MassaliaLive.com

[aristote2]

Logiquement, les supporters bordelais devraient se retrouver au pénal, vu qu’ils ont bravé un arrêté préfectoral.
Mais bon, ils ne sont pas marseillais.

[Dragan]

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La vente de l'AS Saint-Étienne pourrait être imminente

Le projet de rachat de l'AS Saint-Étienne par le groupe canadien Kilmer, porté par Ivan Gazidis, ancien dirigeant d'Arsenal et de l'AC Milan, apparaît désormais seul en course. Il pourrait se concrétiser la semaine prochaine.



Bilans comptables à l'appui, Roland Romeyer s'est fait une raison, contre sa volonté et celle de ses deux enfants. Il n'a plus les moyens de rester coûte que coûte coactionnaire majoritaire de l'AS Saint-Étienne avec Bernard Caïazzo. Dans un passé récent, les deux présidents (78 et 70 ans) avaient pu financer le déficit structurel du club (entre 15 et 20 M€ par saison) en contractant des emprunts risqués, en Allemagne et en Angleterre.

Les pépites du centre de formation (William Saliba, Wesley Fofana, Lucas Gourna-Douath...) permettaient de l'assumer. Aujourd'hui, seul le milieu de terrain Mathis Amougou (18 ans), ballon de bronze à la Coupe du monde des U17 en 2023, garnit le portefeuille joueurs. Si des agents ont été mandatés pour déjà le vendre en Allemagne, il ne suffirait pas à combler les pertes.

N'ayant plus jamais eu l'envie (pour Caïazzo), ni les moyens (pour Romeyer), d'injecter leurs propres deniers dans le club après l'avoir racheté pour 5 M€ en 2004, ils doivent donc le céder. Sans même attendre le verdict incertain de cette saison. La vente pourrait être annoncée avant le dernier match de Ligue 2, à QRM vendredi prochain. Ce ne sera pas à Santiago Cucci, épaulé par Michaël Benabou, 118e fortune de France en 2023.

Dans l'entourage professionnel du Basque Cucci, ancien président intérimaire de l'OL en 2023 et également candidat à la reprise de Bordeaux (L2), on explique que son retrait résulte de l'étude de la data room. Elle aurait révélé trop « de cadavres dans les tiroirs ». Cette explication interpelle, lorsque l'on sait que Jean-François Soucasse, président exécutif des Verts, s'est employé depuis près de trois ans à épurer les comptes et que les procédures ont été ou se trouvent en passe d'être toutes réglées (prud'hommes face à Stéphane Ruffier, rachat à l'État des parts sociales confisquées à Adao Carvalho par Romeyer...).

Loïc Perrin pourrait rester

La thèse de l'incapacité du tandem Cucci-Benabou à rivaliser avec le projet porté par Ivan Gazidis (59 ans) apparaît plus plausible. Si bien qu'à date, seul ce dossier soutenu par Caïazzo, représentant légal de Viridis, la holding qui détient la SASP AS Saint-Étienne, resterait en lice. Gazidis, Grec d'origine né à Johannesbourg, en Afrique du Sud, a été nommé président de Kilmer Sports Ventures, le 5 mars.

Fondée par Larry Tanenbaum, homme d'affaires canadien ayant fait fortune dans la construction, cette entité spécialisée dans les investissements dans le monde du sport et des médias est une nouvelle division de la société de capital-investissement Kilmer Group, basée à Toronto. Après avoir été directeur général d'Arsenal (2009-2018), puis PDG de l'AC Milan (2018-2022), Gazidis se verrait propulser à la présidence des Verts.

Ce scénario entraînerait le départ de Soucasse, qui a un gros parachute doré et plus guère envie de rester. Mais pas forcément celui de Loïc Perrin, même si l'ancien défenseur pourrait être remplacé à son poste de coordinateur sportif par Huss Fahmy, directeur des opérations football d'Arsenal jusqu'en 2020.

Un prix de vente compris entre 20 et 30 M€

Quant à Samuel Rustem, directeur général adjoint en charge des activités sportives et troisième membre du triumvirat à la tête de l'ASSE depuis le 5 décembre 2021, il pourrait rester pour assurer la transition et une refonte du marketing, de la communication et de la formation, où les éducateurs ont été prévenus la semaine dernière de « la vente en bonne voie du club avant fin mai ». Contrairement à l'an passé, aucun n'a encore été prolongé.

Le prix de rachat des parts sociales serait de 20 à 25 M€ en L2, plus 5 M€ en cas de promotion en L1. En plus de cette somme, le futur propriétaire devra financer le fonctionnement du club et la construction d'une équipe compétitive. S'il convient de ne jamais préjuger de rien dans ce vieux serpent mer que constitue la vente des Verts, surtout au moment de sa finalisation, c'est déjà demain, à l'AS Saint-Étienne.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... te/1466738

[Dragan]

[Kim Nielsen]

[Dragan]

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Saint-Étienne joue son va-tout ce vendredi contre Rodez en play-offs

Au bout d'une saison où ils ont calé au plus mauvais moment, les Stéphanois ont l'occasion, ce vendredi soir contre Rodez (20 h 45), d'entretenir leur rêve de retrouver la Ligue 1.



On les a quittés il y a une semaine, têtes basses et le moral dans les chaussettes, sur la pelouse de QRM, où la défaite (1-2) les a empêchés définitivement de monter en Ligue 1. Dans quel état seront les Stéphanois ce vendredi soir avant d'aborder le second volet des play-offs de Ligue 2 face à Rodez, en pleine confiance en ce moment ?

La dynamique, chez les Verts, après leurs trois dernières rencontres sans victoire, ne prête clairement pas à beaucoup d'optimisme. Le staff, avec Olivier Dall'Oglio en première ligne, est donc passé par plusieurs étapes cette semaine pour ramener de la sérénité dans le vestiaire. Il y a eu, dès le revers en Normandie, des mises au point, avec un discours musclé. « Oui, j'ai été dur avec eux. Plus dur ? Oui, parce que moi aussi j'avais besoin d'évacuer certaines choses donc on a haussé le ton. Les joueurs le savent, c'est pour leur bien. Quand il faut dire les choses, on les dit et on passe à autre chose », a expliqué jeudi l'entraîneur stéphanois en conférence de presse.

Les Verts réunis pour regarder Rodez-Paris FC mardi

Tous ont eu deux jours, le week-end dernier, pour évacuer ces points perdus en route, ces balles de match manquées et passer de la déception à un état d'esprit conquérant. « Il faut avoir cette capacité à passer à autre chose. Quand on tombe, on se relève. Je n'ai pas de doute sur l'investissement et la motivation des garçons. Quand je vois la volonté mise par les blessés pour revenir et être candidat à ce match, j'ai des certitudes. Après, il y a la compétition et là, c'est beaucoup entre leurs mains », a ajouté Dall'Oglio.

Mardi soir, ils étaient tous réunis pour dîner et regarder la rencontre entre Rodez et le Paris FC, « un moment important, ensemble », a confié l'ancien entraîneur de Montpellier (2021-2022). Avec ses adjoints, ils auront encore beaucoup discuté cette semaine pour rappeler aux joueurs la réalité de leur saison. Avant tout pour positiver. « On a insisté sur ce qu'ils ont accompli. Quand on arrive en fin d'année dernière, il était plus question de tout tenter pour ne pas descendre. Cela s'est transformé en autre chose et c'est grâce aux joueurs, aussi, que l'objectif a changé. Il a fallu leur rappeler d'où ils venaient (*). »

Un discours qui a visiblement touché le vestiaire stéphanois. « Quand on fait le bilan de la saison, ce n'est pas si négatif. Il y a eu de la déception, on ne peut pas le cacher mais on veut tous passer à l'étape suivante. Ce n'est pas fini. On a terminé troisièmes et une nouvelle opportunité nous est donnée », commentait l'attaquant Ibrahim Sissoko.

Cette notion d'une chance de plus a été martelée à tous les entraînements depuis lundi. Il n'y a pas eu de travail psychologique particulier. La préparation mentale d'une rencontre qui a des allures de match de Coupe s'est faite sur la mise en avant de certains détails. Sur le manque de finition qui a coûté cher à Guingamp (2-2 après avoir mené 2-0, le 4 mai) et face à QRM (1-2). Et, surtout, cette concentration qui se perd parfois.

Dall'Oglio : « J'avais un montage vidéo du match contre Rodez (1-1, le 10 mai). Je ne leur ai pas montré mais les joueurs le savent. Perte de balle, perte de balle, perte de balle... Incroyable. Il faudra rectifier cela parce que les courses à ce moment-là sont négatives tout comme le manque de coordination sur certaines séquences, le mauvais contrôle, la précipitation. Tout ce qui redonne le ballon à l'adversaire et vous empêche d'attaquer. »

Dans un stade Geoffroy-Guichard encore bondé, on ne peut s'empêcher de penser que la pression sera bien sur les épaules des Verts. Dans un match où ils n'auront plus le choix. « Ça me va, parfait. Il faudra qu'ils soient forts, qu'ils montrent qu'ils sont des compétiteurs. Qui est favori, qui a la pression ? Il faudra le jouer ce match, le jouer vraiment », a conclu l'entraîneur des Verts.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ez/1469591

[Dragan]

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LIGUE 2; FCM : un rôle pour Bernès ? Alors que Martigues doit encore montrer patte blanche à la DNCG, il se murmure en coulisses l'arrivée de l'ancien dirigeant de l'OM alors que Columbus Morfaw n'est plus président.

Une semaine décisive. Les responsables martégaux sont en plein dedans. Sur le côté visible de l'iceberg, encore rien de concret. À ce jour, le FCM n'a toujours pas d'entraîneur, pas de recrues, pas de stade de repli officiel en attendant la mise aux normes de Turcan et donc, depuis hier soir, pas de validation définitive par la DNCG de l'accession en Ligue 2 pour les responsables martégaux qui ont de nouveaux documents à fournir pour avoir l'aval de l'autorité de gestion. Réponse à venir donc le 9 juillet prochain.

Mais pour autant, cela s'active dans la ruche martégale. Outre le stade, avec le Vélodrome en ligne de mire, c'est aussi dans l'organigramme du FC Martigues que cela bouge avec le départ acté de Columbus Morfaw de la présidence.

Le poste est donc vacant alors que Jean-Pierre Bernès "conseille" les responsables du FCM (voir ci-contre). Une piste soufflée par le journaliste Romain Molina qui s'est offert une nouvelle punchline sur le FCM, ce mercredi : "Curieux de voir le verdict de ce club qui devient un peu plus le FC Bernès".

Le temps presse...

Mais il s'avère que les "conseils" du célèbre ancien agent de joueurs et ancien bras droit de Bernard Tapie à l'OM pourraient rebattre les cartes pour la nomination du futur entraîneur... Avec une reprise programmée désormais le 7 juillet sur le terrain après des tests physiques et médicaux à compter du 3, le temps presse pour un promu qui se doit d'être prêt dès la 1re journée, le 17 août et la réception de Lorient, relégué de Ligue 1.

Quid de l'entraîneur ? Si Olivier Guégan semblait toujours tenir la corde en début de semaine, comme Mathieu Chabert avant lui, le FCM pourrait bien prendre un nouveau contre-pied avec d'autres coaches aux CV bien garnis désormais ciblés.

Quid aussi de l'effectif ? Au rayon des départs, Ahmed Soilihi a résilié son contrat pour rejoindre la Géorgie et le Dinamo Batumi avec qui il va disputer le tour préliminaire de Ligue des champions. Nassim Ahmed, Rudolf Turkaj, Gaëtan Missi Mezu, Yazid Aït-Moujane, Romain Cagnon, Yanis Berrached ou encore Nasser Mbaé devraient aussi quitter le club. Yanis Zouaoui, libre et courtisé en L2, devrait également s'envoler sous d'autres cieux. Si seuls Romain Montiel, Alain Ipiélé et Milan Robin sont encore sous contrat, Foued Kadir, Karim Tlili, Oualid Orinel, Abdoul Diawara, Jérémy Aymes, Samir Belloumou, Francis Kembolo, Léandro Morante, Akim Djaha, Yanis Hadjem ainsi que les jeunes Oucasse Mendy et Ilyes Zouaoui devraient prolonger.

Sans pouvoir faire des folies, le FCM se doit donc de miser sur une certaine stabilité. Toujours est-il que cette ossature est loin de faire le nombre pour aborder la mission maintien.

Steve Solvet, première arrivée ?

Et au rayon des arrivées, c'est pour l'instant le calme plat même si avec la bonne nouvelle venue des droits TV et l'acquisition par BeIN Sports, Martigues devrait pouvoir avoir une petite marge de manoeuvre mais le promu devra surtout avoir des idées si la DNCG valide bien la case Ligue 2.

Avec un budget restreint, l'état-major provençal peut se résoudre à lorgner d'éventuels prêts. Mais aussi miser sur des joueurs peu onéreux ou revanchards. À l'instar du défenseur central Steve Solvet (28 ans) formé à Strasbourg qui s'est imposé comme une valeur sûre du National lors des quatre dernières saisons, à Sète puis Orléans, d'où il devrait arriver libre.

Le chantier reste encore colossal même si le FCM espère enfin passer la seconde. Car le temps est déjà compté.

La Provence

[Dragan]

[peezee]

[Dragan]

Information

FOOTBALL LIGUE 2/NATIONAL; Martigues avance pas à pas; Le club sang et or a remporté hier son premier match amical contre une valeureuse équipe d'Aubagne au terme d'une rencontre qui montre aussi l'état actuel de la préparation.

Le tout premier buteur de la saison 2024/2025 du FC Martigues s'appellera donc Matthias Nouichi, et le "twist" inattendu, c'est qu'il joue gardien de but et qu'il a signé une licence à Aubagne. L'infortuné portier a inscrit le seul but du premier match amical des deux clubs provençaux, contre son camp donc, après un long centre d'Ourega qui a rebondi d'abord sur son poteau, puis dans son dos. Pas de bol.

Cela restera le principal fait marquant (même si le gardien de Martigues, Jérémy Aymes, a aussi repoussé un penalty qu'il avait lui-même provoqué) d'une rencontre que Thierry Laurey, le nouveau coach martégal, a bien résumé en disant que tout aura été "un peu laborieux", mais tout le monde s'y attendait, lui le premier, dans la touffeur de Mallemort (34 degrés au coup d'envoi). Martigues comme Aubagne jouait son premier match de préparation une grosse dizaine de jours après avoir été soulagé par la DNCG qui a fini par valider la montée sportive des deux clubs provençaux, respectivement en Ligue 2 et en National, et les deux équipes étaient là pour travailler, plus que pour briller.

Imbula a accepté une autre offre

"Entre les joueurs qui étaient là l'an passé, répartis sur deux équipes, et les joueurs à l'essai, notamment en première période, la cohésion est délicate à trouver immédiatement", a aussi déclaré l'ancien joueur de l'OM (1986-1988), et son homologue du camp d'en face, Maxence Flachez (lui aussi passé par le club olympien, notamment à la tête de la réserve en 2021-2022) aurait quasiment pu dire la même chose. "On a surtout travaillé défensivement, et j'ai retrouvé certains principes, c'est le positif, a apprécié le nouvel entraîneur d'Aubagne. Mais je n'aime pas perdre, même un match amical."

Les deux coachs ont aussi reconnu qu'il allait falloir "monter en puissance", et cela passera notamment par un effectif encore à finaliser. Promus aux petits budgets à l'échelle de leur division respective, les Provençaux savent qu'ils seront peut-être les deuxièmes ou troisièmes choix et qu'il va falloir s'armer de patience. Martigues l'a même vécu avec l'ancien Olympien Giannelli Imbula, venu s'entraîner dans la Venise provençale quelques jours et que le club aurait aimé conserver, mais qui a filé en milieu de semaine vers une autre opportunité. "Il nous a remerciés et est parti, bonne chance à lui, lui souhaite Laurey. C'est l'histoire du football, c'est la règle du jeu."

Le FCM devrait tout de même officialiser dans la semaine plusieurs arrivées, notamment celles de Mahamé Siby, un milieu de terrain défensif prêté par Malmö que le coach troyen connaît bien pour l'avoir déjà eu à Strasbourg et au Paris FC, et de Nathanaël Saintini, un défenseur central. Le mercato va s'accélérer, alors que la compétition approche à grands pas, dans moins d'un mois maintenant. "C'est la routine", en sourit Laurey, qui en a vu d'autres.

Aubagne vit la même situation, et Maxence Flachez "attend des joueurs dans un futur proche", notamment "des gens qui connaissent le niveau National, voire plus". Edmilson Correia, attaquant formé à Saint-Étienne (24 ans), devrait faire partie des arrivées, même s'il n'a pas pu être testé hier, la faute à une cheville douloureuse.

La Provence

[selfmade footix]

Suite à tout ça, le Vélodrome va être suspendu un match!

Et Payet pour 6 mois ferme ! Et ce ne sera que justice.

[pretender]

Au passage, Bordeaux a fait appel.

[selfmade footix]

C'est pas un peu raciste et discriminatoire comme solution ?

Oh, à peine. Et tellement mérité.

[Dragan]

Information

Un retour en Ligue 2 au Vélodrome, pas un cadeau pour le Martigues de Thierry Laurey

Promu, Martigues jouera ses premiers matches de la saison « à domicile » au stade Vélodrome, antre de son iconique voisin marseillais.



Une quarantaine de bornes, seulement, séparent Turcan du Vélodrome, mais, ce matin, le saut de puce a des allures d'immense voyage. Celui qui débute pour Martigues, de retour 22 ans après à un niveau qu'on appelait encore la D2 à l'époque, n'a pourtant rien d'une promenade. Promu deux fois en trois ans avec Grégory Poirier, parti au Red Star, le club martégal a beaucoup changé depuis le match de la montée, face à Nîmes, le 18 mai (1-0).

Avec, désormais, Thierry Laurey sur le banc et Pierre Wantiez à sa tête, le FCM entame une saison qu'il espère terminer dans l'allégresse, encore. « On a deux maintiens à aller chercher : sportif, d'abord, et économique, estime Wantiez. On a deux courses de fond à faire, mais on va se battre pour s'en donner les moyens. » La première passe par le stade Vélodrome, qui doit accueillir les Martégaux pendant la durée des travaux de mise aux normes de Francis-Turcan, qui devraient durer jusqu'en fin d'année.

Un stade où seule une partie de la tribune Ganay sera ouverte, peut-être, mais surdimensionné pour la L2. « C'est valorisant, mais d'un autre côté, c'est aussi piégeux parce que c'est un grand stade, qui ne va pas être rempli, il n'y aura pas le rendu de la ferveur voulue, parce qu'il y en avait beaucoup en fin de saison du côté de Martigues, prévient Laurey. On se dit que ça va transcender nos joueurs, mais aussi nos adversaires qui n'y ont jamais joué. C'est un peu une arme à double tranchant, mais quoi qu'il en soit, on ne prendra pas ça comme excuse. On a la chance d'avoir un stade de grande qualité, avec une pelouse refaite après les JO. On va jouer notre football dans une atmosphère qui, j'espère, sera suffisamment festive pour que ça motive tout le monde, et on verra après. »

Un surplus de motivation, le groupe y croit. « C'est ce que le coach nous a répété, on n'y a pas pour faire des vidéos, des photos, confirme le capitaine Samir Belloumou. Ça risque de nous surprendre un peu au début, mais on connaît nos objectifs, aller chercher ce maintien, ça passera par des résultats. Ça va être exceptionnel pour nous, grandiose, mais il va falloir faire vite abstraction de ça. » C'est ce qu'il en coûtera pour sortir, un peu, de l'ombre du géant.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... se/1502110

[pretender]

Grosse première à venir pour eux face à Lorient.

Sur cette première journée à cette heure ce sont le Paris FC et Guingamp qui m'ont fait la meilleure impression. On retrouvera ce premier club dans les 4 premières places et Gwengamp pas loin non plus.

[gigi]

pretender, dommage que Martigues se tapent direct Lorient qui connaît bien le Vel.

[Kim Nielsen]

Le vélodrome sonne creux, pour Martigues.

[Kim Nielsen]

Lorient s'impose 1-0 face à Martigues, but de Bamba Dieng.

[gob]

Pas le plus évident pour démarrer.

[pretender]

Résultat logique pour Martigues. Pour une première face à un concurrent au titre et à la montée, pour Martigues.

Ils seront attendus surtout face à ceux qui jouent le maintien ou le milieu de tableau.

[Dragan]

Information

LIGUE 2; Le costume taille un peu grand; Dans un Vélodrome bien triste, le FC Martigues s'est incliné hier soir pour son retour parmi le monde professionnel.



Le 18 mai est déjà bien loin, et avec lui le stade Francis-Turcan en fusion avec 7 000 spectateurs survoltés après un Martigues - Nîmes tendu (1-0), mais finalement synonyme d'accession en Ligue 2. Le FCM a fait son retour parmi le monde professionnel après 22 ans de purgatoire sur la scène prestigieuse du stade Vélodrome, mais tout a semblé un peu trop grand pour le club de la Venise provençale.

L'enceinte, déjà, qui n'avait de cathédrale du foot marseillais que le silence, cette fois, dans un sombre rappel des années Covid. Et surtout le costume de club de Ligue 2, pour le moment, tant la réception de Lorient a longtemps, pour ne pas dire tout le temps, ressemblé à un match de coupe de France où le "petit" défend bec et ongles et mise tout sur le physique contre le "gros" en se disant que peut-être, sur un malentendu, ça peut passer. Ce n'est pas illogique, parce que l'écart, notamment financier, est réel entre un promu de National et un relégué de Ligue 1. Mais à tous les niveaux, il faut tout de même tirer au moins une fois pour espérer gagner un match, ce que Martigues n'a jamais fait hier soir avant la 94e minute et une tentative écrasée de Zouaoui, facilement captée par Mvogo.

L'immense raté de Ouotro

On ne s'attendait de toute façon pas vraiment à l'OM de De Zerbi, qui ne prendra possession des lieux que dimanche soir, et Thierry Laurey avait prévenu qu'il voulait faire de son FCM une équipe "difficile à jouer", ce qu'elle a été, parce que tout n'est quand même pas à jeter. Positionnés bas dans un 5-4-1 qui annonce la couleur, les Sang et Or ont bien défendu, autour d'un trio Saintini-Morante-Falette intéressant, et quand les Merlus passaient entre les mailles du filet, Jérémy Aymes était là pour tout repousser (16, 24, 69, 89). Le gardien 100 % martégal, né dans la ville, formé au club, était encore là sur la tête de Bamba Dieng qui avait déjà heurté son poteau, mais le ballon avait déjà franchi la ligne (0-1, 61).

L'attaquant lorientais, sorti sous les sifflets de son ancien jardin olympien, avait à peu près tout raté jusque-là, mais il a marqué et c'est toute la différence avec des Martégaux trop tendres, qui regretteront longtemps l'immense occasion de Patrick Ouotro au retour des vestiaires (49). Lancé à la limite du hors-jeu par Leandro Morante, le jeune attaquant prêté par Strasbourg s'est retrouvé absolument seul face à Mvogo, mais a tergiversé, une feinte, deux feintes, un crochet. Trop, beaucoup trop, au lieu de tenter sa chance. Chez les pros, tout va plus vite, Formose Mendy avait eu le temps de revenir, et Martigues a laissé passer sa chance.

Ce qui aurait pu être le coup parfait s'est transformé en défaite logique dix grosses minutes plus tard, et voilà comment une entame de saison bascule du positif au négatif. "Il ne faudra pas tomber dans l'euphorie si on gagne, ni dans la sinistrose si on perd", avait déjà prévenu Jérémy Aymes dans la semaine, et le FCM n'est évidemment pas encore en danger. Mais les Martégaux vont devoir prendre confiance avec le ballon, retrouver un peu de leur allant de la saison dernière et se sentir pleinement à leur place en Ligue 2. Ils ont raté leur entrée, mais heureusement, il reste 33 matches pour se rattraper.

La Provence