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LIGUE 2; Comment les Martégaux ont vécu leur première au Vél' La plupartdes pensionnaires du FCM ont évolué sur la pelouse du Vélodrome pour la première fois lundi. Si le terrain n'est pas plus grand qu'à Turcan, "tout est gigantesque autour" souligne Thierry Laurey.
Un soir de premières. Lundi, en clôture de la journée inaugurale de Ligue 2 contre Lorient, le FC Martigues s'est replongé dans le monde professionnel, 22 ans après l'avoir quitté. Une éternité pour le club qui réapprend, petit à petit, à gérer une saison au sein du deuxième échelon du football français.
En plus d'être une première en pro pour bon nombre de joueurs (12 des 18 joueurs sur la feuille de match lundi découvraient la L2), les hommes de Thierry Laurey, qui, de son côté, a fêté sa 240e rencontre en tant qu'entraîneur à cet étage, ont dû composer avec un autre élément : le Vélodrome.
Le stade Francis-Turcan en travaux pour se mettre aux normes de la division, le FCM a négocié durant l'été un accord très coûteux (150 000 euros par match) avec la Ville de Marseille pour occuper sa si belle enceinte jusqu'à la fin de l'année civile. Un moindre mal lorsqu'on sait que la seconde option se nommait Gueugnon, à près de 500 kilomètres de la Venise provençale. Ce qui aurait rendu les joutes à domicile des Sang et Or encore plus tristes qu'au Vel', qui a sonné creux lundi avec la venue de 2 655 spectateurs.
Galvanisant lorsqu'il est plein, intimidant quand il est presque vide ? "Le problème du Vélodrome est que le terrain n'est pas plus grand que les autres mais autour, tout est gigantesque, soulignait l'entraîneur martégal à l'issue de la rencontre. Cela impressionne alors que c'est un terrain normal. Sur les dix premières minutes, on était un peu perdu."
La pelouse ayant été changée juste après les Jeux olympiques, dont le dernier match dans la cité phocéenne s'est tenu le 6 août, ses protégés n'ont pas pu s'entraîner boulevard Michelet avant la rencontre contre les Merlus et ont pris la mesure de l'écrin marseillais lundi matin seulement, lors d'une reconnaissance avant le déjeuner.
Un "souhait" de Laurey pour que ses joueurs prennent leurs marques et ne soient pas "surpris à une demi-heure du match" révélait le défenseur central Leandro Morante : "C'était la première fois pour moi, comme pour la majorité de l'équipe donc j'étais très content. Mais ça reste un stade comme les autres même s'il est magnifique. Il sonnait un peu creux, c'est normal ce n'est pas l'OM mais des gens ont fait l'effort de venir de Martigues et des alentours donc il faut être reconnaissant. On sait très bien que ce sont les résultats qui vont attirer du monde. Les équipes qui vont venir n'auront peut-être pas l'habitude non plus !"
L'option Parsemain ?
Le Vélodrome n'est évidemment pas l'unique raison de la défaite des Martégaux, qui ont affronté une équipe lorientaise armée pour jouer les premiers rôles cette saison. Le FCM devra cependant prendre rapidement ses marques dans l'antre olympien afin de retrouver son allant de la saison dernière. "Être délocalisé est toujours compliqué mais on va serrer les dents jusqu'à ce qu'on retrouve Turcan, soufflait Simon Falette. Après il y a de bons côtés. Le terrain est bon, on devrait être capable de jouer au football et ça s'est vu sur quelques situations mais on a été trop timide. On va s'habituer et faire avec."
"On est content de jouer sur une pelouse qui est un vrai régal, poursuivait Thierry Laurey. J'espère que ça va nous bonifier aussi, dans la qualité de jeu, les enchaînements. Je ne vois que des choses positives malgré tout ce (lundi) soir."
Le club, qui aurait "peut-être aimé un stade à dimension un peu plus martégale", selon son entraîneur, pourrait voir son souhait être réalisé. Il existe en effet l'option Parsemain à Fos-sur-Mer, un stade qui avait accueilli le FC Istres en Ligue 1 puis à l'échelon inférieur au début du 21e siècle (et qui loge toujours le club désormais en N2, ainsi que l'ES Fosséenne en Régional 1). Une enceinte de 17 000 places qui paraît plus adaptée aux Sang et Or, même si les supporters devront se munir de leur laine pour braver le mistral.
Tout cela ne reste qu'une hypothèse et c'est bien au Vélodrome que le FCM recevra Bastia le vendredi 30 août à 20h.
La Provence
Un soir de premières. Lundi, en clôture de la journée inaugurale de Ligue 2 contre Lorient, le FC Martigues s'est replongé dans le monde professionnel, 22 ans après l'avoir quitté. Une éternité pour le club qui réapprend, petit à petit, à gérer une saison au sein du deuxième échelon du football français.
En plus d'être une première en pro pour bon nombre de joueurs (12 des 18 joueurs sur la feuille de match lundi découvraient la L2), les hommes de Thierry Laurey, qui, de son côté, a fêté sa 240e rencontre en tant qu'entraîneur à cet étage, ont dû composer avec un autre élément : le Vélodrome.
Le stade Francis-Turcan en travaux pour se mettre aux normes de la division, le FCM a négocié durant l'été un accord très coûteux (150 000 euros par match) avec la Ville de Marseille pour occuper sa si belle enceinte jusqu'à la fin de l'année civile. Un moindre mal lorsqu'on sait que la seconde option se nommait Gueugnon, à près de 500 kilomètres de la Venise provençale. Ce qui aurait rendu les joutes à domicile des Sang et Or encore plus tristes qu'au Vel', qui a sonné creux lundi avec la venue de 2 655 spectateurs.
Galvanisant lorsqu'il est plein, intimidant quand il est presque vide ? "Le problème du Vélodrome est que le terrain n'est pas plus grand que les autres mais autour, tout est gigantesque, soulignait l'entraîneur martégal à l'issue de la rencontre. Cela impressionne alors que c'est un terrain normal. Sur les dix premières minutes, on était un peu perdu."
La pelouse ayant été changée juste après les Jeux olympiques, dont le dernier match dans la cité phocéenne s'est tenu le 6 août, ses protégés n'ont pas pu s'entraîner boulevard Michelet avant la rencontre contre les Merlus et ont pris la mesure de l'écrin marseillais lundi matin seulement, lors d'une reconnaissance avant le déjeuner.
Un "souhait" de Laurey pour que ses joueurs prennent leurs marques et ne soient pas "surpris à une demi-heure du match" révélait le défenseur central Leandro Morante : "C'était la première fois pour moi, comme pour la majorité de l'équipe donc j'étais très content. Mais ça reste un stade comme les autres même s'il est magnifique. Il sonnait un peu creux, c'est normal ce n'est pas l'OM mais des gens ont fait l'effort de venir de Martigues et des alentours donc il faut être reconnaissant. On sait très bien que ce sont les résultats qui vont attirer du monde. Les équipes qui vont venir n'auront peut-être pas l'habitude non plus !"
L'option Parsemain ?
Le Vélodrome n'est évidemment pas l'unique raison de la défaite des Martégaux, qui ont affronté une équipe lorientaise armée pour jouer les premiers rôles cette saison. Le FCM devra cependant prendre rapidement ses marques dans l'antre olympien afin de retrouver son allant de la saison dernière. "Être délocalisé est toujours compliqué mais on va serrer les dents jusqu'à ce qu'on retrouve Turcan, soufflait Simon Falette. Après il y a de bons côtés. Le terrain est bon, on devrait être capable de jouer au football et ça s'est vu sur quelques situations mais on a été trop timide. On va s'habituer et faire avec."
"On est content de jouer sur une pelouse qui est un vrai régal, poursuivait Thierry Laurey. J'espère que ça va nous bonifier aussi, dans la qualité de jeu, les enchaînements. Je ne vois que des choses positives malgré tout ce (lundi) soir."
Le club, qui aurait "peut-être aimé un stade à dimension un peu plus martégale", selon son entraîneur, pourrait voir son souhait être réalisé. Il existe en effet l'option Parsemain à Fos-sur-Mer, un stade qui avait accueilli le FC Istres en Ligue 1 puis à l'échelon inférieur au début du 21e siècle (et qui loge toujours le club désormais en N2, ainsi que l'ES Fosséenne en Régional 1). Une enceinte de 17 000 places qui paraît plus adaptée aux Sang et Or, même si les supporters devront se munir de leur laine pour braver le mistral.
Tout cela ne reste qu'une hypothèse et c'est bien au Vélodrome que le FCM recevra Bastia le vendredi 30 août à 20h.
La Provence