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John Textor, le propriétaire de l'OL : « Nous sommes chaque jour plus forts »

Le propriétaire de l'OL se félicite de son choix d'avoir confié le poste d'entraîneur à Pierre Sage, l'homme qu'il fallait à ses yeux pour sauver le club de la relégation. Sur ce sujet comme sur les autres, l'Américain a déroulé un discours optimiste.



Très occupé par le mercato, qu'il surveille à distance, et en relation permanente avec son directeur sportif David Friio, John Textor a pris le temps, lundi après-midi, de balayer l'actualité de l'OL pour L'Équipe. L'Américain de 58 ans a prévu de voyager jeudi à Lyon, où il multipliera les rendez-vous jusqu'au match contre l'OM, dimanche soir au Groupama Stadium. Depuis son bureau sur une marina floridienne, le propriétaire du club n'a éludé aucun sujet, des transferts à sa nouvelle organisation, en passant par les résultats sportifs inquiétants et en parlant même de Jean-Michel Aulas. Avec une certaine bonhomie, un large sourire, et sans jamais répondre aux nombreux doubles appels qui auraient pu perturber cette heure d'entretien.

« Il reste trois jours de mercato, êtes-vous satisfait du recrutement jusqu'à présent ?
(Il réfléchit.) Je suis encore mitigé. D'une part, je suis très heureux de la très grosse amélioration que nous avons amenée au milieu de terrain avec (Nemanja) Matic. Je suis également heureux de la signature de jeunes joueurs passionnants, Gift (Orban) et Malick (Fofana), qui devraient beaucoup nous apporter pendant des années. Nous n'accordions pas la priorité à ces jeunes talents en milieu de saison, surtout compte tenu de notre position au classement (l'OL est 16e de L1), mais nous les avions vraiment à l'oeil et nous devions profiter de l'opportunité de les acheter quand c'était possible.

Mais vous aviez annoncé des joueurs expérimentés. Pourquoi les deux gros investissements l'ont été sur des jeunes ?
Les mercatos apportent toujours des surprises, et parfois il faut recruter un bon joueur lorsque l'occasion se présente. Après, à trois jours de la fin, c'est vrai qu'il est difficile d'être satisfaits car nous avons encore quelques priorités en suspens... On voudrait des joueurs plus confirmés qui apportent la même expérience et le même leadership que Matic. On est optimistes. On aimerait terminer la saison à une place largement meilleure que celle qu'on occupe, et poursuivre sur notre lancée l'année prochaine. Ce mercato devrait nous permettre de le faire. Bien sûr, on aura encore le mercato d'été qui nous aidera à combler les dernières lacunes.

Où en sont les dossiers Arnaut Danjuma et Saïd Benrahma pour le poste d'ailier ?
Nous avons soumis des offres importantes pour les deux joueurs et on pense que tous les deux seraient ravis de venir à Lyon. Mais leurs clubs ont leurs propres priorités, et le cas de Danjuma est encore plus compliqué car Everton, qui détient ses droits via un prêt (de Villarreal), n'a pas de grandes raisons de le libérer. On espère que toutes les parties pourront finir par se mettre d'accord.

Peut-on attendre une arrivée à un autre poste ?
Un défenseur... et peut-être un autre milieu de terrain.

Vous aviez prévu devant la DNCG de vendre Cherki, pourquoi ne pas l'avoir fait ?
(Il sourit.) C'était un plan budgétaire, pas un plan footballistique... Et les projets footballistiques ont la priorité. Cherki peut nous aider à gagner, et nous avons besoin de victoires plus que de ventes. Si cela signifie que nous risquons de perdre une opportunité économique, nous devons prendre ce risque. À dix-huit mois de l'expiration de son contrat, c'est le bon moment pour le joueur de se mobiliser, de contribuer à notre ambition collective et de montrer aux gens pourquoi il est si spécial.

L'OL aura-t-il les moyens de se renforcer cet été, malgré l'absence très probable de qualification pour une Coupe d'Europe ?
On est concentrés sur Marseille, sur Lille pour la Coupe (le 7 février), et pour remonter au classement. Il n'est pas question "d'absence probable de qualification" dans notre vestiaire, car nous sommes chaque jour plus forts. Concernant l'été, nous bénéficierons des décisions stratégiques que nous avons prises pour vendre des actifs importants qui ne sont pas essentiels à notre mission de football. Donc oui, nous allons donc continuer à nous renforcer cet été.

Vous étiez derniers de L1 mais cela s'est un peu amélioré avant la trêve lorsque vous avez confié le poste d'entraîneur à Pierre Sage. Pourquoi lui ?
J'appréhende le football professionnel depuis la base, c'est-à-dire l'Académie. L'Académie, c'est l'endroit où l'on découvre les talents, mais c'est surtout l'endroit où l'on enseigne le football. Depuis que je suis dans le foot, j'ai rencontré de nombreux professeurs de football talentueux et passionnants, des gens géniaux qui connaissent le jeu bien mieux que la plupart des entraîneurs célèbres qu'on voit avec les pros. Parfois, les joueurs ont besoin d'un coach avec une grande personnalité, une grande réputation... Mais la plupart du temps, ils ont simplement besoin d'un plan auquel ils peuvent faire confiance, et qui leur est communiqué par une personne en qui ils peuvent avoir confiance. J'ai senti que Pierre pouvait apporter ça.

Êtes-vous satisfait de ce choix ?
Oui car c'est un bon manager, avec un bon esprit, et un excellent professeur. Sa vision à long terme est excellente... Mais les matches s'enchaînent, chaque semaine, avec une nouvelle complexité pour chaque adversaire, et l'enseignement ne s'arrête jamais. Pierre a un grand esprit pour le football et c'est un bon communicant. Il est aussi respecté par nos joueurs. C'est suffisant pour qu'on accomplisse notre ambition de grimper au classement. Quant à l'avenir, si Pierre continue d'enseigner mais aussi d'apprendre, alors je ne vois pas de limite à ce qu'il peut réussir en tant qu'entraîneur. C'est à lui de décider.

Que s'est-il passé pour que rien ne fonctionne avec Grosso ?
(Il réfléchit.) Fabio est un homme bien qui a fait face à de grands défis avec un vestiaire qui a du mal à se regarder dans le miroir. Ses méthodes pour contester le leadership du groupe et transformer la mentalité de notre équipe auraient été probablement mieux adaptées à l'intersaison. J'ai dit à plusieurs reprises que j'aurais dû préparer l'avenir de ce club pendant l'intersaison, mais je n'y suis pas parvenu. Qu'il s'agisse de Gennaro (Gattuso), Fabio ou Oliver (Glasner), il n'y avait tout simplement pas de grande opportunité d'entraîneurs qualifiés pour arriver dans ce moment difficile, au coeur d'une saison, afin d'opérer des transformations. J'ai donc dû prendre une décision et choisir un manager capable d'apporter des changements avec une main plus douce...

L'équipe reste sur deux défaites en L1 et le public était très mécontent vendredi face à Rennes (2-3). Comment expliquez-vous cette rechute ?
Au Havre (1-3, le 14 janvier), je suis très perturbé qu'on ait utilisé un microscope du VAR pour constater un contact involontaire d'une pointe de pied sur un protège-tibia, détruisant ce qui aurait dû être un grand match pour le public (il parle de l'expulsion de Jake O'Brien à la 30e minute). Les supporters qui vont au stade sont les plus touchés, mais aussi ceux qui regardent à la maison, même si certains ont simplement éteint la télévision... Nous devons être conscients de la façon dont le jeu souffre depuis l'évolution du VAR et de cette surveillance du match depuis une cabine.

Mais contre Rennes il n'y a pas eu de problème d'arbitrage...
(Il coupe.) Contre Rennes, lors de la première période, j'ai des opinions bien arrêtées sur nos décisions collectives et sur le manque d'ambition, de rythme et de travail de certains de nos joueurs. Mais ce ne serait vraiment pas approprié pour moi d'exprimer publiquement mes opinions. Je suis fan, comme tout le monde, et je suis ému, comme tout le monde. Je garderai mes préoccupations uniquement pour le département football. Évidemment que nous attendons tous mieux.

Restez-vous confiant dans l'objectif du maintien ?
Oui, car l'équipe s'améliore chaque jour. Même si cela doit me valoir de vives critiques, je répète que l'OL n'est pas un club qui descend. Nous abordons chaque match avec la conviction rationnelle que nous allons le gagner.

Regrettez-vous d'avoir peut-être affaibli votre gardien Anthony Lopes en recrutant Lucas Perri dès cet hiver ?
Si un joueur est affaibli par l'arrivée de la concurrence, alors il est déjà faible. Et nous savons tous qu'Anthony n'est pas quelqu'un de faible. Votre suggestion est ridicule... Le poste de gardien n'est pas différent des autres postes sur le terrain, et je continuerai à apporter de la concurrence à chaque poste, autant que possible.

Êtes-vous aujourd'hui satisfait de l'organigramme en place à l'OL ?
De manière générale, oui, même si je continuerai à ajouter du talent et de la profondeur à la direction de notre club et de notre entreprise. On n'en a pas fini avec l'embauche.

Pourquoi la mise en place a-t-elle pris autant de temps ? Pendant plusieurs mois, le club n'a pas vraiment eu de directeur général, ni de directeur sportif...
La mise en place n'a pas pris longtemps. Il est important d'embaucher les bonnes personnes. Les calendriers organisationnels ne doivent pas se préoccuper de l'opinion publique. Les exigences liées au poste de DG et à celui de directeur sportif ont été bien couvertes après nos recherches, avec Laurent (Prud'homme) et David (Friio).

Peut-on enfin espérer une stabilité dans cet organigramme ?
Pouvez-vous "enfin" espérer de la stabilité ? (Rires.) Je suis très content de l'arrivée et du bon travail de Laurent. C'est vraiment un grand homme et il est en train de devenir un bon ami. Je ne suis cependant pas d'accord avec l'idée selon laquelle nos performances sur le terrain ont à voir avec ce qui se passe au sein du conseil d'administration ou avec le poste de DG. Si les joueurs se tournent vers les dirigeants, ou même vers la cellule de recrutement, alors nous avons les mauvais joueurs. L'instabilité dans le département du football a été problématique au niveau des entraîneurs, mais ce problème a été résolu. David, Matthieu (Louis-Jean) et Pierre sont bien alignés et travaillent bien ensemble. Comme moi, ils n'ont pas de rétroviseur, ils avancent.

Pourquoi Juninho n'est-il pas officiellement devenu votre conseiller ?
J'ai été très heureux de ressentir l'intérêt et l'affection de Juninho, et il a clairement fait savoir qu'il se souciait profondément de son club. La porte lui reste ouverte pour accéder à un rôle formel à tout moment. Je pense que sa vie à Rio est remarquable, surtout avec sa famille qui s'agrandit, et je pense qu'il est sage pour lui de protéger l'équilibre qu'il a atteint dans la vie. Il n'a pas besoin d'avoir un rôle formel pour être une grande ressource pour nous, et le fait qu'il vive dans mon quartier préféré à Rio est extrêmement pratique pour le développement de notre relation.

En parlant de relation, où en est celle avec la DNCG ?
Je suis content de notre relation avec la DNCG. Je pense que nous prenons les mesures nécessaires pour améliorer la santé financière de l'entreprise, comme ils le souhaitaient.

Avez-vous les mains libres ?
Les mains libres ? Je ne suis pas assez stupide pour mordre à l'hameçon sur cette question. La DNCG dispose d'un large pouvoir décisionnaire lorsqu'elle cherche à maintenir la viabilité financière des équipes en France, et nous devons simplement continuer à prendre de bonnes décisions financières au quotidien.

Avez-vous passé un accord avec Jean-Michel Aulas pour que la "guerre" soit terminée aujourd'hui ?
(Il sourit.) Jean-Michel et moi avons dépassé les enjeux qui étaient en grande partie liés à nos deals passés, et toutes nos discussions ces jours-ci portent sur la réussite de l'OL. On parle des joueurs, on parle des enjeux de Championnat... Notre relation est définitivement normalisée. »

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ts/1445561

[peezee]

Y'a un topic "Ces petits riens qui font vraiment rigoler", c'est pas fait pour les ienchs.

[oukimaya]

Lyob qui prend Orban 20M , offre 17m pour Benrahma et 35 pour Orel Mangala ???

Il est où le schmilbilck ?

C est quoi tout cet argent

[Dimeco63]

Il est où le schmilbilck ?

On a plus le droit non ?

[Dragan]

[Dragan]

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Saïd Benrahma à l'OL, le récit d'un transfert à rebondissements

L'international algérien a fini par signer à Lyon au lendemain de la clôture du mercato, après d'incroyables rebondissements entre West Ham, l'OL et la FIFA. Récit d'un jour et d'une nuit de péripéties.



Puisque tout le monde connaît la fin de l'histoire, un happy end digne des meilleures sitcoms américaines, il faut bien commencer par là : la maman de Saïd Benrahma tombe dans les bras de John Textor, qui l'enlace et écoute ses mots de remerciement, en faisant mine d'y comprendre quelque chose.

À côté, l'international algérien laisse éclater son soulagement dans ceux du directeur sportif David Friio, puis du directeur général Laurent Prud'homme. Les yeux brillent, les accolades sont franches et, évidemment, la caméra du club saisit ces instants d'émotion qui serviront, deux heures plus tard, à officialiser le transfert du joueur à l'OL. « Ç'a vraiment été les montagnes russes », souffle Benrahma.

Textor abasourdi, Friio et Prud'homme livides

L'ailier de 28 ans venait à peine de descendre du manège. La veille, presque à la même heure, il avait passé sa visite médicale sans encombre, signé son contrat, posé avec son maillot floqué du numéro 17 et il attendait simplement que son prêt jusqu'en fin de saison (*) soit validé administrativement par son club de West Ham dans le logiciel de la FIFA. Il a patienté un peu, puis un peu trop, et la tension de tout le monde est montée, à l'approche de minuit, alors que le club anglais n'avait pas encore commencé sa saisie des informations.

À 0 h 15, tout le monde avait compris, et chacun s'est figé d'effroi en le réalisant : le transfert avait capoté. Textor restait vissé sur une chaise dans son hôtel à Paris, abasourdi, pendant que Friio et Prud'homme, à Lyon, devenaient livides et ruisselants. Benrahma, lui, explosait de rage, tandis que sa mère se mettait à pleurer. La nouvelle, révélée sur le site L'Équipe, quelques instants plus tard, faisait l'effet d'un coup de tonnerre et l'OL annonçait vers 1 heure du matin qu'il ne se laisserait pas faire, en publiant un communiqué.

« C'était un moment émotionnel très fort, expliquait Prud'homme vendredi en début d'après-midi, en conférence de presse. Le contrat de travail avait été signé par Saïd. La convention de transfert avait été signée entre l'OL et West Ham, la convention de rupture de contrat avait été signée par le joueur et West Ham, les conventions d'agents avaient également été signées. Tout était bon, et tout avait été envoyé à West Ham dans les temps... »

« Il y avait avec eux un dialogue constant et pourtant nous n'avons rien reçu avant 23 h 59 », pestait de son côté Friio. Les dirigeants lyonnais s'étaient assis au pupitre, de part et d'autre de leur patron américain, pour dire qu'ils avaient déposé un recours devant la FIFA, et assurer qu'ils resteraient combatifs afin d'obtenir le transfert.

« La situation est la même entre West Ham et le Betis Séville à propos d'un autre joueur (Pablo Fornals), précisait Textor. J'ai parlé avec Ramon (Alarcon), le CEO du Betis, et j'étais choqué de voir qu'ils avaient connu la même mauvaise expérience. Nous espérons avoir des bonnes nouvelles pour les deux clubs. »

Un mal pour un bien car un match de suspension a été purgé

Le propriétaire ne pensait probablement pas qu'elles arriveraient si vite. Quelques minutes plus tard, Prud'homme recevait un SMS, en prenait connaissance, avant de tendre son smartphone à l'Américain, dont le visage reprenait subitement des couleurs, dans une scène diffusée en direct sur OL Play. « Il semblerait que la FIFA ait accepté la validation du transfert, dévoilait avec prudence le DG face aux médias. Nos efforts sont en train de payer. » Il ne manquait à ce moment-là plus que les accords de la FFF et de la Fédération anglaise, qui n'ont pas tardé à tomber, plus tard dans la journée.

La FIFA a accepté le transfert (mais aussi celui de Fornals au Betis) car, dans les deux cas, le club acheteur a respecté la marche à suivre, tout comme les délais impartis. Pour les deux joueurs, c'est à chaque fois le vendeur, West Ham, qui a été négligent. Dans ce type de situation, l'instance internationale est prête à étudier le dossier et à éventuellement accepter que soit dépassée la date limite de clôture du mercato, ce qui arrive très rarement. Encore fallait-il apporter des preuves solides devant la commission.

Au-delà de Prud'homme, qui a très rapidement pris attache avec plusieurs personnes de son réseau à la FIFA, le travail d'un homme a été prépondérant à l'OL. Jean Sudres, promu directeur juridique du secteur sportif depuis le départ de Vincent Ponsot, a passé une nuit blanche afin de constituer un solide dossier, assisté de son bras droit Willy Niama, ce qui a permis de renverser la situation.

Et puisqu'une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, ce retard aura permis à Benrahma, expulsé le 16 janvier en Cup à Bristol, de purger le deuxième de ses trois matches de suspension, jeudi soir, car il était toujours un joueur des Hammers pendant West Ham-Bournemouth (1-1). Il devrait donc pouvoir participer au déplacement à Montpellier, dans huit jours. Cela a le mérite de rappeler qu'il y a des matches, aussi, et que l'OL, 16e de Ligue 1, ferait mieux de gagner au Groupama Stadium, demain face à l'OM, dans sa perspective de maintien. L'animateur de cette fin de semaine ne jouera pas, mais on peut imaginer que même depuis la tribune, il sera déjà heureux d'être là.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ts/1446399

[Dragan]

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L'Olympique Lyonnais prolonge jusqu'en 2029 son partenariat avec adidas, équipementier du club depuis 2010

[Fennec]

Lyon qui gagne la Coupe et finit devant nous au classement, quelle vie ce serait.

[boodream]

Fennec, je commençais à en flipper, donc ta prévision fait du bien

[Fennec]

boodream, si je peux apporter ma modeste contribution

[peezee]

[Dragan]

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Luis Enrique sur Lyon
"Je crois que depuis l'arrivée de Pierre Sage tout a changé. Ses statistiques sont incroyables, il a renversé une situation difficile et il a un effectif incroyable. Je pense que cette équipe pourra jouer le titre avec nous l'année prochaine et il faudra s'en méfier demain."

[Castor_Troy]

Pierre Sage qui s'est aguerri en ayant été l'assistant d'Habib Beye

[Betsamee]

Quel putain d'enfer d'etre un supporter de l'OM

[Dragan]

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Avant OL-PSG, le récit de six mois sur un nuage pour Pierre Sage à Lyon

En arrivant de nulle part, l'entraîneur de l'OL, Pierre Sage, est devenu le visage qu'on voit partout, celui de la remontée fantastique et du renouveau de son club. Son ascension est folle, à l'image de la saison lyonnaise dont il est désormais le personnage central.



Le redressement de l'OL a beau être l'histoire la plus spectaculaire de la saison de L1, il y a une histoire encore plus incroyable à l'intérieur, celle de Pierre Sage. L'enfant de Belley, dans l'Ain, venu des terrains de District, du monde amateur et d'une vie dans l'ombre, est aujourd'hui l'entraîneur à la mode en France, un faiseur de miracles et l'incarnation du bonheur à Lyon. « Il a gagné notre respect, explique Corentin Tolisso. Quand il est venu parler pour la première fois dans le vestiaire, j'ai senti quelqu'un de très serein. Il utilisait les bons mots. »

Ce sont ses mots, d'ailleurs, qui lui auront permis de décrocher une opportunité impensable : lors de ses visites au centre de formation de l'OL, à l'automne, John Textor avait été impressionné par ce directeur d'Académie capable de lui expliquer simplement le football dans un anglais fluide. Le propriétaire américain avait d'abord pensé à lui pour aider Fabio Grosso tactiquement, alors que l'équipe prenait l'eau, et il lui a finalement confié le poste d'intérimaire quand il a viré l'Italien, fin novembre, alors que Vincent Ponsot, le directeur du foot, poussait pour Jean-François Vulliez.

Ce dernier en garde une rancune tenace envers Sage, mais il ne sera bientôt plus au club pendant que l'entraîneur lyonnais, lui, prolongera son contrat de deux ans la semaine prochaine, après avoir disputé une finale face au PSG. C'est le fruit du destin mais aussi le résultat de beaucoup de travail, et de 46 points pris en Championnat depuis son arrivée, surtout, autant que Luis Enrique sur la période. « Stone Wise », son surnom préféré, n'a pourtant pas changé grand-chose dans sa vie, même en gagnant dix fois plus d'argent.

Il occupe le même appartement à Meyzieu, un F2 sans charme équipé du strict minimum, c'est-à-dire d'une télé pour regarder les matches et de quelques boissons dans le frigo pour ne pas sortir le ventre vide, à 7 heures du matin. « Il passe ses journées au club et quand il n'y a pas de séance, il va au centre de formation, au moins deux fois par semaine », souffle un membre de l'Académie. Pierre Sage a gardé la main sur les jeunes, car il pense « global », même s'il délègue à des hommes de confiance et c'est d'ailleurs l'un de ses proches, Johann Louvel, qui prendra bientôt la direction du centre.

Le technicien de 45 ans s'est déjà plusieurs fois transformé, depuis fin novembre. D'intérimaire, il est devenu coach jusqu'à la trêve, avant d'être consacré entraîneur tout court et jusqu'en fin de saison, au coeur de l'hiver. C'est ainsi que l'OL vient de passer le printemps sur un nuage, avec Sage en tête de gondole et des joueurs qui le suivent les yeux fermés, titulaires comme remplaçants. « Quand j'ai signé, je ne le connaissais pas du tout, raconte Saïd Benrahma, arrivé le 1er février. Je l'ai eu au téléphone et on a parlé tactique. Je me suis dit "ah ouais !" Ça se voyait qu'il savait de quoi il parlait, j'ai vraiment accroché. Il m'a dit exactement comment il voulait que je me déplace... »

« Il a tout de suite fait ses preuves et les bons choix, complète Tolisso. Il a été cohérent et il a formé un groupe uni et solidaire. » Tout part de là et l'histoire de Sage à l'OL se nourrit déjà d'anecdotes. Le 24 mars, au lendemain de France-Allemagne (0-2) au Groupama Stadium, Textor décide de passer la journée avec son coach, auprès des U17 qui jouent un derby contre Saint-Étienne (2-0). Du petit-déjeuner avec les joueurs jusqu'au soir dans le vestiaire, les deux hommes ne se quittent pas. À la fin de la journée, le président tape dans la main de son coach : « Je double ton salaire ! » Gêné par la situation, le technicien n'ira jamais réclamer son avenant auprès de sa direction, et c'est l'Américain qui s'en chargera lui-même, quelques semaines plus tard.

Encore du mal à dire non aux sollicitations

« À chaque match, Pierre a ajouté une expérience supplémentaire, une connaissance, dans tous les aspects du coaching, ajoute le directeur sportif David Friio. Il est encore un meilleur coach aujourd'hui qu'au mois de décembre, à 100 %. » Sage porte quand même toujours son survêtement les soirs de match et ses dirigeants aimeraient peut-être qu'il en soit autrement, mais il réfléchit tellement à tout qu'il a forcément réfléchi à ça aussi.

Son image d'homme simple est l'une de ses forces vis-à-vis de son groupe et de l'extérieur ; son humeur, toujours égale, aussi. Il ne hausse jamais le ton, personne ne l'a jamais vu énervé. Il se montre toujours plus tactique qu'émotionnel quand il s'adresse à ses joueurs à la mi-temps et ses moments d'euphorie, après les scénarios incroyables, ont souvent été très courts. Dans une interview au Progrès, jeudi, il avouait qu'au moment du feu d'artifice après la victoire contre Strasbourg, dimanche (2-1), il était déjà en train de penser à la manière de jouer face au PSG (en finale de Coupe de France).

Le foot ne s'arrête donc jamais pour celui qui envoie parfois des mails au milieu de la nuit, et l'un de ses défauts est peut-être qu'il a encore du mal à dire non aux sollicitations, quand il s'agit de discuter ballon. Il voulait d'ailleurs inviter tous les suiveurs du club à déjeuner, récemment, avant que sa direction lui conseille d'attendre la fin de saison. Elle se terminera officiellement samedi soir avec le PSG au menu. Quelle histoire, pour Sage, d'être celui qui a sorti l'OL des abîmes, en 2024, après avoir été l'enfant de 10 ans qui agitait le drapeau « Adieu D2 » en 1989, dans les tribunes de Gerland, au moment de la remontée du club. C'était bien un adieu, grâce à lui.

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ge/1469586

[Vodevil]

Je me souviens d'un Didier Digard qui était porté au pinacle à Nice, depuis il est parti entrainer un club top 10 européen dont j'ai oublié le nom.

[boodream]

Je pense que Lyon va se recasser la gueule l'an prochain. Mais je trouve que c'est une erreur de le dire à voix haute, par pure superstition.

[peezee]

Sage a fait du super boulot, mais n'oublions pas :

Information

-> le contexte spécial de "sauvetage" du club au fond du gouffre, être attendu en haut ça changera tout
-> les 52M€ dépensés au mercato d'hiver
-> le retour aux affaires d'Aulas
-> et, mais rien à voir évidemment, bon nombre de décisions arbitrales pour le moins "bizarres"

Je ne suis pas en train de lui souhaiter le pire hein, non pas du tout.

Spoiler: montrer

[Vodevil]

Là où Textor est clairement meilleur que nous, c'est sur le recrutement. Il fait mouche à chaque fois, le retour de Clément Turpin et l'arrivée de Gift Orban les ont porté à bout de bras.