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Re: [OL] Textor met le Aulas

03 Déc 2023, 13:36

Le départ de Sampaoli de l’OM pour manque d’ambition c’est du pur foutage de gueule

Re: [OL] Textor met le Aulas

03 Déc 2023, 13:51

Je ne pense absolument pas qu'il faille le regretter.

Le gars de toutes façons à la Tudor, ne reste jamais dans ses clubs.

Re: [OL] Textor met le Aulas

03 Déc 2023, 16:24

Pour les inquiets qui craigneraient que le changement d'entraineur intervienne avant le match OM/OL, pas de crainte : Friio a reconduit l'intérimaire au Velodrome
On aura donc aucune excuse si on ne les poutre pas !

Re: [OL] Textor met le Aulas

03 Déc 2023, 20:40

édit
Modifié en dernier par el loco le 05 Déc 2023, 18:02, modifié 1 fois.

Re: [OL] Textor met le Aulas

03 Déc 2023, 23:05

Je comprends pas du tout ce choix, avec ce groupe et pour jouer le maintien ? C'est suicidaire (cf Séville l'an dernier)

Re: [OL] Textor met le Aulas

30 Déc 2023, 17:23

Information
La Mezza, des hooligans nazis proches des identitaires; Ce petit groupe de supporteurs de l'OL sympathise avec les idéologies d'extrême droite les plus radicales.

Plus que le ballon rond, c'est le fait de provoquer les autorités qui semble les stimuler. Trois membres présumés de la Mezza Lyon, groupe informel de hooligans d'extrême droite fondé en 2006 mais dénué d'existence légale, ont été placés en garde à vue le 5 décembre, après le match avorté entre l'Olympique lyonnais et l'Olympique de Marseille, le 29 octobre au Vélodrome. Présents dans les travées du stade, comme le montrent les images de leur drapeau flottant aux premiers rangs du parcage, ils sont poursuivis pour «provocation à la haine raciale et injures à caractère racial». Face aux supporteurs de l'OM, ils sont soupçonnés d'avoir effectué des saluts nazis et poussé des cris de singes. Un comportement symptomatique de la présence persistante de supporteurs néo­nazis dans les tribunes de l'OL. Si c'était cette fois la version «inoffensive» avec un guignol armé d'une matraque, d'ordinaire leur étendard est frappé d'une «totenkopf», emblème de la SS.

La Mezza Lyon regrouperait une vingtaine d'individus. «Ça va du manutentionnaire au mec CSP +, avec parmi eux des supporteurs régulièrement interdits de stade par le club», ­indique une source. Cette ­dernière décennie, leurs dérapages sont devenus plus rares : «A Gerland, dans les années 90 et jusqu'au début 2000, on avait régulièrement des symboles comme le drapeau confédéré, celui du GUD ou de l'Action française», indique le même interlocuteur.

Désormais, ces radicaux «font en sorte de ne rien faire au stade, l'un des plus vidéosurveillés de France». Après le match avorté du 29 octobre, la direction de l'OL avait «condamné fermement les ­inacceptables comportements racistes d'individus dans le parcage» des supporteurs lyonnais. Elle a également indiqué dans un communiqué avoir «demandé les vidéos pour identifier les auteurs». Le match a fini par se jouer le 6 décembre (score final: 3-0 pour l'OM). Longtemps, le club a été taxé de laxisme à l'égard de ses supporteurs d'extrême droite. L'OL se dit limitée par le fait que la Mezza flirte en permanence avec les limites de la loi. «S'il y a un délit dans notre enceinte, on a tous les moyens pour y faire face, c'est facile. S'il n'y en a pas, on ne peut rien faire», justifie Xavier Pierrot, directeur général adjoint du groupe

OL, en charge du Groupama Stadium. Et d'arguer : «Qu'on vienne me prouver qu'il y a une tolérance du club quand on n'est pas dans le cadre d'un ­délit. Chaque article de presse qui laisse entendre qu'on couvre parce qu'on ne fait rien est catastrophique pour nous, si on avait les moyens, ça n'existerait pas.» Si la Mezza n'est pas un groupe politique en soi, ses membres sont bien intégrés à la nébuleuse radicale lyonnaise. Certains fréquentent le bar la Traboule, tenu par les Remparts, et participent aux violences de rue de la mouvance Guignol Squad. Un regroupement d'opportunité qui leur permet de revendiquer les méfaits les plus violents sans mouiller leurs groupes d'origine.

Libé

Re: [OL] Textor met le Aulas

01 Jan 2024, 10:05

Textor est en train de faire des magouilles monstres entre les clubs qu'il détient et ça a l'air de passer creme. Jeffinho qui signe pour 10M€ d'euros à Lyon et qui repart à Botafogo en prêt , Nuemah qui signe à Molenbeek pour 25M€ avant d'être prêté à Lyon et maintenant les 2 brésiliens de Botafogo qui viennent à Lyon.

Re: [OL] Textor met le Aulas

02 Jan 2024, 09:41

Non mais OM VA tu comprends ?..

Sans deconner , ce que l on voit actuellement dans le foot français et international , ça me débecte au plus haut point.

Et dire que personne ne s offusque de ça...

Re: [OL] Textor met le Aulas

02 Jan 2024, 11:32

A partir du moment où on a accepte le principe de galaxies de clubs, il n'y a plus beaucoup de limites à ces montages. La famille Poggi fait ça depuis des années maintenant avec des joueurs qui passent entre Watford, Udinese ou Grenade selon les besoins financiers du moment de chaque club. Au final, les transferts ne sont plus dictés par une quelconque politique sportive et pour répondre à des besoins identifiés. Ce sont juste des mouvements de capitaux. On l'a vu avec Jeffinho. Jamais de la vie le mec vaut 10 millions. Mais Botafogo avait besoin de liquidités et l'OL venait d'en recevoir lorsque Textor a racheté le club avec l'argent des autres.

Ce qui devrait inquiéter les supporters lyonnais, c'est que les joueurs de la galaxie Textor sont franchement très moyens. Et si une pépite se révèle à Crystal Palace ou à Botafogo, je doute qu'elle aille à Lyon. Elle sera revendue ailleurs pour faire entrer du cash à mon avis.

Re: [OL] Textor met le Aulas

16 Jan 2024, 11:56

Information
A l’Olympique lyonnais, une atmosphère nationaliste perdure parmi les fervents supporteurs

Dans les deux « virages » lyonnais, une minorité d’extrême droite marque son territoire. Certains se sentent en confiance pour exprimer leur racisme, ouvertement ou plus insidieusement, surtout lors des matchs à l’extérieur.

Deux supporteurs de l’Olympique lyonnais (OL) doivent être jugés, mardi 16 janvier, à Marseille, dans le cadre d’une enquête pour provocation à la haine raciale et injures à caractère racial. Agés de 33 et 34 ans, ces deux hommes avaient été interpellés, début décembre, pour des faits remontant au 29 octobre 2023.

Ce soir-là, l’Olympique de Marseille (OM) recevait l’OL pour le compte de la 10e journée de Ligue 1, mais le match avait finalement été reporté après le caillassage du bus des joueurs rhodaniens et la blessure de leur entraîneur, Fabio Grosso, sur la route du Stade-Vélodrome.

Dans le secteur de l’enceinte accueillant les quelque six cents fans de l’équipe visiteuse qui avaient fait le voyage dans la cité phocéenne, une dizaine d’individus s’était agrippés au grillage. Parmi eux, « des supporteurs lyonnais ont fait des saluts nazis et [ont poussé] des cris de singe à destination des supporteurs marseillais », avait ensuite détaillé le procureur de la République de Marseille, Nicolas Bessone.

L’OL avait condamné « fermement les inacceptables comportements racistes d’individus dans le parcage » et « demandé les vidéos [du stade] pour identifier les auteurs ». Si la plupart d’entre eux dissimulaient leur visage avec une cagoule, tous n’avaient pas agi avec précaution, surchauffés par les incidents survenus en amont de l’arrivée au Vélodrome.

« Mal au cœur »

Ces images de saluts nazis et d’imitations de singe ont encore nui à la réputation des supporteurs lyonnais. « Je lis régulièrement sur les réseaux sociaux “OL, club de fachos”. Ça me fait mal au cœur », regrette Moulaye, un fan rhodanien, rencontré lors d’un autre match à l’extérieur cette saison.

Le jeune homme d’une vingtaine d’années, originaire de la région parisienne, est tombé amoureux du club à la grande époque du milieu de terrain brésilien Juninho, dans les années 2000. Il est aussi l’un des rares supporteurs noirs de l’OL à effectuer des déplacements. Cela fait plusieurs points communs avec Mike Tanzey, qui a décidé d’exprimer son ras-le-bol. Parce qu’il se sentait « pris en otage » le soir du 29 octobre, ce dernier a publié sur le réseau social X un « cri du cœur d’un supporteur noir de l’OL ». Dans cette série de messages largement relayée, Mike Tanzey témoignait du racisme ressenti à plusieurs reprises dans sa propre tribune.

Interviewé ensuite par L’Equipe, dans l’émission « After Foot » de la radio RMC ou encore le média StreetPress, il raconte ce déplacement à Porto (Portugal), en mars 2022, où des regards haineux se sont braqués sur lui lors d’une Marseillaise : « Ils chantaient et me regardaient comme un ennemi. »

Un corps difficile à appréhender

Après l’épisode du Vélodrome, les projecteurs médiatiques se sont braqués sur la Mezza Lyon, un groupuscule de hooligans, habitué du virage sud du Groupama Stadium lors des matchs à domicile de l’OL, qui n’existe pas officiellement en tant qu’association. En 2011, plusieurs membres de cette bande avaient vandalisé et inscrit des tags néonazis sur le local des Magic Fans, un groupe rival de supporteurs de l’AS Saint-Etienne. Plus récemment, ils avaient affiché leur drapeau noir à tête de mort, rappelant l’insigne de certaines unités SS, sur le tombeau de Benito Mussolini.

Bien qu’il soit interdit par l’OL dans son stade, un autre drapeau siglé Mezza Lyon avait été affiché, quasiment au bord de la pelouse, lors des adieux du président emblématique Jean-Michel Aulas, en mai 2023. Le 29 octobre, ce même étendard a été brandi sur les grilles et au premier rang du secteur visiteurs du stade Vélodrome.

Puisqu’elle n’existe pas en tant qu’association, la Mezza Lyon est un corps difficile à appréhender, et, donc, à dissoudre. Elle se composerait aujourd’hui d’une vingtaine de membres. Ces derniers se sont fait une renommée dans les « fights » auxquels se livrent les groupes de hooligans en dehors des stades.

Mais ce groupuscule n’est pas le seul à être venu à Marseille dans un esprit conflictuel qui dépassait la rivalité sportive. Au-delà des saluts nazis et des cris de singe, le 29 octobre, des supporteurs de l’OL ont agité leur passeport devant leurs homologues de l’OM, connus pour leur identité multiculturelle et antiraciste.

Dans la tribune visiteurs, des drapeaux français ont aussi massivement été déployés, dont certains parés du logo d’une marque de saucisson. Le message sous-jacent ? « On va vous apprendre à respecter la France », traduit un fervent fan rhodanien souhaitant rester anonyme. Lui qui aime habituellement brandir l’étendard bleu-blanc-rouge a senti, cette fois, le caractère xénophobe dissimulé derrière ces actes.

Tard dans la nuit, quand les six cents supporteurs lyonnais ont finalement été autorisés à quitter le stade, des dizaines d’entre eux ont crié en chœur « la France aux Français ». Une provocation xénophobe animée par l’antagonisme entre supporteurs lyonnais et marseillais ? Ou la démonstration que le problème soulevé par Mike Tanzey est profond ?

« Il y a un problème de fond »

La dernière fois que le club lyonnais a reçu son rival olympien, en avril 2023, des bagarres ont éclaté à la fin du match entre des locaux et des visiteurs éparpillés dans la foule. Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on pouvait voir un homme noir se faire rouer de coups sur le parvis du stade de l’OL. « Tu n’es pas chez toi, sale nègre ! », criait un individu parmi la foule.

« Des insultes racistes, cela m’est arrivé une fois d’en subir en tant que personne noire », confie Ingrid Fiston, agente de sécurité d’une entreprise prestataire de la formation rhodanienne, ayant encadré cinq déplacements au contact des supporteurs en 2022 et 2023. « Les insultes viennent souvent avec la frustration de la défaite et surtout avec l’alcool », explique-t-elle.

Près d’une dizaine de supporteurs lyonnais interrogés pour cet article nous ont confié leur malaise d’entendre régulièrement des invectives racistes en tribune, surtout lors des matchs à l’extérieur. « C’était ostentatoire seulement à Marseille, mais il y a un problème de fond », témoigne l’un d’entre eux, ayant demandé l’anonymat par crainte de représailles.

A domicile, les individus en question sont disséminés dans la foule et se savent scrutés dans un stade à la pointe en matière de vidéosurveillance. Lors des déplacements, cette minorité se retrouve proportionnellement plus nombreuse et plus en confiance pour se « lâcher ».

Effet d’annonce

En septembre 2018, lors d’un match de Coupe d’Europe face à Manchester City, à l’Etihad Stadium, un fan lyonnais a été filmé en tribune avec le bras droit tendu. Un salut nazi ? La justice ne l’a finalement pas considéré comme tel. A l’époque, le club présidé par Jean-Michel Aulas avait affirmé dans un communiqué que l’intéressé serait exclu du stade à vie. Cinq ans plus tard, c’est le directeur général adjoint chargé du stade, qui, ironiquement, dégonfle cet effet d’annonce.

« Je suis à peu près sûr que cet individu va toujours au stade, avance Xavier Pierrot. Pourquoi ? Parce que la loi nous interdit d’aller au-delà de dix-huit mois en ce qui concerne les interdictions commerciales de stade. Un club de football ne peut pas condamner judiciairement un individu. »

L’auteur du bras tendu à Manchester était membre du Kop Virage Nord, la principale association de supporteurs lyonnais, dont les Bad Gones forment le noyau. Si ces derniers ne se revendiquent pas du mouvement ultra, ils en partagent la plupart des codes, à commencer par la volonté d’être acteurs du spectacle au stade à travers des animations visuelles et des chants. Créés en 1987, ils traînent un passé sulfureux.

A leurs débuts, les Bad Gones s’affichent ouvertement comme nationalistes – une croix celtique, symbole suprémaciste blanc, figurait sur l’une des premières écharpes du groupe. A l’époque, certains d’entre eux se signalent par des actes racistes et antisémites.

Au cours des années 2000, le groupe est contraint par Jean-Michel Aulas de lisser significativement son image. « A cette période, la plupart des hooligans de la tribune partent au virage sud pour retrouver une atmosphère plus radicale », retrace Nicolas Hourcade, enseignant en sociologie à l’Ecole centrale de Lyon et spécialiste des supporteurs de football.

Un espace fortement autogéré

En même temps qu’il devient plus fréquentable, le Kop virage nord s’avère un soutien puissant pour l’équipe… et un levier politique pour son président, quand il s’agissait, par exemple, de mettre la pression sur un entraîneur.

Depuis, les Bad Gones ont noué des relations institutionnelles avec le club, à tel point qu’en 2016, Jean-Michel Aulas et le maire de Lyon de l’époque, Gérard Collomb, sont présents à l’inauguration de leur nouveau local. Cette légitimité permet notamment à l’association de bénéficier de tarifs préférentiels pour renouveler les abonnements de ses adhérents.

Aujourd’hui, si le Kop virage nord se présente officiellement comme apolitique, une tendance nationaliste se diffuse pourtant. « N’apporte en tribune que le drapeau de notre patrie ou de notre ville, qui sont les seuls acceptés dans notre virage » est l’une des règles imposées par écrit à ses plus de 6 000 membres.

Dans cet espace fortement autogéré, un drapeau argentin ou brésilien peut se fondre dans le décor. En revanche, celui qui rapporte un drapeau algérien risque de se faire menacer et sortir de la tribune. « C’est comme ça », justifie laconiquement un abonné de longue date du virage. C’est toute l’ambiguïté d’un groupe qui a aussi fait de Karim Benzema et Nabil Fekir des idoles locales. Sollicité, le Kop virage nord a refusé de nous répondre.

« Les amitiés des tribunes lyonnaises, le choix de certains emblèmes, de certains types de lettrages, de références codées dans le monde des tribunes marquent une coloration politique nette d’une minorité active à l’extrême droite », souligne Nicolas Hourcade.

La position légaliste du club

Les Bad Gones entretiennent une longue amitié avec les Ultras Sur, un groupe de supporteurs du Real Madrid connu pour ses chants franquistes et banni du stade Bernabeu depuis une dizaine d’années. En 2022, ces derniers affichaient leurs couleurs au premier rang de la tribune nord du stade de l’OL lors du 35e anniversaire des Bad Gones.

Embarrassée par la mauvaise image renvoyée par de tels « amis », la direction du club adopte une position strictement légaliste. « Je considère que les clubs n’ont pas de devoir moral vis-à-vis de leurs groupes de supporteurs, mais qu’ils doivent aider à faire respecter la loi », déclare Xavier Pierrot. Brandir son passeport ou crier « White Power » ? Ce n’est pas interdit par la loi.

Dans le grand stade de Décines-Charpieu, l’OL est soutenu par deux tribunes ferventes. Moins massif que le Kop virage nord, Lyon 1950 regroupe environ 1 700 adhérents au virage sud. Ce deuxième « kop » est un espace plus désordonné, où se mêlent ce groupe ultra officiellement reconnu par le club, des familles, beaucoup de supporteurs « lambda », mais aussi des groupuscules de hooligans, au nombre et au comportement fluctuants selon les affiches.

De part et d’autre du stade, la tribune devient un lieu de rencontre pour des personnes penchant politiquement à l’extrême droite. « La politisation des tribunes est évolutive et dépend des rapports de force entre les individus et entre les groupes », précisait Nicolas Hourcade, en 2000, dans la revue Politix.

A Lyon, cette volonté d’une minorité nationaliste d’occuper le territoire dépasse le cadre du stade et fait écho avec la situation dans le centre historique de la ville. Variable, là aussi, au fil des années, une porosité existe entre des supporteurs actifs de l’OL et des actions de l’ultradroite. Récemment, un des prévenus jugés pour violence raciste dans le centre-ville, en 2019, reconnaissait avoir fréquenté le groupe Lyon 1950.

Le 29 octobre, la Mezza Lyon, le groupuscule de hooligans au penchant néonazi, s’était rendue au stade Vélodrome dans le même car que… le noyau de Lyon 1950. Deux jours plus tard, le directeur général de l’OL, Xavier Pierrot, remerciait l’association de supporteurs du virage sud pour son communiqué dénonçant « les agissements de certains en parcage [la tribune visiteurs] ». Une prise de parole où il n’était pourtant pas fait mention de saluts nazis, de cris de singe, ni du terme racisme. De leur côté, les Bad Gones étaient restés muets sur leur page Facebook officielle.

Le Monde

Re: [OL] Textor met le Aulas

16 Jan 2024, 12:23

Information
Il est aussi l’un des rares supporteurs noirs de l’OL à effectuer des déplacements.

Des feignants je vous dis :sagnol:

Re: [OL] Textor met le Aulas

17 Jan 2024, 20:51



Quand c'est l'OL les réactions sont légèrement différentes

Re: [OL] Textor met le Aulas

17 Jan 2024, 20:54

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Transferts : Gift Orban, un cadeau pour l'OL ?

L'OL s'apprête à recruter un jeune attaquant (21 ans) au fort caractère, au potentiel immense mais qui n'a pas toujours été titulaire cette saison avec son club de La Gantoise.



En anglais, son prénom signifie « cadeau » et l'OL s'est peut-être offert un joli présent en recrutant Gift Orban, le prometteur attaquant nigérian de 21 ans, qui affole les compteurs depuis son arrivée en Europe il y a deux ans à peine. « Il est très, très proche de signer, c'est bien avancé, a confirmé ce mercredi Pierre Sage, l'entraîneur lyonnais. C'est un attaquant buteur, qui offre beaucoup de possibilités. »

Cette jeune pépite a été repérée par Torgeir Bjarmann, le directeur sportif de Stabaek, qui assistait à un tournoi amateur au Nigeria. Après un premier essai non concluant du joueur lors du stage de présaison, Bjarmann a convaincu les entraîneurs du club norvégien de lui octroyer une seconde chance, persuadé de tenir un phénomène.

Des débuts européens en D4 norvégienne

Orban revient donc en Scandinavie pour jouer avec la réserve qui évolue en D4. « Il a marqué à tous les matches, alors nous lui avons donné sa chance lors d'un match de Coupe (de l'équipe première contre Gjøvik-Lyn, victoire 7-0). Il a marqué deux fois et il est resté dans l'équipe et n'a plus jamais regardé en arrière », a raconté le dirigeant à la BBC.

La première saison de Gift Orban avec Stabaek, en D2, est effectivement exceptionnelle : en 22 matches de Championnat disputés, il marque 16 buts et délivre 7 passes décisives. « Gift a très faim de succès et possède une vraie mentalité de gagnant, dira de lui Bjarmann. Il travaille dur à l'entraînement tous les jours et sait se faire entendre. J'avais de grandes attentes à son égard, mais il les a dépassées. »

Un doublé pour son premier match

Les performances d'Orban attirent forcément les regards de clubs plus huppés. En janvier 2023, un an après son premier passage en Norvège, la Gantoise débourse 3,5 millions d'euros pour s'attacher ses services. L'adaptation est supersonique encore une fois. Pour son premier match, face au KVC Westerlo, il marque un doublé (3-3).

Stefan Smet est journaliste belge et suit quotidiennement La Gantoise. Il a vu arriver Orban, l'an dernier, en Belgique. « Durant ses premiers mois à la Gantoise, il a vraiment été phénoménal, souligne-t-il. De février à mai, le nombre de buts qu'il a marqués (20 en 22 matches) était vraiment d'un niveau exceptionnel. Il est d'une grande efficacité. Il tente sa chance de chaque côté de la surface. Quand il pense qu'il peut marquer, il tente. C'est un vrai buteur. Il n'aime vraiment les combinaisons ou les choses tactiques, il joue plutôt à l'instinct. »

Sa deuxième saison à la Gantoise s'avère toutefois plus compliquée - même s'il a déjà scoré à douze reprises en trente matches - et Gift Orban n'est plus titulaire indiscutable dans l'équipe dirigée par Hein Vanhaezebrouck. Début novembre après la victoire face Charleroi (3-1) où il avait marqué son premier but après quasiment trois mois de disette, l'attaquant avait fait part de sa frustration d'être trop souvent sur le banc devant les médias.

« J'ai traversé des moments difficiles, confiait-il. Si vous marquez beaucoup, tout le monde est content. Si vous ne marquez pas, c'est plus difficile, vous avalez les critiques, vous n'obtenez pratiquement pas de minutes de jeu et vous n'avez pratiquement pas le droit de commencer un match. C'est difficile. (...) Je ne suis pas un joueur qui prend confiance quand il entre. Je suis un joueur qui débute et qui doit pouvoir s'améliorer durant un match. » Vanhaezebrouck avait répondu quelques semaines plus tard : « Gift est dans une situation difficile. L'année dernière, il était le héros. Aujourd'hui, il voit le revers de la médaille. Cela ne peut que le rendre plus fort. »

Une grande capacité d'adaptation

Malgré ce petit passage à vide, le profil de Gift Orban, qui était aussi sur les tablettes de l'OM, Lille et Lens en début de saison, a donc séduit les recruteurs lyonnais qui ont déboursé environ 13 millions pour l'attirer dans le Rhône et renforcer un secteur offensif à flux tendu entre les départs à la CAN (Nuamah, Baldé) et les prêts (Jeffinho, Kadewere...). « Sa plus grande qualité, c'est qu'il n'a pas vraiment de problème pour s'adapter ou s'intégrer, quand il est arrivé à Gent, il était vraiment impressionnant, reprend Stefan Smet. Il n'a pas vraiment eu besoin d'une période d'adaptation. S'il fait cela à Lyon, on peut s'attendre à quelque chose d'exceptionnel. Quand il a la confiance, il marque les yeux fermés. » Les supporters de l'OL n'en demandent pas plus.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ol/1442840

Re: [OL] Textor met le Aulas

18 Jan 2024, 13:54

En anglais, son prénom signifie « cadeau ». :win2:

Et en allemand, il signifie « poison ». :-^


:cretin:

Re: [OL] Textor met le Aulas

18 Jan 2024, 14:11

Dragan a écrit:

Quand c'est l'OL les réactions sont légèrement différentes

Savais tu que Nuamah etait le nouveau Eden Hazard ?

Re: [OL] Textor met le Aulas

18 Jan 2024, 14:35

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A Marseille, au procès des deux supporteurs de l’OL : «Ce groupe Mezza Lyon, c’est donc un pur hasard s’il est associé aux fascistes ?»

Après un match OM-OL émaillé de cris de singe et des saluts nazis fin octobre, deux hommes comparaissaient ce mardi 16 janvier, notamment pour «provocation publique à la haine raciale». Trois mois de prison ferme ont été requis.

Le procureur de la République en a «marre». «Marre que chaque match de foot mobilise tant de forces de l’ordre, marre qu’à chaque rencontre on compte dix à quinze interpellations, marre que des saluts nazis soient faits par les supporteurs de l’équipe adverse, marre que des cris de singe retentissent », déroule Nicolas Ruby ce mardi 16 janvier à l’issue d’une longue après-midi d’audience devant le tribunal correctionnel de Marseille. Le 29 octobre, celui qui est également référent sport du parquet était au Stade-Vélodrome où devait se dérouler le match OM-OL de la 10e journée de championnat de Ligue 1. La soirée partait déjà très mal, avec l e caillassage, par des Marseillais, du bus du staff lyonnais, blessant au passage l’entraîneur et son adjoint, suivi de celui du car des supporteurs visiteurs. Alors que les instances et les clubs discutaient de la possible annulation du match, dans un Vélodrome encore plein à craquer, une partie des 600 supporteurs du parcage lyonnais avaient alors provoqué les tribunes marseillaises en leur adressant des saluts nazis et en mimant des cris de singe. Le match avait été annulé, puis rejoué le 6 décembre sans supporteurs lyonnais, interdits de déplacement pour un match ferme et trois avec sursis par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP).

«Pour moi, ce n’était pas un salut nazi»

Restait à jouer le match judiciaire : après épluchage des vidéos, les enquêteurs ont réussi à identifier deux Lyonnais : Guillaume P., 34 ans, et Eymeric R., 33 ans, sont tous deux membres du groupuscule de supporteurs non référencé Mezza Lyon, dont un drapeau a été brandi ce soir-là. Interpellés début décembre et placés sous contrôle judiciaire, ils sont finalement jugés à Marseille pour «provocation publique à la haine raciale» et «introduction dans une enceinte sportive d’objet incitant à la haine ou à la discrimination en raison de l’origine, l’ethnie, la race ou la religion». Les parties civiles sont venues en force : l’OM et l’OL, la LFP, mais aussi la Licra, SOS Racisme et l’association Sportitude.

Eymeric R. est le premier appelé à s’expliquer par la présidente Cécile Pendaries. Cheveux roux coupés court, carrure solide, ce responsable adjoint dans un groupe de recouvrement a finalement reconnu, en fin de garde à vue face aux enquêteurs le confrontant aux vidéos, avoir fait un salut nazi. «Mais pour moi, ce n’était pas un salut nazi. J’étais dans une bulle, quand j’y repense, je n’arrive pas à l’expliquer… C’était une réponse à des provocations. Un geste d’agacement», tente-t-il d’argumenter face à la présidente, dubitative. En 2012, Eymeric R. n’avait-il pas déjà, tout comme Guillaume P., été condamné à 1 500 euros d’amende pour «dégradation en réunion» d’un local de supporteurs de Saint-Etienne, dans lequel avaient été retrouvés des tags de croix gammées ? «J’ai participé aux dégradations, mais pas aux croix gammées…» soutient-il.

Toujours pas convaincue, la présidente lui rappelle le pedigree en la matière de la Mezza Lyon, groupuscule sans existence juridique créé en 2006. Elle lui montre notamment cette photo datant de 2019, où des membres avaient déployé sur la tombe de Mussolini leur drapeau noir affublé d’un Totenkopf, tête de mort emblème d’une division SS. «Moi, je ne suis jamais allé en Italie sur la tombe de Mussolini», renvoie sans plus d’arguments Eymeric R.

«Une volonté de dissimulation et de médiatisation»

De drapeaux, il en sera encore longuement question avec Guillaume P., chef de projet et de rénovation de golfs quand il ne fréquente pas les stades. Lui reconnaît avoir brandi le drapeau de la Mezza Lyon lors du match avorté contre l’OM. Une version «light» par rapport à celui brandi en Italie, affichant un Guignol muni d’une batte de baseball sur fond de carte de France, le tout en noir et blanc, et surtout affublé d’un blason sur lequel s’attarderont la présidente et les avocats des parties civiles durant l’audience : un demi-lion et trois fleurs de lys à la verticale, rappelant furieusement celui de la «division Charlemagne», l’une des divisions d’infanterie nazie de la Waffen-SS. «Les armoiries de la ville de Lyon», rétorque sans ciller Guillaume P. derrière ses petites lunettes. «Ce groupe Mezza Lyon, c’est donc un pur hasard s’il est associé aux fascistes ?» interroge encore la présidente. «Je ne sais pas quoi vous dire, évacue Guillaume P. On est juste une bande d’amis qui nous connaissons depuis une dizaine d’années. On est apolitiques.» Sa théorie : peut-être qu’un autre groupe de personnes utilise leur nom pour ces happenings fascistes…

«On trouve des croix gammées quand vous allez à Saint-Etienne, votre drapeau sur la tombe de Mussolini, et sur votre drapeau encore le symbole de la division Charlemagne. Ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas ? fustige Guillaume Traynard, l’avocat de SOS Racisme. Vous pensez un seul instant qu’on peut coexister avec un autre groupe qui arbore des symboles nazis pendant quinze ans ? Quand on constate qu’un groupe va jusqu’à déployer un drapeau sur la tombe de Mussolini, une bande de copains ne se dit pas “stop, on change de nom” ? Ben non !» Pour lui, cette affaire est surtout «l’illustration quasi parfaite du paradoxe que l’on peut avoir dans les mouvements de hooliganisme ou d’extrême droite : on a à la fois une volonté de dissimulation – on les voit avec des cagoules – mais aussi une volonté de médiatisation. Comme tout groupe ultra, le plus important, c’est de bâcher, montrer qu’on est là et que contrairement aux autres, on ose rentrer des symboles nazis dans le stade.»

Le procureur de la République, lui, les a trouvés «fuyants» : «A les entendre, il y aurait deux Mezza Lyon. Un gentil, on est presque dans les Copains d’abord de Brassens, et un méchant. Sauf que ce deuxième groupe n’existant pas, il sera difficile pour les prévenus de prouver ce qu’ils avancent», tacle-t-il. Le procureur en ayant «marre», pas question pour lui de requérir la «sempiternelle amende», d’autant que les deux hommes ont déjà été condamnés pour violences en plus de leur condamnation de 2012 : il réclame trois mois de prison ferme pour chacun d’eux, peine aménageable sous forme de bracelet électronique, ainsi que trois ans d’interdiction de stade, avec obligation de pointer à la mi-temps. L’avocat des deux prévenus, lui, a plaidé la relaxe. La décision a été mise en délibéré au 12 mars.

Libération

Re: [OL] Textor met le Aulas

19 Jan 2024, 13:58

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Gift Orban est-il vraiment l’attaquant dont l’OL a besoin ?

«Si vous marquez, tout le monde est content. Si vous ne marquez pas, vous devez avaler les critiques. Un club ou un entraîneur ne peuvent pas briser ma carrière. Je vais continuer à travailler. Si ça ne marche pas ici, ça marchera ailleurs.» Ces mots sont ceux de Gift Orban, prononcés début novembre après une victoire de La Gantoise où il avait (encore) démarré sur le banc. Une situation qui ne devrait plus se reproduire en Belgique puisqu’à l’évidence, «l’ailleurs» en question se situera désormais entre Rhône et Saône. Tube de la seconde partie de saison dernière en Belgique, où il avait rayonné et cumulé les buts à la pelle (20 en 22 matches dont un triplé en 3 minutes en Ligue Europa Conférence), l’attaquant nigérian de 21 ans subit aujourd’hui le contrecoup d’un été agité et des énormes attentes qui ont germé autour de lui. Pour Sacha Tavolieri, journaliste et suiveur assidu du championnat belge, Orban a aussi besoin d’un management sécurisant pour s’épanouir et se retrouver :

«C’est un joueur qui a le don de la cage, qui a un profil d’explosivité, d’intelligence de placement, qui sait tirer de loin et qui n’a pas besoin de beaucoup d’occasions pour marquer quand il est en confiance. C’est un profil très complet, insiste le journaliste belge. Maintenant, je pense que ses axes de progression sont sa tête, sa confiance, sa mentalité… Il a besoin d’être considéré, d’être chouchouté, d’avoir ce rapport humain chaleureux avec son entraîneur.» Un tas de qualités qui va forcément faire naître de nouvelles attentes dans son futur club, l’Olympique Lyonnais, qui aurait noué un accord avec les dirigeants de La Gantoise autour d’un transfert à 13 millions, comme avancé par L’Équipe ce mercredi. Mais un prix et un choix qui peuvent aussi paraître surprenants au regard de sa saison passée fracassante, d’autant que certains observateurs l’imaginaient déjà détrôner Charles De Ketelaere au classement de la plus grosse cession d’un club belge (il avait été vendu par Bruges à l’AC Milan pour 32 millions d’euros). Mais en scrutant de plus près les derniers mois d’Orban, l’idée de le voir rejoindre un OL boiteux paraît tout de suite plus envisageable.

Un été agité et qu’il n’a toujours pas digéré

L’idée de ces lignes n’est pas de virer à l’analyse bas du front, visant à décrédibiliser le joueur ou au contraire de lui attribuer des mérites excessifs, mais plutôt de se questionner sur la véritable plus-value qu’il pourrait apporter. En ce sens, il est légitime de s’interroger sur la capacité d’Orban à se greffer rapidement à un collectif aussi défaillant que celui de l’OL. Car depuis le mois d’août et un transfert avorté (la Premier League, Lille et Lens étaient à fond dessus comme révélé sur notre site à l’époque), le natif de 21 ans peine à se remettre la tête à l’endroit. «Pourquoi ne l’ai-je pas fait entrer plus tôt ? Gift n’est pas le plus grand dribbleur et j’ai estimé que j’avais besoin d’autre chose. Il traverse une situation difficile. Il n’est pas non plus très bon à l’entraînement, marque beaucoup moins, cadre moins souvent. L’année dernière, il était le héros. Aujourd’hui, il voit le revers de la médaille. Cela ne peut que le rendre plus fort», avait déclaré son entraîneur Hein Vanhaezebrouck au mois de novembre pour justifier son énième mise sur le banc face à l’Union.

De son côté, le joueur est lui aussi conscient de cette baisse de régime : «je ne me sens plus moi-même. Être assis sur le banc, jouer dix minutes… Je n’ai pas encore parlé à l’entraîneur. Ce n’est pas nécessaire non plus. Tout ce que je peux dire, c’est que je resterai professionnel», avait-il confié en novembre. S’il est toujours aussi remuant, le véloce attaquant nigérian n’est plus escorté par la même réussite. Une crise de confiance qui se traduit également par des chiffres en berne. En 17 matches de Jupiler Pro League, Orban n’a trouvé le chemin des filets qu’à trois reprises. Cette saison, c’est essentiellement en Ligue Europa Conférence, face aux modestes Islandais de Breidablik ou aux Ukrainiens de Zorya, qu’il s’est illustré. Moins impactant et moins confiant, on peut alors imaginer qu’un temps d’adaptation lui sera nécessaire, à l’image d’Ernest Nuamah, arrivé cet été contre 25 millions d’euros en provenance de Nordsjaelland et en pleine digestion. Or, l’OL aura encore-t-il le temps d’attendre, à l’heure où le maintien - un contexte ô combien particulier et qu’Orban n’a jamais connu jusqu’ici -, semble encore hors d’atteinte ?

Ses qualités de percussion pourraient revitaliser les circuits lyonnais, notamment en transitions, mais aujourd’hui, le club rhodanien a besoin d’autres recrues, à savoir des forces immédiates capables de redresser le navire quand il tangue. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’OL souhaitait recruter un milieu de terrain d’expérience cet hiver, en l’occurence Nemanja Matic, pour poser les bases de ce redressement. Néanmoins, compte tenu du néant laissé derrière Lacazette et du peu d’attractivité que suscite l’OL ces derniers temps, il serait hors-sol de cracher sur l’arrivée d’un jeune talent de la sorte, mais qui doit, encore une fois, être complétée par d’autres renforts. «Il est encore jeune (il a eu 21 ans en juillet) et a encore des axes de progression, notamment sur l’aspect mental. Sur ce qu’on a vu ces dernières saisons en Jupiler Pro League en termes de qualités, je le mets dans le top 5 derrière (Victor) Osimhen, (Jonathan) David et (Victor) Boniface. Mais il faut voir autre chose et c’est là qu’on pourra tabler pour savoir s’il fait vraiment partie des gros attaquants», estime Sacha Tavolieri.

Un positionnement qui pose aussi question

En allant chercher Gift Orban, l’OL s’offre un prospect au potentiel difficilement quantifiable, c’est certain. Orban est un talent inflammable, capable d’enflammer une rencontre incertaine comme se consumer à l’image de cette saison. Les qualités principales du joueur, à savoir la vitesse et la finition en bout de chaîne, sont évidentes, mais encore faut-il le mettre dans les meilleures conditions pour qu’il puisse les optimiser. Dans cette optique, son profil de numéro neuf mobile ne colle pas forcément avec ce que l’on pouvait attendre du côté de Décines. Ces dernières semaines, Pierre Sage avait balancé entre le 4-2-3-1 et le 3-4-3, avec à chaque fois un Alexandre Lacazette en pointe, mais épaulé. Nuamah et Cherki avaient ainsi endossé le costume de catalyseur dans le deuxième système, alors que Diego Moreira avait été aligné dans le couloir face au Havre le week-end passé dans un 4-2-3-1 (il est sorti à la demi-heure de jeu avec l’expulsion d’ O’Brien). «Orban est un goleador. Il est explosif, a aussi cette capacité de tirer de loin et de se créer des occasions. Il est très intéressant dans un football de transition et c’est dans cette configuration que Pierre Sage pourra l’utiliser», estime Sacha Tavolieri. À première vue, Orban devrait tout de même débarquer en qualité de doublure de Lacazette, un rôle qui était jusqu’à présent attribué à Mama Baldé, décevant et actuellement en Côte d’Ivoire avec la Guinée-Bissau.

Car difficile d’imaginer le Nigérian, non-retenu de son côté pour la CAN, former un tandem avec l’ancien Gunners alors que Pierre Sage ne s’est jamais exercé à aligner deux attaquants depuis son investiture. Le placer dans un rôle de meneur de jeu avancé ne serait pas non plus rendre service à ses qualités, lui qui n’a pas forcément la palette du joueur créatif et qui se préfère dans la zone de vérité. De la patience, il en faudra alors encore sûrement pour Gift Orban, qui comme son ancien coéquipier Malick Fofana, tout juste arrivé de La Gantoise lui aussi, ne jouera pas d’emblée les premiers rôles à Lyon. Pourtant, le natif de Benue semblait être arrivé à saturation à force d’attendre. Ces dernières semaines, il avait multiplié les signes d’agacement, jetant une bouteille d’énervement face à l’Union au mois de novembre, puis en regagnant précipitamment les vestiaires au moment d’aller remercier ses supporters contre Bruges mi-décembre. Un caractère bien trempé pas à l’abri de faire des étincelles en France si la situation ne tourne pas dans son sens : «S’il n’est pas titulaire, ça peut poser problème dans le vestiaire car c’est un joueur qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il a accepté la proposition de Lyon parce que ça n’allait aussi plus avec Vanhaezebrouck (l’entraîneur de La Gantoise). Il y a eu des signes d’agacement car il juge ne pas avoir été assez mis en confiance. Orban a besoin de ce rapport chaleureux avec son entraîneur. Mais s’il reste remplaçant, je pense vraiment que ça posera un problème humainement», estime Tavolieri. En termes de communication, Sage va aussi devoir apprendre à tirer sur la corde sensible pour convaincre. C’est aussi ça le métier de manager.


https://www.footmercato.net/a1093351974 ... l-a-besoin

Re: [OL] Textor met le Aulas

19 Jan 2024, 22:27

1-1 à la 80e pour Lyon face à bergerac à 11 contre 10.
Eux aussi sont impressionnants.

Ps: Ah merde 2-1, j’ai porté l’œil à bergerac

Re: [OL] Textor met le Aulas

19 Jan 2024, 23:06

Rouge aberrant. Le duo lacazette , Toliso à ses plus belles heures…

Re: [OL] Textor met le Aulas

26 Jan 2024, 10:50

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À l'OL, le mercato et les travaux continuent pour vivre une deuxième partie de saison plus paisible

Même s'ils restent sur cinq victoires en six matches, les Lyonnais affichent peu de maîtrise, et encore de la fragilité. Rennes, ce vendredi soir, dira ce qu'ils sont capables de surmonter.

Deux points d'avance sur la relégation automatique, deux points de retard sur le 12e : l'OL est un barragiste entre deux eaux, toujours menacé d'être englouti par une saison à l'envers, malgré sa série de trois victoires avant Noël. Alors même que le club lyonnais est entré dans une phase intensive de son indispensable mercato, qu'il devra réussir avant le 31 janvier, il lui faut montrer l'état de ses progrès et des preuves de son redressement, ce vendredi soir, sur une nouvelle pelouse, face à Rennes, qui avait été sa première victime de la saison, le 12 novembre (1-0).

Les résultats sont revenus, puisque l'OL a remporté cinq de ses six derniers matches, mais sa 16e place de barragiste et ses difficultés extrêmes pour éliminer Bergerac (N2, 2-1) en 16es de finale de Coupe de France, la semaine dernière, témoignent de la fragilité considérable de son jeu et de sa situation.

À court terme, avec la signature de Nemanja Matic, qui correspond aux besoins de jeu et d'expérience de Lyon et va continuer d'étirer dans le temps les relations particulières de l'OL et du Stade Rennais, les Gones vont forcément gagner en maîtrise. Mais sans lui, ce vendredi soir, l'équipe de Pierre Sage devra montrer un autre visage qu'au Havre (1-3, le 14 janvier), par exemple, ou face à Bergerac, un match poussif dont son entraîneur dit : « On n'est pas satisfait de la production, mais on aurait aussi pu ne pas être satisfait de la production et ne pas se qualifier. On doit avoir plus d'arguments dans notre jeu, plus de maîtrise dans ce qu'on fait. »

Passé à une défense à quatre au Havre, un choix qu'il avait regretté, mais qui correspondait à son souhait d'augmenter la menace offensive, Sage devrait revenir à une défense à cinq, ce vendredi soir, autour de Dejan Lovren.

Mais la grande nouveauté de la soirée sera la présence de Gift Orban, l'attaquant international nigérian venu de la Gantoise, une semaine après les débuts prometteurs du jeune Malick Fofana (18 ans). L'OL a besoin de vitesse et de profondeur, pour soutenir Alexandre Lacazette et valoriser l'intelligence de jeu de son capitaine, et Orban pourrait participer à changer le décor, même si l'entraîneur lyonnais a tempéré les attentes s'agissant de la profondeur, en décrivant : « Il amène beaucoup de joie, d'enthousiasme. Il est frais, cela va lui permettre de redynamiser le groupe. Il est très à l'aise dans la finition, il a une grosse capacité à finir les actions. C'est un vrai buteur, plutôt un joueur de surface, il se déplace sur des distances assez courtes, ce n'est pas un joueur qui prend des espaces sur des distances très longues. C'est plutôt un joueur vif qui enchaîne rapidement. On peut envisager de le voir dans un couloir, mais dans l'absolu, c'est plutôt un joueur d'axe. Avec Alex (Lacazette) il y a une forme de complémentarité, mais ça se jouera plutôt sur les petits espaces. »

Fofana est plutôt un ailier (mais il a été ménagé cette semaine et pourrait commencer sur le banc, ce vendredi soir), Orban plutôt un deuxième joueur d'axe, et Rayan Cherki reste évidemment dans l'équation. Son entraîneur l'a recadré, au sens géométrique du terme, avec beaucoup de pédagogie, mercredi, en conférence de presse, en regrettant que la créativité de son équipe soit « inhibée par la désorganisation », et que Cherki oublie parfois qu'il est plus « en situation de déséquilibrer l'adversaire quand il vient à l'intérieur » que lorsqu'il occupe « des positions à l'extérieur de l'équipe. On travaille beaucoup avec lui sur cela. Il va falloir qu'il se discipline dans son indiscipline et à l'inverse qu'il reste indiscipliné dans son jeu de manière à rester créatif ».

L'OL est un chantier et le restera peut-être jusqu'à la 34e journée, mais la venue de Rennes pourrait donner une image importante de l'avancement des travaux.


https://www.lequipe.fr/Football/Article ... le/1444577
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