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Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

12 Sep 2022, 21:02

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

12 Sep 2022, 22:35

ouch :?

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

13 Sep 2022, 05:26

Gros coup dur . Il est fort lui

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

08 Mar 2023, 21:58

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Un projet rennais compatible avec ses ambitions ?

Ligue 1. Rennes – Marseille : 0-1. Les Rouge et Noir se sont heurtés à leurs limites, face à une équipe taillée pour le haut du tableau. Leur manque de maturité est encore apparu au grand jour.

Le Stade Rennais avait pourtant montré son visage le plus cynique une semaine plus tôt à Nantes. Mais il était plus circonstanciel qu’ancré dans l’ADN de cette équipe. Dimanche soir, les hommes de Bruno Genesio ont trouvé leur maître en la matière. L’OM des Sanchez, Rongier, Balerdi ou Kolasinac a rappelé que le vice est une composante intégrale du haut niveau. Ce dont manquent définitivement les Rouge et Noir, mais on ne l’a pas découvert le week-end dernier.

Une naïveté illustrée par le but

« On a vu la différence entre une équipe mature et une équipe un peu moins mature, résume leur entraîneur. En face, il y avait une équipe qui adore ce genre de situation, mener au score à l’extérieur, se regrouper, être très costaud défensivement, très présent dans les duels aériens et au sol. » Un constat déjà fait à de multiples reprises et qui devient un peu moins audible à chaque nouvelle occurrence. Pour en rester à cette saison, c’est par exemple ce qui risque de séparer Marseille et Rennes au final.

Ce bilan est bien sûr symbolisé par le but de Kolasinac. Beaucoup d’arbitres auraient certes fait retirer le coup franc vite joué par Veretout pour Ünder, alors que Doué semblait encore discuter avec M. Wattellier. Mais les Rennais n’auraient de toute façon pas dû se retrouver dans une telle situation alors qu’ils étaient alignés défensivement, Bourigeaud étant le seul à réagir immédiatement. Difficile de pointer une responsabilité individuelle sur cette action précise, ce qui est le plus inquiétant pour Genesio. « Le premier but dans un match comme celui-ci est très important, et on l’encaisse sur un truc qui est juste ridicule. On a essayé de faire pareil après, et vous avez vu ce qu’il s’est passé ? Vous avez vu qui est venu (se placer devant le ballon) ? Alexis Sanchez. Le match se résume à ça. »

On en revient au manque de vice, qui a déjà coûté cher à Rennes. En vrac, la perte de balle de Sulemana à Istanbul, l’échauffourée lors de la séance de tirs au but contre le Shakhtar avant la tentative d’Ugochukwu, ou plus globalement les temps faibles souvent mal gérés depuis la reprise post-Coupe du monde. Cela commence à faire beaucoup pour une équipe qui vise au minimum l’Europe. Et cela interroge, Genesio le premier. « À nous de nous poser les bonnes questions », souffle-t-il d’un air énigmatique. Évoque-t-il un projet du club confronté à ses limites pour se mesurer sur la durée aux plus grosses écuries du championnat et passer un cap en Coupe d’Europe ? « Ce n’est pas à vous que je me donnerai mes remarques, je n’ai pas l’habitude de les donner en public, donc on verra ça plus tard », commente-t-il laconiquement.

Mais on comprend bien que l’équilibre trouvé entre jeunesse et expérience, à travers le profil des recrues et la place du centre de formation, ne fait pas l’unanimité en interne. Genesio refuse d’ailleurs d’accabler la jeunesse de ses troupes, qui doivent très vite assumer de grosses responsabilités et contribuer à remplir des objectifs élevés. « Encore une fois, on a montré de bonnes choses dans le jeu, face à l’une des meilleures équipes du championnat, mais il faudra qu’on apprenne beaucoup plus vite de nos erreurs. » Il est vrai que l’apprentissage est très long.

Theate capitaine en fin de match. Contrairement à ce qui était indiqué par erreur dans notre édition de lundi, c’est bien Arthur Theate (et non Baptiste Santamaria) qui a hérité du brassard de capitaine en fin de match, après la sortie de Benjamin Bourigeaud à la 86’. Le Belge était parti pour le transmettre à Steve Mandanda. Mais dans l’urgence, ce dernier lui a demandé de le garder. C’est donc une première pour Theate depuis son arrivée à Rennes l’été dernier.

Ouest France

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

10 Aoû 2023, 12:31

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Tour de France des clubs : Rennes, une classe à part

Rennes veut prolonger son élan en s'appuyant notamment sur une formation qui le dynamise et l'enrichit. Adrien Truffert et Warmed Omari installés, Lesley Ugochukwu parti, Lorenz Assignon, Désiré Doué et Jeanuël Belocian ont leur carte à jouer.



En s'exilant à Chelsea, le 1er août, pour 27 M€, Lesley Ugochukwu est entré dans le top 5 des ventes de l'histoire de Rennes, où clignotent deux autres joueurs formés au club, Ousmane Dembélé et Eduardo Camavinga. Le milieu des Bleus est celui qui a le plus rapporté au club breton si l'on considère les bonus depuis son départ au Real Madrid à 18 ans, quand il lui restait un an de contrat (40 M€ en tout). Dembélé et Camavinga ont sans doute encore plus orienté la curiosité des grands clubs sur la jeunesse de Rennes, qui a à peine vu jouer Mathys Tel (Bayern Munich) alors qu'Ugochukwu (19 ans), lui, allait peut-être vraiment décoller cette saison dans l'entrejeu.

La formation rennaise est réputée, ce n'est pas une nouveauté, le titre de meilleur centre de formation français établi par la FFF sur la saison passée l'atteste encore, et elle imprègne toujours plus l'identité du club. Elle fait partie de son modèle économique aussi. C'est une mine d'or, à force, avec des propositions qui ne se boudent pas, au-delà de 20 M€. Camavinga est parti en 2021, Tel en 2022 (près de 30 M€ bonus inclus), maintenant Ugochukwu. Mais quand ça s'en va, ça arrive aussi, et ce qui est intéressant, c'est que Rennes reste et entend rester compétitif en haut de la L1 en aiguisant ses jeunes pousses, ce qui suppose un coach qui aime s'en servir.



En regardant autour, on ne voit guère que la Real Sociedad, l'Atalanta Bergame, les Néerlandais (Ajax-PSV-Feyenoord-AZ) et le Barça et Arsenal, à des degrés divers, avoir bouclé la saison
passée dans leur top 5 national en employant plusieurs éléments formés au club. « Depuis cinq-six ans, le club vend régulièrement des joueurs formés au club ou achetés et revendus plus cher, et ça ne l'a pas empêché de continuer à avoir des résultats plutôt importants », souligne Genesio.

Cette saison, l'école rennaise sera encore bien représentée, sauf départ non souhaité. Adrien Truffert est toujours là, comme jeune cadre dynamique. Le club avait refusé une offre importante d'Aston Villa en janvier pour son latéral gauche appelé en équipe de France en septembre 2022, et se veut toujours confiant quant à sa prolongation pour un an de plus (2025 actuellement). Et puis le moment est venu pour Lorenz Assignon (23 ans) de succéder à Hamari Traoré, parti à la Real Sociedad, ce qui n'est pas une mince affaire. Mais il est bien préparé et a été prolongé jusqu'en 2027.

Warmed Omari (23 ans), lui, peut devenir indiscutable en charnière. Et si le mercato est loin d'avoir rendu son verdict, Désiré Doué (18 ans, 2025) est peut-être parti pour ne pas partir trop vite. Révélation du début de saison passée, le milieu offensif n'avait pas toujours su bien s'imbriquer dans le collectif breton au printemps. Mais face à Wolverhampton, samedi (1-3), aligné côté droit, il a été juste dans ses choix, dans le bon tempo, franchement prometteur.

Jeanuël Belocian (18 ans) a aussi été prolongé (2025) après quelques apparitions où il a vite attrapé le haut niveau, depuis janvier, comme défenseur axial gauche ou latéral gauche. Il renforce ces deux positions.

Deux belles surprises en préparation

Enfin, si Matthis Abline (20 ans, 2025) semble se diriger vers un nouveau prêt, comme révélé samedi sur notre site, deux autres éléments ont montré les crocs en préparation. « Ce qui est un peu plus surprenant, c'est l'avènement de certains jeunes joueurs qui se mettent au diapason », relevait mercredi Genesio en pensant à Guéla Doué, le frère aîné de Désiré, et au défenseur axial marocain Mohamed Jaouab, davantage post-formé à Rennes, où il est arrivé l'an passé depuis l'académie Mohamed-VI (Maroc).

Guéla Doué (20 ans) a profité d'une blessure d'Assignon pour se montrer plutôt à son aise comme latéral droit, poussant la réflexion sur la doublure à ce poste. Quant à Jaouab (21 ans), qui devrait être prolongé au-delà de 2024, il a aussi été sans complexe. Le défenseur axial Jérémy Jacquet et l'attaquant Mathis Lambourde (17 ans), notamment, connaissent la voie à suivre.

Kalimuendo, croissance attendue

Rennes a terminé troisième meilleure attaque de L1 la saison passée (69 buts), malgré l'absence de Martin Terrier la moitié du temps et un jeune avant-centre qui ne s'est pas encore complètement lâché. Recruté pour plus de 20 M€ au PSG il y a un an, Arnaud Kalimuendo (21 ans, 2027) a même glissé sur le banc en fin de saison (quand Karl Toko Ekambi a évolué en pointe), comme à l'Euro Espoirs, et ses 7 buts et 4 passes décisives en 37 apparitions sous le maillot rennais ne représentent pas un bilan rêvé. Mais il reste un « 2002 » qui doit se régler, en sachant qu'aucun avant-centre de cette année-là n'est plus installé que lui dans un bon club européen, si ce n'est Adam Hlosek (Leverkusen).

Kalimuendo sera donc l'attaquant axial privilégié pour un 4-3-3 ou 4-2-3-1, dans un secteur qui sera sans doute renforcé si Matthis Abline est bien prêté. Par la façon dont il travaille les défenses, offre des solutions, participe au jeu, l'ancien Lensois est un atout important pour Bruno Genesio, mais il doit mieux imposer ses qualités à la finition. Avant la reprise, sur les trois matches amicaux contre les Anglais (West Ham, Nottingham Forest, Wolverhampton), il a été buteur et a provoqué deux penalties. Comme une envie de faire plus mal.


L'avis de L'Équipe

Rennes s'est incrusté sur les hauteurs de la L1 avec le style offensif installé par Bruno Genesio, finissant deux fois au pied du podium sans aller bien loin dans les Coupes. C'est le moment pour le 5e budget de L1 (110 M€) de marquer davantage sa belle époque. Il y a la solidité financière, la stabilité, l'engouement populaire, l'ossature, les automatismes et les talents en place, Traoré en moins mais Le Fée et Blas en plus, jusque-là. Et Terrier va revenir. S'il affiche un caractère encore plus fort, n'est plus épargné par les blessures, Rennes doit pouvoir se battre pour le podium et exister plus longtemps en Ligue Europa.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... rt/1412473

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

13 Aoû 2023, 17:58



Joli coup si il lui en reste dans le moteur

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

13 Aoû 2023, 19:35

Exactement.

Après c est a double tranchant ces transferts , si le gars vient a Rennes c est qu il n à pas trouve mieux et que son niveau à sûrement baisser.

On a eu souvent le cas avec des Strootman , Morientes and Co

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

13 Aoû 2023, 19:36

Et Sanchez…

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

13 Aoû 2023, 20:27

3m de salaire net pour Matic à Rennes. On est dans des eaux jamais vues pour un club comme Rennes.

Cela aurait été impensable il y a quelques années

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

13 Aoû 2023, 21:44

gigi a écrit:Et Sanchez…


Effectivement, il y a eu de bonnes pioches , d ou mon " a doublé tranchant :

3M ppur un peu de 35 ans sur 2 ou 3 ans , ça peut devenir soit ton patron du milieu , soit un boulet comme l à été Strootman pour nous

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

22 Aoû 2023, 07:56

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De Rennes à Manchester City, le grand saut de Jérémy Doku

Rennes et Manchester City ont un accord de principe pour le transfert de l'attaquant, certainement la vente la plus importante de l'histoire du club breton. Il passera mercredi sa visite médicale chez les champions d'Europe.



« Vous attendez-vous à voir partir Jérémy Doku et Arthur Theate cette semaine ?
- Doku était sur le banc, Theate a débuté, à vous d'en tirer les enseignements », a répondu dimanche soir Bruno Genesio au sujet des deux Belges. Pisté par le RB Leipzig, Theate n'est donc pas encore parti. Doku, lui, est entré dans la dernière demi-heure à Lens (1-1), et il s'est rapproché un peu plus de Manchester City lundi, puisque les deux clubs ont un accord de principe.

L'ailier belge, qui s'est entretenu avec Pep Guardiola au téléphone, doit passer sa visite médicale mercredi et s'engager pour cinq ans. Malgré l'intérêt de West Ham, City était sa priorité. Si le montant du transfert reste à confirmer, il serait supérieur à 60 M€, ce qui en ferait bien évidemment la meilleure vente de l'histoire du club, loin devant Nayef Aguerd (35 M€ à West Ham l'année dernière), étant donné qu'il a été le plus gros investissement effectué par Rennes (26 M€) avant celui sur Amine Gouiri l'an passé (28 M€). Doku va donc rejoindre le meilleur club d'Europe, qui a attiré cet été Mateo Kovacic et Josko Gvardiol et qui a vu partir Ilkay Gündogan et Riyad Mahrez.

L'attaquant algérien, qui avait vécu la finale de la Ligue des champions sur le banc, est parti à Al-Ahli et a laissé un espace pour un nouvel ailier côté droit, secteur totalement conquis par Bernardo Silva mais bien évidemment ouvert à de nouvelles compétences sur la longueur d'une saison. Et Doku peut aussi évoluer côté gauche, avec un pouvoir d'élimination qui a donc tenté Guardiola, ce qui n'est pas rien, et à 21 ans, il a tout l'avenir devant lui.

Rennes avait anticipé son départ en attirant Ludovic Blas

Le dribbleur belge aura donc sans doute joué son dernier match à Bollaert, lui qui avait démarré à Dijon le 16 octobre 2020, après un transfert fracassant à l'échelle de Rennes, à 18 ans. Il venait d'Anderlecht et il succédait à Raphinha, parti à Leeds. Julien Stéphan avait vu débouler « un joueur qui a des caractéristiques assez incroyables dans le un-contre-un, de vitesse, d'élimination ». Mais dans une saison perturbée par le Covid qui avait confronté Rennes à la dure réalité de la Ligue des champions, les efforts de Doku furent souvent des coups d'épée dans l'eau, car il lui manquait encore le sang-froid dans la dernière passe, la finition, et il en faisait parfois trop, tout seul.

Il avait marqué au bout de 31 matches, et la saison 2021-22, avec Genesio, aura été celle des blessures à répétition. C'est surtout depuis début 2023 qu'il a vraiment épaté en étant plus efficace, au diapason du collectif et fort imprévisible. Rennes avait anticipé son possible départ en attirant Ludovic Blas (pour 15 M€) cet été, qui sait lui aussi éliminer, dans un autre style. Dans le registre de la percussion, le club breton a aussi Désiré Doué (18 ans) et Ibrahim Salah (21 ans).

Quant à Doku, il rattrape là son histoire avec la Premier League. À 15 ans, il avait Arsenal, Liverpool, Chelsea, l'Ajax, le PSV et Manchester City, déjà, à ses basques, avait raconté son père au quotidien belge la Dernière Heure en février 2020. Le voilà bientôt Citizen.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ku/1414999

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

22 Aoû 2023, 12:09

Tiens je viens de voir que la balance transfert depuis que Maurice est à Rennes est à l'équilibre parfait.
Etonnant, non ?

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

24 Aoû 2023, 09:00

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Nemanja Matic (Rennes), prince de Serbie

Le milieu Nemanja Matic prolonge à Rennes une carrière remarquable qui n'était pas toute tracée. En restant très attaché à ses racines serbes et en s'investissant dans le foot et le quotidien de la région où il a grandi.



Paulo Dybala prenant la pose avec le maillot du FK Jedinstvo Ub. C'était fin juillet et c'était une idée de son ami Nemanja Matic, quand il était encore à l'AS Rome. De quoi mettre en lumière ce club serbe de deuxième division que le nouveau milieu rennais de 35 ans (arrivé le 14 août pour environ 2 M€) dirige en quelque sorte à distance, depuis 2016, avec des proches sur place.

Ub, à environ 60 km au sud-ouest de Belgrade, dans le district de Kolubara, est voisin de Vrelo, le village où il a grandi. Son père l'y a entraîné au foot et son petit frère Uros évolue dans le désormais célèbre Championnat saoudien, à Abha. Les frangins sont passés, jeunes, par le FK Jedinstvo.

En bref
Nemanja Matic
35 ans (SER)
Milieu de terrain.
48 sélections (2 buts).
2017 : il est transféré de Chelsea vers Manchester United pour environ 45 M€.
Palmarès : champion d'Angleterre (2010, 2015, 2017) avec Chelsea, champion du Portugal (2014) avec Benfica.


« Nemanja n'est pas seulement le président du club, mais aussi un ami des joueurs et employés, raconte Dejan Milicevic, milieu de cette équipe. Il est toujours ouvert à la discussion. C'est une personne très noble, avec un grand coeur, un esprit joyeux et prêt à plaisanter. Nemanja essaie de présenter le club sous son meilleur jour, alors il y a eu ce cliché avec Dybala, qui a suscité la sympathie en Serbie et au-delà. »

Dès qu'il en a l'occasion, Matic rattrape ses racines, avec l'aura d'un bienfaiteur discret. En plus de sa contribution au club local, il a notamment participé à la rénovation de son stade, en 2017, renommé Dragan Dzajic, légende yougoslave qui a notamment brillé à Bastia et née à Ub. En 2018, la BBC rapportait qu'il avait aussi soutenu la restauration de l'église de Vrelo et la modernisation de l'école.

« C'est quelqu'un de très apprécié en Serbie pour ses qualités humaines, observe l'ex-coach de l'Étoile Rouge de Belgrade, entre autres, Slavo Muslin, aujourd'hui conseiller de Gyor (D2 hongroise). Il est comme ça, il aide les gens et il est très famille. » Comme s'il s'était donné le devoir d'améliorer ou d'embellir le quotidien des gens de son coin à lui, par rapport à ce qu'il a connu plus petit, et de soutenir des piliers comme le sport.

Son attachement au pays se mesure aussi à son empreinte en sélection, lui qui a pris sa retraite internationale en 2019 (48 sélections, 2 buts). « Il fait partie des grands joueurs serbes, poursuit Muslin, qui a été sélectionneur de mai 2016 à octobre 2017. Et quand il était suspendu, comme à l'automne 2016, il demandait toujours à son club de le libérer. Même sans jouer, il voulait être solidaire. Comme homme, il est exceptionnel. Mais il a aussi beaucoup cravaché pour y arriver. »

Adolescent, Matic n'a pas été retenu par les deux clubs phares de Belgrade, le Partizan et l'Étoile Rouge. Ça ne l'a pas découragé, au contraire. Il a bifurqué par la D3 serbe (Kolubara), puis la Slovaquie et Kosice, à 19 ans, pour que le grand monde s'ouvre à lui, forçant la réussite.

Recruté par Chelsea à 21 ans, il s'est aguerri à Benfica avant de revenir à Londres

« Dans mon village, nous étions pauvres mais j'étais heureux, raconta-t-il en 2020 dans une manifestation organisée par l'association « Football beyond borders », qui oeuvre en Angleterre en faveur d'enfants déscolarisés. Suivez vos rêves, n'abandonnez jamais. J'ai eu beaucoup de doutes dans ma carrière, et certains ne croyaient pas en moi. Je savais que je n'étais assez bon, et qu'un jour je leur prouverais le contraire. »

Recruté par Chelsea à 21 ans, il s'est endurci en prêt au Vitesse Arnhem (Pays-Bas). Puis il a fait partie d'un échange avec David Luiz entre Benfica et Chelsea à l'hiver 2011. Lisbonne fut aussi un basculement.

« Quand il est arrivé chez nous, il jouait milieu offensif, se souvient Jorge Jesus, l'ex-coach emblématique du club portugais. Il avait le niveau technique et le sens de la passe mais il n'était pas assez rapide sur les premiers appuis, à mes yeux, pour évoluer si haut. Alors je lui ai proposé de reculer devant la défense, et il s'est vite adapté, au point de devenir un des meilleurs milieux défensifs d'Europe, ce qu'il est toujours selon moi. C'est le premier joueur que j'ai réclamé à Fenerbahçe (en juillet 2022), mais ça n'avait pas été possible. »

Brillant avec Benfica, Matic avait poussé Chelsea à le recruter une seconde fois, et il aura évolué à haute altitude avec les Blues et Manchester United huit saisons durant, en Premier League, sous les ordres de José Mourinho, Guus Hiddink, Antonio Conte ou encore Ole Gunnar Solskjaer. Sans laisser personne indifférent.

« C'est quelqu'un de très simple et discret, un très gros bosseur, toujours focus sur ce qu'il fait, témoigne l'attaquant international belge Michy Batshuayi, qui l'a côtoyé à Chelsea lors de la saison 2016-2017, celle du sixième titre de champion d'Angleterre pour le club londonien. On pourrait l'imaginer difficilement abordable mais dès qu'on discute avec lui, qu'on le voit sourire, c'est tout l'inverse. C'est un leader indiscutable sur le terrain. Et puis il a une super hygiène de vie, ça se voit à sa morphologie. Quand on enchaînait les matches, on rigolait et je lui demandais s'il n'était pas fatigué parce qu'il n'avait pas beaucoup de muscles. Mais dès qu'il mettait le bras, il était impossible à contourner. Je lui ai toujours dit que ses bras faisaient 50 kg (sourire). »

Sur son mode de vie, Matic s'était aussi livré ainsi, face aux jeunes de l'association « Football beyond borders » : « Je me lève tôt. Je ne veille jamais tard. Levez-vous, entraînez-vous, mangez, dormez. Même en vacances, j'ai besoin de m'entraîner. Le football, c'est ma vie. Je le prends très au sérieux. Je me sens comme un joueur pro depuis l'âge de cinq ans. Je ne sais pas comment être différent. »

Le spécialiste des gardiens Christophe Lollichon, qui l'a aussi pratiqué dans le vestiaire des Blues, imagine l'apport d'un tel joueur dans le vestiaire breton : « Il va susciter le respect sans arriver avec le boulard. C'est un boss qui ne va pas donner l'impression de l'être, un très bon relais pour le staff, c'est judicieux. »

Et dans le jeu, Jorge Jesus envie Rennes : « C'est un sacré renfort pour une équipe très mobile, où tout le monde court beaucoup. Lui aussi court bien, il n'est pas très rapide sur les cinq premiers mètres mais il est puissant et va vite sur les courses longues. Il fait ses 12 km par match sans problème. Il peut jouer dans tous les systèmes, même s'il est vraiment à l'aise seul devant la défense. Défensivement, il va apporter aussi, parce qu'il est très bon dans le jeu aérien. Il a de l'envergure, sait faire la bonne passe au bon moment, ne se trompe presque jamais. »

Rennes en a eu un aperçu dimanche soir à Lens (1-1). Il a sans doute trouvé un protecteur engagé, prêt aussi à défendre Novak Djokovic après un tournoi de tennis organisé par l'icône serbe où plusieurs joueurs avaient été touchés par le Covid en 2020. « Des souris sont sorties pour critiquer le chat, avait-il déclaré. Mais moi, ça m'est égal. Car très bientôt, le chat sera de retour et les souris dans leur trou. »


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ie/1415381

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

24 Aoû 2023, 10:19

Prince de Serbie :lol:
Carrément !

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

24 Aoû 2023, 10:26

N'importe quoi. Le Prince de Serbie, c'est Voj. redaface2

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

24 Aoû 2023, 10:32

Prince de Serbie
El condor
El Matador
Le crack de bondy
Etc…
Nous en France il vont nous surnommer un joueur rapide « mobilette » :lol:

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

24 Aoû 2023, 10:38

ruby, Jaloux, toi aussi tu veux ton surnom "Ruby l'Avocat Pineur".

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

24 Aoû 2023, 15:31

C'est pas Rado le prince de Serbie?

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

27 Aoû 2023, 07:57

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Ludovic Blas a des cartes à jouer au sein de l'effectif du Stade Rennais

Après un baptême compliqué à Lens dimanche dernier et le départ de Jérémy Doku à City Ludovic Blas est très attendu à Rennes, qui reçoit Le Havre ce dimanche au Roazhon Park.



Il fut officiellement la première recrue dans un mercato rennais encore incomplet puisque Bruno Genesio a évoqué avant-hier l'arrivée possible d'un milieu supplémentaire, et il n'est pas exclu qu'Arthur Theate finisse par rejoindre le RB Leipzig si Rennes se détermine sur un nouveau défenseur axial. Ludovic Blas était aussi le premier venu dans un mercato où les ventes (plus de 120 M€) pèsent jusque-là plus lourd que les achats (43), d'autant plus avec le transfert record de Jérémy Doku cette semaine pour environ 65 M€ à Manchester City.

Rennes avait justement anticipé l'échappée de l'ailier belge en recrutant Blas à Nantes pour 15 M€ début juillet. Doku était notamment le deuxième joueur de L1 au nombre de dribbles réussis la saison passée (96) derrière Lionel Messi (103), Blas était le troisième (81) et c'est à celui qui a souvent porté Nantes (45 buts en 4 saisons, dont certains mémorables), maintenant, de conquérir le côté droit rennais et Rennes tout court.

Ça n'avait pas été simple pour Olivier Monterrubio (2001-2007) à ses débuts à Rennes, quand il avait quitté « l'ennemi » nantais sur un titre de champion. À l'été 2001, dès ses premiers pas route de Lorient, il avait constaté des dégradations matérielles sur son véhicule et essuyé des insultes, même avec un triplé contre Monaco, mais il avait renversé la situation et laissé de jolis souvenirs. Il semble qu'il y ait plus de bienveillance, aujourd'hui, autour de l'arrivée de Blas (25 ans, 2027), qui doit convaincre qu'il peut être adopté.

« Il passe dans un club qui a d'autres ambitions que Nantes, où il était dans un cocon et en quelque sorte la star, observe Monterrubio. Là, la star, c'est l'équipe, avec plus de concurrence. À lui de s'affirmer, de devenir une pièce essentielle, il en est capable. Doku avait cette vivacité, cette capacité à faire des différences sur deux-trois mètres, c'est un joueur de débordement. Blas, c'est différent, mais il a un bien meilleur pied que Doku, il a l'avantage d'être gaucher et les gauchers, ce sont les meilleurs (sourire). Dans la distribution, la dernière passe, les coups de pied arrêtés et la frappe, il peut se distinguer. Maintenant, à lui de gagner en constance, sur l'ensemble d'un match, dans le jeu et physiquement, pour passer un cap et s'imposer. »

Suspendu contre Metz (5-1, le 13 août), Blas a connu une première délicate à Bollaert, dimanche dernier (1-1), notamment lors de la première période, très lensoise. Genesio avait noté que son équipe n'avait pas suffisamment « élargi le jeu », des « positions qui n'étaient pas ce qu'on souhaitait faire sur les côtés », Blas avait touché très peu de ballons (19 en une heure, avant d'être remplacé par... Doku) et vécu loin de la surface adverse.

« Il est parfois rentré trop tôt vers l'intérieur du jeu alors que face à une équipe à cinq ç'aurait été plus intéressant qu'il garde de la largeur, relevait avant-hier Genesio. Mais il manquait aussi de temps de jeu, sa suspension m'ayant contraint à ce qu'il ne joue pas le dernier match amical. C'était son premier officiel, avec nous, avec la charge émotionnelle qui va avec. Je n'ai pas trop l'habitude de juger individuellement mes joueurs, encore moins sur un premier match, et il a complètement notre confiance. On sait pourquoi il est venu ici et je sais qu'il va nous apporter énormément. »

Sur ce côté droit qui peut aussi aller à Benjamin Bourigeaud, Désiré Doué ou même Ibrahim Salah, il lui faut aussi s'accorder avec son latéral droit, Lorenz Assignon, lui aussi tout neuf dans la fonction. Blas a aussi été utilisé dans l'axe, en soutien d'Arnaud Kalimuendo, durant la préparation, et ce peut être un jour un peu spécial pour lui, face au promu havrais et dans un stade où il n'a encore jamais marqué, pour endosser le costume rouge et noir.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... is/1415909

Re: [Stade Rennais] Pinault : Printemps Déroute?

27 Aoû 2023, 16:47

Decu pour le Gremio Porto A Rennes :?
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