Rocca, on a à peu près le même âge, donc moi aussi je me base sur ce que j'ai lu et vu évidemment. Le personnage est très clivant donc c'est sans doute parfois à charge, mais il y a quand même quelque chose qui revient souvent au sujet de ses boites, c'est non pas qu'il y licencie des gens mais qu'il annonce vouloir redresser la situation
sans jamais véritablement essayer de le faire. Bieb entendu qu'il n'a inventé ni les licenciements, ni le capitalisme de prédation, ni les difficultés des entreprises concernées. Mais il a joué de son charisme pour se présenter en sauveur tout en se contentant de dépecer des carcasses.
Les bouquins de Bouchet à ce sujet par exemple, évidemment à charge, expliquent assez bien la violence de l'ascenseur émotionnel pour des salariés emballés par les discours initiaux suivis d'une absence totale d'actes industriels. J'ai beau adorer l'OM et tout et tout, je pense qu'acheter un match fait quand même beaucoup moins de mal que causer des tentatives de suicides, comme c'est relaté.
«On a fait une erreur dans ce mercato, c'est d'avoir eu des discussions avec un joueurs qui ont trop duré. Et ça, c'est une erreur qu'on essaiera de ne pas reproduire»