29 Mai 2024, 21:31
J'ai joué deux finales de Coupe d'Europe : la première, c'est à cause de moi qu'on l'a perdue ; la deuxième, c'est un peu moi qui l'ai gagnée. À Bari, en 1991 [le 29 mai], j'avais mis une telle pression aux joueurs qu'ils sont arrivés sur le terrain avec la trouille au ventre. Toute la semaine, je leur avais répété : 'Ce match-là, on n'a pas le droit de le perdre', 'C'est le match de votre vie, vous pouvez pas le rater', 'Des matches comme ça, vous en jouerez pas cinquante dans votre vie'… Je leur ai pourri le moral. Je ne m'en suis pas rendu compte, j'avais tellement envie qu'on gagne. Alors quand ils sont entrés dans le stade, ils n'en menaient pas large. Tu parles, le match, ils l'avaient joué dix fois dans leur tête. Évidemment, sur le terrain, il n'y avait plus l'envie, ni la spontanéité. On était beaucoup plus forts que l'Étoile rouge [de Belgrade], mais ils nous ont emmenés aux tirs au but et on a perdu. Sur le coup, j'étais fou furieux contre les joueurs, mais après j'ai compris que c'était ma faute. Ça m'a servi de leçon.
29 Mai 2024, 21:37
29 Mai 2024, 21:38
01 Juin 2024, 19:09
01 Juin 2024, 19:17