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Mikautadze, Vinicius et Niakhaté, trois recrues de l'OL mention cata contre Rennes
L'entraîneur de l'OL, Pierre Sage, avait aligné trois recrues au coup d'envoi : Georges Mikautadze, Abner Vinicius et Moussa Niakhaté, qui sont tous passés à côté, précipitant la défaite lyonnaise à Rennes dimanche (0-3).
Bien sûr, après une telle prestation d'ensemble, que l'on peut aisément assimiler à une faillite collective, peu de joueurs sont à sortir du lot. Dimanche, côté lyonnais, seul Lucas Perri, malgré le score, a évolué à son niveau, malheureux sur les buts encaissés, heureux sur les deux poteaux subis et décisif à plusieurs reprises.
Mais quand votre gardien est à saluer, c'est rarement bon signe pour le reste de l'équipe. Et de la défense, en l'occurrence. Celle de Lyon s'est montrée bien empruntée et on ne peut pas dire que ses deux recrues alignées dans ce secteur de jeu, au coup d'envoi, aient été efficientes. Bien au contraire.
Commençons par l'axial gauche, Moussa Niakhaté, régulièrement mal placé, systématiquement pris de vitesse. La charnière centrale, composée avec Duje Caleta-Car, a dû se coltiner deux attaquants très mobiles (Amine Gouiri et Ludovic Blas), et ils n'ont vraiment pas été aidés par Nemanja Matic, une sentinelle bien trop lente pour couper des trajectoires. Niakhaté est également coupable d'une incompréhensible passe en retrait, a priori pour son gardien, en réalité pour un Gouiri tout heureux de récupérer l'offrande pour aller marquer le deuxième but (21e). De quoi vous plomber une rencontre, contre une formation qui ne vous a jamais laissé respirer.
On attend évidemment mieux de l'international sénégalais de 28 ans, qui est arrivé de Nottingham Forest, cet été, et pas seulement parce qu'il a coûté 31,9 millions d'euros (plus gros transfert de l'histoire du club). Il a désormais un vécu européen, puisqu'il est aussi passé par l'Allemagne (Mayence).
Moins onéreuse (8 M€), la venue d'Abner Vinicius, qui sort d'une bonne saison au Betis Séville (29 matches, dont 5 de Ligue Europa) avait pour but de remplacer son compatriote brésilien Henrique, en fin de contrat. Au Roazhon Park, c'est Nicolas Tagliafico qu'il a suppléé, puisque le champion du monde argentin était suspendu.
Le penalty mal tiré de Mikautadze
Le latéral gauche de 24 ans a montré une appétence pour dévorer son couloir. Mais aussi de grandes difficultés sur le plan défensif, où le système adverse en 4-4-2 avec un milieu en losange, n'aurait pas dû le mettre à ce point dans l'embarras.
Néanmoins, alors que l'on se demandait comment les Lyonnais pourraient revenir au milieu de la seconde période, ils ont bénéficié d'un penalty, obtenu par le jeune et virevoltant rentrant, Malick Fofana. Et c'est la troisième recrue titulaire, Georges Mikautadze, qui s'en est chargé, en l'absence du capitaine Alexandre Lacazette, tout frais médaillé d'argent olympique.
Seulement, à l'image de sa sortie, le numéro 69 l'a manqué, même si on ne veut pas enlever le mérite de Steve Mandanda, qui l'a repoussé. Il a mal été tiré et l'international géorgien n'a donc pu sauver une prestation pleine d'envie, mais d'au moins autant de scories. « Ce qui aurait pu nous tirer vers le haut nous a, au contraire mis un coup sur la tête, a regretté son entraîneur, Pierre Sage. Ça nous a replongés dans le doute. »
Qui, ensuite, eut une analyse plus globale sur son attaquant de 23 ans, qui a donc évolué seul en pointe. « Il est très à l'aise à ce poste-là même si le match de ce soir (dimanche) a montré que ça pourrait être dur sur la durée. On verra avec le retour d'Alex, si on peut les associer ou les substituer. » Ce n'est pas le moindre des problèmes à régler pour le technicien rhodanien.