Actualité, matchs, Olympique de Marseille, Ligue 1, championnats étrangers et football en général, c'est ici que ça se passe !
Règles du forum
Répondre

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

27 Jan 2023, 21:49

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

27 Jan 2023, 22:22

C'est tellement un plaisir de voir ce club sombrer.

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

27 Jan 2023, 22:26

Ils auront du mal à se relever

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

29 Jan 2023, 15:01

Information
OL; Qui est Jeffinho ?



La trajectoire de l'attaquant de Botafogo Jeffinho, prêté à l'OL, est aussi rapide et imprévisible que son style de jeu, basé sur la vitesse et le dribble.

À 23 ans, il a encore beaucoup à apprendre mais il peut faire des étincelles. Il vient de fêter ses 23 ans et a déjà joué avec Zico, Junior, Savio ou Diego. C'est un privilège que Jeffinho, la pépite brésilienne de Botafogo prêtée à l'OL, a vécu au Maracana, le 28 décembre dernier. Invité au Jogo das estrelas (le match des étoiles), l'attaquant de Botafogo avait pu mesurer, avec Endrick (16 ans), vendu au Real Madrid, que sa notoriété ne faisait que grandir. « C'est fabuleux d'être là, au milieu de toutes ces stars. C'est un rêve pour moi », nous avait-il confié en glaçant sa cheville touchée après avoir pris de vitesse un adversaire.Mais il n'y a pas que les vétérans comme Carlos Mozer ou Diego Lugano qui ont été dépassés. Jeffinho a aussi donné le tournis aux meilleurs défenseurs du Championnat.

Une accélération fulgurante, un dribble, un coup de rein, une feinte : sa panoplie ressemble à celle d'Ousmane Dembélé.

Et si elle n'a pas encore fait des dégâts en termes de statistiques (2 buts et 2 passes en 26 matches), ceux qui l'ont vu jouer peuvent témoigner de son talent. « Je le dis sans craindre de me tromper, dans mon couloir gauche, je n'ai jamais évolué avec un garçon aussi bon que lui techniquement, nous avait confié Marçal, son coéquipier, dans L'Équipe, le 23 décembre. C'est un joueur différent. Si j'étais directeur sportif d'un club, je tenterais de le recruter ! »

Marçal (Botafogo) : « Jeffinho, je n'ai jamais évolué avec un garçon aussi bon que lui techniquement »

Il a longtemps fait du surplace

Bruno Cheyrou, le responsable du recrutement de l'OL, le surveillait, mais il ignorait sans doute que John Textor allait passer à l'action dès cet hiver. En le prêtant à son nouveau club, le président américain a d'ailleurs provoqué la colère des fans de Botafogo, déçus de perdre leur élément le plus spectaculaire, à défaut d'être le plus décisif. « C'est lamentable, on est devenu un club satellite », se défoulaient les torcedores du Fogão sur les réseaux sociaux. « Jeffinho, c'est un vrai talent, techniquement très doué. Mais, il a besoin de jouer, de jouer et encore de jouer », reconnaissait son coach, le Portugais Luis Castro.Car avant de tutoyer le succès, Jeffinho a perdu du temps et longtemps fait du surplace. Faute d'intégrer un centre de formation, il se contentait de futsal et de matches de quartier, où il pouvait gratter quelques billets. C'est là qu'il a développé son style « peladeiro », où le un contre un et le dribble priment sur le reste. « Il faut défier l'adversaire avec le ballon, ne pas avoir peur, j'adore ça », a-t-il expliqué en septembre, au site GE.Et puis, après un essai infructueux chez lui, à Volta Redonda, il a rejoint Resende, dans l'Académie Pelé, partenaire de l'OL depuis 2019. « Je me suis dit que c'était comme une deuxième chance et que j'allais la saisir de toutes mes forces », se souvient Jeffinho. À 20 ans, il a pu signer un contrat professionnel et toucher un simple salaire minimum.Mathias Frecon, team manager français de Resende« Jeffinho incarne le jogo bonito. En plus, c'est un mec adorable, cool, toujours souriant »Même si Jeffinho n'était pas toujours titulaire en Championnat, Mathias Frecon, le team manager français de Resende, adorait le voir jouer avant qu'il ne rejoigne les -23 ans de Botafogo, en juin 2022 : « Il est tellement rapide, dynamique, dribbleur... Il incarne le jogo bonito. En plus, c'est un mec adorable, cool, toujours souriant. C'est dur de savoir s'il va s'imposer à Lyon mais on est à fond avec lui ! »Forcément un peu tendre, physiquement (il ne pèse que 69 kg pour 1,76 m) et tactiquement, il pourra néanmoins être utile pour sortir du banc et mettre le bazar dans les défenses adverses. Un peu comme ses modèles, Vinicius Junior et surtout Neymar qu'il adore et qu'il pourra croiser, le 1er avril prochain, au Parc des Princes.

L'Equipe

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

29 Jan 2023, 15:38

Information
Ligue 1 : l’Olympique lyonnais se débat contre son déclassement

Lyon, actuel 9e du championnat de France, pourrait vivre une troisième saison sur quatre sans qualification européenne. De quoi s’interroger sur la politique sportive du club. L’OL joue à Ajaccio dimanche à 17 h 05.

L’Olympique lyonnais incarne un surprenant paradoxe. Valorisée à près de 800 millions d’euros lors de son rachat par l’Américain John Textor en décembre 2022 – un record pour un club français – l’OL vit dans le même temps un déclassement sportif qu’il n’avait plus connu depuis 25 ans.

Propriétaire de son grand stade, de rutilantes infrastructures, d’une franchise américaine de soccer féminin et bientôt d’une Arena multifonctions, Lyon est un mastodonte économique. Neuvième de Ligue 1 à l’issue de la 19e journée, septième en 2020 et huitième en 2022, le club du président Jean-Michel Aulas, qui se déplace à Ajaccio, dimanche 29 janvier à 17 h 05, n’a plus rien d’un géant sportif, ou de la Formule 1 que vantait le dirigeant il y a quelques années. « On a peut-être la belle carrosserie d’une Ferrari avec des infrastructures magnifiques, mais il y a des grosses lacunes dans le moteur, le secteur sportif », assène Sidney Govou, ancienne gloire du club.

Un constat que réfutent les dirigeants lyonnais. « On reconnaît un passage difficile, on conteste le déclassement sur le moyen ou long terme », plaide Vincent Ponsot, directeur général du football. Egalement interrogé par Le Monde, le président Jean-Michel Aulas explique, optimiste : « On a de moins bons résultats depuis deux ou trois ans, mais ce n’est pas un déclassement sportif. On sait pourquoi et on a bien identifié les causes. On vient de corriger et ça va repartir. »

Mal embarqués en 2023 (17 points du podium avant la 20e journée), les Gones pourraient pourtant manquer pour la troisième fois en quatre saisons une qualification européenne. A Lyon, joueurs et entraîneurs passent – nommé en cours de saison, Laurent Blanc est le cinquième coach en six ans –, les contre-performances restent. Comment l’OL, club phare du début du XXIe siècle en France, s’est-il retrouvé à évoquer davantage un bateau ivre qu’un voilier de course ?

Bruno Cheyrou, futur directeur sportif

Après une défaite à domicile en Ligue 1 le 14 janvier contre Strasbourg, les groupes de supporteurs ne se sont pas bornés à incriminer certains joueurs. Ils ont appelé aux démissions du conseiller technique et directeur du recrutement Bruno Cheyrou et de Vincent Ponsot. « Monsieur Ponsot il est grand temps de laisser le sportif et de revenir à votre premier amour », ont proclamé les ultras sur une banderole, rappelant que, pendant dix ans, le dirigeant était en charge du juridique en tant que directeur général adjoint du club.

Jean-Michel Aulas n’a pas goûté ce mécontentement ciblant ses hommes de confiance. « Les kops peuvent avoir un avis sur les joueurs. C’est leur droit, a déclaré le désormais président délégué – depuis la vente du club. Mais qu’ils attaquent des dirigeants qui sont exemplaires. C’est moi qu’ils attaquent… »

A Lyon, les responsables ne sont jamais ceux qui ont le pouvoir de prendre des décisions. Début 2023, lors d’une galette des rois en petit comité avec quelques médias, Bruno Cheyrou a insisté, selon une source, sur le fait qu’il n’était pas directeur sportif, comme pour décliner toute responsabilité devant la situation actuelle. De son côté, Vincent Ponsot répète à l’envi qu’il ne gère pas les questions sportives. Qui le fait du coup ?

Ce dernier, s’il reconnaît « que l’organisation manque de lisibilité depuis l’extérieur » la défend : « Depuis le départ de Juninho, on a réintégré Bruno Cheyrou. On travaille en binôme, moi sur la partie gestion globale, lui sur la partie technique, au soutien de l’entraîneur. » Jean-Michel Aulas annonce même au Monde de futures évolutions : « Ma volonté est que Bruno prenne le poste de directeur sportif. Et on cherche avec Vincent une sorte de conseiller sportif, qui soit un très grand ancien joueur. »

L’équipe dirigeante sera donc maintenue malgré les critiques. En octobre 2022, Sidney Govou avait souligné dans L’Equipe la responsabilité de « personnes incompétentes » dans l’entourage du président. « Je n’ai rien contre Ponsot. J’ai été trop loin dans les termes. C’est surtout de l’incompétence au poste dont je parlais », précise-t-il au Monde.

« Tout le monde se rejette la responsabilité »

Novateur dans son développement économique, Lyon n’a pas su moderniser son fonctionnement sportif. « L’essence même du haut niveau est de se renouveler en permanence, tant dans la façon de fonctionner, de recruter, de coacher…, analyse le septuple champion de France. Or, l’OL n’a pas changé. »

D’abord club qui inspirait le respect par ses résultats, Lyon est devenu une grande entreprise, symbolisée par l’inauguration de son propre stade, à Décines, en 2016. « J’ai connu le club avec trois employés en deuxième division, se remémore Gérard Bonneau, éducateur puis recruteur au club jusqu’en 2018, et qui a assisté à cette mue. Avec le grand stade, le projet n’était plus le même. C’est devenu une grande marque avec des centaines de salariés. »

Oublié le club familial, qui s’était progressivement hissé au plus haut niveau national et européen. « Il y avait une interaction très forte avec des gens qui ont travaillé vingt ans ensemble. On était tous sur le même site : les jeunes, l’académie, les pros et le bureau du président, se souvient Bonneau. Dans le foot, il faut une communion entre gens solidaires. » Ancien joueur et entraîneur des gardiens de 2018 à 2020, « parti sans un coup de fil de son président » à la fin de son contrat, Grégory Coupet abonde en ce sens : « Il n’y avait plus cette relation entre les dirigeants et le sportif. Tout le monde se rejette la responsabilité. »

Obnubilé par sa croissance extra-sportive, Jean-Michel Aulas a, selon plusieurs observateurs, peut-être oublié la vocation première d’un club de football. Un tournant se serait produit lorsque le président lyonnais a investi de son argent propre pour la construction du stade. « Il fallait peut-être valoriser le projet dans le but d’une future vente », confie un proche du club. Une vision battue en brèche par le principal intéressé : « Non, ce n’est pas du tout le cas ! » Vincent Ponsot complète : « Tout ce qui est construit dans le modèle est au profit du sportif, il suffit de regarder nos comptes. »

Au fil des saisons, Lyon a néanmoins laissé partir ses meilleurs joueurs – de Nabil Fekir, à Memphis Depay, Bruno Guimaraes ou Lucas Paqueta – sans vraiment les remplacer. « Petit à petit, le sportif a pris de moins en moins de place », insiste Sidney Govou.

Aulas assume le modèle de son club

Le départ à la retraite de Bernard Lacombe, ancien conseiller du président, fin 2019, n’a rien arrangé. « Bernard, c’était la piqûre de rappel sportive quand ça allait moins bien. Il était essentiel dans le fonctionnement », plaide l’ancien Bleu. Depuis, personne n’a réussi à incarner le domaine sportif, malgré l’espoir de la nomination de Juninho au poste de directeur sportif. En 2019, alors que le club a déjà entamé sa chute progressive et ne parvient plus à remporter de trophée depuis 2012, Jean-Michel Aulas convainc l’ancienne vedette du club de revenir au bercail, lui promettant les pleins pouvoirs. Mais l’expérience Juninho ne connaît pas le succès escompté.

« La première grosse difficulté a été de devoir trouver tout de suite un entraîneur qui vienne seul, sans staff, et qui ne coûte pas cher », rappelle Thomas Lacondemine, ex-journaliste et homme de confiance de Juninho. Dans ce cadre très contraint, l’ancien spécialiste des coups francs choisit Sylvinho, avec l’accord d’Aulas et de Ponsot, qui le rencontre aussi. L’aventure tourne court et le coach brésilien est rapidement licencié. Dès lors, Juninho pèse moins au sein du club. Puis, très vite, il se heurte à Vincent Ponsot, qui tient fermement les cordons de la bourse.

Le Brésilien est étonné par un fonctionnement très différent de celui qu’il a connu en tant que joueur, éloigné de sa vision d’un club moderne. Lorsqu’il veut embaucher son ex-coéquipier Patrick Müller à la tête du recrutement, on lui impose Bruno Cheyrou. Circonspect devant l’archaïsme de cette cellule essentielle du club, désireux de l’étoffer et de la moderniser, il se heurte à un refus. Il s’intéresse à un jeune scout spécialiste des datas, repéré sur les réseaux sociaux. « Après un entretien en septembre 2021, il m’avait rappelé pour me dire que le club ne comprenait pas le besoin d’investir un peu plus dans la cellule de recrutement », raconte Mickaël Marques.

Anxieux de nature, pas assez politique – il le reconnaît –, Juninho voit sa relation avec les autres dirigeants et le coach Rudi Garcia se dégrader. Il finit par quitter le club en décembre 2021. « Juni, c’est 200 % football. C’est un émotif et il a été confronté à des bureaucrates », analyse Sidney Govou. Pour le président Aulas, « Juni » est, au contraire, « sa première erreur stratégique » : « Je lui ai confié les clés du sportif, ça n’a pas fonctionné. Je l’ai mis à un poste qui ne correspondait pas à ses compétences. »

Si le Brésilien sert désormais de bouc émissaire, son départ n’a pas inversé la trajectoire déclinante du club. Revenu aux affaires pour s’occuper de la délicate vente de l’OL, qui l’a accaparé de longs mois, Jean-Michel Aulas n’affiche publiquement aucune remise en question de son modèle.

Est-il encore capable de se renouveler ? « J’ai du mal à le voir faible, mais il est comme tout le monde, il vieillit, constate Grégory Coupet. Pas sûr qu’aujourd’hui il puisse faire seul la bagarre. » L’ancien gardien s’inquiète : « Il vaudrait mieux que ça se mette à marcher rapidement. Avec les Américains, il n’y aura pas de pitié. » Le président, lui, ne s’en fait pas : « J’ai plus de cinquante titres [OL féminin compris], aucun président en Europe n’a ça, vous pensez que j’aurais su faire et que je ne sais plus faire ? Vous charriez », conclut-il.

Le Monde

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

01 Fév 2023, 19:19

Information
Comment le mercato de l’OL a tourné au fiasco !

Rarement un mercato d’hiver n’a été aussi mouvementé dans un club de Ligue 1. À l’OL rien ne s’est vraiment passé comme prévu et le club rhodanien a plus perdu que gagné. Un homme ressort fortement affaibli de ce mercato chaotique, un certain Bruno Cheyrou.

1er juillet 2022. Quelques jours après avoir rapatrié Alexandre Lacazette, l’OL fait revenir Corentin Tolisso libre et annonce le nouveau prêt de Mateus Tetê, l’attaquant du Shakhtar Donetsk. L’ambiance est joviale et détendue et Bruno Cheyrou lâche une punchline qui est devenue aussi mythique que virale : « il y a peut-être des coachs dans d’autres clubs de Ligue 1 qui sont en train de vouloir partir parce qu’ils sont jaloux du recrutement qu’on est en train de faire… » Une pique à peine déguisée pour l’Olympique de Marseille qui a alors plus de mal à faire avancer son mercato, et qui voyait Sampaoli se diriger vers un départ.

La suite on la connaît, avec un Peter Bosz viré, une préparation physique défaillante, un effectif totalement déséquilibré qui végète à la fin de la première moitié de la Ligue 1, et une arrivée de Laurent Blanc qui ne change pas grand-chose au marasme lyonnais. La trêve liée à la Coupe du Monde arrive, de quoi remettre l’OL à l’endroit et de faire une solide préparation physique tout en préparant le mercato d’hiver. Et les besoins lyonnais sont évidents et sont rapidement identifiés par Bruno Cheyrou et Laurent Blanc. L’objectif est de recruter trois joueurs expérimentés qui débarqueraient dès le début du mois de janvier pour apporter une véritable plus-value à un groupe qui en manque terriblement. Sont ciblés : un défenseur central, une sentinelle et aussi un latéral droit susceptible de suppléer, ou de remplacer en cas de départ, Malo Gusto, lui qui jouit d’une belle cote et qui a bénéficié de quelques approches concrètes pendant l’automne, notamment d’Angleterre.

De la friture sur la ligne dès le début entre Cheyrou et Blanc

Mais dès le départ, Blanc et Cheyrou ne sont pas sur la même longueur d’onde, malgré un démenti de l’entraineur lyonnais. Ils arrivent tout de même à trouver un compromis et font revenir Dejan Lovren, solide défenseur croate passé par l’OL mais qui a évolué plusieurs saisons à Liverpool avant d’aller tenter sa chance en Russie. Premier objectif atteint donc pour l’OL qui accueille un profil expérimenté et qui connaît bien la maison. Le début des réjouissances donc pour les supporters de l’OL, qui rêvent alors de gros coups et de renforts capables de remettre l’OL à la place qui est la sienne, à savoir dans le top 5 de la Ligue 1. En parallèle, la direction lyonnaise doit aussi s’activer dans le sens des départs. Et là aussi les partants sont clairement identifiés par Bruno Cheyrou : Jeff Reine-Adélaïde, Romain Faivre et plusieurs joueurs en fin de contrat sur lesquels Laurent Blanc ne compte plus : Jérôme Boateng, Moussa Dembelé ou Damien Da Silva.

Avec l’arrivée de Dejan Lovren, le mercato de l’OL ne fait que commencer. Si l’objectif est de recruter un latéral droit et une sentinelle, Bruno (...) - Footmercato

Problème, aucun d’eux ne veut partir, et ce, pour diverses raisons. Le premier (JRA) a eu des garanties de la part de Laurent Blanc et rêve de s’imposer à l’OL. Le second (Faivre) n’est pas chaud pour partir un an après son arrivée. Quant au champion du monde 2014, il dispose d’un très confortable salaire et n’entend pas filer en Arabie Saoudite où il est courtisé. Enfin, les deux derniers n’ont pas vraiment d’intérêt à partir à six mois de la fin de leur contrat malgré quelques approches venant d’Angleterre pour Dembelé et de Nantes pour Da Silva. Les jours passent et aucun joueur n’arrive ou ne part. Les supporters patientent et sont plus focalisés sur le début du mois de janvier catastrophique de leur équipe (défaite à domicile sur le fil à domicile face à Clermont, nul à Nantes, nouvelle défaite à domicile face à Strasbourg).

João Gomes et rien d’autre…

Motif d’espoir le 17 janvier, la possible arrivée de João Gomes, milieu de terrain international U20, reconnu comme l’un des plus grands espoirs au milieu de terrain au Brésil. Mais l’OL arrive après Wolverhampton qui s’est déjà mis d’accord avec le joueur. João Gomes, qui rêve de Premier League, ne voudra jamais revenir sur la parole donnée aux Wolves malgré la présence de Bruno Cheyrou au Brésil et l’intervention de John Textor lui-même. Le Brésilien finira par obtenir gain de cause auprès de Flamengo qui le vendra finalement au club anglais pour un montant quasiment similaire à l’offre initiale de l’OL le 30 janvier soit 19 M€. Premier cuisant échec de l’OL, qui a perdu là de précieux jours dans sa quête de numéro 6.

Entre temps, l’OL doit gérer les départs de joueurs dont celui non prévu de Karl Toko Ekambi, excédé par les critiques incessantes dont il fait l’objet de la part des supporters lyonnais. KTE débarque finalement à Rennes après là encore un long feuilleton et une certaine rancoeur vis-à-vis de Lyon. Et que dire de celui de Jeff Reine-Adélaïde, parti finalement à Troyes après un vrai-faux départ au Séville FC, et celui de Romain Faivre qui obtient finalement gain de cause en ralliant Lorient (au grand dam de ses agents), sa priorité depuis le début du mercato d’hiver.

Les éclaircies Malo Gusto et Rayan Cherki

Si l’OL réussit à faire partir ces trois joueurs, il échoue dans le dossier Thiago Mendes (pourtant récemment prolongé à la surprise générale), un joueur en difficulté sportive aussi bien au milieu de terrain qu’en défense centrale et que personne n’a vraiment voulu relancer au Brésil malgré de nombreuses tentatives lyonnaises durant le mois de janvier. Seule éclaircie dans le ciel noir lyonnais : les dossiers Malo Gusto et Rayan Cherki. Jean-Michel Aulas doit laisser filer le premier à Chelsea, mais parvient tout de même à le garder six mois supplémentaires (malgré une envie farouche de l’espoir lyonnais de rejoindre le club londonien dès cet hiver) tandis que le second reste à l’OL malgré une approche concrète du PSG pour ce dernier sans que l’on sache vraiment la somme qu’était prêt à mettre Paris pour le recruter. Mais si la fin de mercato approche, rien n’arrive à l’OL au grand dam des supporters lyonnais.

28 janvier. Il ne reste plus que quelques heures pour l’OL pour tenter d’arracher de nouvelles recrues, d’autant que seul Dejan Lovren est arrivé. Après de nombreuses fausses pistes, l’OL boucle deux transferts. Amin Sarr (Heerenveen) est choisi et débarque à l’OL contre un chèque de 12 M€. Un attaquant prometteur d’Eredivise mais sans grande référence au plus haut niveau. John Textor fait jouer son réseau et fait sortir le prometteur ailier Jeffinho de son club de Botafogo contre là encore un joli chèque de 10 M€. Une belle promesse, mais aucune garantie du plus haut niveau. Wilson Isidor est lui aussi annoncé. Mais le joueur, qui ne voulait entendre parler que de Lorient, échoue à la visite médicale et se retrouve contraint et forcé de rester au Lokomotiv Moscou. Des joueurs prometteurs mais tendres débarquent donc au Groupama OL Training Center, tout le contraire de ce que souhaitait Laurent Blanc en ce début de mercato, souvenez-vous…

La quête impossible du fameux numéro 6

Et la quête du fameux milieu de terrain athlétique réclamé par Laurent Blanc fin décembre ? Ellyes Skhiri, le solide milieu tunisien est annoncé. Mais le joueur en fin de contrat en juin 2023 et qui est en pleine bourre à Cologne, ne veut pas venir malgré une approche concrète de Laurent Blanc qui l’avait érigé en priorité. À part ça ? Beaucoup de pistes creusées sans lendemain, de joueurs proposés et retoqués immédiatement par Bruno Cheyrou (Bentaleb, Laidouni, etc…). À noter tout de même un vif intérêt pour Adam Zorgane, le milieu de Charleroi, une approche encore une fois tardive et repoussée par le club belge qui n’entendait pas céder l’un de ses meilleurs joueurs en pleine saison. Mardi 31 janvier, la journée s’annonce donc décisive pour Bruno Cheyrou, victime depuis plusieurs jours d’une véritable cabale à son encontre sur les réseaux sociaux.

L’OL est en mode "panic buy" et multiplie les tentatives de dernière minute. Cheyrou tente en vain Fernando, le milieu brésilien de 35 ans passé par Manchester City. L’homme fort du mercato lyonnais tente une approche aussi surprenante qu’incompréhensible pour Tiémoué Bakayoko (en manque de temps de jeu et en cruel déficit physique) alors même que les agents du joueur ne sont pas au courant de l’intérêt lyonnais. Sans solution, l’OL se tourne vers une ancienne cible hivernale, Pathé Ciss déjà approché le 10 janvier comme nous le révélions. L’international sénégalais est séduit par l’approche lyonnaise, l’OL qui, rappelons-le, est prêt à mettre 6 M€ pour l’accueillir. Mais la manière de procéder des Lyonnais ne plaît pas vraiment au Rayo Vallecano qui n’a pas le temps de se retourner pour lui trouver un remplaçant. Résultat : un stop définitif à l’OL en fin de soirée. Résultat, Lyon se retrouve sans solution et va donc terminer la saison sans numéro 6 de métier alors qu’il s’agissait d’une priorité pour Laurent Blanc…

Quel avenir pour Bruno Cheyrou?

On le voit, rien ne s’est passé comme prévu pour l’OL qui disposait pourtant de moyens conséquents pour recruter et qui a vu des clubs comme Lorient réaliser un bien meilleur mercato. La punchline de Bruno Cheyrou de juillet 2022 a décidément bien mal vieilli. Si Jean-Michel Aulas promet une grande carrière de directeur sportif à Cheyrou et qu’il espère même le voir longtemps à ce poste à l’OL comme il l’a indiqué dimanche dans une interview accordée au Monde avec une sacrée science du timing, rien n’indique qu’il en aura le temps. Comme évoqué précédemment, les supporters de l’OL sont exaspérés par la direction prise par leur club de coeur et la manière dont il est géré sportivement depuis plusieurs mois. Selon nos informations, Bruno Cheyrou est donc clairement visé et est désigné coupable des errances sportives lyonnaises comme Vincent Ponsot d’ailleurs et dans une moindre mesure Jean-Michel Aulas.

On pourrait ainsi assister à un profond remaniement à ce poste-là dans les prochains mois. John Textor, dont certains supporters ironisent sur le fait qu’il s’est montré plus actif que Bruno Cheyrou sur le mercato de l’OL, pourrait bien mettre un sacré coup de pied dans la fourmilière. Car au-delà de la gestion chaotique du mercato de l’Olympique Lyonnais, la question de la place de certains jeunes talents "made in OL" va forcément se poser. Le talentueux Mohamed El Arouch n’en peut plus de ne pas avoir sa chance en équipe première et était prêt à claquer la porte cet hiver, lui qui était notamment pisté par l’OM, ironie du sort. Quid aussi de Bradley Barcola, qui est l’une des rares satisfactions de ce début d’année 2023 à l’OL et qui va voir arriver de la concurrence sur les ailes ?

Enfin dernier point, et non des moindres, l’immense chantier qui attend l’OL l’été prochain avec les fins de contrat de Moussa Dembelé, de Houssem Aouar, le départ de Malo Gusto (qui n’est que prêté par Chelsea) et la gestion du cas Castello Lukeba, promis aux plus grands clubs européens et que Lyon s’est déjà résigné à perdre. Malgré ce marasme ambiant, Laurent Blanc, pour le moment épargné par les critiques, va devoir redresser une équipe sans leader, sans profondeur de banc et donc avec des recrues qu’il n’a pas eues pour tenter de finir à la meilleure place possible. Quand on est l’OL, l’un des clubs les plus titrés et les mieux structurés de France, ce n’est pas anodin.

Foot Mercato

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

02 Fév 2023, 19:34

L’Equipe qui continue de faire des publi-reportages sur d’obscurs brésiliens pour créer une hype et rassurer les supporters…

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

03 Fév 2023, 19:43

JMA est décidément digne des plus grand niveau mauvaise foi… :lol: il y avait eu Labrune et Dortmund Project, Aulas entre à la postérité avec une comparaison osée avec la saison de Liverpool….

Information
Dans le dur en championnat, les Gones auront bien besoin de leurs recrues pour se redresser. Pas de quoi inquiéter pour autant le président Aulas qui est d'ailleurs sorti de ses gonds au moment d'évoquer la disette de 10 ans sans titre. "Je trouve la question très désagréable... Il faut du temps pour redresser les choses. J’ai fait des mauvais choix, on y travaille. Mais qui mieux que moi peut savoir ce qu’il faut faire pour retrouver le haut niveau ?"
Pour le boss lyonnais, la situation des septuples champions de France pourrait se rapprocher de celle de Liverpool. "Il faut avoir un peu de mémoire. Liverpool est actuellement neuvième (ndlr, en Premier League). Il arrive dans le cycle d'un club comme le nôtre d'avoir une mauvaise performance."

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

03 Fév 2023, 19:48

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 18:02

Blessé à la cheville pour 3 semaines. Ça commence bien pour cette recrue made in Textor qui vient du club brésilien où lAméricain est actionnaire.

Ce même Textor tancé par Aulas car Blanc voulait à tout prix un 6 et un accord était possible avec Skhiri qui n'était pas mauvais à Montpellier. Mais Textor a demandé à ce que les négociations se portent sur Joao Gomes qui ne voulait que Wolverhampton où il a signé. Du coup, Skhiri a envoyé péter les Lyonnais. :lol:

Ça va être sympa à suivre la gestion lyonnaise les prochains mois.

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 18:04

C'est devenu un sacre cirque l'OL, je vais pas en pleurer.

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 18:14

Betsamee, Moi ce qui me fait rire rétrospectivement ce sont les hectolitres d'éjaculations sur Textor, y compris ici.

On a de la chance d'avoir FMC. Ca s'entend bien quand le club tourne à peu près sportivement, mais ça a toujours été le cas, même si beaucoup de gens ne le pensent pas parce que t'y as vu mets les sous. Je ne doute pas d'ailleurs qu' à la première mauvaise passe le concert de chouineries, qu'on voit constamment, va recommencer.

Ma seule crainte c'est si la prophétie de Delio se réalise et que Longoria se barre à la première offre d'un gros club.

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 18:21

Analyse personnelle : la plupart des recruteurs sait que Jeffinho n'est qu'un joueur skills youtube (cf l'article postée par Kim Nielsen sur son efficacité) et personne n'était prêt à mettre un montant à deux chiffres sur lui.

Textor l'impose à l'OL pour 11 millions ce qui permet d'orienter une partie de l'investissement effectué à Lyon vers Botafogo où il se dit que la situation financière est critique depuis que l'Américain a repris le club brésilien.

Logique purement capitalistique. Le sportif ? On verra comme disait l'autre.

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 18:28

boodream, je soutiens depuis des annees que McCourt est globalement le meilleur profil de proprio possible pour notre club.

Il a investi des sommes importantes, qui auraient du suffir a nous ancrer dans le top 20/15 Europeen

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 18:39

Betsamee a écrit:boodream, je soutiens depuis des annees que McCourt est globalement le meilleur profil de proprio possible pour notre club.

Il a investi des sommes importantes, qui auraient du suffir a nous ancrer dans le top 20/15 Europeen


Un investisseur est bon dès lors qu'il sait s'entourer.
RLD avait une puissance financière de ouf, s'il avait su s'entourer d'un Diouf dès le début da prise de fonction, l'OM ne serait certainement pas le même aujourd'hui.
Idem pour FMC qui semble avoir choisi le bon cheval avec Longoria .

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 22:51

Avec tout le respect qu on peut avoir pour Pape Diouf, Longoria c est un cran au-dessus.
Ce qu il réussit à faire en ce moment notamment l upgrade qualitatif de l effectif coach compris, c'est énorme.

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 23:05

Athemis66, ce n’est plus le même univers qu’il y a 15 ans. Longoria vient de peter quasi la centaine de millions sur les les 2 mercato. C’est énorme. Diouf, au max ça a été 30. Diouf avait même dû dégager Cisse car il était inconcevable d’avoir un tel salaire sur le banc.
Longoria joue au poker. Tant que ça passe c’est magique, mais au moindre faux pas on retombera aussi vite.

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

04 Fév 2023, 23:16

Un Niang ça vaudrait combien aujourd'hui ?

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

05 Fév 2023, 00:15

spy a écrit:Athemis66, ce n’est plus le même univers qu’il y a 15 ans. Longoria vient de peter quasi la centaine de millions sur les les 2 mercato. C’est énorme. Diouf, au max ça a été 30. Diouf avait même dû dégager Cisse car il était inconcevable d’avoir un tel salaire sur le banc.
Longoria joue au poker. Tant que ça passe c’est magique, mais au moindre faux pas on retombera aussi vite.

C'est clair. Diouf devait surtout générer sa propre thune quand FMC remet étonnamment une grosse louche de purée depuis le départ d’Eyraud.

Sans compter pour la 900 000ème fois que Diouf devait composer avec un conseil de surveillance agressif ayant pour but de torpiller sa gestion et placer une marionnette comme Dassier. Quand on voit un Longoria rabâcher qu’il veut pas entrer dans des polémiques parce que c’est l’ancien football, je crois pas une seconde qu’il aurait tenu plus de 6 mois avec des Acaries, El Glaoui et Labrune au cul en plus d’un actionnaire lui demandant de faire la visite à un Kachkar.

De toute façon on peut pas comparer des époques et contextes si différents. Diouf a été salutaire pour un OM qui risquait de finir comme Bordeaux avec un actionnaire coupant le robinet et s’amusant à voir une armée mexicaine s’entretuer. Longoria fait du bon boulot en utilisant enfin correctement les thunes que balance en continue un actionnaire lui laissant toute latitude.

Re: [OL] C'était qui le Bosz ?

05 Fév 2023, 01:51

Je me trompe peut être mais je pense que Longoria a été suffisamment intelligent pour obtenir de FMC ce que Diouf n a pas su obtenir de RLD: des moyens et plutôt les mains libres pour mettre en place son projet.

Mais en effet la comparaison n est pas pertinente au vu de tout ce qui diffère dans l environnement d analyse...puis Longoria c est tout frais et ce qu a fait Diouf avec les minots au Parc restera aussi dans l Histoire du club, Longoria aurait il été capable d un tel coup?

Finalement le mix des deux, mêlant malice, audace et ambition démesurée c était le Boss :mrgreen:
En essayant d oublier sa brève période sous actionnariat qui souffrirait de la comparaison...
Répondre