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UNE SAISON À L’ENVERS
L’exercice 2021-2022 de l’OL, huitième de Ligue 1, est à la fois le plus manqué et le plus riche de son histoire récente. Coups de théâtre, polémiques, trahisons, tout était là. Sauf une qualification européenne, bien sûr. VINCENT DULUC, HUGO GUILLEMET ET HERVÉ PENOT
Avec le recul, c’est une saison de vertiges, une saison noire aux incroyables ressources narratives : recrutement manqué, entraîneur sous pression et en difficulté, fuite de Juninho en pleine saison, violences dans les tribunes, départ de deux actionnaires principaux, fin de saison en queue de poisson, pas de qualification européenne. C’est celle-là qu’il aurait fallu filmer de l’intérieur. C’est celle-là que l’on va essayer de raconter.
Nomination du nouvel entraîneur
Galtier fait faux bond
Quand ils cherchent un entraîneur pour succéder à Rudi Garcia, en mai 2021, les dirigeants lyonnais changent de méthode. Ils avaient choisi Garcia, vingt mois plus tôt, après avoir interviewé tous les candidats, mais, cette fois, le président, Jean-Michel Aulas, le directeur du football, Vincent Ponsot, et le directeur sportif, Juninho, dressent chacun une liste de candidats. Puis ils les comparent, et font un classement. Dans l’ordre : Christophe Galtier, Peter Bosz, Lucien Favre, Roberto De Zerbi et Marcelo Gallardo. Juninho veut De Zerbi, qui signe très tôt à Donetsk, mais le Brésilien, qui a nommé Sylvinho et a penché vers Garcia plutôt que vers Laurent Blanc, n’a plus les pleins pouvoirs depuis l’été 2020 et la décision d’Aulas de nommer Ponsot, directeur du football.
Aulas et Ponsot reprochent implicitement cet échec à Juninho
L’OL a entendu la rumeur d’un accord entre Galtier et Nice, mais l’entraîneur des champions de France laisse la porte ouverte. Le mardi 25 mai, un dîner secret est organisé à la Villa Florentine, un restaurant étoilé de Lyon. Galtier reste jusqu’à 2 h 30 et à 4 heures l’OL tombe d’accord avec ses agents. Tout semble ficelé, même si une alerte L’Équipe révélant la tenue du dîner pas si secret arrive sur les smartphones le soir même et perturbe l’entraîneur. Le lendemain, son rendez-vous avec Julien Fournier, le directeur sportif niçois, le fait cogiter. L’interview de Garcia dans L’Équipe du jour, dans laquelle le technicien se plaint de sa relation avec Juninho, compte aussi ; avant même son entretien avec Fournier, Galtier prévient l’OL qu’il aura peut-être du mal à travailler avec Juninho. Dans la foulée, il s’engage à Nice et, à l’OL, Aulas et Ponsot reprochent implicitement cet échec à Juninho. Au moment de son départ, Garcia voulait suggérer à Aulas de donner l’équipe à Juninho pour qu’il aille au bout de ses idées et se frotte au terrain. Qu’il ne l’ait pas fait, parce que le Brésilien était présent à cette réunion, ne change rien : « Juni » a lui-même présenté sa candidature et le club a longuement essayé de trouver des solutions pour son diplôme, mais en vain. Dès le jeudi 27 mai, l’OL se tourne vers Bosz, présent dans la liste de Juninho mais aussi de Ponsot. Le Néerlandais a joué à Toulon, d’où est originaire le directeur du football de l’OL, et il présente l’avantage de parler français, un critère indispensable pour Aulas. Le jeudi soir, les dirigeants lyonnais lui parlent pendant quatre heures en visio. Le vendredi, ils discutent avec son agent. Le samedi, ils se mettent d’accord avec leur nouvel entraîneur.
Choix de Peter Bosz et recrutement
Une griffe invisible
L’ère Peter Bosz commence par un stage en Espagne, dans une station balnéaire fantôme de la région de Murcie, et, après le passage parfois un peu raide de Garcia, le nouvel entraîneur fait apprécier un côté humain et chaleureux, ainsi qu’un discours séduisant. Il stoppe les entraînements, explique, prolonge son discours dans les interviews et Juninho, avec lequel il s’entend très bien et parle beaucoup, contribue à vendre l’image d’une ère nouvelle et d’une vraie vision du foot. Pour une large partie des supporters, cela va être autre chose que les ères Genesio et Garcia, ce qui ne sera pas faux, finalement.
Bosz se dit très surpris, en interne, de la mentalité des joueurs lyonnais
Dans le fonctionnement, tout reste compliqué, ce qui se répercute sur le recrutement notamment. Comme sur l’épisode Gaëtan Laborde : tout semble réglé le 30 août en fin de matinée quand l’OL envoie à Montpellier une offre de 11 M€ (plus 4 M€ de bonus) alors que Montpellier veut 15 M€ plus bonus. Puis l’OL ne donne plus une nouvelle, Rennes fait une proposition et Laborde, dans l’expectative, file en Bretagne. À l’OL, Emerson arrive en prêt grâce au réseau brésilien de Juninho, Xherdan Shaqiri est proposé par l’agent de Lucas Paqueta et validé par Bosz, qui convainc Jérôme Boateng sur le fil. Ce recrutement validé par tous sera une faillite absolue et rien n’est cohérent : à la présentation du Suisse, Bosz dira que c’est un joueur axial, mais l’alignera à droite. Et l’OL découvre quelques jours après son arrivée que Boateng fait l’objet d’un procès pour coups et blessures sur sa compagne, en Allemagne : rien n’a été pensé ni anticipé.
Si Bosz (58 ans) exprime une idée précise de son jeu, ses résultats sont très vite en décalage avec son discours et l’entraîneur lyonnais change sans cesse d’avis sur les joueurs : au départ, il ne voulait plus de Sinaly Diomandé, privilégiait Damien Da Silva à Marcelo, appréciait Castello Lukeba, mais l’avait renvoyé en N2 pour lui préférer Diomandé et demander Boateng. La seule constante, et sa plainte perpétuelle, sera celle d’un groupe mal équilibré, qui le surprend par les carences tactiques et techniques de quelques-uns. Mais moins d’un an plus tôt, un effectif très comparable était champion d’automne.
Les flatulences de Marcelo...
Bosz voudrait un groupe conforme à ses idées, se dit très surpris, en interne, de la mentalité des joueurs lyonnais, qui manquent selon lui d’investissement dans le travail et de culture tactique. Après la débâcle à Angers (0-3 ; le 15 août), où la griffe Bosz est toujours aussi illisible, Juninho et lui décident d’écarter définitivement Marcelo, catastrophique sur la pelouse et coupable « d’un comportement déplacé » dans le vestiaire après la défaite. Le début de l’incident ? Le Brésilien a des flatulences dans le vestiaire, en rigole avec d’autres, et Juninho, qui n’est pas spécialement proche de Marcelo, sort de ses gonds.
Au sortir de l’été, Bosz est traversé par un découragement surprenant qu’il exprime en interne. Il a le sentiment qu’il ne va pas y arriver. Il a raison, mais les dirigeants lyonnais le soutiennent et il repart au combat. C’est un professeur de football brillant et intelligent, qui imagine que ses joueurs vont l’écouter, le comprendre et appliquer ce qu’il demande. Mais le pressing haut, le jeu de position, rien ne se met vraiment en place, on n’en voit que des bribes.
Rien n’est simple. Boateng s’en prend à Léo Dubois en plein match, reprend Rayan Cherki dans le vestiaire, se battra avec Bruno Guimaraes à l’entraînement, s’en prendra encore à Da Silva, sans jamais être irréprochable, pendant qu’à 0-4 à Rennes (1-4 score final, le 7 novembre) Paqueta ne trouve rien de mieux que de prendre le ballon à Houssem Aouar pour tirer le penalty et sauver ses statistiques. Le 21 octobre, arrivé avec près de deux minutes de retard à la causerie d’avant-match contre le Sparta Prague (4-3 pour l’OL), le Brésilien est sanctionné par Juninho et Bosz, relégué sur le banc, et contraint de présenter ses excuses. Il sera agacé, longtemps, de voir que Bosz continue de l’aligner au poste d’avant-centre, mais sera paradoxalement moins performant à son vrai poste. Le 24 octobre est un jour de tournant, quand l’OL, qui mène 2-0 à Nice après la meilleure performance de sa saison, est balayé en quelques minutes (2-3).
Sans série positive, comment créer une dynamique ? Dans une récente interview, Shaqiri a pointé le manque d’unité du groupe lyonnais. C’est un euphémisme : certains joueurs se jalousent, d’autres se détestent. Rien de neuf : pour bien s’entendre, il faut gagner plus souvent. Des joueurs vont décrocher. À partir du moment où Jason Denayer n’obtient pas la prolongation qu’il espère, il lâche. Tino Kadewere, lui, a du mal à revenir dans le jeu pendant l’hiver, n’ayant pas reçu son salaire normal à cause de sa blessure : l’OL lui doit plus de 200 000 euros et se fait prier avant de finir par régulariser une situation qui aura beaucoup affecté le joueur.
Incidents en tribunes
Aulas contre vents et marées
C’est un enchaînement noir. Le 21 novembre, OL-OM dure quatre minutes, le temps pour Dimitri Payet d’être frappé à la tête par une bouteille d’eau à moitié remplie, lancée depuis le virage nord du Groupama Stadium. Le 17 décembre, le 32e de finale de Coupe de France Paris FC-OL est interrompu en première période après des scènes de violence extrême dans les tribunes du stade Charléty, parties d’une agression d’un groupe de supporters du PSG, et poursuivies par la charge aveugle et folle des supporters lyonnais dans les tribunes voisines. Verdicts à venir : un point de pénalité en L1, exclusion de la Coupe de France.
Revoilà Aulas en première ligne. Il faut le voir de loin pour juger qu’il vieillit. Les cernes, oui, peut-être, mais il avance toujours à la même vitesse, enfourchant les mêmes polémiques, jouant tous les ballons. Il semble seulement un peu plus isolé qu’avant. Il manque un peu de football autour de lui, depuis que Bernard Lacombe a pris du recul et depuis la mort de Gérard Houllier, en décembre 2020. En cours de saison, il a demandé à Lacombe de l’accompagner à nouveau en déplacement. Une superstition, une fidélité autant que le souvenir des jours heureux.
L’OL est confronté à la tempête et à l’enchaînement des incidents dans les tribunes. Mais en interne, le ressenti est différent : si le club crie à l’injustice pour l’affaire de la bouteille, il reste silencieux pour Charléty, tant les faits sont graves. Sans jamais l’exprimer publiquement, le club lyonnais est persuadé que l’OM a tout anticipé et que tout ce qui se passe ce soir-là au Groupama Stadium est le résultat de l’analyse par le club marseillais des événements de Nice, un peu plus tôt dans la saison (le 22 août, la rencontre avait été arrêtée après que des heurts se faisaient jour sur le terrain et en tribunes). Car, cette fois, Payet ne se relève pas et l’OM fait en sorte de ne pas être l’équipe qui se met à la faute en refusant de reprendre le jeu. L’OL est pris au piège et en conçoit un profond sentiment d’injustice qui, curieusement, ne s’est toujours pas éteint.
Départ de Juninho
Un séisme inattendu
Le 17 novembre, quatre jours avant les incidents du Groupama Stadium, Juninho accorde une interview à RMC. Elle est enregistrée en début d’après-midi. Quand elle tombe, dans l’émission de Jérôme Rothen, les dirigeants et les supporters lyonnais cherchent de l’air. Le directeur sportif brésilien annonce qu’il pense quitter le club en fin de saison, évoquant « une fatigue mentale énorme », rappelant que dans sa tête « c’était pour trois saisons ». Le Brésilien n’a prévenu personne à l’OL qu’il souhaitait arrêter. Et s’il évoque la fin de saison pour horizon, la situation est immédiatement intenable : il va quitter sa fonction, de fait, dans les jours qui suivent l’interview et une large partie du club lui reproche sa fuite en pleine saison.
Juninho, qui n’était sans doute pas fait pour le poste, estime que l’OL ne l’a pas aidé à l’occuper et pointe la responsabilité de Ponsot. Dans une réunion à trois, avec Aulas, il lui lance même, à l’intersaison : « Je ne t’aime pas, et toi non plus, mais on doit travailler ensemble. » Le débat, tendu, va plus loin et, le lendemain, il recevra un mail de son président qui lui demandera de s’excuser auprès de Ponsot. Ce qu’il n’a pas fait.
Personne, au club, ne l’a eu au téléphone depuis son départ
Les griefs de Juninho remontent à loin, mais, dès le départ de sa troisième saison, ils se sont concentrés autour du recrutement. Il ne veut plus travailler avec Bruno Cheyrou, demande de nouveaux recruteurs, ainsi qu’un assistant, un ancien journaliste. Aulas accepte de diriger provisoirement Cheyrou vers les féminines, mais, après l’intervention de Ponsot, demande à Juninho de travailler sur le mercato estival avec les deux seuls scouts permanents, Michel Rouquette et Patrice Girard. Ce dernier, proche du Brésilien, va partir lui aussi en cours de saison, après trente-deux ans à l’OL, pour tripler son salaire à Angers. Juninho voudrait le remplacer par Jean-Marc Chanelet, mais Ponsot choisira finalement Alain Caveglia en novembre, au moment où le Brésilien est déjà parti, dans sa tête.
Pour Aulas, le passage Juninho est un échec, un regret et une blessure. Le Brésilien est rentré au pays, au début de l’année. Personne, au club, ne l’a eu au téléphone depuis son départ, et la chaîne télé du club a seulement réussi à l’avoir quelques minutes pour un documentaire sur les vingt ans du premier titre.
À la reprise en janvier, en martelant sa confiance envers Bosz, en faisant venir Romain Faivre et revenir Tanguy Ndombele, l’OL espère se relancer, mais ne décolle jamais vraiment. Mêmes causes, mêmes conséquences, même sentiment d’une équipe qui s’évapore aux premières contrariétés et qui manque de leaders, malgré les efforts de Moussa Dembélé.
Le communiqué surprise de Seydoux
La fin d’une époque
Dans un communiqué commun, le 9 mars, les groupes Pathé et IDG Capital, deux actionnaires principaux de l’Olympique Lyonnais, annoncent vouloir céder leurs parts, qui représentent respectivement 19,36 % et 19,85 % du capital actuel d’OL Groupe. Le groupe de Jérôme Seydoux et le groupe chinois ont mandaté la banque d’investissement Raine.
Lassé par le comportement des supporters et certaines polémiques entretenues par Aulas
La déflagration est multiple, parce que Seydoux se retire, parce que deux actionnaires font un communiqué commun tout en niant le moindre lien et parce qu’Aulas, qui a l’habitude de tout maîtriser, découvre le communiqué le jour du déplacement sur la pelouse du FC Porto (1-0). L’annonce le heurte, au sens de la collision, de la surprise et de la blessure d’amour-propre.
Le président lyonnais n’a pas été surpris par le fond, mais par la forme et le moment. Seydoux a bâti l’OL avec lui, plus à distance mais toujours présent, depuis que son apport avait permis le recrutement de Sonny Anderson en 1999. Cet homme austère de peu de mots (« sujet, verbe, complément, déjeuner en moins d’une mi-temps », résument ceux qui le pratiquent) a longtemps été consulté pour le choix des entraîneurs, à qui il faisait passer un entretien d’embauche. Il s’en va parce qu’il n’a plus l’âge de ces aventures peut-être, à 87 ans, parce que son beau-fils Thomas Riboud s’est éloigné de l’OL pour diriger une banque aux États-Unis et parce qu’il a fini par se détourner de certaines médiocrités. Il aurait très mal vécu le comportement des supporters lyonnais et certaines polémiques entretenues par Aulas l’auraient lassé. Depuis, le président lyonnais se débat lui-même pour trouver d’autres investisseurs qui lui garantiraient mieux de conserver le contrôle de l’actionnariat et du club. Dans le club qu’il dirige depuis trente-cinq ans, c’est un moment important et une saison particulière, durant laquelle il aura vu le plus grand joueur de l’histoire du club s’en aller sans le prévenir, et appris par un communiqué que son partenaire historique le quittait.
Et maintenant
Le grand flou
L’échec est officialisé, pratiquement, le soir du quart de finale retour contre West Ham (0-3, le 14 avril ; aller : 1-1), la seule défaite de la saison européenne. Le lendemain, Aulas demande à Bosz l’autorisation de s’adresser au groupe, continuant à mobiliser et à gérer la crise, l’une des signatures de son règne. Mais la défaite à Metz (2-3), dimanche, a consacré l’échec et la non-qualification européenne, la deuxième en trois saisons. La venue de Nantes, samedi soir, devrait être entourée d’une atmosphère particulière.
Parallèlement, l’OL continue, en ce printemps, de ne pas être un club comme un autre. À côté de son stade, dont il est propriétaire, commence à se dresser sa future salle de spectacle et de basket, en contrebas de la future académie de tennis, au milieu d’OL-Vallée, ses restaurants, sa vague de surf, ses terrains de foot à 5, son bowling. Les supporters préféreraient une équipe, mais il n’est pas certain que les deux soient incompatibles. Et ce n’est pas forcément le problème : l’OL a dépensé 175 M€ en transferts depuis le printemps 2019, comme pour établir que le problème n’a pas été de manquer d’argent, mais d’aussi mal le dépenser.
Il est dit à certains agents que Bosz sera encore là la saison prochaine
L’OL va préparer la suite, mais on ne sait pas avec qui. Ni avec quels actionnaires, ni avec quel entraîneur, ni avec quels joueurs. Ni avec quel directeur sportif, peut-être. Ponsot est le directeur du football, mais il n’est ni un homme médiatique, tant il a peu de goût pour la lumière, ni un homme de football, un profil qu’il ne revendique pas, du reste. Il continue de manquer, dans cette seconde partie de saison, un directeur sportif qui soit fait pour ce métier, pour occuper l’espace entre les dirigeants et l’effectif, pour mettre une pression publique sur les joueurs, mais aussi sur l’entraîneur. Les dirigeants lyonnais choisissent désormais les entraîneurs comme un DRH et prennent celui qui gagne l’entretien d’embauche alors qu’il faudrait peut-être chercher celui qui va gagner des matches, même s’il est moins brillant.
Jamais, à ce jour, Aulas n’a conservé un entraîneur avec aussi peu de résultats : pour Guy Stéphan, Hubert Fournier et Sylvinho, cela a toujours été rédhibitoire. Cela ne signifie pas qu’il ne gardera pas Bosz, pour lequel il a une véritable considération. D’ailleurs, le Néerlandais travaille sur le recrutement et, quand des agents discutent de prolongation, il leur est dit qu’il sera encore là, la saison prochaine. Mais s’il garde son poste, il faudra réinventer le reste, retrouver une identité autour des jeunes et réussir un recrutement, cette fois. Trop de joueurs ont fait penser qu’ils n’étaient que de passage et que tout cela n’était pas si important. À l’examen, d’ailleurs, ils sont assez absents du récit de cette saison, ce qui, après tout, confirme les impressions du terrain.
L'Equipe