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Sampaoli : «Respecter mes idées jusqu'au bout»
À la veille du quart de finale aller contre le PAOK Salonique jeudi (21 heures), Jorge Sampaoli est revenu sur la bonne passe de l'OM et a évoqué les forces de son adversaire, deuxième du Championnat grec. « Après la défaite (0-1) contre Monaco, le 6 mars, certains supporters de l'OM ont réclamé votre départ. Cinq succès plus tard, toutes compétitions confondues, pouvez-vous nous expliquer comment vous avez réussi à redresser la barre ?Je n'ai rien redressé du tout, j'ai une manière de ressentir le football, j'essaye de la transmettre et que les joueurs l'appliquent. Sur le fond, je n'ai rien changé du tout. J'essaie de respecter mes idées jusqu'au bout, je vais le faire jusqu'à mon départ du club.
Comment expliquez-vous l'amélioration collective de l'équipe, sur ces dernières rencontres ?C'est une question de compréhension du jeu, je parle avec mes joueurs et je leur dis toujours : ''Chaque match a sa propre histoire, l'adversaire est différent.'' Il faut essayer de résoudre des actions, des problématiques qui correspondent à des matches différents. On doit respecter la compréhension du jeu, à travers différents schémas, différentes caractéristiques, différentes façons de presser, différentes transitions... Par exemple, on va affronter une équipe grecque qui a une grande force en transitions. On peut jouer de différentes manières. Le fait d'enchaîner les victoires nous donne de plus en plus de confiance. Évoquez-vous souvent avec vos joueurs le fait d'être à la hauteur de l'histoire européenne de l'OM et de briller sur cette C4 ?On doit chercher à se qualifier pour la prochaine campagne de Ligue des champions et, en même temps, on doit disputer un quart de finale de Ligue Europa Conférence. Nous sommes la seule équipe française dans ce cas, c'est un très grand défi. Nous devons briller dans le présent et assurer l'avenir. Cela fait longtemps que l'OM ne gagne pas de titres (depuis 2012), c'est une obligation. « L'équipe du PAOK ? Elle propose une défense compacte, des transitions rapides et précises, il est difficile d'étirer leurs lignes » Ressentez-vous un petit décalage de motivation entre Salonique et Marseille ?C'était déjà le cas, dans une certaine mesure, avec Karabagh et Bâle. À Marseille, le Championnat est beaucoup plus important que la Ligue Europa Conférence, mais on a l'occasion de s'offrir une demi-finale d'une Coupe d'Europe, mine de rien. J'aimerais voir un Vélodrome enthousiaste... Mais ça dépend des joueurs. Quand l'équipe donne aux gens ce qu'ils veulent, ils répondent présent au stade, le stade se remplit. Le facteur économique peut jouer aussi, le prix des billets. Quand il y a deux matches d'affilée à la maison, les supporters en choisissent un, je crois que c'est normal. Mais si on continue dans cette compétition, la ferveur va grandir. Que pensez-vous de cette équipe du PAOK ?Elle propose une défense compacte, des transitions rapides et précises, il est difficile d'étirer leurs lignes. C'est un adversaire difficile à bouger. J'ai beaucoup de respect pour eux. Je n'ai jamais joué contre une équipe grecque. Nous avons subi beaucoup de résultats surprenants chez nous. J'espère que nous concrétiserons une supériorité tactique. Pour moi, la qualification se jouera en Grèce, jeudi prochain. Je pense à comment se comporte mon équipe par rapport à l'adversaire, et non l'inverse. Mon équipe doit trouver des solutions. Le PAOK évolue normalement en 4-4-2, mais s'ils se présentent demain en 5-3-2, on devra répondre. La réponse des footballeurs aux modifications de structure, à travers leur culture du jeu, leur compréhension, est pour moi essentielle. » lire aussi OM : Steve Mandanda titulaire contre le PAOK, Luan Peres suspendu, De la Fuente blessé Mandanda titulaire contre le PAOK, Luan Peres suspendu, De la Fuente blessé