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Re: Tapie, the boss

08 Sep 2023, 21:02

Lo Provençau a écrit:
Y a qu'en France qu'on porte ce stigmate monstrueux à vie.


En vrai seuls Bets et Herpès portent ces stigmates, enfin façon de parler bien sur.

Outre Atlantique non seulement ils ne savent pas où se trouve Marseille mais en plus ils ont eu droit eux aussi aux scandales §§§...

En France j'ai quand même l'impression que le rouleau compresseur du pognon est passé aussi, quand je parle de foot avec mes collègues parisiens personne ne me parle de Tapie ou de Valencienne, j'ai adoré les titiller avec le rapport perf/salaire de Messi et Neymar, et de l'origine du pognon...

Il demeure un sentiment honteux de supporter le psg qatarisé, mais personne ne m'a taquiné sur le fameux OM-VA... :wink:

Re: Tapie, the boss

08 Sep 2023, 21:08

Superolive, demande leur si la LDC 1993 est légitime alors.

"Leur réponse va t'étonner".

Ça veut pas dire qu'ils connaissent Tapie ou OMVA, ils connaissent rien au foot de toute façon. Juste que les marseillais ont volé la LDC.

Et si jamais ils oubliaient, il y a heureusement des officines journalistiques qui se chargent de faire des piqûres de rappel tous les ans ou presque pour que les gens n'oublient pas que les marseillais sont des voleurs.

Re: Tapie, the boss

08 Sep 2023, 21:20

:gregs: oui? On m'a sonné?

Re: Tapie, the boss

08 Sep 2023, 21:30

superolive a écrit:
Lo Provençau a écrit:
Y a qu'en France qu'on porte ce stigmate monstrueux à vie.


En vrai seuls Bets et Herpès portent ces stigmates, enfin façon de parler bien sur.

Outre Atlantique non seulement ils ne savent pas où se trouve Marseille mais en plus ils ont eu droit eux aussi aux scandales §§§...

En France j'ai quand même l'impression que le rouleau compresseur du pognon est passé aussi, quand je parle de foot avec mes collègues parisiens personne ne me parle de Tapie ou de Valencienne, j'ai adoré les titiller avec le rapport perf/salaire de Messi et Neymar, et de l'origine du pognon...

Il demeure un sentiment honteux de supporter le psg qatarisé, mais personne ne m'a taquiné sur le fameux OM-VA... :wink:

Chaque expérience est différente. Mon neveu de 10 ans, fan du Real, m'a parlé de VA-OM lorsque l'on a subi l'arbitrage face au Pana (un truc du style "en 93 vous trichiez donc là, bien fait"). J'étais sur le cul.
Quand aux potes parisiens (supporters depuis les 90's), ils en ont strictement rien à foutre de l'équité et du pognon no limit. Ca ne les dérange absolument pas. Ça me sort que si leur club est qatari, nous c'est amerlock avec Franky. Ils feintent de ne pas faire la diff. #-o

Re: Tapie, the boss

08 Sep 2023, 21:35

Serber, on a les memes à Marseille concernant le rachat Saoudien hypothétique ...

Re: Tapie, the boss

08 Sep 2023, 21:40

Lo Provençau, la victoire en LDC c'était il y a 30 ans ...

Quant aux officines journalistiques comme tu dis moi je ne les écoute plus depuis longtemps... :lol:

Re: Tapie, the boss

08 Sep 2023, 22:22

Serber a écrit:
superolive a écrit:
Lo Provençau a écrit:Ça me sort que si leur club est qatari, nous c'est amerlock avec Franky. Ils feintent de ne pas faire la diff. #-o

Beaucoup de fans de l'OM qui bandent sur une pétrovente de merde, même ici, font également semblant de ne pas voir la différence.

Re: Tapie, the boss

09 Sep 2023, 01:12

Lo Provençau a écrit:Superolive, demande leur si la LDC 1993 est légitime alors.

"Leur réponse va t'étonner".

Ça veut pas dire qu'ils connaissent Tapie ou OMVA, ils connaissent rien au foot de toute façon. Juste que les marseillais ont volé la LDC.

Et si jamais ils oubliaient, il y a heureusement des officines journalistiques qui se chargent de faire des piqûres de rappel tous les ans ou presque pour que les gens n'oublient pas que les marseillais sont des voleurs.

Pour le coup les historiques sont pires. Pour eux l’OM a acheté tous les matches même ceux qu’on a perdu :lol:
Ce sont les anciens qui ont drivé les footix. D’ailleurs un Riolo qui au-delà d’un journaliste est un pur supporter, raconte qu’il faudrait carrément effacer de l’histoire de l’OM et du foot FR l’époque Tapie… Idem pour Schneider qui juge l’ASM plus grand club « FR » puisque l’OM n’existe plus entre 86 et 94.

Re: Tapie, the boss

09 Sep 2023, 06:48

Gigi, ah oui tu as 100% raison.
L'un n'empêche pas l'autre ceci dit. Cest incroyable comment ça les rend dingues cette période d'ailleurs. Ils imaginent des trucs complètement abracadabrantesques tout en mettant sous le tapis (hihi) leurs propres errements (pour lesquels leur club a été condamné au passage).

Re: Tapie, the boss

09 Sep 2023, 07:07

Lo Provençau, c'est de la mauvaise foi de supporter tout bêtement.

Re: Tapie, the boss

09 Sep 2023, 07:45

Dimeco63, la mauvaise foi de supporter ne me dérange pas.

Ce qui me dérange plus, c'est quand cette mauvaise foi est érigée en vérité absolue et est appuyée par un matraquage médiatique national ininterrompu depuis 30 ans qui a, à mon sens, des répercussions au delà du football.

Y a qu'à voir les évènements récents avec le traitement arbitral de l'équipe ou ceux qui s'amusent à tabasser des supporters marseillais.

Dans les commentaires sur les articles dédiés tu peux être sur qu'il y en aura rappelant que "oui mais les marseillais on les connait patin couffin".

Re: Tapie, the boss

09 Sep 2023, 16:09

Lo Provençau, et ces mecs nous font la leçon tout en kiffant souvent les gros clubs italiens et espagnols qui avaient carrément institutionnalisé dans leur championnat le dopage et la corruption, leur permettant de rayonner sur l’Europe. Sans parler de la question de la fiscalité avec pendant longtemps l’absence de DNCG et de contrôles fiscaux. Quand t’entends des Parigots raconter qu’on a acheté Berlusconi… :ptdr:

Si on doit se montrer cynique, l’erreur de Tapie a été de ne pas chercher à contrôler les instances et de pas avoir investi massivement dans les médias pour devenir assez intouchable, amortir les attaques.

Re: Tapie, the boss

21 Sep 2023, 08:20

Je viens de vois la série tapie. Le volet foot ne dure pas longtemps mais que des conneries avec notamment le match contre le PSG et le ici c’est Paris sorti en 92 alors que c’est arrivé 20 ans après.
Quand on voit ça, clairement ça met encore plus en doute sur tout le reste qui paraît romancer encore plus que besoin.
Ils avaient pas besoin de faire ça. Dommage

Re: Tapie, the boss

21 Sep 2023, 08:39

Et ne parlons pas du débat contre le pen où ils font croire que c’est 1992 alors que c’est 89.
Ils font passer dorique tapie comme celles qui géraient les affaires des entreprises et qu’elles avaient l’air de rien comprendre.
Bref, c’est une fiction on le savait avec le personnage principal qui est quelqu’un de réel.

Re: Tapie, the boss

21 Sep 2023, 08:43

Information
Quand Netflix cache des mystères sous le Tapie

Biographie non autorisée d’un symbole de la fin du XXe siècle français, roman d’un tricheur ou feuilleton d’un millionnaire en sursis? «Tapie» se regarde comme le fourre-tout d’un homme à l’identité multiple.

Il y a une dizaine d’années, le réalisateur Tristan Séguéla rigole avec son comédien Laurent Lafitte sur le plateau de «16 ans ou presque». Pour les besoins du film, l’acteur s’affuble d’une perruque qui le fait irrésistiblement ressembler à Bernard Tapie. Au-delà du gag, une idée germe. Le père du réalisateur, Jacques Séguéla, est en effet un pote du businessman alors très en vue. Mais à l’époque, Tapie s’oppose à tout biopic sur sa personne...

Ce projet s’est pourtant concrétisé, un carton rappelant à chaque épisode qu’il s’agit d’une libre interprétation et que Dominique, sa veuve, n’a pas donné son accord, pas plus que ses enfants. De toute façon, qui pourrait se targuer de détenir la vérité sur un homme qui ne semble même pas l’avoir conquise lui-même? Au-delà d’une reconstitution impeccable, les auteurs insèrent ici et là des images authentiques qui, par magie, viennent cautionner le récit.

Cette fluidité entre le vrai et le toc, c’est la force et la faiblesse sans doute de «Tapie», qui glisse de la fiction à la réalité avec la même redoutable habileté dont faisait preuve le principal intéressé. «Politique, showbiz, business, même combat», proclame ainsi en substance cette star de la triche avec une impulsivité enjôleuse. Petit vendeur de tapis ou escroc révolutionnaire? Le curseur bouge sans cesse. «Je ne finirai pas vendeur de godasses», ambitionne-t-il, entre autres déclarations bravaches.

Démarrant sur sa carrière de chanteur, quand le fils de prolo gagne un télé-crochet devant Michel Polnareff dans les années 60, le feuilleton scandé par un générique à la «Succession» revient sur des séquences dignes d’une saga hollywoodienne jusqu’en 1997. Attrapez-le si vous pouvez: rachat d’entreprise pour 1 franc symbolique, reprise d’Adidas, ambitions politiques qui l’amènent dans un duel d’anthologie avec Le Pen, bisbilles avec la justice, rétropédalage de François Mitterrand, qui le vire, patron de l’Olympique de Marseille et là, nouvelle explosion en plein vol.

Alors que Nanard a conquis le titre européen avec l’OM en 1993, brigue la mairie de Marseille, rêve même de présidentielles et bonheur suprême, a reconquis son épouse, les affaires le rattrapent. Si son yacht reste un port d’attache, le bateau coule jusqu’à le voir emprisonné pour huit mois en 1997. La minisérie «Tapie» s’arrête là, sur une confrontation sobre avec un juge qui décortique les dessous du match truqué à Valenciennes. Inutile de pleurer dans les chaumières Les réalisateurs trouvent la juste sidération face à cet ogre déchu. Le comédien Laurent Lafitte l’habite d’ailleurs avec une gouaille shakespearienne, une gravité désinvolte fascinante, comme un bateleur de foire qui vendrait des illusions et serait le premier à y vouloir y croire. Pas de saison 2 annoncée, même si dans le cas précis, Bernard Tapie réussit à s’en ménager une seconde, jusqu’à sa mort en 2021. Cécile Lecoultre

«Tapie» De Tristan Séguéla et Olivier Demangel. Netflix, 7 X 43’ - 64’ VVVV

TRIBGN

Re: Tapie, the boss

21 Sep 2023, 08:43

Information
«Parfois c’est Bernard Tapie, puis ce n’est plus vraiment lui»; INTERVIEW

FRANCE Jacques Séguéla, le communicant star des années Mitterrand, livre son regard sur la série Netflix de son fils Tristan, et sur cette époque dont il a été un acteur majeur

PROPOS RECUEILLIS PAR PAUL ACKERMANN , PARIS @paulac

Ça n’a pas manqué: la série «Tapie», sortie sur Netflix il y a une semaine, a fait réagir la famille du plus fantasque des businessmen français. Son fils, Laurent, critique notamment les «clichés» véhiculés et le manque de réalisme d’un biopic qui aurait mieux fait de le consulter, à son avis. Cette œuvre de fiction, saluée par la critique, est pourtant réalisée par Tristan Séguéla, fils de Jacques Séguéla, le communicant star, grand ami de Bernard Tapie. Nous avons donc demandé au père ce qu’il pensait de la série de son fils. Du haut de ses 89 ans et avec toute la subjectivité d’un paternel fier de son fiston, il nous répond sur les libertés de la fiction et sur cette époque, ainsi que sur ses grands personnages, qu’il a bien connus.

Qu’avez-vous pensé de la série de votre fils?

C’est le plus beau cadeau dont je pouvais rêver. Quand on connaît Tristan, c’est tout lui. La tendresse mêlée d’humour mais sans concession, avec une profondeur qui ne lasse jamais, sans pédantisme de l’image.

Est-elle fidèle au Bernard Tapie que vous avez connu?

Tristan annonce la couleur dès le départ en disant que seuls une moitié des événements décrits sont vrais. Il lui fallait ça pour exprimer son art et sa vision de la vie. Ce n’est pas un documentaire, c’est un biopic qui se veut littéraire. Et c’est le droit du poète de s’émanciper de la réalité. Laurent Lafitte y est pour beaucoup d’ailleurs. Lui aussi a tenu à rester l’acteur qu’il est sans se faire dévorer par le personnage. Il en résulte une sorte d’aller-retour, parfois c’est Tapie puis ce n’est plus vraiment lui, puis c’est à nouveau Tapie qui revient. Et on finit par avoir un personnage qui tient tout seul. Tous les grands biopics sont comme ça. Il y a une part de vérité et une part d’évasion, de création. Un exemple: Dominique Tapie avait un rôle de roc dans ce couple mais elle ne s’occupait pas du tout des affaires. En la montrant aux affaires, Tristan a voulu dire que sans Dominique, il n’y aurait pas eu Bernard. C’est elle qui donnait sa force au couple, une force qui les a tenus jusqu’au bout. C’était un amour complet, total. La partie fausse de la série donne du relief à la partie vraie de l’histoire.

Comment prenez-vous les remarques de Laurent Tapie, qui critique le manque de réalisme de la série?

Encore une fois, ce n’est pas un documentaire, c’est une œuvre, avec la possibilité et même l’obligation de s’échapper de la réalité tout en y revenant en permanence. Et puis ce n’est jamais contre Bernard. Tous ceux qui n’aimaient pas Tapie vont être obligés de l’aimer après avoir vu cette série. Et ceux qui aimaient Tapie vont l’aimer davantage. C’était mon ami de quarante ans, on pourrait dire qu’on a eu quarante ans de vie commune. Il n’y a pas une sortie médiatique sur laquelle il ne m’a pas demandé de l’aider. Rien ne m’aurait plus blessé que de voir mon fils réaliser une série qui mette à mal son image. C’est tout le contraire qu’il a fait: Bernard Tapie devient dans cette série le héros d’une époque de libération.

La relation entre François Mitterrand et Bernard Tapie vous semble-t-elle fidèle à la réalité?

C’est moi qui ai présenté Bernard Tapie à François Mitterrand, lors d’un déjeuner à la maison. Mitterrand séduisait Tapie, c’est la première fois que j’ai vu Bernard émerveillé comme un enfant devant quelqu’un.

Dans la série, la fascination va aussi dans l’autre sens, avec un Mitterrand qui défend Tapie presque jusqu’au bout malgré son entourage?

Je me souviens de déjeuners avec des ministres et Mitterrand à l’Elysée, pour parler de communication et de l’image du gouvernement. Le président leur disait: «Regardez Tapie, faites comme lui, demandez-lui des conseils!» C’est pour cela que Bernard s’est mis à dos tous les ministres, et finalement c’est comme cela que la politique a eu raison de lui.

Dans la série, la première rencontre entre les deux hommes ne se passe pas comme vous le racontez. Une manière d’éviter une sorte de conflit d’intérêts familial?

Oui, c’est normal. Tristan fait une petite référence à moi à un moment donné pour se débarrasser de ça, mais il n’allait pas faire la pub de son père. J’ai un fils qui est à la fois très pudique et très droit.

La série se termine sur un long échange entre Eric de Montgolfier et Bernard Tapie: le procureur dit au propriétaire de l’Olympique de Marseille à quel point son talent et son charisme ont été gâchés par son manque de morale. Vous en pensez quoi?

C’est l’apothéose de la série, un morceau de bravoure. On peut dire que ça n’a pas existé comme ça, peu importe, c’est ce qui fait la force de la série. Et, sur le fond, j’ai toujours pensé ça. Qu’il était extrêmement dommage qu’à force de dépasser la ligne, Bernard Tapie se soit égaré sur des chemins de traverse et ne soit plus jamais revenu sur l’autoroute.

«Rien ne m’aurait plus blessé que de voir mon fils réaliser une série qui mette à mal l’image de Bernard Tapie»

Le Temps

Re: Tapie, the boss

21 Sep 2023, 10:20

honnetement je trouve la serie de bonne facture et Lafitte tres credible en Tapie.

Re: Tapie, the boss

21 Sep 2023, 11:19

Sans doute. Mais ayant vécu le moment, je ne suis pas intéressé par une fiction. Je ferais trop la comparaison avec la réalité et ça m'agacerait.
Je ne regarderai pas cette série. Sans préjuger de sa qualité en tant que série de fiction.

Re: Tapie, the boss

21 Sep 2023, 11:25

Kim Nielsen, le passage sur l'OM est totalement bacle et ininteressant, ce passage te decevra pas il est quasi inexistant.

Re: Tapie, the boss

27 Mai 2024, 02:00

Enfin !

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