[LOSC] Losc in transition

Hallucinant

Le plus hallucinant, c'est que Lopez recommence une énième fois son petit manège à Bordeaux mais que ça ne choque presque personne.

Au contraire on criera au genie quand Bordeaux fera top 4 tout en etant en cessation de paiement.

Delio, pour que Bordeaux fasse TOP 4 il faudrait qu'ils jouent l'OM plus de 25 dans la saison, c'est malheureusement pas possible pour eux

La même magouille à Marseille, qu'est-ce qu'on prendrait sur la gueule ...

Vodevil, enfin, on voit déjà que la dncg met son œil sur notre budget là où Lille n’a jamais eu de contraintes. Tout ca alors que les dirigeants ont toujours assuré la solvabilitė du club et où Bordeaux a fini en cessation de paiement et Lille archi endetté.

Allez je tente : vu la saison pourrave qui s'annonce pour eux :
LOSC au fonte de letang (Au fond de l'étan) ...

Encore quelques semaines pour que le titre du topic soit mis à jour et remplacé par le mien

Gourvennec c’est prévoir (la défaite)

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Le drôle d'été de Reinildo

Victime d'un car-jacking, courtisé par plusieurs clubs européens, reçu par le président du Mozambique, le latéral a vécu des mois mouvementés.

Il a vécu en trois mois plus que certains en une vie entière. Depuis qu'il a été sacré champion de France avec Lille, l'existence de Reinildo a pris une tournure romanesque. Rentré au Mozambique pour y passer ses vacances, le latéral de 27 ans a été fêté en héros. Jusqu'au plus haut sommet de l'État : le président Filipe Nyusi en personne l'a longuement reçu à l'Élysée local, fin mai, et on a pu voir le joueur, tee-shirt du LOSC sur le dos, expliquer au chef de l'État ce qu'était l'UNFP et quel était l'âge moyen en L1...

Fin juin, il a troqué le survêt pour le costard afin de recevoir la médaille du mérite sportif, le jour de la fête de l'indépendance du pays. La vie en rose... enfin presque. Car entre-temps, le Nordiste a été victime d'une violente tentative de car-jacking alors qu'il se rendait au mariage de son compatriote Gildo Vilanculos. Les balles ont fait voler en éclats des vitres du véhicule et, si le latéral n'a pas été blessé, il a bien évidemment été traumatisé.

« Maintenant que le mercato est terminé, je pense que ça ira mieux »

Jocelyn Gourvennec, l'entraîneur de Lille

Mais celui qui a perdu ses deux parents quand il était plus jeune n'en a pas montré grand-chose, lorsqu'il a retrouvé ses coéquipiers au Domaine de Luchin, début juillet. « C'est quelqu'un de très joyeux et c'est communicatif chez lui, » expliquait son entraîneur, Jocelyn Gourvennec, vendredi. Reinildo a d'ailleurs ouvert le compteur des Dogues en amical (à Beveren, le 9 juillet) et il a dédicacé son but à une autre belle rencontre de son été, l'ancien grand buteur brésilien du FC Porto, Mario Jardel.

Du club entraîné par Sergio Conceiçao, il sera encore question durant l'été, puisque les Dragons se sont intéressés au Mozambicain, passé par Benfica mais qui n'a jamais eu sa chance avec les Lisboètes. Naples et d'autres écuries européennes se sont également penchés sur le profil d'un joueur à qui il ne reste qu'un an de contrat et dont le bas salaire contraste avec son statut de meilleur latéral gauche de L1 la saison dernière. Le LOSC lui a bien proposé une prolongation de quatre ans mais Reinildo ne l'a pas paraphée et les négociations se poursuivent. Le Mozambicain est heureux dans le Nord et une issue favorable au LOSC est tout à fait possible. Mais dans le cas contraire, il sera libre de s'engager dans le club de son choix dès janvier. En attendant, Lille a recruté dans les dernières heures du mercato le Suédois de Groningue Gabriel Gudmundsson.

Il y a de quoi être perturbé, comme l'expliquait Gourvennec, jeudi, à la veille du déplacement à Lorient (1-2) : « Il a eu des petites périodes où il était moins joyeux parce qu'il se posait des questions, ce qui est légitime. Maintenant que le mercato est terminé, je pense que ça ira mieux. Je ne pense pas qu'il soit perturbé par la venue de Gudmundsson. On va avoir un Reinildo plus régulier que ce qu'on a pu avoir pendant l'été. » Solide lors du Trophée des champions (1-0 contre Paris), il avait ensuite été en difficulté à Metz (3-3) et contre Nice (0-4). Et, vendredi, il n'a pu empêcher Moffi de marquer le but de la victoire des Merlus. Mais ce boute-en-train a traversé tellement d'épreuves qu'on ne doute pas de sa capacité à rebondir.

Ils ont pèté le PSG en trophée des champions, saisons réussi

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Il va falloir encore patienter

Dans l’attente de la réponse officielle de la DNCG, sans doute la semaine prochaine, et d’éventuelles modifications managériales, le LOSC diffère la concrétisation de son marché estival. DE NOTRE ENVOYé SPéCIAL PERMANENT

JOËL DOMENIGHETTI LILLE – Le seule véritable nouvelle du LOSC cette semaine ne modifiera pas ses ressources. Comme l’a annoncé France Bleu Nord mardi, les Dogues évolueront la saison prochaine dans la « Decathlon Arena stade Pierre-Mauroy ». L’équipementier français, dont le siège social est à Villeneuve-d’Ascq, nous a fait savoir que « des discussions sont toujours en cours avec la MEL (Métropole européenne de Lille, propriétaire du stade), qui annoncera sa décision à l’issue du vote du Conseil métropolitain du 24 juin. »

Mais les supporters lillois espèrent surtout des signaux sportifs. Ils devront encore patienter au moins une semaine pour en savoir plus sur les contours du management et de l’effectif 2022-2023. Mardi, le journal portugais A Bola évoquait la possible arrivée de l’ancien coach de l’AS Rome, Paulo Fonseca, au poste d’entraîneur manager. Cette piste est-elle initiée par Alessandro Barnaba, l’un des deux actionnaires du LOSC via Merlyn Partners, qui a conseillé par le passé le club romain dans le cadre de sa vente ? Ce serait l’idée qu’il envisage désormais de prendre la lumière.

Accord entre Çelik et l’AS Rome

Mardi, le Conseil d’administration des Dogues a validé l’option comptable préconisée par Olivier Létang. Les documents ont été transmis dans la foulée à la DNCG. Selon des sources internes, la décision du gendarme financier du football français ne devrait pas être connue avant lundi. Le LOSC va donc poursuivre ses contacts pour anticiper son recrutement. Mais il fera aussi les choses dans l’ordre.

Un premier rendez-vous est programmé entre Létang et Jocelyn Gourvennec afin de débriefer la saison précédente et évoquer la suite. Le club devrait ensuite officialiser quelques dossiers aboutis comme celui du latéral droit Akim Zedadka (Clermont) dont le frère a annoncé son arrivée au LOSC. Et avancer sur le dossier de l’avant-centre de Strasbourg Ludovic Ajorque (le club alsacien en voudrait 15 M€).

L’été sera aussi celui des départs. Domagoj Bradaric comme Yusuf Yazici en font partie. Mais les acquéreurs ne se bousculent pas. Le latéral turc Zeki Çelik s’est mis d’accord avec l’AS Rome. À charge pour les deux clubs de trouver un terrain d’entente autour de 8 M€. L’AC Milan, qui avait accueilli Mike Maignan l’été dernier (13+2 M€), attend l’arrivée de Renato Sanches pour un montant inférieur à 20 M€. Le défenseur Sven Botman était pressenti pour l’accompagner. Mais les ressources financières de Newcastle (ANG), voire celles du PSG, pourraient emporter la mise puisque Lille espère le céder pour au moins 40 M€. Au LOSC, on nous assure que Jonathan David et Amadou Onana sont des actifs. Et que le club n’envisage pas de les céder.

L'Equipe

Départ de Gourvennec! On va enfin pouvoir le récupérer!! Pablo, vire moi Sampa pour faire la place au grande Jocelyn!!

https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... le/1338958

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Le LOSC veut acheter son stade

INFO L'EQUIPE. Le club nordiste a formulé l'hiver dernier deux offres auprès d'Eiffage pour devenir propriétaire du stade Pierre-Mauroy. Le groupe de BTP a fermé la porte. Mais le club reste déterminé. Depuis le rachat du LOSC par la holding Merlyn Partners, le club lillois s'est donné pour objectif de racheter la Decathlon Arena Stade Pierre-Mauroy. Cet hiver, le club nordiste a formulé auprès d'Eiffage, l'exploitant via sa filiale Elisa, deux offres de rachat pour l'enceinte située à Villeneuve d'Ascq, qui a fêté à la mi-août ses dix ans.La première a été transmise au mois de décembre par Olivier Létang, président-directeur-général. La deuxième en janvier. Elle comprend également le rachat d'ensembles immobiliers attenants au stade. Mais aussi la reprise de la dette globale de l'enceinte.

Le groupe de BTP, qui avait financé 56 % de la construction du seul stade couvert de L1 dans le cadre d'un partenariat public-privé (coût total estimé à 322M€, hors aménagements extérieurs), les a refusées.lire aussiToute l'actualité de LilleAvant de refermer la porte des négociations dans la foulée de ce second refus, le Fonds d'investissement actionnaire du LOSC depuis décembre 2020 a toutefois tenté de rouvrir les négociations au mois d'avril. En vain. Au sein des Dogues, on considère que ces offres sont « plus qu'équitables ».

Du côté de la filiale Elisa (jointe ce mardi, la filiale d'Eiffage n'a pas souhaité s'exprimer publiquement.), le sujet est désormais considéré comme inexistant et le dossier clos.Au sein du LOSC, on se veut toujours déterminé. On insiste sur le fait que le stade et ses environs ne sont pas exploités à leur juste valeur. Notamment les activités hors football liées aux concerts ou autres événements (Coupe Davis, championnat indoor de basket, volley-ball, etc). Du côté d'Elisa, on défend en revanche une programmation riche. Et l'opportunité pour la Métropole lilloise (MEL) d'en tirer profit en termes de retombées commerciales (hôtels, commerces) mais aussi de prestige et de notoriété.

Pour un coût annuel raisonnable.

Le LOSC estime le loyer actuel démesuréS'il parvenait à devenir propriétaire du stade, le club aurait pour ambition de faire des économies dans l'organisation des matches. Et, surtout, de développer considérablement les activités commerciales, le sponsoring. L'idée est de faire passer un cap au champion de France 2021.Chez les Dogues, on estime, enfin, que le loyer versé (environ 5 M€) est démesuré, tout du moins bien supérieur à ce qui se fait ailleurs en France. Elisa, déficitaire chaque année (hormis en 2017, année record), a forcément une autre vision. Pour équilibrer ses comptes, déficitaires, la filiale d'Eiffage cherche à densifier sa programmation et développer ses revenus commerciaux.15 M€Le stade Pierre-Mauroy coûte un peu moins de 15 millions d'euros bruts annuels à la Métropole lilloise.

En 2043, l'écrin des Dogues réintégrera la propriété publique. Jusque-là, il en coûte un peu moins de 15 M€ bruts annuels à la MEL, donc aux contribuables. La Métropole récupère une partie variable selon les recettes récoltées lors des matches, encaisse le loyer du LOSC et le naming qui associe pour les quatre prochaines années la société nordiste Decathlon au nom de l'ancien maire de Lille et ex-Premier ministre Pierre-Mauroy. La contribution nette de la MEL, sensiblement réduite, tourne donc autour de 8,5 M€ annuels.

« Le rachat du Stade était déjà une envie de Michel Seydoux (ex-président 2002-2017), reconnaît Damien Castelain, président de la MEL joint ce mercredi au téléphone. Gérard Lopez (ex-président 2017-2020) a regardé la faisabilité. Il est normal que les nouveaux actionnaires du LOSC s'y intéressent. Comme vous le savez, c'est un ménage à trois. Seuls le LOSC et l'exploitant pouvaient entrer en négociations. S'ils s'étaient mis d'accord, ils seraient revenus vers la MEL. Et nous aurions rédigé un avenant au Partenariat Public Privé. Mais ils ne sont pas tombés d'accord. »Des contentieux en cours entre la métropole et EiffageIl arrive également que le ménage à trois déclenche des frictions, notamment lorsqu'il s'agit d'évoquer l'organisation de manifestations culturelles. Lors de la livraison, la MEL et Eiffage étaient entrés en litige sur plusieurs points à propos de la construction du stade.Des contentieux sont toujours en cours auprès du tribunal administratif de Lille après une conciliation qui s'est montrée infructueuse. Ils portent notamment sur l'interprétation de certaines clauses du contrat, sur des indemnités de surcoût de construction, des pénalités de retards, voire le mécanisme d'intéressement de la personne publique.

« Les enjeux financiers sont très importants, précise M. Castelain. Ce sera à la justice de trancher clairement (pas avant 2023, à priori). »lire aussiLe sponsor Cazoo met fin à ses activités en EuropeLa MEL était pourtant prête à mettre fin à ces litiges en cas de vente du stade, cette issue lui permettant le cas échéant de ne plus avoir à payer de redevance. Soit une économie substantielle sur la durée. À condition que le prix d'achat, qui ne nous a pas été communiqué, mais que plusieurs sources nous ont estimé autour d'une petite centaine de millions d'euros, soit en rapport avec la réelle valeur du stade.Reste quelques questions en suspens. Dans quelle mesure le rachat du stade et de l'ensemble de la dette pourraient-ils servir la cause du club nordiste ? Cette opération immobilière lui permettrait-elle vraiment de réduire ses coûts ? Un rachat imposerait au LOSC de trouver le savoir-faire nécessaire à la gestion d'une telle enceinte et à son optimisation à moindre coût. Comme quarante kilomètres plus au Sud, à Lens, qui entend également acquérir le stade Bollaert-Delelis. La propriété du stade semble, en tout cas, être devenue pour les deux clubs du Nord-Pas-de-Calais un enjeu majeur d'un processus de développement économique durable.

Lille veut acheter le stade Pierre-Mauroy. (L'Équipe)

L'Equipe

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- Lille; Fonseca, un avenir flou

Le technicien portugais dispose encore d'une année de contrat à Lille, où il se sent bien. Mais il est courtisé et attend que le club affiche ses ambitions, notamment en matière de recrutement.

Ce samedi contre l'OM, Paulo Fonseca a montré qu'il pouvait s'adapter d'un point de vue tactique, dérogeant à son sacro-saint 4-2-3-1 pour contrer le marquage individuel marseillais (2-1). Mais l'ambitieux technicien portugais (50 ans, sous contrat jusqu'en 2024) pourra-t-il s'adapter une nouvelle fois au contexte économique lillois ?lire aussiPaulo Fonseca, un amoureux du beau jeu au LOSCIl se sent bien dans la métropole nordiste et est pour l'instant concentré sur la fin de Championnat, qui peut permettre aux Dogues (5es) d'accrocher la Ligue Europa Conference voire la Ligue Europa. Sa célébration rageuse, ce samedi, est là pour en témoigner.

Mais ensuite, reviendra très vite l'épineuse question du mercato, inévitable source d'incompréhensions, voire de tensions, au-delà des relations pas idylliques qu'il entretient avec le président Olivier Létang, pour faire dans la litote.Les incompréhensions, c'était l'été dernier, par exemple lorsque le coordinateur sportif Sylvain Armand avait annoncé sur Canal + à 24 heures du gong que le « club était comblé par l'effectif », à la grande surprise de l'entraîneur. Le lendemain, André Gomes et Adam Ounas arrivaient dans le Nord.lire aussiTensions en interne à Lille entre Fonseca et Létang

Les tensions, ce fut pour cet hiver, puisque le Portugais espérait deux joueurs de champ, dont un pour remplacer le latéral droit Akim Zedadka, prêté début décembre à Auxerre. Mais rien n'est venu, à l'exception d'un changement de gardien n° 2 (Benoît Costil à la place de Leo Jardim), et Fonseca a encore rappelé il y a quelques semaines qu'il avait été très mécontent du mercato hivernal.West Ham s'intéresse à luiL'été s'annonce encore compliqué, puisque le club est tiraillé entre ses ambitions et la réalité économique. Interrogé la semaine passée sur le passage à trois clubs français en Ligue des champions à partir de 2024-2025 (plus un autre via les tours préliminaires) et des conséquences sur les investissements potentiels des clubs du haut de tableau, Olivier Létang nous avait répondu : « L'objectif, c'est de candidater pour les compétitions européennes, dont la Ligue des champions.

Mais vous savez dans quel état on a retrouvé le club, qui est toujours sous settlement (accord) avec l'UEFA à propos du fair-play financier. On va être en compétition avec des clubs qui sont plus riches que nous, parce que le LOSC, cette saison, c'est la huitième masse salariale de Ligue 1. Comment créer un avantage concurrentiel quand on est plus petits, plus agiles, plus mobiles ? Il faut des idées, tout en respectant les règles du fair-play financier. J'espère qu'on va sortir du settlement avec l'UEFA dans quelques semaines, pour retrouver notre liberté. »Pas sûr que cela suffise à rassurer l'entraîneur, qui a dû bricoler tout l'hiver au gré des blessures (Timothy Weah a par exemple occupé quatre postes) et qui s'attend à perdre notamment son numéro 9 Jonathan David, auteur de 22 buts cette saison. Le Canadien va être courtisé, tout comme son entraîneur, qui suscite déjà l'intérêt de West Ham, même si ce dernier ne s'est pas encore matérialisé de façon concrète.

L'Equipe

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Recrue de Lille, Hakon Haraldsson a une bonne tête de révélation

Premier Islandais à signer au LOSC, le milieu offensif a remporté son bras de fer avec le FC Copenhague pour s'engager dans le Nord. Son jeu et sa personnalité ont convaincu les dirigeants lillois d'investir 12 M€ sur lui.



Hakon (prononcez Rocon) Haraldsson ne comprend pas encore un mot de français, son plus gros défi, reconnaît-il. Le blondinet a la coupe au carré s'exprime en anglais avec, le plus souvent, des phrases courtes. Mais on sent dans le regard et l'attitude du milieu offensif islandais, tout juste débarqué au Domaine de Luchin, une très grande détermination.

« Il a quitté l'Islande à 16 ans, raconte Olivier Létang, PDG du LOSC. Ça a été long pour réussir à le faire venir. Je l'ai rencontré début avril, à Copenhague, pour le convaincre que c'était le bon moment pour quitter la ville et le club (FC Copenhague) après trois saisons là-bas. C'est un jeune joueur (20 ans) mais il a connu l'expérience de la Ligue Europa Conférence, de la Ligue des champions. Et il est international (11 sélections, un but). Je tiens à le remercier, ainsi que son agent. Ils ont été réactifs quand la possibilité de partir s'est présentée. Et leur rôle a été déterminant pour sortir de Copenhague. »

Hakon Haraldsson avait décidé de faire le grand saut dans un Championnat européen plus huppé. Sans une grande connaissance du LOSC, hormis les grandes lignes. Et, selon son président, il a tenu bon pour résister à la pression de son club qui était revenu sur sa promesse de bon de sortie cet été en échange d'une prolongation de contrat en mars.

« Je ne me suis posé aucune question, explique le joueur. Je voulais évoluer dans un plus grand Championnat et j'ai apprécié la façon dont jouait Lille. J'en avais entendu parler en bien. On est parvenus à nos fins. La première séance, très intense, répond à mes attentes. Paulo (Fonseca) veut que l'on coure partout, tout le temps. Ça correspond à mes envies. »

L'International islandais vient numériquement remplacer Jonathan Bamba, parti libre au Celta Vigo. Mais c'est avant tout son profil impactant, vif et technique, qui a séduit les décideurs lillois. L'entraîneur portugais de Lille l'utilisera en meneur de jeu au même titre que Remy Cabella, avec la possibilité de lui demander de s'excentrer pour qu'il puisse rentrer sur son pied droit.

Son petit frère a aussi rejoint le LOSC

« Le garçon a déjà joué au très haut niveau, poursuit Létang. Notre cellule l'a observé contre Dortmund, Manchester City ou Séville. Il colle à notre modèle de jeu. Dès les premières séances, nous avons été ravis par ses qualités. Paulo (Fonseca) m'a dit : ''Quel beau joueur, qui plus est intelligent''. Il apporte beaucoup d'intensité et possède beaucoup de personnalité. Nous serons attentifs à sa charge de travail. Car il a 20 ans et les deux derniers mois ont été durs. Il y a la libération psychologique, le changement de pays, de culture, de langue, le voyage. Il faut prendre le temps de bien s'intégrer. Il a été très sollicité en janvier par d'autres clubs étrangers. C'est pour ça que nous avons passé beaucoup de temps ensemble (et avec ses deux parents, ex-internationaux islandais). Le prix que vous avez indiqué (12 M€) est le bon (hors bonus). Si nous payons les bonus, c'est qu'Hakon aura été très performant et alors nous serons tous contents. »

Hakon sera suivi de son frère, Haukur, 17 ans, lui aussi milieu offensif retenu en U19 nationaux, venu renforcer la formation et l'équipe réserve (N3) avec l'espoir de grimper en A. « Hakon l'a appris en dernière minute, les deux dossiers sont distincts, ils n'évoluaient pas dans les mêmes clubs (IA Akranes, D2 islandaise) », conclut Létang.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... on/1409307

D'accord avec le titre, une bonne tête d'Hakon !

Hakon est lonely au losc

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Samuel Umtiti au LOSC, un joli coup et un pari

Samuel Umtiti a été présenté par le LOSC ce samedi après s'y être engagé pour deux ans. Un joli coup si l'ancien Lyonnais, qui a quitté la L1 en 2016, a bien retrouvé son intégrité physique, comme il l'a démontré en Italie.



Un champion d'Europe s'en va, après cinq années de bons et loyaux services. Un champion du monde en pleine renaissance arrive pour le suppléer. Alors que l'ex-capitaine José Fonte (39 ans, libre) est parti faire une dernière pige au Portugal, à Braga, pour encadrer les jeunes dans un club qui a maintes fois tenté de le séduire par le passé, Samuel Umtiti, 25 matches avec Lecce la saison passée et libre lui aussi après avoir résilié son bail avec le FC Barcelone, qui courait jusqu'en juin 2026, vient prendre sa place dans le Nord.

C'est la première fois qu'un vainqueur de Coupe du monde évoluera au LOSC (Adil Rami l'a remportée, mais après son passage à Lille) et c'est un beau pari tenté par les Dogues. Ces derniers avancent concrètement dans leur recrutement, en attendant de pouvoir enrôler l'international japonais Keito Nakamura (LASK, AUT) ou d'officialiser, pas avant mi-août, le milieu angevin Nabil Bentaleb, qui a connu un souci lors de la visite médicale.

Le défenseur âgé de 29 ans va donc retrouver la L1, sept ans après son départ de Lyon pour la Catalogne. L'international français revit depuis sa saison pleine en Serie A, qui avait amorcé la fin de ses ennuis au genou gauche et, surtout, le retour de son plaisir maximum, à l'entraînement comme en compétition. À la recherche d'un leader et d'un central d'expérience, Lille avait tenté, comme Lens, de débaucher Romain Saïss (Besiktas, TUR). Mais l'international marocain de 33 ans s'est engagé au Qatar.

Pendant ce temps, les Dogues ont (ré)activé la piste Umtiti et réussi un super coup, si le joueur a bien retrouvé toute son intégrité physique. À Lille, l'équilibre entre l'expérience d'Umtiti et la jeunesse de Leny Yoro (17 ans), Tiago Djalo (23 ans) ou Bafodé Diakité (22 ans) sera assuré. La visite médicale passée avec succès vendredi par le natif de Yaoundé apporte une première réponse. La suite en amènera d'autres. En Italie, les supporters et les dirigeants de Lecce ont été plus que convaincus humainement et sportivement. Umtiti a été fêté comme un héros en fin de saison. « Il avait justement besoin de retrouver ses origines, il fait preuve d'une grande humilité », acquiesçait dans nos colonnes Marco Baroni, l'entraîneur de Lecce, plus petit budget de Serie A et maintenu en fin de saison.

Umtiti : « J'ai envie de gagner avec Lille »

« Nous avons pas mal joué ensemble, surtout en fin de saison, raconte le milieu Rémi Oudin, prêté la saison dernière à Lecce et revenu cet été à Bordeaux, où il est sous contrat jusqu'en juin 2024, avec l'espoir de trouver un nouveau projet. Honnêtement, je n'ai vu aucune différence entre le joueur que je connaissais à la télévision et celui avec lequel j'évoluais. Il est resté le même. J'ai été surpris par ses grandes qualités humaines. Ce que j'ai vécu en dehors du terrain me conforte dans l'idée que c'est un super mec, toujours là pour aider les gens et à l'écoute. Sur le terrain, c'était un monstre dans les duels. Avec tout le respect que j'ai pour Lecce, il était au-dessus. Face aux adversaires également. On voyait quand il était là. C'était un meneur d'hommes qui avait une grande envie de pousser ses partenaires, pour faire gagner son équipe. Il n'a jamais connu le moindre problème musculaire ou autre. Il a juste pris des coups. Mais de toute façon, c'est un grand pro qui bosse avec les kinés et les préparateurs. Je pense qu'il va faire beaucoup de bien à Lille. Son retour en France peut aussi lui en faire beaucoup. »

Pour le LOSC, c'est une rareté d'intégrer un joueur de cette renommée, même si d'anciennes gloires, comme Joe Cole, Salomon Kalou ou Patrick Kluivert, ont porté le maillot des Dogues par le passé. De quoi redonner du crédit au projet sportif, puisque des arrivées étaient attendues depuis plusieurs semaines.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... rd/1409544

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Fonseca, saison 2

Après avoir imprimé son style offensif et décroché l’Europe au sein d’un club qui lui a demandé de respecter son contrat malgré l’approche de l’OM, l’entraîneur portugais veut continuer à surprendre. DE NOTRE ENVOYé SPéCIAL PERMANENT



JOËL DOMENIGHETTI CAMPHIN-EN-PÉVÈLE (NORD) – Pour sa nouvelle mise en scène, le décorum qui escortera la deuxième représentation de Paulo Fonseca dans le nord de la France a des allures de déjà-vu. Sous contrat jusqu’en juin prochain, le technicien de 50 ans s’est fait une raison après les approches de l’OM cet été. Comme l’an dernier, son groupe est loin d’être au complet, à une semaine de la reprise de la L1 et à trois du tour préliminaire de la Ligue Europa Conférence. Une double confrontation à élimination directe qui doit valider un Championnat 2022-2023 sinusoïdal, achevé chez le relégué troyen par un nul (1-1, le 3 juin) qui a privé les Dogues de Ligue Europa (5e).

« La première des choses à dire, c’est que je me sens bien à Lille, souligne le coach portugais. Les gens me respectent, les supporters aussi. Ils aiment la façon dont nous jouons. Ils reconnaissent le courage de notre équipe. Après ce que nous avons fait , il était normal d’avoir des propositions. Mais je suis là et je ne pense désormais qu’au futur. Une prolongation ? Ce n’est pas le moment. Je reste concentré sur ce qu’on a à construire. Je n’ai pas de regret. On aura (en cas de qualification) une compétition de plus en Europe. Et on entend être solides et compétitifs sur les deux tableaux. »

À écouter le discours ambiant, on aurait tendance à considérer le club sous-dimensionné, dans l’impossibilité d’investir comme peuvent le faire ses concurrents directs, Marseille, Rennes, Nice, Monaco, voire Lyon.

Une deuxième saison de rang en bénéfice

La réalité est nettement plus nuancée. La saison dernière, les Dogues disposaient du quatrième chiffre d’affaires de L1 hors mutation derrière le PSG, Marseille et Lyon. Ils sont parvenus à achever leur deuxième exercice bénéficiaire de rang grâce à l’argent de la Ligue des champions 2020-2021 (huitièmes de finale, défaite contre Chelsea, 1-2 et1-4) et aux nombreux départs depuis deux saisons qui ont renfloué les caisses.

« Je vais le répéter, martèle le PDG Olivier Létang, mais, à notre arrivée, il y avait 380 M € de dettes, zéro cash et aucun recevable (transfert à recevoir). Aujourd’hui, le club est largement désendetté (il ne donne aucun chiffre). Il y a du cash et des recevables. L’UEFA nous a libérés du settlement agreement lié au fair-play financier. Il y a encore beaucoup d’affaires pénales (*). Le bilan sportif est positif mais il nous reste encore la moitié du travail à faire d’ici les deux prochaines années. »

Ce serait dans ce contexte, avec pour le moment les arrivées de Samuel Umtiti (voir par ailleurs), d’Hakon Arnar Haraldsson et de Tiago Santos, que Fonseca tenterait, lui, de faire aussi bien. La blessure d’Adam Ounas, hier à Brentford (0-0), le prive d’un titulaire et restreint d’autant plus son effectif. Le technicien portugais voudra montrer sur le plan continental que son savoir-faire est durable. En interne, son fonctionnement est jugé très professionnel. Mais aussi, parfois, un peu cloisonné, pour ne pas dire distant des joueurs sur le plan affectif.

« Je suis très proche des joueurs, se défend-il. Je parle beaucoup avec eux mais je suis direct, frontal. Je ne suis pas le genre d’entraîneur à venir les voir tous les jours. Je reste ouvert d’esprit. Mais ils doivent comprendre qu’ils sont professionnels et que je me dois d’être exigeant avec eux. On a réussi ensemble une saison incroyable. Si on m’avait dit, avant de la démarrer, que nous serions européens, j’aurais tout de suite accepté. C’était dur et nous avons performé contre des équipes qui disposent de plus de moyens. Avec une identité de jeu. Nous serons attendus. C’est pourquoi les gens peuvent espérer découvrir des nouvelles choses. »



« Nos résultats n’ont rien à voir avec notre effectif, estime Rémy Cabella. Notre jeu demande beaucoup d’efforts et de travail. Nous avons eu des matches où nous voulions peut-être trop bien faire. Nous menions et il aurait fallu mieux gérer les fins de rencontre, par exemple à Paris (3-4) ou contre Lyon à domicile (3-3). Mais nous avons conservé cette mentalité de gagneurs avec la volonté de marquer à chaque match. C’est comme ça que l’on apprend avec beaucoup de jeunes qui ont du talent. Ce que je peux dire, c’est que notre base est solide. Et que nous allons mettre tous les ingrédients pour rester dans le haut du classement. »

Le joueur à suivre : Chevalier presque taulier

Il avait démarré la saison dernière comme doublure de Leo Jardim, il l'a terminée comme titulaire indiscutable dans le Nord et en équipe de France Espoirs, avec laquelle il a atteint les quarts de finale de l'Euro (éliminé contre l'Ukraine, 1-3). Sa progression linéaire et quelques performances majuscules ont fait de lui l'un des meilleurs gardiens de L1, comme en témoigne sa nomination aux trophées UNFP.
Lucas Chevalier franchit les paliers avec méthode et cette deuxième saison dans l'élite va lui permettre de découvrir, à 21 ans, les joies de la Coupe d'Europe et des matches tous les trois jours, sauf catastrophe en barrages de la C4. Malgré son jeune âge, le Coquellois sera déjà presque attendu comme un cadre, alors que le capitaine (José Fonte) et l'un des vice-capitaines (Jonathan Bamba) ont quitté le Nord cet été. Il lui faudra également apprendre une nouvelle cohabitation puisque sa doublure depuis janvier, Benoît Costil, avec lequel il s'entendait très bien, n'a pas été conservée. Il ne connaît d'ailleurs pas le nom de son numéro 2, qui n'a pas encore été recruté. R. Laf.



L'avis de L'Équipe

L'an 2 de Paulo Fonseca est une promesse à double tranchant. Celle du jeu, des buts et du plaisir en L1. Dans un système offensif assimilé, qu'il faudra tout de même adapter aux adversaires qui n'attendent que de le contrer, Lille peut réitérer ses ambitions européennes. Mais l'entraîneur portugais n'a plus qu'une saison de contrat. Et les Dogues gagneraient à clarifier leur projet sportif à moyen terme basé. Pour l'instant, c'est le trading, la revente de joueurs espérés bankable. Or, comme la saison passée, l'effectif aura besoin d'être sérieusement renforcé pour exister à la fois en L1 et en C4. J.D.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... -2/1412159

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Samuel Umtiti a déjà séduit tout le monde à Lille

Lille a trouvé le remplaçant de José Fonte, parti à Braga, en la personne de Samuel Umtiti, champion du monde 2018, libre et recrue majeure des Dogues qui n'en sont pas revenus.



Un champion du monde 2018 est venu suppléer un champion d'Europe 2016. Ainsi pourrait-on résumer l'un des gros coups du mercato estival réussi par les Dogues. « Quand José (Fonte) est parti (Braga, POR), explique Paulo Fonseca, nous avons essayé de trouver un défenseur central expérimenté. Nos autres joueurs à ce poste sont assez jeunes (Bafodé Diakité, 22 ans, Tiago Djalo, 23 ans, Alexsandro, 23 ans, Leny Yoro, 17 ans). L'opportunité de Samuel (Umtiti) s'est présentée. C'est un grand pro qui va aider l'équipe et ses partenaires à ses côtés. J'ai parlé avec lui, il était motivé pour venir. J'ai confiance pour qu'il devienne un joueur important pour nous cette saison. »

« Au départ, cela semblait impossible, mais il s'est libéré de son contrat avec Barcelone, se souvient le PDG Olivier Létang. On le suivait. On s'est dit qu'il y avait une possibilité. Nous sommes entrés en contact. Il était en Espagne. Nous avons fait une première visio au cours de laquelle nous avons été sincères et qui a été déterminante dans sa réflexion. La volonté de travailler ensemble a vite émergé. C'est un mec formidable sur lequel je n'ai que de bons échos. »

L'arrivée du défenseur central de 29 ans, visiblement rétabli de ses soucis à un genou à Lecce (ITA, 24 matches débutés sur 25 la saison dernière), et intégré progressivement dans le onze titulaire axe gauche, a déjà marqué les esprits au Domaine de Luchin.

« Déjà, quand je l'ai appris, cela m'a fait un sacré coup, admet Rémy Cabella. Avoir un joueur comme Samuel, de son niveau et tout ce qui va avec, on ne peut qu'être fiers. Il va nous faire du bien et on prendra exemple sur son comportement. En stage, on l'a questionné sur les méthodes et le quotidien au Barça (2016-2022). C'étaient vraiment de bons échanges. Je pense qu'avec lui, on peut franchir un cap. Il a une très belle carrière, un palmarès, un statut. Je suis heureux de pouvoir dire qu'on a un joueur de ce calibre dans l'équipe. »

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