gaby a écrit:Oui, la comparaison avec la NBA n'a pas lieu d'être car, comme le dit kenshi, les fondations et le modèle économique seraient totalement différents ; de même que la consommation du sport n'est pas la même outre-Atlantique.
Pour autant, je ne comprends pas ceux qui sont vent-debout contre le mercantilisme de la nouvelle formule. Que l'iniquité sportive puisse chagriner, je le comprends tout à fait et le partage totalement. Par contre, retoquer les motivations financières d'une telle démarche alors que cela fait depuis 1965 que toutes les décisions de l'UEFA sont dictées par ce support, c'est une belle hypocrisie.
J'ai la flemme de chercher, mais j'étais tombé sur un article à l'automne qui pointait la veulerie et le manque de courage de l'UEFA pour cultiver le bébé LDC depuis sa création. Sinon augmenter le nombre de participants et revoir sa formule, qu'est-ce qui a été fait pour développer la compétition ? Il n'y a rien. Lorsqu'on voit ce qu'il se fait en NBA en matière de développement marketing, de communication, d'expérience fan, de mondialisation depuis 35 ans, la gestion troglodytique de l'UEFA à de quoi hérisser à bien des égards.
Alors hormis boodream qui a manqué le passage à l'Euro, je pense qu'il faut arrêter de chercher un pseudo-romantisme, des valeurs, de l'inclusion dans le football actuel pour condamner le football de demain. Les réponses sont ailleurs.
Encore une fois, la logique du : le plat a une odeur de merde depuis longtemps, mangeons désormais de la merde, très peu pour moi.
Pour le reste, le coeur de ton message est pile dans ce qui me révulse dans le sport comme ailleurs : un gloubi boulga du néolibéralisme où le pognon est le moteur principal de l'existence.
Communication, consommation, mercantilisme, marketing, expérience fan (sic), mondialisation...
Je ne sais pas si les réponses sont ailleurs, mais dans ton message, c'est le sport qui est ailleurs.