aurait pu voir débarquer le lendemain des supporters en colère à La Commanderie (c'était le projet de certains). Heureusement pour lui et l'OM, l'homme d'un seul système et ses ouailles ont redressé la barre et n'ont plus appuyé sur le frein : six victoires depuis le fiasco face aux Spurs, entrecoupées par le Mondial. "Si nos performances sont satisfaisantes, c'est qu'il y a une bonne relation entre le coach et nous, selon Cengiz Ünder. Je le vois aux entraînements : il n'y a pas de soucis, tout le monde s'implique, communique, écoute."

Bafé Gomis développe : "C'est un meneur d'hommes qui sait ce qu'il veut et surtout ce qu'il ne veut pas. Il a un style de jeu destiné à des joueurs dévoués pour le système et l'institution. On l'a vu avec le cas Gerson. Il a aussi une grande force mentale, est toujours positif les lendemains de défaites... Et même si vous ne le voyez pas beaucoup sourire, il est animé par la joie de vivre. Une fois qu'on sait comment le prendre, on vit très bien avec lui." Froid au premier abord, le natif de Split chambre beaucoup ses joueurs à l'entraînement (auxquels il s'adresse en anglais), fait parfois preuve de second degré lorsqu'il s'adresse aux médias, est ultra-corporate (l'école juventina), est très apprécié par ses dirigeants et par les employés de l'OM.

Il est aussi passé maître dans l'art d'esquiver les questions qui l'ennuient. A-t-il le sentiment d'avoir renversé l'opinion après des débuts chaotiques ? "J'ai toujours le même niveau en tant qu'entraîneur. Pour bien connaître quelqu'un, il faut un peu de temps." Quelle est la chose qui le rend le plus fier depuis son arrivée à Marseille ? "Ce n'est pas le moment, les analyses, ça ne compte pas réellement pour un coach." Songe-t-il à aller titiller le PSG ? "Moi, je rêve d'une belle victoire demain (aujourd'hui)." Gomis n'a que peu de doutes : "Il réussira à qualifier l'OM pour la Ligue des champions et deviendra un très grand entraîneur." Seul l'avenir le dira. La vérité du présent est un peu moins grandiloquente, mais c'est déjà pas mal : Tudor a fait se retourner quelques vestes depuis cet été, et le très sévère scepticisme général s'est transformé en vrai enthousiasme.

La Provence

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

15 Jan 2023, 18:01

Article du Parisien avant le match

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Comment la méthode Tudor fait galoper l’OM

Pris en grippe par une partie du public marseillais en début de saison, Igor Tudor a maintenu son credo pour imposer progressivement sa patte. Six mois après son arrivée, l’OM séduit dans le contenu.

Xavier Condamine, Correspondant À Marseille (bouches-Du-Rhône)

Le parallèle peut prêter à sourire mais n’est pas si anodin au regard d’un passé récent. Nous sommes le 2 janvier à la Mosson. Sous le crachin héraultais, les Marseillais dominent Montpellier (2-1) et s’apprêtent à signer leur quatrième succès de rang en Ligue 1. Dans sa zone, Igor Tudor (44 ans) assiste au spectacle sur une glacière, tel Marcelo Bielsa, illustre coach de l’OM (2014-2015) encore adulé sur la Canebière.

Une semaine plus tard, les Ciel et Blanc s’imposent à Troyes (2-0). Au sortir de la 18 e journée, le club phocéen est 3 e de Ligue 1 avec 39 points, à deux unités de Lens et huit du PSG, soit son meilleur départ en championnat au XXI e siècle. Avec 67 % de victoires en L 1 (12 victoires, 5 nuls et 3 défaites), le Croate affiche le meilleur ratio pour un entraîneur de l’OM, devant El Loco, pourtant champion d’automne en 2014 (38 pts). À mi-saison, le bilan chiffré est positif : Marseille est la deuxième meilleure attaque de L 1 (36 buts marqués) derrière Paris et la deuxième meilleure défense (15 buts pris) derrière Paris et Lens, ex aequo.

« Quand ça ne va pas, je ne fais pas l’autruche »

Arrivé en Provence début juillet, Igor Tudor doit alors composer avec un effectif renouvelé et encore attaché à son prédécesseur Jorge Sampaoli. La greffe prend pour certains, d’autres ont plus de difficultés à suivre. À l’inverse d’El Pelado, très paternaliste, le natif de Split porte une double casquette. Hors football, il y a l’individu chaleureux, souriant, tactile, parfois présent au self du bâtiment administratif de la Commanderie pour manger avec les salariés du club. Et il y a l’entraîneur. Une fois le pied posé sur la pelouse, l’ancien stoppeur expose toute sa rigueur et son exigence pour ne jamais lâcher la pression sur ses troupes qu’il n’hésite pas à sermonner ou choyer. Il peut par exemple se focaliser sur n’importe quel joueur pendant un entraînement.

Jorge Sampaoli pouvait déléguer à son adjoint Jorge Desio, Tudor donne quasiment seul ses consignes — en italien ou en anglais — lors de séances rythmées et denses. Il est aussi l’un des rares techniciens à assister à l’échauffement de ses hommes en compétition.

« Si je fais une évaluation de la façon dont les joueurs se comportent maintenant par rapport au début de saison, ce sont deux mondes différents […] Mon travail est de dicter la ligne à suivre et les joueurs font ce que je leur demande. Ils sont payés pour ça. Quand ça ne va pas, je ne fais pas l’autruche, je le leur dis très clairement. Il peut y avoir des joueurs pas habitués à ça qui nécessitent un temps d’adaptation. Mais j’ai un bon groupe de travailleurs », explique-t-il. Le propos est partagé par un membre de son staff avec qui le Croate est très proche : « On travaille énormément, les joueurs courent beaucoup et on communique en permanence avec lui. »

Lors du stage à Marbella, en décembre, Tudor a multiplié les séquences centrées sur le travail foncier. « D’habitude, les entraînements durent une heure-une heure quinze mais en Espagne, il a rajouté des exercices de course en fractionné ce qui a donné des séances de deux-trois heures. Les joueurs étaient littéralement lessivés le soir », glisse un intime du vestiaire. En six mois, l’ex-défenseur a réussi à imposer sa méthode faite de labeur et de rigueur. « Mon expérience me dit que si on arrête de faire ce qu’on a toujours fait durant trois-quatre entraînements, on oublie très rapidement les choses […] On travaille beaucoup physiquement car c’est une caractéristique importante de notre jeu. Pour ce foot exigeant, c’est très dur d’avoir un bon rendement si on n’est pas au maximum. L’objectif, c’est de travailler tout le temps pour être dans les meilleures conditions le dimanche. » Revers de la médaille : dans un groupe d’une vingtaine d’éléments, certains restent inéluctablement sur la touche comme l’a vécu Gerson, coupable d’avoir étalé trop souvent ses états d’âme.

« Un club fascinant et difficile à vivre »

Habitant Marseille, il est possible de le croiser en ville bien que son quotidien soit principalement dédié au ballon rond. « J’essaye de rester fidèle à moi, je me concentre sur mon travail […] Ce qui compte, c’est l’entraînement du jour, le match de demain et on recommence ensuite », coupe-t-il, lui qui n’aime pas prendre la lumière. Il complète : « C’est un club fascinant et difficile à vivre en même temps. On a fait du bon travail durant ces quatre mois. Pour que ce soit très bon, il nous aurait fallu deux buts de plus : un contre Tottenham (2-3) qui nous aurait permis de continuer en C1 et un contre Lens (0-1) qui nous permettrait d’être deuxièmes en L 1. »

Président de l’OM depuis février 2021, Pablo Longoria détaille la genèse de sa venue : « On souhaitait faire une transition dans l’histoire du club avec l’idée de prendre du plaisir en pratiquant un football de possession et vertical. C’est un entraîneur qu’on a suivi la saison dernière avec Javier (Ribalta, directeur du football). Dès la première discussion avec Igor Tudor, on a compris que c’était la personne idéale et nécessaire pour le projet. Aujourd’hui, les joueurs commencent à bien comprendre ses principes. Par exemple, la saison dernière à Troyes : l’équipe a couru 104 km et mercredi 120 km, c’est la différence. »

Le dirigeant espagnol insiste aussi sur les valeurs morales du Croate : « Le coach doit incarner le leadership, la légitimité face à son groupe : c’est le leader du vestiaire […] C’est aussi une personne avec des valeurs, des codes de la vie primaires et purs. Quand j’ai demandé à des gens qui ont travaillé avec lui, une personne m’a dit en italien : grande uomo ( grand homme). II est honnête, direct et dit les choses telles qu’il les pense. » Avec un total de 39 points après 18 matchs, l’OM n’a jamais laissé échapper la qualification en C 1 : Igor Tudor, fidèle à sa doctrine, compte bien prolonger l’embellie. Dès ce samedi soir face à Lorient.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

16 Jan 2023, 14:35

Un coach, qui plus est étranger, qui reçoit autant de louanges des entraîneurs français, ça n'est pas anodin.

Bravo Pablo d'être allé nous le dénicher.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

16 Jan 2023, 14:41

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BILAN; L'OM au presque parfait; En bouclant samedi sa première partie de saison avec 42 points, la bande à Igor Tudor, troisième de L1, a signé un record dans l'histoire récente du club. À cela s'ajoute une qualité de jeu toujours au rendez-vous

Ce sont parfois ses victimes qui en parlent le mieux. Après les louanges tressées par l'épatant Franck Haise et la révérence de Laurent Blanc, place à l'encens lorientais. La joue encore rougie par la troupe d'Igor Tudor samedi soir (3-1), Régis Le Bris prenait de la hauteur et vantait son bourreau : "Cette équipe travaille bien, les joueurs sont de qualité, le staff et le coach managent le tout avec beaucoup de précision. L'OM prend beaucoup de risques, c'est l'identité du club, de la ville, du stade". Impossible de résister aux charmes de la deuxième dauphine de France.

Sous l'écrasant soleil estival, l'on prédisait l'enfer aux Olympiens, indigents durant leur campagne amicale. Au fil de prestations endiablées et couronnées de succès (13 en 19 journées), les partenaires de Matteo Guendouzi ont chassé la tempête. Si les fidèles de l'OM ruminent encore l'amère conclusion de l'aventure européenne, leurs protégés voguent sur un nuage, en championnat. Très rares ont été les formations capables d'endiguer la furie marseillaise. Y compris en cet automne balbutiant, où la réussite fuyait des Provençaux, certes émoussés par un calendrier dantesque, mais toujours fidèles à leurs principes. Lens (0-1) et Strasbourg (2-2) peuvent en témoigner, tandis qu'Ajaccio (1-2) s'est délecté d'un accident de parcours et le PSG (1-0) a remercié ses individualités et l'arbitrage.

Deux buts marqués en moyenne par match

Résultat des courses, 42 unités à mi-chemin. Une première au XXIe siècle. Dans l'époque moderne, à savoir entre le règne de Marcel Leclerc amorcé au milieu des années 60 et aujourd'hui, une seule équipe a fait mieux : celle de Rolland Courbis en 1998-1999 qui carburait à 2,23 points de moyenne dans une D1 à 18 clubs (contre 2,21 pour l'OM de Tudor). Les champions d'Europe, eux, ont simplement tutoyé cet exploit, laissant les honneurs à la bande à Roger Magnusson (42 pts en 1971-1972 en appliquant la victoire à trois points). En termes de rendement offensif, l'histoire du club séculaire s'est encore étoffée. Pour voir les filets trembler autant voire davantage, il faut remonter à l'époque bénie de Josip Skoblar (44 et 43 pions inscrits en 1970-1971 et l'exercice suivant, contre 39 cette saison).

Sonne l'heure du bilan à mi-parcours et celle des promesses avec trois anciens techniciens olympiens, conquis par cet OM. À deux marches des Sang et Or, cinq des Parisiens (battus par Rennes hier soir), l'Olympique a-t-il le droit de rêver plus haut ?

La Provence

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

17 Jan 2023, 09:45

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CoachsiHaise et Tudor, eux, marchent sur l’eau

Derrière le PSG de Christophe Galtier en souffrance, Lens et Marseille sont actuellement en pleine forme. Une réussite qu’ils doivent, en grande partie, à l’influence de leurs entraîneurs qui ont trouvé la recette du succès.

David Opoczynski

Une dixième victoire d’affilée dans leur stade de Bollaert-Delelis pour Lens. Un sixième succès consécutif en championnat pour l’OM. Et voilà, après 19 journées, les deux poursuivants du PSG revenus à trois et cinq longueurs.

À l’origine de la réussite actuelle des deux clubs, deux entraîneurs à qui tout réussit actuellement : Franck Haise et Igor Tudor. Leur parcours peut-il leur permettre d’entrevoir une chance d’aller chatouiller d’encore plus près le PSG de Christophe Galtier, voire d’envisager un possible titre de champion de France ?

« Je ne vois quand même pas Paris s’effondrer, remarque Guy Lacombe, l’ancien entraîneur. Il y a un trou d’air, mais on peut le comprendre après la Coupe du monde. On peut penser que quand Christophe Galtier va récupérer tout son effectif, ça sera difficile de battre Paris. Tout peut arriver dans le foot mais, objectivement, je vois Paris mener la danse. »

Lens, un certain état d’esprit

Malgré tout, le travail accompli par Franck Haise et Igor Tudor mérite d’être salué. Son interprétation du « Olélé, olala, mais qu’est-ce qu’il s’est passé, on les a chicotés » à l’issue du succès artésien face au PSG (3-1), le 1 er janvier, est déjà un des moments forts de la saison. Franck Haise, 51 ans et désormais 103 matchs à la tête du RC Lens, peut être fier de ce qu’il a accompli avec son groupe. Le club artésien totalise 44 points au terme de la phase aller, la meilleure de son histoire. « Cette deuxième place et ce total de points représentent une photo à mi-championnat, avance le technicien. Mais le club ne l’avait jamais fait. Je ne sais pas ce que sera la deuxième, mais la première partie de saison est exceptionnelle, et ce 10/10 à Bollaert, c’est exceptionnel. »

Guy Lacombe ne cache pas son admiration face à ce que réalise Haise depuis sa nomination, en février 2020. « Il est dans la continuité de tout ce qu’il a accompli, analyse-t-il. Là, c’est d’autant plus fort que, généralement, il y a un certain essoufflement au bout d’un moment. Lui, il arrive à refaire signer des joueurs, à en incorporer des nouveaux, qui sont dans l’esprit de ce qu’il souhaite et surtout du RC Lens. J’ai eu vent de ce qu’il fait et de sa façon de travailler. C’est très dynamique. À l’entraînement, son équipe travaille comme un match. Il recueille cette saison, par un état d’esprit exceptionnel, les fruits de tout ce travail. Le recrutement a été très ciblé et très performant. Tous les joueurs collent bien à la peau de ce club-là. Il faut des valeurs très puissantes, et c’est le cas. »

Marseille, l’éloge de la persévérance

La saison dernière, à l’issue des matchs aller, l’OM était déjà 3 e avec 33 points, à 13 longueurs du PSG. Après sa victoire à Lorient (3-1), Marseille compte cette saison neuf points de plus. « On a bien travaillé, on a 42 points, mais on n’est que 3 es, c’est comme ça, glisse Igor Tudor. Ça veut dire que deux autres équipes travaillent bien. On est à mi-chemin du marathon, on verra qui saura continuer comme ça. »

Au-delà de ce constat mathématique, les mots du Croate de 44 ans, arrivé en juillet dernier, témoignent d’une ambition élevée. Bien sûr, le 26 février, date du clasico au Vélodrome, est encore loin. Mais l’idée que Marseille puisse se mêler à la lutte pour le titre fait briller les yeux des supporteurs marseillais pourtant pas toujours tendres avec Tudor.

« J’ai beaucoup aimé au départ sa façon d’être, analyse Guy Lacombe. J’ai connu ça d’arriver dans un club et d’être un peu pris à partie. Il a eu une position très noble, très professionnelle. Il en a fait fi et a fait ce qu’il pensait devoir faire. C’est là où on voit que si on laisse travailler un entraîneur… On voit bien qu’il y a une bonne relation avec le président. C’est fondamental. Le président lui a fait confiance et, à partir de là, tout s’est mis en place. »

Même si certains choix ont été discutés, Tudor a conservé sa ligne. « Il aligne ceux qu’il pense être les meilleurs, remarque Lacombe. Surtout ,on voit bien que c’est quelqu’un qui hait la défaite. C’est communicatif et ça correspond bien à l’état d’esprit du club. »

Stade Bollaert (Lens), le 1er janvier. L’entraîneur des Sang et Or Franck Haise savoure la victoire face au PSG. icon psort/Franco Arland

Le Parisien

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

21 Jan 2023, 17:22

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

23 Jan 2023, 10:19

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

23 Jan 2023, 13:32

Elie Baup aime ça.

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

23 Jan 2023, 16:22

Ça me remet sa voix de trompette dans la tête... Rrrahhh! Lol

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

25 Jan 2023, 23:11

Dans la video, c est qui les 2 qui arretent pas de se caresser au 1er plan, ils sont vachement tactiles quand meme :D

Re: Igor TUDOR, nouveau coach de l'OM

26 Jan 2023, 08:56

Mbemba et Gueye il me semble.
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