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Nouvelle scène, nouveau tremplin
Éjecté de la Ligue Europa, l’OM a fait de la Ligue Europa Conférence un nouvel objectif. DE NOTRE ENVOYE SPÉCIAL PERMANENT
MATHIEU GRÉGOIRE MARSEILLE – À jamais les premiers. Le slogan est trop tentant pour l’OM, à quelques semaines de l’inauguration du palmarès de la Ligue Europa Conférence.
Reversée dans cette compétition flambant neuve après une phase de groupes frustrante en Ligue Europa, marquée par une accumulation de matches nuls puis une « finale » perdue à Galatasaray (4-2, le 25 novembre, voir chiffre), l’équipe de Jorge Sampaoli explore dès ce soir les territoires inconnus de la C4.
Au menu de l’OM, Karabagh, la formation venue d’Azerbaïdjan, qui a écarté précédemment les Chypriotes d’Omonia ou les Kazakhs de Kairat. « Il s’agit de l’équipe qui a eu le plus de possession lors de la première phase alors qu’il y avait des grosses écuries comme l’AS Rome, a détaillé l’entraîneur de l’OM, tout excité. Ils ont des internationaux, des joueurs habitués à disputer des matches de ce niveau. J’ai très envie de découvrir cette nouvelle compétition et ces nouveaux adversaires, c’est un défi particulier pour moi, une étape dans mon apprentissage personnel. »
Un calendrier chargé
Dernièrement, c’est plutôt la L1 qui a appris à connaître le technicien de l’OM, bourreau de travail tactique de 61 ans triturant ses compositions d’équipe jusqu’à se perdre, parfois, quand il n’est pas sauvé par le talent d’un Arkadiusz Milik ou d’un Dimitri Payet.
Le Réunionnais, justement, en baisse de régime ces dernières semaines, pourrait enfin souffler ce soir, alors que certains éléments ronronnent d’impatience sur le banc. Ainsi, à un poste bien différent, le chat aux mille vies marseillaises, le gardien Steve Mandanda, devrait-il être enfin relancé, si Dieu et Sampaoli le veulent. « Steve est apte à jouer, a dit le sherpa marseillais, sans se mouiller ni s’enthousiasmer. Il se sent mieux après sa blessure à une cheville, il fait partie de ceux qui peuvent profiter de cette compétition et du calendrier chargé. »
Depuis la réception de Montpellier, le 29 janvier, et jusqu’au 20 mars, si le parcours européen est fructueux, l’OM est plongé dans un cycle infernal, le troisième de la saison, avec deux matches par semaine, et certains cadres (William Saliba, Matteo Guendouzi ou Boubacar Kamara) tirent parfois la langue.
Alors qu’il faut défricher la C4, enquiller les miles de Marignane à Bakou et consolider la seconde place au classement de la L1, les recrues hivernales et les champions d’Afrique, dont le véloce Bamba Dieng adoré par le staff, vont avoir un rôle crucial.
L'Equipe