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Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

23 Mai 2022, 14:08

Dragan, je le vois bien revenir à l'OM avec Longoria

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

23 Mai 2022, 14:39

Pour le plus grand plaisir de boodream, ce kiff pour lui !! :aime:

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

23 Mai 2022, 14:57

Il amènerait Paul Baysse dans ses bagages

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

23 Mai 2022, 15:41

il faudrait que Paul Baysse ses pretentions

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

23 Mai 2022, 17:30

Selon Romain Molina, certains transferts bouclés par Julien Fournier sont louches. Pas forcément sur le plan légal. A ce que j'ai compris, il a tendance à faire croquer.

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

23 Mai 2022, 19:24

Comme beaucoup sinon tous les dirigeants dans ce système.

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

23 Mai 2022, 20:33

Il a ete a bonne ecole...

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

26 Mai 2022, 10:43

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NICE: POURQUOI INEOS VEUT DES CHANGEMENTS CET ÉTÉ

Info RMC SPORT - Sixième et hors des places européennes à l’aube de la dernière journée du championnat, le Gym pourrait bien connaître un été mouvementé. Loin d’être conquis par saison en cours, Jim Ratcliffe et ses hommes ’ont pas attendu la désillusion face à Lille samedi dernier pour se projeter sur les chantiers estivaux.

Un été chaud sur la Côte d’Azur, rien de plus normal. Dans les entrailles de l’OGC Nice en revanche, ce n’est pas si fréquent. Pourtant, du mouvement est attendu au Gym une fois le championnat terminé. Reste à savoir à quelle position terminera le club azuréen à l’issue d’une 38e journée qui sera déterminante pour la prochaine saison des Aiglons.

Samedi soir, à la mi-temps des matchs de la 37e journée, Nice était installé sur le podium. Au coup de sifflet final, il n’était plus dans les places européennes. "Aujourd'hui on a déjà perdu gros, avouait le capitaine Dante. Trois places dans un match ça fait beaucoup, il ne faut plus avoir peur de quoi que ce soit. Il faut seulement avoir du courage dans ces moments difficiles, être soudés, unis et mettre tous les ingrédients pour gagner samedi."

INEOS n’est pas satisfait de la saison actuelle

Une victoire à Reims permettrait seulement d’entretenir des espoirs de qualification en Coupe d’Europe car Nice n’a plus son destin entre les pieds. Quelle que soit l’issue de la saison, Jim Ratcliffe envisage de bouleverser l’organigramme. Depuis son arrivée en 2019, INEOS a perdu plus de 60 millions d’euros. Le dirigeant s’interroge du départ de plusieurs salariés de l’OGC Nice ces derniers mois et vit mal l’image que certains supporters ont pu donner du club (incidents face à Marseille en août, chants contre Sala la semaine dernière).

S’ils ne veulent pas abandonner leur projet niçois, Jim Ratcliffe et ses hommes comptent remettre de l’ordre dans la maison, cela passant par un audit. En désaccord avec le directeur du football Julien Fournier sur le mercato, Christophe Galtier a rencontré la semaine dernière Dave Brailsford, l’homme qui est appelé à piloter le projet INEOS. Comme évoqué la semaine dernière, l’entraîneur niçois aimerait des garanties de la part des investisseurs, il n’a pas apprécié les dernières manoeuvres de Julien Fournier notamment le recrutement de Billal Brahimi, loin du profil plus expérimenté qu’il espérait. Le prix du transfert (7 millions) a lui aussi fait parler, jugé trop haut pour un joueur qui ne comptait pas encore 10 matchs dans l’élite.

Fournier-Galtier: le choix serait fait

Deux visions semblent ainsi s’opposer sur la politique sportive à mener à l’OGC Nice. Celle de Julien Fournier, soutenu par Bob Ratcliffe et celle de Christophe Galtier qu’aurait tendance à suivre le Président Jean-Pierre Rivère. Tous sont confiants sur le fait qu’ils continueront à travailler main dans la main au-delà de la saison mais pour INEOS, s’il fallait trancher entre l’entraîneur et le directeur du football, le choix serait fait. Déjà désavoué dans ses choix sportifs à Lausanne, autre club appartenant à l’industrie de pétrochimie et rétrogradé en deuxième division suisse, Julien Fournier, nommé directeur général du club en 2011, voit son crédit s’effriter aux yeux des propriétaires.

À l’inverse, dans l’esprit de ces derniers, Christophe Galtier, champion de France en titre, est un homme ayant la gagne chevillée au corps. Citer l’entraîneur et ne pas faire mention des dirigeants lors du communiqué de Jim Ratcliffe du 29 avril dernier visant à rassurer les supporters niçois suite à la tentative d’achat de Chelsea n’était pas anodin. De son côté, Jean-Pierre Rivère attendrait de rencontrer les décisionnaires afin de leur demander d’investir un peu plus, une nécessité pour franchir un cap et devenir un sérieux concurrent régulier pour la course à la Ligue des Champions, inatteignable cette saison. Nice peut néanmoins toujours espérer être européen à condition de ne pas se rater à Reims. L’inverse serait un véritable échec.


https://rmcsport.bfmtv.com/football/lig ... 60402.html

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

28 Mai 2022, 12:27

peezee a écrit:Pour le plus grand plaisir de boodream, ce kiff pour lui !! :aime:

J'en serai même ému. Tu te rends compte, il a quand même inventé le football.

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

01 Juin 2022, 09:28

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Galtier, Fournier, Favre... L'OGC Nice et Ineos sont toujours dans le flou

Sans communication d’Ineos au sujet du nouvel organigramme de l'OGC Nice, le club azuréen est contraint à l’immobilisme. La situation de Christophe Galtier, qui est sur la short-list du PSG, est incertaine.

"Restera ou ne restera pas?" Divisés, voire carrément fâchés depuis quelques semaines, Julien Fournier et Christophe Galtier semblent aujourd’hui dans une situation semblable. Le directeur sportif comme l’entraîneur de l’OGC Nice ne sont pas certains d’être toujours en poste à la reprise du 27 juin. Pour des raisons diverses mais une conséquence commune: l'OGC Nice est dans le flou depuis la fin du championnat.

Installé malgré lui sous le feu des critiques depuis la finale de Coupe de France ratée et les reproches formulées plus ou moins directement par le clan Galtier, Julien Fournier se sait plus proche de la sortie que jamais.

Le directeur du football Ineos fréquente toujours quotidiennement le centre d’entraînement, mais il ne s’implique plus dans les dossiers et ne répond pas aux appels des agents.

Dans la foulée de l’échec de Saint-Denis, Galtier s’est rapproché de Dave Brailsford, le directeur du Sport chez Ineos, lui. Et a fait passer ses messages concernant ses désirs et ses besoins pour la prochaine saison. Une dizaine de recrues était indispensable selon lui, le plus tôt possible et surtout pas des jeunes.

Champion de France avec Lille la saison dernière, le coach s’estime "trahi" par les choix de Fournier sur le mercato, un DS qui refuse de surpayer et qui préfère, à compétences égales, miser sur le fort potentiel d’un jeune joueur plutôt que l’expérience d’un quasi-trentenaire. Si la saison exceptionnelle de Delort peut lui donner tort, l’explosion de Khephren Thuram, la confirmation de Gouiri sur la première partie de championnat et la deuxième saison de haut niveau de Todibo, soit trois garçons de moins de 23 ans, sont plutôt des arguments en sa faveur.

Particulièrement sensibles au CV de leur entraîneur, Dave Brailsford et Ineos avaient pris le parti de donner satisfaction à Galtier durant l’été avec un nouvel organigramme et un investissement inédit sur le mercato. Sauf que les dirigeants britanniques ne sont plus certains de retrouver leur entraîneur à la rentrée depuis quelques jours...


https://www.nicematin.com/football/galt ... 1654065574

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

09 Juin 2022, 15:22

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Les Aiglons cloués au sol

Dans l’attente de la redéfinition de son organigramme, le mercato du club azuréen est au point mort. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT

ANTOINE MAUMON DE LONGEVIALLE NICE – Les semaines passent et l’inquiétude des supporters niçois grandit. Le flou apparu début mai autour du projet du club continue de s’épaissir à mesure que les jours défilent. Face à une fin de saison très décevante, entre la défaite en finale de Coupe de France et la 5e place en Championnat, maigre lot de consolation après une saison passée sur le podium ou à portée de celui-ci, le boss Jim Ratcliffe devait prendre la parole pour fixer un nouveau cap.

Galtier souhaite remanier son effectif

Il s’agissait de remettre de l’ordre dans une maison où l’exacerbation des tensions entre Christophe Galtier, l’entraîneur, et Julien Fournier, le directeur sportif, a fini par devenir intenable, et où personne n’est certain de conserver son poste la saison prochaine. Mais cette prise de parole n’est toujours pas intervenue. C’est que la mission d’audit que mène Dave Brailsford, le directeur du sport d’Ineos, et qui doit le conduire à remodeler l’organigramme du Gym, n’a toujours pas pris fin.

Julien Fournier et son équipe de recrutement sont clairement sur la sellette et ne pensaient voir leur sort prendre tant de temps à être réglé. Mais il n’est pas du tout acquis que Galtier soit encore là le 27 juin pour la reprise : entre l’hypothèse d’un départ au Paris-SG, où l’ancien entraîneur de Lille retrouverait Luis Campos, et le fait que le technicien pourrait aussi s’en aller de lui-même, voire ne pas être conservé par un probable nouveau directeur sportif, le champ des possibles reste ouvert.

Galtier souhaite pourtant un large remaniement de l’effectif, mais impossible dans ces conditions de voir le Gym avancer sur son mercato. Le club a seulement levé l’option d’achat de 2 M€ concernant Marcin Bulka, son deuxième gardien pour la saison qui vient de s’écouler et dont l’objectif sera de devenir le numéro 1 lors de la prochaine.

Pressenti pour rester dans la future organisation, le président Jean-Pierre Rivère passe toujours souvent au centre d’entraînement, comme hier. Beaucoup moins prompt ces dernières semaines à répondre aux agents qui le sollicitent, Fournier reste présent quotidiennement au club, presque comme si de rien n’était.

Au début du printemps, le directeur sportif poussait notamment pour faire venir Dan-Axel Zagadou, en fin de contrat avec le Borussia Dortmund. Le Gym observait également avec attention l’évolution du jeune latéral gauche du Paris FC Jaouen Hadjam (19 ans), qui a disputé 23 matches en L2 cette saison. Mais ces dossiers, comme tous les autres, restent au point mort.

L'Equipe

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

09 Juin 2022, 20:49

Fournier sort la sulfateuse sur Galtier ce soir dans l’Equipe a paraitre demain.

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

09 Juin 2022, 22:40

Je viens de voir ça... :shock: :civelli:

Fournier s'est lâché, trop sûrement, en fait il traite Galtier limite de minable et d'incompétent. Un gars qui a quand mm été champion de France avec le LOST et malgré le Qatar.

J'attends la réaction de l'intéressé avec intérêt, ça pourrait être sanglant. :popcorn:

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

09 Juin 2022, 22:45

Le passage en question:

Information
Le dirigeant niçois, qui a également accordé un entretien à L'Equipe, en profite d'ailleurs pour glisser quelques tacles à Galtier. Et les deux pieds décollés. "Je pense qu'il aurait pu être lui-aussi plus performant (...) Si je regrette de l'avoir choisi ? Non, parce que si je me remets dans le contexte de l'année dernière, je reprends la même décision. Mais on ne connaît jamais une personne tant qu'on n'a pas travaillé avec", a-t-il notamment lâché, annonçant vouloir du mieux la saison prochaine, "notamment sur les aspects offensifs". Son entraîneur appréciera.

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

09 Juin 2022, 22:50

Dans l'E21 les citations vont bien plus loin, Fournier fait mm référence à Puel qui lui au moins "allait au bout des choses", dit que Galtier avait les moyens de faire bien mieux entre autres gentillesses. Non c'est vraiment cinglant/sanglant, y'a visiblement un vieux contentieux entre les deux, j'imagine Galtier qui s'étrangle dans sa bave rageuse en lisant ça. :lol:

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

10 Juin 2022, 06:46

J’ai rarement lu une itw aussi hardcore, de mecs encore censés bosser ensemble :lol:

A cote de ca le Anigo Deschamps c’etait du pipi de chat.

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

10 Juin 2022, 07:56

Fournier doit pousser pour que Galtier démissionne et sauver sa tête en prenant Favre à la place.
C'est aussi pour le coup un bon moyen de se dédouaner sur l'échec de cette année.
Ca ne m'étonnerait pas de voir des messages dans les réseaux de supporters niçois cracher sur Galtier genre un Bozetti06

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

10 Juin 2022, 09:57

Allez prenez vos :popcorn: et lisez ces 2 itw :

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Galtier, Coupe de France ratée, son avenir... Julien Fournier monte au créneau et défend son bilan à l'OGC Nice

Julien Fournier, le directeur du football Ineos, défend son bilan et assure qu’il va mener les négociations lors du mercato estival. Muet depuis des semaines, il n’épargne pas Galtier, dont l’avenir semble être de plus en plus loin de l’OGC Nice.

Quel bilan faites-vous de la saison écoulée ?

On l’a dit et redit, on voulait être à la bagarre avec les meilleurs de Ligue 1, le plus longtemps possible. Sur ce point, l’objectif est atteint avec une qualification européenne. On n’échoue qu’à un point de la quatrième place.

Ce fameux point perdu contre l’OM…

Je ne vais pas me réfugier derrière ça, il y a des matchs qu’on aurait dû gagner. Mais il y a aussi une réalité comptable, c’est vrai.

L’équipe a fait preuve de caractère, par moments…

On nous avait, à juste titre, reproché un manque de caractère, d’agressivité, de combativité. Les garçons ont été au niveau sur ce point. Là encore, c’est une satisfaction.

On peut regretter la deuxième partie de saison, où vous avez glissé de la 2e à la 5e place…

Jusqu’au match de Marseille (20 mars, ndlr), on est sur le podium. Donc, oui, il y a un goût d’inachevé et on peut se dire qu’on n’a fini "que" cinquième.

La finale de Coupe de France a fait mal…

(Direct) Oui.

Est-elle venue tout gâcher ?

Je ne pense pas.

Avez-vous une explication à ce fiasco ?

C’était difficile d’envisager autre chose compte tenu

de la manière dont on a abordé cette finale.

C’est-à-dire ?

J’ai accompagné le staff durant la préparation. Il a super bien travaillé, n’a rien laissé au hasard mais le plan initial n’était pas le bon. Quand j’ai demandé comment Nantes allait aborder cette finale, on m’a dit qu’on allait être pris à la gorge, être agressés, qu’on allait se retrouver en bloc bas, qu’il faudrait être costaud et bien défendre.

La limite de mon métier s’arrête là, l’entraîneur a tout le pouvoir pour donner l’orientation qu’il souhaite à son équipe. Je ne me suis jamais aventuré sur le terrain technique ou tactique mais je me suis dit "merde".

En clair, vous estimez que Nice a été trop frileux ?

Oui, bien sûr. Je n’ai pas vu Nantes nous sauter à la gorge et nous mettre en bloc bas. On n’a pas été acteurs de cette finale. C’est très désagréable comme sensation. Quand on ne remplit pas un objectif

aussi atteignable, c’est terriblement frustrant. Ce n’était pas le PSG en face…

Depuis, on a senti une réelle cassure avec Christophe Galtier…

Oui, parce que des gens se sont crus autorisés à parler. Ceux-là se reconnaîtront.

Ce n’est pas responsable de délivrer autant de messages négatifs et c’est irrespectueux de l’institution.

On sent de la défiance vis-à-vis de votre entraîneur…

Je ne le vise pas, c’est juste une lecture très objective. La deuxième partie de saison ne peut pas se résumer à un soi-disant mercato raté parce qu’on

a pris un "remplaçant d’Angers", selon certains. C’est une fausse excuse ou mettre un paravent sur une autre réalité. On n’est pas deuxième à la trêve par hasard. En fin de saison,

on ne maîtrise plus nos matchs, on ne marque que sur des exploits individuels, ce qui veut donc dire que nos joueurs ont quelques qualités. Mais on ne sentait pas une force collective sur le plan offensif. Il n’y avait, peut-être, pas les intentions et le savoir-faire pour ça.

A vous entendre, on sent une pointe de regret sur le choix de votre coach...

On est parfois jugé sur des décisions prises un an plus tôt en faisant fi du contexte de l’époque. Avec Christophe, on a évoqué, bien sûr, notre style de jeu, la construction de nos effectifs, en 4-3-3, sa façon bien spécifique à lui d’évoluer en 4-4-2. Il y avait des interrogations sur tel ou tel joueur, on en avait, mais il a levé les doutes tellement il avait envie de venir. Cela m’a rassuré, même si je savais qu’on sortait un peu du chemin. C’était assumé parce qu’on manquait de caractère et Christophe incarne ça.

On ne peut pas lui enlever

cette envie de gagner,

son organisation… Normalement, c’est un coach qui fédère un groupe et un club vers un objectif. Cette année, il a été moins performant sur ce point.

" Si Paris vient le chercher, c’est qu’on ne s’est pas trompé autant que ça "

Prenons l’exemple de Calvin Stengs, un joueur qui ne correspond pas au modèle de jeu de votre entraîneur…

Il a été l’objet d’un long débat. C’est un joueur

de 4-3-3, qui ne défend pas naturellement dans une ligne de quatre avec son latéral. J’ai averti Christophe sur ses manques. Il a insisté pour qu’on le fasse car il voulait un joueur capable de venir à l’intérieur.

C’était un débat sain. Malheureusement, on avait raison…

Christophe Galtier sera-t-il encore coach à la reprise ?

Il a encore deux ans

de contrat, donc, normalement, oui. Rien n’est irrémédiable. J’ai eu des moments difficiles avec Claude (Puel), c’était chaud parfois. Je ne suis jamais définitif sur ces sujets.

Allez-vous quitter le club ?

On fera le point tranquillement, en septembre, après le mercato. On a convenu

avec les actionnaires qu’on entrait dans un moment crucial. Ce sont des gens de haut-niveau, une chance pour les Niçois.

Vous allez donc mener les négociations avec les futures recrues ?

Oui, je suis là. Certains au club me comparent à Highlander mais je ne suis pas Highlander (rires). C’est l’actionnaire qui a la liberté totale de travailler ou pas avec certaines personnes. Mais ça fait bientôt douze ans que je suis là, je me rapproche de plus en plus de la sortie par définition. Je ne referai pas douze ans mais je prends toujours autant de plaisir à Nice.

Avez-vous été contacté par le PSG pour un éventuel transfert de votre entraîneur ?

J’ai lu que Paris serait intéressé mais, pour le moment, ce n’est pas le cas. Paris fait partie des clubs ultimes, comme le Real Madrid, le Barça… Même si on grandit, on reste Nice et on ne pourra pas lutter. Si Paris vient le chercher, c’est qu’on ne s’est pas trompé autant que ça. Mais plus les jours passent et plus ce sera compliqué pour le PSG. On a une saison à préparer.

Avez-vous échangé avec votre coach depuis la fin de saison ?

Non, il est en vacances. Il mérite de se reposer après une saison éprouvante.

Vous avez toujours défendu Kasper Dolberg. Comment expliquez-vous cette lente déliquescence de son rendement ?

(Il marque une pause) Il faudrait poser la question à Christophe. Il a peut-être les réponses. J’ai un avis, non pas une analyse. On ne m’enlèvera pas de la tête que Kasper est un joueur rare dans la surface adverse. Il doit donc être dans cette zone-là et ne pas penser

à trop défendre.

Avec le recul, regrettez-vous d’avoir recruté Billal Brahimi ?

Non et ce n’est pas de l’entêtement. En janvier, on est deuxièmes de Ligue 1. A ce moment, on manque de verticalité. On identifie un profil de joueur et on va sur le marché. Avec 50 millions d’euros, l’histoire n’est pas la même. Après, soit on tente de tirer 100 % d’un joueur, soit on considère, avant même de débuter l’aventure, qu’il n’aura pas sa chance. Pour la petite histoire, c’est lui qui offre

le but de la victoire à Andy (Delort) à Reims. Chaque fois qu’il a joué, il a fait preuve de caractère dans

un contexte délicat. C’est tellement contre-productif.

Le prix du transfert a également fait débat (autour de sept millions d’euros). Etait-ce pour soulager les finances angevines ?

(Surpris) Je ne comprends même pas qu’on puisse me poser la question. Je ne pense pas que ce soit surpayé. L’avenir nous le dira.

N’êtes-vous pas trop frileux sur certains coups ?

Cela veut dire quoi ?

Que vous avez tendance à dépenser moins que l’enveloppe allouée...

Je n’ai jamais dépensé l’argent qu’on n’avait pas, c’est un principe de base. D’autres de mes collègues peuvent le faire, moi, je ne sais pas. Par contre, on dépense 100 % de ce qui est possible mais il y a des règles, une DNCG, un fair-play financier. Contrairement à beaucoup de clubs, on n’a pas un stade plein, donc, moins

de sponsors, moins de recettes. Pour rappel,

on a dépensé 120 millions d’euros pour bâtir cette équipe. Elle est aujourd’hui valorisée au bas mot à 250 millions d’euros, avec la sixième masse salariale de Ligue 1. Ici, il n’y a pas de cadavres. Tout est fait proprement. Je partirai

en paix de l’OGC Nice.

Qu’en est-il de votre relation avec Jean-Pierre Rivère ?

Il vient de m’appeler deux fois, là (rires). On est un vieux couple, j’en suis fier.

Le lien semble indéfectible entre vous…

Oui, il a été très important et exemplaire à certains moments compliqués

de ma vie. Cela ne nous empêche pas de nous "attraper". Il ne me convaincra jamais sur certains points et vice versa. Avec Jean-Pierre, le ton

peut monter et alors ? J’ai beaucoup de considération pour lui, j’espère qu’il en a également pour moi.

Un homme, Dave Brailsford, prend de plus en plus d’importance...

Ineos n’avait pas eu le temps de mener cet audit, c’est une très bonne chose que ce soit en cours. Dave découvre le club, les gens, notre fonctionnement. C’est une personne brillante, intelligente et qui a déjà gagné. Il connaît parfaitement les problématiques du sport de haut-niveau. Sa limite, et il le sait, c’est sa méconnaissance du foot.

Auriez-vous pu travailler avec Luis Campos ?

Je l’ai rencontré il y a deux mois. C’est toujours intéressant d’échanger

avec un homologue. Il a des qualités que je n’ai pas et je pense, modestement, que j’en ai qu’il n’a pas. Je ne sais pas si on aurait été complémentaires. En revanche, ce que je sais, c’est qu’on a des personnes sous-cotées à l’OGC Nice, qui restent dans l’ombre pour pas qu’on me les pique. Ce sont les

membres de ma cellule de recrutement. Le club n’est pas à l’abandon. Il va juste falloir remettre la clé dans le moteur.

Vincent Menichini

Julien Fournier, le directeur du football Ineos, défend son bilan et assure qu’il va mener les négociations lors du mercato estival. Muet depuis des semaines, il n’épargne pas Galtier.

SCIC Nice Matin

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

10 Juin 2022, 09:58

Information
Julien Fournier : « On ne connaît jamais une personne tant qu’on n’a pas travaillé avec »

Le directeur du football de l’OGC Nice dresse un bilan de la dernière saison peu flatteur pour son entraîneur, Christophe Galtier. DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL PERMANENT

ANTOINE MAUMON DE LONGEVIALLE NICE – Souriant et décontracté dans son polo vert, Julien Fournier est revenu pendant trois quarts d’heure sur la saison de son club, hier, dans la salle de presse de l’OGC Nice. Achevée à une décevante cinquième place, cette saison s’est terminée dans un climat de tension exacerbée entre le directeur du football et son entraîneur, Christophe Galtier, sans savoir si l’un des deux sera toujours au club à la reprise, prévue le 27 juin. Annoncé en partance, celui qui dirige le Gym au quotidien avait donc quelques sujets à évoquer. S’il n’oublie pas d’égratigner son entraîneur au moment du bilan, il met clairement la pression sur les dirigeants parisiens pour connaître leur position vis-à-vis de Galtier.

« Êtes-vous toujours le directeur du football de l’OGC Nice ? Je suis là et je travaille sur la saison prochaine. Vous verrez que pendant toute la période de mercato, je serai là.

Donc jusqu’au 1er septembre ? Ce que je peux dire, c’est que oui, je serai là jusqu’à cette date et qu’on a convenu avec nos actionnaires de faire un point après le mercato, tranquillement, pas dans la panique générale. Le mercato est une période très importante pour un club et j’ai des responsabilités, il faut y faire face. Peut-être qu’en septembre ils auront envie de travailler avec quelqu’un d’autre. C’est la vie d’une entreprise et je le comprendrais totalement. Peut-être que moi j’aurai aussi envie de vivre une autre aventure. On n’est pas obligés de se jeter des cailloux à la figure. Je sais ce que je veux faire. J’ai fait douze ans dans ce club-là, une année sur deux en Coupe d’Europe ; on a dépensé 120 M€ pour construire l’équipe et aujourd’hui elle vaut au bas mot 250 M€ ; on a une masse salariale qui est la 6e ou 7e du Championnat de France. Je n’ai honte de rien.

Quel regard portez-vous sur la saison qui vient de s’écouler ? On a l’impression que Nice n’a pas fait une bonne saison. Je suis persuadé qu’on aurait pu, qu’on aurait dû, faire une meilleure saison. On était deuxièmes à la trêve. Quand tu es dans cette bagarre-là toute l’année, oui, tu veux finir plus haut que cinquième. Mais quand j’entends les gens, j’ai l’impression qu’on sort d’une saison presque cataclysmique. Je suis fier des garçons. On a beaucoup de très bons joueurs. Il n’y a pas de panique à bord.

“Christophe (Galtier) a été extrêmement performant à Lille. Comme ça arrive à certains joueurs aussi, il a été moins performant chez nous

Christophe Galtier a toujours trouvé votre mercato hivernal trop frileux, pas assez pourvu de joueurs d’expérience (avec les seules arrivées de Billal Brahimi et Jordan Amavi). Qu’en pensez-vous ? Que c’est se donner une excuse. Parfois pour fuir une forme de réalité. Cette équipe, telle qu’elle est constituée, aurait pu avoir de meilleurs résultats. Avec plus d’allant offensif, parfois plus de courage. C’est sa lecture. Je trouve ça – même par rapport à Billal (Brahimi) – très dur, pas juste du tout. Ironie de l’histoire, c’est lui qui fait le centre sur le 3e but de la tête d’Andy (Delort) au dernier match (3-2 à Reims)… C’est sa lecture des événements. C’est un raccourci. Je pense qu’il aurait pu être lui aussi plus performant.

Et vous, auriez-vous pu être plus performant au dernier mercato hivernal ? Est-ce un fantasme que de croire que vous auriez pu utiliser plus de moyens et recruter des joueurs plus aguerris ? Pour nous et le coach, on manquait de jambes, de verticalité, de joueurs de profondeur, de percussion. Quand on regarde le marché sur ce poste-là avec ces caractéristiques-là, en janvier, il n’y avait que des joueurs en situation d’échec et qui ne correspondaient pas. Ce n’était pas une question de moyens mais de profil, de disponibilité sur le marché. Si on avait eu 50 M€ à dépenser, d’accord, mais ça n’a jamais été la réalité du club et j’espère que les gens le comprennent.

Plus largement, vous avez toujours recruté majoritairement de jeunes joueurs pas trop chers que votre club pouvait développer. Christophe Galtier a toujours préféré des joueurs plus expérimentés rompus à la Ligue 1. Avec le recul, était-ce cohérent de le faire venir avec ce modèle de recrutement ? C’est une question extrêmement pertinente. Mais on oublie le contexte dans lequel on prend les décisions. On sortait de deux saisons où les observateurs disaient qu’on manquait de caractère, d’agressivité, et ce club avait besoin de ça. Évidemment que la question que vous posez, on se l’est posée, et on l’a partagée avec Christophe : “Christophe, on a toujours bâti nos équipes en 4-3-3, tu es dans un 4-4-2, est-ce que tous les joueurs qu’on a peuvent rentrer ?” “Ah oui, Claude-Maurice peut jouer là, Dolberg, j’adore…” On avait besoin de faire venir un leader positif. Positif, j’insiste. Quelqu’un qui a envie de gagner. Je voulais que le club passe un cap avec ça. On savait que sur le plan du jeu, ce serait un petit virage dans l’ADN qu’on a posé. Mais c’était un plus gros risque à l’époque de faire venir Claude Puel, qui a révolutionné ce club, et qui avait une ADN de combat avec des joueurs très expérimentés. Dans toutes les décisions, il y a des risques. Et je pense que si Christophe avait donné sa pleine mesure dans les qualités qu’il a, aujourd’hui, on serait ravis.

Comment expliquez-vous ces deux derniers mois qui ont plombé la saison ? Je trouve qu’il y a eu beaucoup de négativité autour de l’équipe. Christophe a été extrêmement performant à Lille (champion de France en 2021). Comme ça arrive à certains joueurs aussi, il a été moins performant chez nous. On attend de lui, la saison prochaine, qu’il soit plus performant, et notamment sur les aspects offensifs. Prenons la qualité individuelle de nos joueurs offensifs. On est la neuvième attaque du Championnat (avec 52 buts). Je pense que dans les huit qui sont devant, il y en a qui aimeraient avoir notre force offensive. Quand je regarde la physionomie de la deuxième partie de saison, il y a très peu de matches qu’on a maîtrisés. On marquait sur des exploits individuels, parfois à la dernière minute. Ça veut bien dire qu’individuellement nos joueurs ont du talent. Mais on n’avait pas de force collective.

Quand vous dites que l’équipe était trop frileuse, l’a-t-elle été lors de la finale de la Coupe de France (perdue 1-0 contre Nantes, le 7 mai) ? C’est certain. J’avais assisté à la préparation avec le staff, qui avait très bien travaillé d’ailleurs, je le leur avais dit, mais de mon point de vue, pas sur le bon plan. Je leur avais posé la question le lundi : “Comment pensez-vous que Nantes va nous aborder ?” Ils m’avaient répondu qu’ils allaient nous sauter à la gorge et nous mettre en bloc bas, qu’il faudrait donc être costaud défensivement. Je trouvais que ce n’était pas la bonne approche. Et, sur le match, je n’ai pas vu Nantes nous mettre en bloc bas… À mon avis, on aurait dû être plus sûrs de nos forces. Après, c’est un match qui s’est joué sur rien, sur un penalty (du Nantais Ludovic Blas, 47e). Si on l’avait abordé différemment, on aurait pu être plus acteur de notre finale, ce qu’on n’a pas été.

“Il ne faut pas changer les trois quarts de l’équipe. Il n’y aura pas de révolution

Regrettez-vous d’avoir choisi Christophe Galtier au printemps dernier ? Non, parce que si je me remets dans le contexte de l’année dernière, je reprends la même décision. Mais on ne connaît jamais une personne tant qu’on n’a pas travaillé avec.

On disait pourtant que vous étiez proches, que vous jouiez ensemble au padel… (Il sourit.) Parce qu’on se connaît depuis longtemps. J’étais à l’OM aussi (il a été secrétaire général du club olympien au début des années 2000). Oui, il était venu une fois jouer au padel avec nous.

Est-ce possible de vous voir encore travailler ensemble ? Bien sûr. Avec Claude (Puel), ça n’a jamais été un long fleuve tranquille. Mais Claude était professionnel jusqu’au bout des ongles. Je l’ai été aussi. C’était autrement plus dur avec Claude, mais il a été d’un professionnalisme remarquable. Avec Patrick (Vieira), ça n’a pas été simple non plus, pourtant on a bossé.

Communiquez-vous sur le mercato ? Christophe est en vacances, il faut qu’il coupe et il faut respecter sa période de vacances. Et il ne faut pas changer les trois quarts de l’équipe. Il n’y aura pas de révolution.

Qui a le plus de chances d’être encore là dans un an :vous ou Christophe Galtier ? (Il rit.) Peut-être les deux ! Ou ni l’un ni l’autre ! »

L'Equipe

Re: [OGC Nice 2021-2022] Leur entraîneur, ils le paient Nice

10 Juin 2022, 10:41

Sacré égo le gars! :shock: Je suis actionnaire de l'OGC Nice, je le vire sur le champ. Et comme du coup, je ne pense pas que Fournier soit le dernier des crétins, impossible de penser que ce ne soit pas ce qu'il chercher derrière cette interview...
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