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Après le naufrage de l'OL contre Montpellier, Laurent Blanc a rendez-vous avec John Textor
L'entraîneur de l'OL Laurent Blanc a un rendez-vous téléphonique avec son président, lundi, au sortir d'un week-end agité par un naufrage et par une communication que l'on va tenter de décrypter.
Il ne sera pas nécessaire de réfléchir longtemps à l'ordre du jour : John Textor, le président de l'OL, va s'entretenir aujourd'hui avec Laurent Blanc, en visioconférence, après le naufrage de l'équipe lyonnaise face à Montpellier (1-4), samedi soir. Vu de loin, au coeur d'un été à l'envers, le rendez-vous ressemble plus à une discussion après coup qu'à un entretien préalable. Si Textor s'occupait du club lyonnais à plein temps, l'échange n'aurait pas attendu aussi longtemps, sans doute.
Cela ne lui faisait pas gagner les matches qu'il venait de perdre, mais, longtemps, l'OL était un club qui savait organiser sa communication de crise. Samedi, au soir du naufrage face à Montpellier (1-4), pas une voix ne s'est élevée hors Laurent Blanc. John Textor n'était pas là, Santiago Cucci, le président exécutif, découvre le football, et Mathieu Louis-Jean est seulement recruteur.
Le seul lien avec la communication d'avant a été le tweet d'un actionnaire à 8 %, Jean-Michel Aulas, dans la soirée de samedi, postant « il n'a qu'à envoyer le coach de Botafogo » en réponse à un twittos s'étonnant que Blanc, justement, soit le seul à parler. Dimanche matin, l'ancien président a affirmé que son compte avait été piraté, ce qu'à peu près personne ne croit. Où est la vérité ? Cela aura été l'une des questions du week-end, après que Laurent Blanc a enjoint la presse, et en particulier les envoyés spéciaux de ce journal, de « dire la vérité », justement, après avoir déclaré, sur Prime Video, qu'il fallait peut-être « changer d'entraîneur ».
Deux éléments majeurs dans la réflexion de l'entraîneur de l'OL
L'entraîneur lyonnais, qui n'a pas la moindre intention de démissionner, a priori, n'est pas si facile à décrypter, lui qui avait déjà été ironique et provocateur après l'amical perdu sur le terrain de Crystal Palace (0-2, le 5 août), en lâchant « s'il y a un entraîneur » à l'évocation du match à venir à Strasbourg (1-2, le 13). On va essayer, quand même.
D'autres choses sont insupportables à Blanc, en ce moment, par exemple ces six défaites de suite, préparation comprise, mais deux éléments prennent toute la place dans son esprit et sa communication. D'abord, l'information parue dans ces colonnes annonçant que John Textor ne laisserait pas beaucoup de temps à un entraîneur qu'il n'a pas choisi lui-même, et envisagerait de faire venir, à terme, Bruno Lage, l'entraîneur de Botafogo : on ignore ce qui le tourmente le plus, le timing de la publication, l'impact sur l'environnement et sur le vestiaire, ou l'idée que tout soit vrai. Mais il n'a pas digéré la nouvelle, et multiplie les allusions à cet épisode.
Ensuite, la gestion du mercato. L'affaire est plus facile à décrypter : il y a six mois, l'entraîneur lyonnais a identifié des besoins, mais la manière dont l'OL a échoué à défendre son dossier devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), en se trompant de stratégie, a complètement plombé le mercato. Si l'OL avait vendu Castello Lukeba avant le 30 juin, il n'aurait peut-être pas été obligé d'attendre décembre pour recruter à la hauteur des autres prétendants à l'Europe.
En attendant, Blanc réclame un numéro 6 depuis janvier, et ne l'a toujours pas. À la fin du mercato, et au complet, l'OL aura peut-être une autre allure, mais pas beaucoup de points. La vérité ? La vérité est qu'il ne veut pas être seul responsable de ce retard.
L'entraîneur de l'OL Laurent Blanc a un rendez-vous téléphonique avec son président, lundi, au sortir d'un week-end agité par un naufrage et par une communication que l'on va tenter de décrypter.
Il ne sera pas nécessaire de réfléchir longtemps à l'ordre du jour : John Textor, le président de l'OL, va s'entretenir aujourd'hui avec Laurent Blanc, en visioconférence, après le naufrage de l'équipe lyonnaise face à Montpellier (1-4), samedi soir. Vu de loin, au coeur d'un été à l'envers, le rendez-vous ressemble plus à une discussion après coup qu'à un entretien préalable. Si Textor s'occupait du club lyonnais à plein temps, l'échange n'aurait pas attendu aussi longtemps, sans doute.
Cela ne lui faisait pas gagner les matches qu'il venait de perdre, mais, longtemps, l'OL était un club qui savait organiser sa communication de crise. Samedi, au soir du naufrage face à Montpellier (1-4), pas une voix ne s'est élevée hors Laurent Blanc. John Textor n'était pas là, Santiago Cucci, le président exécutif, découvre le football, et Mathieu Louis-Jean est seulement recruteur.
Le seul lien avec la communication d'avant a été le tweet d'un actionnaire à 8 %, Jean-Michel Aulas, dans la soirée de samedi, postant « il n'a qu'à envoyer le coach de Botafogo » en réponse à un twittos s'étonnant que Blanc, justement, soit le seul à parler. Dimanche matin, l'ancien président a affirmé que son compte avait été piraté, ce qu'à peu près personne ne croit. Où est la vérité ? Cela aura été l'une des questions du week-end, après que Laurent Blanc a enjoint la presse, et en particulier les envoyés spéciaux de ce journal, de « dire la vérité », justement, après avoir déclaré, sur Prime Video, qu'il fallait peut-être « changer d'entraîneur ».
Deux éléments majeurs dans la réflexion de l'entraîneur de l'OL
L'entraîneur lyonnais, qui n'a pas la moindre intention de démissionner, a priori, n'est pas si facile à décrypter, lui qui avait déjà été ironique et provocateur après l'amical perdu sur le terrain de Crystal Palace (0-2, le 5 août), en lâchant « s'il y a un entraîneur » à l'évocation du match à venir à Strasbourg (1-2, le 13). On va essayer, quand même.
D'autres choses sont insupportables à Blanc, en ce moment, par exemple ces six défaites de suite, préparation comprise, mais deux éléments prennent toute la place dans son esprit et sa communication. D'abord, l'information parue dans ces colonnes annonçant que John Textor ne laisserait pas beaucoup de temps à un entraîneur qu'il n'a pas choisi lui-même, et envisagerait de faire venir, à terme, Bruno Lage, l'entraîneur de Botafogo : on ignore ce qui le tourmente le plus, le timing de la publication, l'impact sur l'environnement et sur le vestiaire, ou l'idée que tout soit vrai. Mais il n'a pas digéré la nouvelle, et multiplie les allusions à cet épisode.
Ensuite, la gestion du mercato. L'affaire est plus facile à décrypter : il y a six mois, l'entraîneur lyonnais a identifié des besoins, mais la manière dont l'OL a échoué à défendre son dossier devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), en se trompant de stratégie, a complètement plombé le mercato. Si l'OL avait vendu Castello Lukeba avant le 30 juin, il n'aurait peut-être pas été obligé d'attendre décembre pour recruter à la hauteur des autres prétendants à l'Europe.
En attendant, Blanc réclame un numéro 6 depuis janvier, et ne l'a toujours pas. À la fin du mercato, et au complet, l'OL aura peut-être une autre allure, mais pas beaucoup de points. La vérité ? La vérité est qu'il ne veut pas être seul responsable de ce retard.
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