MassaliaLive.com

[Pancho11]

Je pense qu'ils étaient pas au courant du score

[marcos011]

Pancho11, ébé putain super pro tout ça , il sert a quoi le staff .

T imagine on manque la LDC pour 1 but alors qu' on faisait joujou à la balle de la 70eme a la 85 eme et le 3eme but de Gerson.

Bon bref on est second , soirée exceptionnelle , mon fils a encore des Etoiles plein les yeux .


ps : fini le jeu de luminaires au stade , je trouvais ça très joli , dommage .

[randoulou]

C'était quand même difficile de se dire dès le départ qu'il fallait gagner de +5 et un peu présomptueux aussi.

Monaco aurait aussi pu gagner de 2 buts, on en sait rien en fait. Cela dit, j'avoue que ça fait chier la mollesse de l'attaque à l'heure de jeu quand tu sais que ça peut être une option. On a quand même eu chaud à 1-0. À 2-0, si on joue l'attaque à tout va, est ce qu'on peut se prendre un contre et se chier dessus à 2-1 ? Bref, tout est bien qui finit bien

[gigi]

Pancho11, raison de plus, s’ils étaient pas au courant pourquoi arrêter de jouer ? Ça n’a aucun sens sauf à savoir que Monaco mettait une valise à Lens.

A mon avis ça vient de l’habituel tactique de Sampa de vouloir maîtriser tranquillement la partie en repoussant au max le coaching. Les joueurs auraient pu passer outre et lâcher les chevaux mais ils attendaient sûrement ses consignes en pendant que l’ASM avait creusé l’écart si le coach bougeait pas.
Sampa était en fait dans un état second en se préoccupant pas en direct du score, il y a eu ce gros moment de flottement après le 2ème but monégasque. Il a d’ailleurs dit en conf avoir capté l’égalisation par le stade et la réaction de Kamara, pas par un adjoint.

[marcos011]

Sinon pour ceux qui était au stade , pas mal le cercueil de Bordeaux

[marcos011]

C'était quand même difficile de se dire dès le départ qu'il fallait gagner de +5 et un peu présomptueux aussi.

Monaco aurait aussi pu gagner de 2 buts, on en sait rien en fait. Cela dit, j'avoue que ça fait chier la mollesse de l'attaque à l'heure de jeu quand tu sais que ça peut être une option. On a quand même eu chaud à 1-0. À 2-0, si on joue l'attaque à tout va, est ce qu'on peut se prendre un contre et se chier dessus à 2-1 ? Bref, tout est bien qui finit bien

Oui mais à 2-0 il reste 20mn et tu est courant que Monaco gagne 2-1 , tu doit essayer le tout pour le tout , tu marque 3 buts et tu passe devant Monaco a la diffs de buts et nous on essaye pas de mettre le feu , on attend le 4eme buts de Bakambu à la 92 eme pour y croire .

[Serber]

marcos011, vous vous plaignez qu'on ait pas mis davantage le feu, mais si Frappart nous la fait pas l'envers, ce 5ème but on peut le mettre avec le péno donc pour le coup le plan était en marche malgré tout. Je fais partie de ceux qui trouvent dommage ce manque de folie et dont on aurait eu besoin sur certains matchs, notamment Feyenoord Mais hier, vu du stade j'ai eu l'impression qu'on s'est davantage projeté et il y avait cette volonté d'aller vers l'avant lorsqu'on mis le 2ème car on était davantage libéré et que les Strasbourgeois accusaient le coup il est vrai. En outre, on fait 17 tirs dont 11 cadrés, je pense que c'est bien au dessus de la moyenne de la saison.

[Dragan]

Information

SAMPAOLI TÊTE EN L'AIR, LONGORIA EN BOÎTE AVEC LES JOUEURS, LES COULISSES DE LA FÊTE MARSEILLAISE APRÈS LA 2E PLACE

La fête était folle à Marseille pour célébrer la deuxième place de Ligue 1 arrachée par l'OM à la dernière minute samedi soir et la qualifcation pour la phase de poules de la Ligue des champions. Avec quelques scènes mémorables.
L’OM a fêté ce retour en Ligue des champions comme il se doit. Il y avait sur le pelouse un mélange de folie et de communion dans les rangs marseillais. Certaines grandes soirées olympiennes n’ont pas toujours dégagé ce sentiment d’union, de bonheur et de légèreté. Un scénario inouï, une fin heureuse, et des scènes d’allégresse en pagaille dans un stade Vélodrome plein comme un œuf jusqu’à très tard le soir. Enfants, femmes, familles, amis des joueurs, tous unis et tout sourire sur la pelouse. Il est 23h, le stade a chaviré quelques minutes plus tôt quand Lens a égalisé face à Monaco.

Soudain, Payet crie: "Il y a but de Lens ou pas?!"

En tribune présidentielle, les premiers à donner l’alerte sont Dimitri Payet (blessé) et William Saliba (suspendu), les yeux rivés sur le téléphone du défenseur. Payet voit le but lensois, mais n’ose pas y croire et se met à hurler: "Il y a but de Lens ou pas?!" Tout le monde essaye de rafraichir son téléphone, mais les habitués de l’Orange Vélodrome savent que la connexion y est parfois capricieuse… et personne n’ose confirmer la bonne nouvelle.

En 2018, une fausse rumeur d’un but encaissé par Lyon s’était emparée du Vélodrome. Cette fois, le doute n’aura duré que quelques secondes. Le Vélodrome crie, saute, exulte. Sur le téléphone de Saliba, les Monégasques sont au sol, et les Lensois célèbrent. Aux Marseillais d’en faire de même.

Sampaoli, Longoria, Payet, une embrassade trois étoiles

Pablo Longoria descend sur la pelouse à une vitesse jamais enregistrée dans les travées du Vélodrome. Il rejoint le directeur sportif David Friio, qui s’était rapproché du banc le premier, pour s’assurer que le staff avait bien l’information qu’un 5-0 pouvait directement envoyer l’OM à la deuxième place, sans que Lens ait besoin d’égaliser. Après avoir été porté par Matteo Guendouzi, Jorge Sampaoli tombe dans les bras de Payet et de Longoria. C’est la photo de la soirée. Le président de l’OM est en larmes.

L’autre cliché mémorable était presque inimaginable: Frank McCourt débarque sur la pelouse, et saute dans les bras de Guendouzi. La musique de la Ligue des champions recouvre à peine le "Aux Armes" et les chants des supporters marseillais.

Saliba était donc suspendu, mais il est venu en short. Il n’a pas eu sa dose d’efforts, et décide de courir partout, du virage nord au virage sud. Plus tôt dans la soirée, il avait déclenché un fou-rire dans staff car il s’était naturellement positionné à côté du préparateur physique de l’OM, pour animer l’échauffement. Il crie: "On est deuxième, ma gueule!" L’international français est heureux, comme un enfant.

"Qui saute pas n’est pas marseillaisé" entre salariés du club!

Les enfants sont partout, justement, ce qui ajoute une touche de douceur dans cette soirée d’euphorie. La fille d’Amine Harit joue avec Sampaoli. Celle de McCourt fait connaissance avec le fils du coach. Des parties de foot s’improvisent entre minots. L’actionnaire est ravi, il applaudit les supporters, et connaît sûrement l’une de ses plus belles soirées depuis qu’il a racheté l’OM, en 2016. Bouba Kamara vit sa dernière sous le maillot de l’OM et pose en famille le sentiment du devoir accompli. Pendant que le directeur de la communication Jacques Cardoze filme tout ce qui bouge pour immortaliser ces scènes liesse, notamment les Brésiliens Luan Peres et Gerson qui dansent et savourent...

Valentin Rongier confiera avoir eu des larmes de joie, "ému d’appartenir à ce groupe". L’émotion sera aussi au rendez-vous lors d’un discours tenu par Pablo Longoria face à une cinquantaine de salariés, dans le salon présidentiel. Le président, très stressé tout au long du match, retrace les moments forts de la saison et de sa présidence. Il insiste sur ce sentiment de fierté que chacun peut ressentir, en vivant à Marseille ou en travaillant pour l’OM. Sa prise de parole se termine par un chant… entre salariés, bras dessus bras dessous, qui entonnent tous le vibrant "Qui saute pas n’est pas marseillais!". Moment incroyable.

Sampaoli a failli oublier la conférence de presse

Pablo Longoria et Frank McCourt prendront aussi la parole dans le vestiaire, dans un ambiance déchainée. Matteo Guendouzi s’enflamme face aux journalistes: "On est deuxième!!!"… pendant que les attachés de presse cherchent Jorge Sampaoli. Même sa femme l’a perdu de vue!

"Dónde está Jorge?!" L’Argentin, encore dans un état second, a perdu certains réflexes. Il est déjà dans sa voiture… et a oublié de se pointer en conférence de presse ! La directrice de la communication le rattrape in extremis. Sampaoli remercie ses joueurs et est comblé d’avoir donné au Vélodrome des émotions jusqu’à la dernière seconde. Il quitte la salle de presse sur un sourire et un grand "oui" quand RMC Sport lui lance un malicieux "A l’année prochaine, coach?".

Une ovation pour McCourt… au pub "The Red Lion"!

La soirée se poursuivra dans quelques établissements de nuit de Marseille. Frank McCourt invite sa famille et ses collaborateurs américains dans un restaurant du 8e arrondissement. D’autres salariés sont partis boire quelques verres dans un pub bien connu de la Pointe rouge, au bord des plages.

Pablo Longoria s’apprête à quitter le Bostonien pour y rejoindre ses équipes. "Vous allez où?", lui lance McCourt. "Au Red Lion", lui répond Longoria. "Ok, je viens avec vous!" Et voilà le milliardaire américain qui fend la foule, les supporters et les étudiants du samedi soir. Les clients hallucinent. Avec son haut de survêtement, le propriétaire de l’OM est accueilli par une haie d’honneur et des "McCourt! McCourt! McCourt!!!". L’actionnaire est gonflé à bloc par une telle reconnaissance et autant de ferveur. "Ce n’est pas un trophée mais c’est une grande victoire, confie un proche de McCourt. Le fait qu’il ait vécu ces émotions à Marseille et avec sa famille, c’est unique pour lui."

Longoria en discothèque avec une dizaine de joueurs

Tout ce beau monde commande du champagne et pose fièrement en photo. Pablo Longoria, longuement acclamé par tous les supporters qu’il croise sur sa route, rejoindra ensuite une dizaine de joueurs dans une petite discothèque pour danser avec Steve Mandanda et ses coéquipiers.

Ce dimanche, la voix de nombreux Olympiens était cassée. "On était tous épuisés, la semaine a été dure, il y a eu des blessés, mais ce groupe a quelque-chose de différent, un supplément d’âme, confie un intime du vestiaire. Mais on savait que ça pourrait se jouer à la dernière minute du dernier match." Le dénouement a même eu lieu… à la dernière seconde.

RMC

[Dragan]

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Le Vélodrome est prêt pour la C1

Le stade marseillais a poussé l’OM toute la soirée et fêté bruyamment le retour de son équipe en Ligue des champions, au bout du suspense. DE NOTRE ENVOYéE SPéCIALE

MÉLISANDE GOMEZ MARSEILLE – La pelouse était encore pleine de monde à l’approche de minuit et les tribunes chantaient toujours aussi fort à près d’une heure du coup de sifflet final, hier au Vélodrome, parce qu’il y a des soirées dont personne n’a envie qu’elles se terminent. Pendant que les enfants des joueurs enchaînaient les frappes dans les buts désertés, le virage sud se lançait dans des chœurs à la gloire de Pablo Longoria, qui aura accompli la mission de replacer l’OM à la table de la Ligue des champions. Dans la douceur d’une nuit de printemps, l’OM a conclu sa saison en apothéose et, s’il a connu quelques trous d’air au fil de l’histoire, on lui reconnaîtra d’avoir particulièrement bien soigné le dernier acte, cette victoire avec la manière contre Strasbourg et le suspense jusqu’au bout, dans cette lutte à distance avec Monaco pour la deuxième place.

Il fallait gagner contre les Alsaciens et espérer que le sort soit favorable à Lens, où les Monégasques partaient avec une différence de buts favorable, le public marseillais avait flairé la soirée décisive et il a répondu en nombre, comme souvent, 63 873 voix pour crier leur espoir et souffler dans le dos des joueurs. Comme à l’habitude, ils avaient convergé vers le boulevard Michelet et regardé le spectacle des feux d’artifice et des pétards qui animent souvent les avant-matches sur le parvis du stade. Dans le virage nord, les Dodgers fêtaient leurs 30 ans et, partout, on voulait surtout fêter l’Europe, oublier les doutes des dernières semaines, oublier aussi les deux derniers matches à domicile, manqués, d’abord contre Lyon (0-3) puis contre Feyenoord (0-0).

Kamara acclamé, Sampaoli et Mandanda enlacés

Ce soir-là, le public marseillais n’avait pas pu goûter à la folie d’une soirée de rebondissements comme savent les concocter les Coupes d’Europe, mais il s’est bien rattrapé hier, embarqué dès l’entame, applaudissant Boubacar Kamara pour son dernier match dans son club formateur et accompagnant chaque course d’un rugissement bestial. Il a d’abord fallu un but venu ailleurs, l’ouverture du score des Lensois, pour enflammer les tribunes et, quelques secondes plus tard, Gerson ouvrait le score pour faire basculer l’atmosphère dans une autre dimension, enthousiaste et électrique. Monaco égalisait vite, mais le Vélodrome continuait d’y croire et les fumigènes fleurissaient dans le virage nord, contraignant Mme Frappart à interrompre le match quelques minutes en début de seconde période.

La suite fut rythmée et ciselée comme un bon film, Monaco qui prend l’avantage et l’OM contraint de marquer beaucoup pour rattraper sa différence de buts défavorable. Cela semblait compliqué, à la 73e, quand Ünder signait le 2-0, cela semblait beaucoup plus probable, à la 90e+3, quand Bakambu réussissait le 4-0. En tribune présidentielle, où Frank McCourt, le propriétaire comblé, avait suivi tout le match avec sa fille dans les bras, Pablo Longoria avait fait les calculs et gesticulait à ses joueurs qu’il ne manquait plus qu’un but pour revenir à hauteur de l’ASM. Conquis par le spectacle, les supporters chantaient de plus en plus fort jusqu’à l’ivresse inattendue, quand est arrivée la nouvelle de l’égalisation lensoise, au bout du temps additionnel. Il n’y eut plus de réserve et la fatigue de toute une saison s’est envolée d’un coup, alors. Mattéo Guendouzi a sprinté jusqu’à Jorge Sampaoli, intenable comme toujours, pour le soulever de terre.

Tout le club pouvait descendre sur la pelouse, Dimitri Payet et William Saliba, deux absents du soir, les dirigeants, les familles et, pendant que les haut-parleurs lançaient l’hymne de la Ligue des champions, on a même vu Sampaoli et Steve Mandanda se tomber dans les bras, preuve de l’intensité du moment. Une deuxième place vaut bien d’oublier les différends et McCourt, qui a beaucoup investi en rêvant de la C1, pouvait savourer au micro de Canal+ : « Je suis heureux pour les supporters, c’est magnifique. L’OM is back ! »

L'Equipe

[superolive]

j'ai vu les photos ils sont allés au Red Lion, ce pub de la Pointe Rouge j'y ai passé 10 000 heures environ

C'est marrant mes potes Marseillais qui habitent quasi tous dans le 8ème sont allés voir le match là bas

[randoulou]

J'aurais aimé voir le qui saute pas n'est pas Marseillais des salariés

[santana]

Franchement je me rappelle pas une telle communion dans un groupe.

Même en 2010,le groupe et le staff n etait pas aussi unis.

Ca fait plaisir.

[negrOM]

Communion dans le staff, avec le président, les supporters,...
Ce n'est "qu'une" deuxième place mais fêtée comme un demi titre parce qu'elle conclut une super saison. Il ne semble pas y avoir de tricheurs dans ce groupe, tous les joueurs ont défendu les couleurs chacun avec leurs qualités et leurs défauts mais "sans jamais rien lâcher".

Encore bravo à eux et merci pour cette soirée qui restera dans l'histoire de notre club

[boodream]

Je vais m'endormir avec le sourire en pensant à hier. Est-ce que l'OM a un équivalent liturgique?

[gob]

1h30 du mat' et je regarde encore le replay de C+
Ma femme me demande ironiquement s'ils gagnent toujours...

[peezee]

Spoiler: montrer

pas trop compris l'indulgence des noteurs ici vis-à-vis de Harit, je l'ai trouvé vraiment moyennasse hier alors que beaucoup lui mettent un 7, content de voir que je suis pas le seul à pas avoir été impressionné par sa perf' (ouais c'est l’Épique je sais, mais quand mm).

[marcos011]

1h30 du mat' et je regarde encore le replay de C+
Ma femme me demande ironiquement s'ils gagnent toujours...

tu a vu le cercueil de Bordeaux en virage

[spy]

Haier a été bon les 15 premières et dernières minutes. Il a été le reste du temps transparent comme à Rennes.

[ruby]

Images magnifiques !

https://fb.watch/daWv_C0dyR/

[gob]

1h30 du mat' et je regarde encore le replay de C+
Ma femme me demande ironiquement s'ils gagnent toujours...

tu a vu le cercueil de Bordeaux en virage

Oui le replay se finit sur ça