Actualité, matchs, Olympique de Marseille, Ligue 1, championnats étrangers et football en général, c'est ici que ça se passe !
Règles du forum
Répondre

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

13 Oct 2020, 07:16

Remind a écrit:Le journalisme est une profession sinistrée. Les réseaux sociaux n'ont pas aidé!


ah bon tu penses que c'est les RS qui ont tué l'intégrité des gens?

L'information se doit d'être objective sinon ça s'appelle de la propagande. Et ça existe depuis bien avant les RS.

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

13 Oct 2020, 17:09

NON à Koudolf, SI à Bielsa.

Après 5 relectures de l'article, je déclare Anigogol innocent. C'est un coup fourré, scandalousse !

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

22 Oct 2020, 08:49

histoire de rester dans le "olympe cas soc"
https://www.nouvelobs.com/sport/2020102 ... -fils.html

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

22 Oct 2020, 08:56

Quelqu'un peut poster l'article en entier svp ? :deg:

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

23 Oct 2020, 15:20

Information
DÉTENTION PROVISOIRE REQUISE CONTRE JOSÉ ANIGO DANS UNE AFFAIRE D'EXTORSION

Un placement en détention provisoire de José Anigo, ancien directeur sportif de l'Olympique de Marseille mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'une extorsion et d'un homicide volontaire en bande organisée, a été requis mercredi.
Un placement en détention provisoire de José Anigo a été requis ce mercredi pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'une extorsion et d'un homicide volontaire en bande organisée. Le parquet de Marseille avait fait appel de son placement sous contrôle judiciaire après sa mise en examen, le 4 octobre. Devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, l'avocat général Pierre Arpaia a réclamé mercredi son placement en détention provisoire "par mesure de sureté".

Evoquant "des personnes passées à travers les mailles du filet policier et toujours recherchées" dans ce dossier, l'avocat général a invoqué "un risque de pressions et de représailles sur José Anigo". Mais "subsidiairement", M. Arpaia n'a pas fermé la porte à un maintien sous contrôle judiciaire, à la condition qu'il comprenne des obligations renforcées. Présent à l'audience, José Anigo, 59 ans, a assuré les juges qu'il n'a "pas l'intention de se soustraire à la justice". Alors qu'il évoquait la mort de son fils Adrien, tué dans un règlement de comptes en 2013, l'ancien directeur sportif et entraîneur de l'OM s'est aussitôt montré envahi par l'émotion et a renoncé à s'expliquer plus avant.

"RÈGLEMENT DE COMPTES"

José Anigo, dont le contrat de recruteur auprès du club anglais de Nottingham Forest n'a pas été renouvelé début octobre, se retrouve au coeur d'un dossier qui, selon l'avocat général, "porte l'empreinte du banditisme local". Il est soupçonné d'avoir cédé à une bande criminelle marseillaise la charge de recouvrer une commission de 1,5 million d'euros que lui devrait un directeur de boite de nuit d'Aix-en-Provence. Avec ce dernier, José Anigo s'était chargé des débuts de carrière du jeune footballeur Isaac Lihadji, dont le transfert cet été à Lille (Ligue 1) a été conclu au terme d'un contrat de cinq millions d'euros.
La sonorisation de l'appartement d'un membre de cette équipe criminelle spécialisée dans l'extorsion ainsi que des écoutes téléphoniques laissent penser aux policiers que la rétrocession de cette commission pourrait viser à financer "la logistique d'un projet de règlement de comptes" dans le but de venger la mort d'Adrien Anigo. Des faits que José Anigo conteste, et des soupçons qui, selon son défenseur Me Emmanuel Molina, "ajoutent à la très grande douleur de ce qu'il vit, alors qu'il est victime de la mort de son fils, un drame terrible".

Selon Me Molina, ce dossier, dans lequel 17 personnes ont été mises en examen, "est d'une complexité infinie" et l'accusation "repose sur une sonorisation qui n'est pas corroborée, au-delà de la spéculation policière et judiciaire". L'avocat a proposé une assignation à résidence en France, sous surveillance électronique, dans un domicile "situé en dehors des Bouches-du-Rhône", invitant même la cour à augmenter, "sans limitation", le montant du cautionnement initialement fixé à 10.000 euros. La chambre de l'instruction rendra sa décision le 28 octobre.
AFP - Eurosport

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

24 Oct 2020, 11:00

Information
Justice : les dessous de l'affaire Anigo

José Anigo, l'ex-directeur sportif de l'OM, est venu se défendre, cette semaine, devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence, dans une affaire d'extorsion et de projet criminel qui aurait eu pour but de venger le meurtre de son fils.
José Anigo, ici en avril 2014 alors qu'il entraînait l'OM, a été mis en examen le 4 octobre pour des faits d'« association de malfaiteurs en vue de commettre les crimes d'extorsion et d'homicide en bande organisée ». (F. Golesi/L'Équipe)
José Anigo, ici en avril 2014 alors qu'il entraînait l'OM, a été mis en examen le 4 octobre pour des faits d'« association de malfaiteurs en vue de commettre les crimes d'extorsion et d'homicide en bande organisée ». (F. Golesi/L'Équipe)
Stéphane Sellami (avec Grégoire Fleurot) mis à jour le 24 octobre 2020 à 08h53
partager

« Je n'ai pas l'intention de me soustraire à la justice. Je suis venu de mon plein gré. Cela fait sept ans que mon fils est mort... » L'homme qui vient de prononcer ces mots s'arrête au milieu de sa phrase, en pleurs. José Anigo, 59 ans, est venu plaider sa cause pour éviter la prison, mercredi dernier, devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) dans un dossier qui le « dépasse ». Mis en examen, le 4 octobre, pour des faits d'« association de malfaiteurs en vue de commettre les crimes d'extorsion et d'homicide en bande organisée », l'ancien joueur, entraîneur, directeur sportif et recruteur de l'Olympique de Marseille, qui encourt dix ans de réclusion criminelle, lutte désormais pour ne pas voir sa vie s'éloigner des terrains de football. Mercredi, les juges de la cour d'appel décideront ou non de son incarcération, alors que le parquet de Marseille et le parquet général avaient fait appel de sa remise en liberté, sous contrôle judiciaire, après sa mise en examen.

José Anigo : « Ce que l'on me reproche est surréaliste »

Dans ce dossier mené par deux juges d'instruction de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, dans lequel s'entrecroisent des acteurs du monde du ballon rond, des membres du grand banditisme corso-marseillais et des intermédiaires peu scrupuleux, ce sont aussi les coulisses du football moderne qui se dessinent. Au fil d'une année d'investigation, les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) de Marseille ont mis au jour les relations entre l'ancien homme fort de l'OM, qui était en charge de la recherche de joueurs à l'international pour le club anglais de Nottingham Forrest jusqu'au printemps dernier, et plusieurs membres présumés d'un gang dit de la Capelette, du nom d'un quartier situé dans le Xe arrondissement de la cité phocéenne.

Le transfert de Lihadji serait au coeur de l'affaire d'extorsion

Placés sous étroite surveillance, ces trentenaires, pour certains déjà passés par la case prison pour des faits de braquage, de trafic d'armes et de drogue, laissent entendre que José Anigo leur a promis de leur céder une commission qu'il devait toucher sur le transfert d'un jeune joueur de l'OM. Le nom du jeune Isaac Lihadji, 18 ans, parti de l'Olympique de Marseille pour Lille au cours de l'été dernier, revient rapidement aux oreilles des policiers. Interrogé sur ses liens avec ce « joueur prometteur » lors de ces quatre jours de garde à vue à l'Évêché, siège de la PJ marseillaise, José Anigo reconnaît qu'il a joué « un rôle prépondérant » dans son recrutement en 2013.

« C'est moi qui l'ai fait signer à l'OM en 2013 et c'est Christian Bandikian qui, plus ou moins, avec le tuteur, Nabil Hannachi, est arrivé à le convaincre, a-t-il précisé. Pour le faire signer, il y avait une condition, c'était qu'on fasse employer Nabil en qualité de recruteur à l'OM, puisqu'il était bon en détection de gamins. Ça s'est fait ensemble avec Christian et moi. Nabil nous a aidés à le faire. À l'époque, j'étais directeur sportif à l'OM et je l'ai approché dans le cadre du club. »

Le nom de Bandikian est souvent cité dans les éléments d'enquête recueillis par les policiers de la brigade de répression du banditisme de la PJ de Marseille. Gérant d'une boîte de nuit à Aix-en-Provence, il serait au coeur de cette affaire de commission sur le transfert du jeune Lihadji, que le gang de la Capelette serait venu lui réclamer avec insistance. Pour tenter de se soustraire à cette « prise en main », le même Bandikian se serait retranché derrière un certain Michel Campanella, présenté comme l'un des derniers parrains de Marseille. Également mise en examen dans ce dossier, cette figure emblématique du milieu marseillais, selon la police, employé officiellement comme commercial par une société de sécurité privée, a rejeté les accusations portées à son encontre.

"Je n'étais absolument pas au courant, les jeunes de La Capelette ne m'en ont pas parlé, ni M. Anigo, qui est mon ami mais que je n'ai pas vu depuis une dizaine d'années

Michel Campanella, mis en examen dans ce dossier

Plusieurs membres de la Capelette ont été observés alors qu'ils se rendaient dans la pizzeria la Villa Rocca, tenue par la compagne de Michel Campanella (57 ans), surnommé « Canari » et condamné pour un vol à main armée au milieu des années 1980. Déjà incarcéré depuis le mois de mai, dans un dossier de racket, il soutient n'avoir joué aucun rôle dans cette désormais fameuse affaire de commission, dont le montant s'élèverait à 1,5 M€. « Je n'étais absolument pas au courant, les jeunes de la Capelette ne m'en ont pas parlé, ni M. Anigo, qui est mon ami mais que je n'ai pas vu depuis une dizaine d'années [...] Je vous indique que nous ne sommes pas fâchés avec M. Anigo, c'est juste que nos routes ne se sont pas croisées. Mais je connais plus Christian Bandikian, qui est un ami, que José Anigo, qui est plus une connaissance. La dernière fois que j'ai vu José Anigo [...], si ma mémoire est bonne, c'était en 2012 ou 2013. »
Michel Campanella est poursuivi dans le même dossier que José Anigo (P. Nosetto/PhotoPQR/La Provence)
Michel Campanella est poursuivi dans le même dossier que José Anigo (P. Nosetto/PhotoPQR/La Provence)

Les policiers de la PJ de Marseille sont, eux, persuadés que le clan Campanella, qui serait surnommé le « Temple » dans le milieu du banditisme marseillais, a joué un rôle dans ce dossier. L'un des leaders présumés de la Capelette, Fred (*) (30 ans), sorti de prison en janvier 2018, se serait montré particulièrement loquace.
(*) Le prénom a été modifié.

La sonorisation de son appartement - un dispositif d'enregistrement y a été dissimulé pendant plusieurs semaines - aurait permis aux policiers de soupçonner son implication, ainsi que celle de ses comparses, dans plusieurs projets criminels et, notamment, la vengeance du meurtre du fils de José Anigo, qu'il considérait comme un « frérot ». Ce dernier a été abattu en septembre 2013 dans une rue de Marseille.

Au détour de chuchotements avec sa compagne, ce jeune homme, employé dans un restaurant de plage, a livré de précieux éléments. À mots couverts, il laisserait entendre qu'il se serait engagé avec d'autres membres de l'équipe de la Capelette à rendre service à José Anigo, en exécutant « un travail » à titre gratuit, au nom de l'amitié qu'il portait à son fils, Adrien. Les mêmes écoutes auraient aussi permis de découvrir que José Anigo se serait engagé à verser 100 000 € pour assurer la logistique nécessaire à la vengeance de son fils. Mais seuls 20 000 € auraient été débloqués pour l'achat d'armes et de voitures volées. Le surnom d'une possible cible est même désigné sous le terme du « coiffeur ».
100 000 euros promis par Anigo ?

Questionné par la police, l'ancien directeur sportif de l'OM a tout nié en bloc. « Ils (les jeunes de la Capelette) ne m'ont jamais parlé de vengeance. Je n'ai jamais abordé ce sujet avec eux, nous n'avons parlé que de football, nous n'avons jamais eu de conversations à propos du banditisme, de voyous et du meurtre de mon fils. J'ai un doute sur leur proximité avec mon fils, Adrien. »

Le même Fred semblait tout aussi déterminé à mettre la pression sur José Anigo afin d'obtenir plus d'argent ou l'achat d'un commerce en échange de ce « travail » qui pourrait lui coûter « trente ans ». Les policiers l'entendent encore s'adresser à l'un de ses complices à propos de l'ex-directeur sportif de l'OM : « On va lui mettre le couteau sous la gorge, [...] on va lui mettre la pression au vieux ; la pression, frérot ! Faut marcher qu'avec les dents. Moi je te dis frérot, ça vaut le coup de montrer les dents là parce qu'il y a de l'argent. »

Les policiers apprennent aussi que le simple employé de restaurant semble, en réalité, en être le gérant en compagnie d'un homme qui purge une peine de quinze ans de prison pour une tentative de braquage d'un centre-fort (où sont entreposés des billets de banque), au début des années 2010, du côté de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Selon nos informations, dans l'entourage de ce dernier, les enquêteurs de la PJ de Marseille ont aussi découvert la présence d'un homme proche de la bande dite du Petit Bar à Ajaccio (Corse-du-Sud), dont plusieurs membres présumés viennent d'être mis en examen pour une tentative d'assassinat sur Guy Orsoni, fils d'Alain, ancien président de l'Athletic Club Ajaccien (ACA), qui évolue actuellement en Ligue 2. L'avocat de Fred n'a pas donné suite à nos sollicitations.
280 000 euros en liquide : Barresi justifie la somme par un prêt en Suisse

Un autre nom, bien connu du côté de l'OM des années Tapie, est également apparu dans cette affaire de commission. Jean-Luc Barresi, (60 ans), ex-agent de joueurs - reconverti dans la recherche de jeunes talents et l'achat-vente de joueurs à travers deux sociétés implantées en Tunisie et à Dubaï, où il réside depuis 2016 -, serait intervenu dans ce dossier après l'incarcération de Michel Campanella, au mois de mai.

Trouvé en possession de 280 000 euros en liquide, l'ex-agent Jean-Luc Barresi a été mis en examen dans le même dossier que José Anigo.

Trouvé en possession de 280 000 euros en liquide, l'ex-agent Jean-Luc Barresi a été mis en examen dans le même dossier que José Anigo. (S. Mercier/PhotoPQR/la provence)

Aux yeux des enquêteurs, Jean-Luc Barresi serait venu assurer la poursuite des négociations pour le versement de l'argent lié au transfert du jeune Lihadji. Interpellé au volant d'un Renault Kangoo à Marseille le 29 septembre, il a été trouvé en possession d'un peu plus de 280 000 € en billets de 500. Sur la provenance d'une partie de cette imposante somme, l'ex-agent, qui a aussi opéré un temps dans la vente de cigares et dans l'immobilier, s'est justifié en indiquant qu'il s'agissait du « remboursement d'un prêt à un ami », domicilié en Suisse.

Un retour de prêt en liquide qu'il a omis de déclarer aux douanes lors de son passage à la frontière. Interrogé sur la raison de son intervention dans le partage de la commission, Jean-Luc Barresi assure qu'il est intervenu dans le cadre d'un « gentleman's agreement » entre les différentes parties. En clair, il aurait proposé à l'agent officiel du jeune Lihadji de « dédommager » ceux qui avaient accompagné l'attaquant prometteur depuis ses premiers pas de footballeur. Christian Bandikian lui aurait également confié vouloir finalement verser « 30 000 € » aux différents intervenants, dont José Anigo, afin de sortir de toute cette affaire.
L'agent de Lihadji, Pierre Issa et Salim Arrache bientôt entendus ?

L'intervention de Jean-Luc Barresi n'aurait, elle, donné lieu à aucune contrepartie, toujours selon ses déclarations. Mis en examen dans cette affaire, il a été placé en détention provisoire. Les enquêteurs de la PJ de Marseille poursuivent leurs investigations. Toujours selon nos informations, d'autres acteurs du monde du football pourraient être entendus dans les prochaines semaines. À commencer par Moussa Sissoko, l'agent d'Isaac Lihadji. Mais aussi deux anciens joueurs de l'OM, Pierre Issa et Salim Arrache, désormais associés comme agents de joueurs.

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

27 Oct 2020, 09:43

Information
Le transfert de Lihadji au cœur de l’affaire Anigo

Le nom du joueur de l’OM transféré cet été vers Lille se retrouve mêlé, malgré lui, à l’affaire judiciaire qui a abouti à la mise en examen, début octobre, de 18 personnes, dont José Anigo. Stéphane Sellami (avec Mathieu Grégoire)

Demain, José Anigo (59 ans), ex-joueur, entraîneur, directeur sportif et recruteur de l’Olympique de Marseille, sera fixé sur une partie de son avenir judiciaire. Les juges de la cour d’appel d’Aix-en-Provence doivent se prononcer sur son placement ou non en détention provisoire après sa mise en examen, le 4 octobre, pour des faits d’« association de malfaiteurs en vue de commettre les crimes d’extorsion et d’homicide en bande organisée ». Des faits pour lesquels il avait été remis en liberté, sous contrôle judiciaire, et pour lesquels il encourt dix ans de réclusion criminelle. Ce qui avait suscité un appel du parquet de Marseille et du parquet général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

Dans le cadre de la signature du premier contrat professionnel du jeune attaquant marseillais Isaac Lihadji (18 ans) à Lille, l’été dernier, une prime estimée à 5 M€ devait être versée, sur laquelle l’agent du joueur, Moussa Sissoko, devait percevoir une commission. La justice suspecte José Anigo d’avoir tenté de récupérer une partie de cette commission, qui pourrait s’élever à 1,5 M€. Par ailleurs, la justice le soupçonne d’avoir projeté de venger l’assassinat de son fils, Adrien – abattu dans une rue de Marseille en septembre 2013 –, avec la complicité d’une équipe de jeunes malfrats présumés, originaires du quartier de la Capelette à Marseille.

Dans le volet de l’affaire qui concerne cette commission, les investigations menées par les enquêteurs de la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Marseille ont mis au jour certaines dérives du monde du football professionnel avec, notamment, l’intervention d’une multitude d’intermédiaires. Devant les policiers, José Anigo s’est défendu de toute volonté de vengeance de la mort de son fils et de toute pression à l’égard de Christian Bandikian, patron d’une boîte de nuit à Aix-en-Provence et lui aussi « représentant » de Lihadji.

Questionné pendant sa garde à vue à l’Évêché, siège de la PJ marseillaise, Anigo a indiqué qu’il avait bien fait signer « Isaac Lihadji en 2013 » alors qu’il était encore directeur sportif. Il aurait poursuivi son récit en expliquant avoir voulu aider son gendre à se lancer dans la carrière d’agent de joueurs en prenant en charge les intérêts du jeune Lihadji, lors de son futur transfert. Mais une brouille entre le clan Anigo et Christian Bandikian aurait fait capoter cette association.

L’étrange rôle d’un restaurateur

Interrogé comme témoin par la PJ, le 3 octobre, le gendre de José Anigo, qui possède une licence FFF d’agent de joueurs depuis mai 2018, a précisé avoir « rencontré en fin d’année 2018 » Christian Bandikian et un autre représentant du joueur, Nabil Hannachi. « Christian voulait avoir un avis sur la possibilité de ne pas faire signer ce joueur à l'OM en tant que professionnel et de le transférer vers un autre club, a relaté le gendre de José Anigo. (…) J'ai eu au téléphone en janvier 2019 une personne chargée du recrutement de jeunes joueurs de l’AC Milan qui était intéressée par le profil du joueur. Elle est venue voir une rencontre d’Isaac en janvier 2019. »

Selon nos informations, le même agent a encore soutenu que Bandikian se serait ensuite offusqué de le voir « récupérer le mandat » d’un jeune joueur prometteur qui aurait pris la place de titulaire de son fils, qui évolue dans les rangs des équipes de jeunes de l’OM : « Il m'a alors appelé en février 2019, il était mécontent que son fils soit écarté de l'équipe titulaire et m'a alors dit que puisque ce dernier (le joueur signé par le gendre d’Anigo) avait, selon lui, pris la place de son fils, il ne me donnerait pas le mandat d'agent sportif concernant Isaac Lihadji (…). » Convoqué fin septembre au siège de la PJ de Marseille, Christian Bandikian n’a pu être entendu en raison de graves problèmes de santé. Il est considéré comme la principale victime dans le volet extorsion de fonds de cette affaire.

Les enquêteurs de la PJ se sont également intéressés à un autre intermédiaire, en lien avec José Anigo et plusieurs de ses proches, mais aussi avec Michel Campanella, présenté comme une figure emblématique du milieu marseillais (également mis en examen dans cette affaire), Jean-Luc Barresi, ex-agent de joueurs lui aussi poursuivi et incarcéré dans ce dossier, ainsi qu’avec plusieurs membres présumés de l’équipe de la Capelette.

Ancien gardien de but en National 3, Patrick (*), décrit comme affable et passionné de football, a été mis en examen pour des faits « d’extorsion en bande organisée » et « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime en bande organisée ».

Au cours de sa garde à vue, ce restaurateur de profession est revenu sur ses liens avec les différents protagonistes de ce dossier : « J'aime le football et c'est ce qui a fait que je me suis associé avec des professionnels. J'ai donc ainsi créé une société en 2019 (…). Les week-ends, j'allais dans divers clubs de la région et je regardais les joueurs qui avaient un potentiel professionnel. Je supervisais ainsi les joueurs de U14 à U19. »

Sans licence FFF, Patrick a expliqué s’être « rapproché » du gendre de José Anigo, titulaire de la fameuse licence FFF, mais également de Salim Arrache, ancien pro à l’OM, devenu agent de joueurs, avant d’avoir un « désaccord » avec ce dernier, alors qu’il souhaitait s’émanciper de son simple rôle de recruteur, selon ses propres déclarations.

“Quand Anigo a vu partir Lihadji, il a voulu une part du gâteau

Patrick (*), lors de sa mise en examen

Mis sur le gril à propos de ses relations avec plusieurs membres de l’équipe de la Capelette, Patrick a réfuté avoir été racketté par ces derniers. Les enquêteurs soupçonnent les membres de cette équipe, désireux de récupérer une partie de la commission liée au transfert de Lihadji, d’avoir voulu se servir de Patrick comme « vitrine légale ». Toujours selon nos informations, les mêmes policiers auraient également mis en lumière un projet d’extorsion au préjudice de Salim Arrache par le gang de la Capelette.

Lors de sa mise en examen devant les juges d’instruction marseillaises, Audrey Tranouez et Marie Grandjouan, Patrick a donné sa version des faits sur le différend né entre Bandikian et Anigo : « C'est Anigo qui l'a recruté (Lihadji) mais c'est Christian qui s'en est occupé. Et ça tout le monde le sait. Quand Anigo l'a vu partir, il a voulu une part du gâteau (…) Et Christian lui a dit non. Il a dit que s'il voulait quelque chose car il lui avait laissé le jeune, il lui donnerait quelque chose à titre gracieux mais pas une part dans le transfert (…) Christian m'a demandé de pouvoir rencontrer Jean-Luc (Barresi). Et Jean-Luc l'a rencontré. Il m'a indiqué que Christian était prêt à donner 30 000 € (à José Anigo) (…). Moi j'ai été revoir Christian (…) Il était déçu du comportement de José. Moi, je lui ai dit que j'avais pris mes distances avec José. Et je lui ai dit qu'il n'y avait pas matière à donner une somme à titre gracieux à José. » Contacté, l’avocat de Patrick n’a pas répondu à nos sollicitations.

(*) Le prénom a été modifié.


L'Equipe

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

27 Oct 2020, 10:17

Punaise, quel sac de noeuds pour s' y retrouver #-o n' importe quel clampin peut donc avoir une licence pour les transferts à l' OM ? et chacun y place sa progéniture ?

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

27 Oct 2020, 10:42

j'espere que Netflix a achete les droits, qu'adviendra t'il de Canari et du gang de la Capelette?

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

27 Oct 2020, 10:49

Je pense que le gang de la Capelette est un mythe inventé pour nuire à José Anigo. Franchement, j'ai traversé la Capelette des centaines de fois pour rejoindre le Centre ville et la Valbarelle, en bus ou à pied, de jour comme de nuit, à jeun comme bourré, et je n'ai jamais rien remarqué.

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

27 Oct 2020, 12:37

Bon ça exonère un peu Zubi car il semble que ce contrat était vérolé depuis 2018.

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

28 Oct 2020, 01:46

Fantomas a écrit:histoire de rester dans le "olympe cas soc"
https://www.nouvelobs.com/sport/2020102 ... -fils.html

Information
La sordide histoire de José Anigo, soupçonné d'avoir payé des jeunes pour venger la mort de son fils

L'ex-directeur sportif de l'OM nie s'être servi d'une commission occulte, versée en marge d'un transfert d'un joueur de l'OM, pour rémunérer des jeunes de la « Capelette » afin de venger son fils assassiné.

Quand José Anigo apprend que la police judiciaire de Marseille le recherche, il est à Londres et décroche son téléphone. Il assure qu'il se présentera de lui-même à la convocation. Nous sommes le 29 septembre 2020. Deux jours plus tard, l'ancien entraîneur et directeur sportif de l'OM franchit le portail usé de « l'Evêché », nom donné au commissariat de la ville. A 59 ans, ce n'est pas sa première visite. En juillet 2016, José Anigo avait déjà été mis en examen pour des histoires de rétrocommissions versées à des membres du grand banditisme en marge de transferts de joueurs de l'OM. Elle a depuis été annulée et le dossier a fait pschitt. Mais cette fois, l'affaire semble encore plus grave. José Anigo n'est pas entendu - seulement - pour des histoires de sous. La BRB de Marseille (brigade de répression du banditisme), assistée de la brigade financière, lui indique qu'il doit répondre de faits « d'association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ».

Mercredi 21 octobre, un placement en détention provisoire de José Anigo a été requis. En six mois d'enquête, à grand renfort de sonorisation d'appartements, d'écoutes téléphoniques et de surveillances, ils ont acquis une conviction : l'ancien joueur a cherché à venger son fils, Adrien, tué en 2013 à l'âge de 30 ans dans un règlement de comptes. José Anigo, dont le nom est à jamais lié à l'OM, traîne avec lui le parfum sulfureux du grand banditisme qui a toujours tourné autour du club et de ses stars, il se serait à dessein rapproché des anciens amis de son fils. « Un scénario de film » En apprenant les soupçons qui pèsent sur lui, José Anigo, selon ses propres termes, « s'effondre ». Il nie tout, parle de construction intellectuelle. « Nous sommes dans un mauvais film, dans un mauvais scénario, je ne comprends rien du tout à ce que vous me racontez. » Alors méthodiquement, scrupuleusement, les enquêteurs le questionnent. Ils ont des billes, et vont les exposer les unes après les autres. L'enquête qui vaut aujourd'hui à Anigo une mise en examen pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime commis en bande organisée » (il n'est pas poursuivi pour l'extorsion) débute en octobre 2019 à Marseille. Loin, très loin de l'intéressé qui partage alors sa vie entre Marrakech, où il réside officiellement, et des contrats de « scouting » (recrutement de joueurs) pour deux clubs, l'Olympiakos et Notthingham Forest.

Les policiers surveillent les jeunes de « la Capelette », un quartier de Marseille. Les plus actifs se livreraient à des extorsions contre des bars et des restaurants de la ville, et prépareraient peut-être des braquages. Ils sont connus, ont déjà fait de la prison et des membres de la bande ont déjà été tués dans des règlements de comptes. Adrien Anigo, impliqué dans plusieurs braquages, était un de leurs amis. Des micros sont posés au domicile du chef de la Capelette et dans certaines des voitures du clan. La bande gère deux établissements de la ville, l'un sur le Vieux-Port et l'autre à l'Escale Borely, plage aménagée du centre-ville de Marseille. Ils vivent largement au-dessus de leurs moyens (déclarés). Ils roulent en voiture de location, portent des habits de marques, enchaînent les sorties au restaurant. Ils multiplient aussi les repérages de nuit. Le dossier aurait pu en rester là : de jeunes loups ambitieux qui rôdent dans un Marseille où toute richesse est convoitée, un pied dans le blanchiment, des liens avec le trafic de stup, et l'extrême violence en référence. Mais bientôt surgissent le monde du football... et le nom de José Anigo.

Transfert d'un joueur

L'embrouille (présumée, toujours) est découverte grâce aux écoutes. Au printemps 2020, entre autres projets, les jeunes de la Capelette évoquent soudainement une dette qu'un certain Christian Bandikian aurait contractée auprès de José Anigo. Patron du Mistral, boîte de nuit aixoise, Bandikian est connu des services policiers comme étant un proche du milieu corso-marseillais. Il n'est pas agent de foot, et pourtant, toujours selon les écoutes, il aurait veillé depuis des années sur un espoir de l'OM, Isaac Lihadji. Sa fonction exacte auprès de ce footballeur de 18 ans n'est pas claire mais il semble le connaître depuis ses 10 ans. Il joue également un rôle, au printemps 2020, dans son transfert vers Lille ou Lihadji évolue désormais. D'où vient la dette ? De ce transfert. Lille a déboursé 5 millions d'euros pour acheter l'attaquant, à en croire Bandikian, et il devrait en toucher une partie en échange de ses bons (et mystérieux) services. Cent mille euros, un peu plus, un peu moins, la somme varie. José Anigo, directeur sportif du club marseillais au moment où Lihadji signait avec l'OM, réclamerait lui aussi sa part du gâteau. Une part qu'il souhaiterait transférer, comme une créance, aux jeunes de la Capelette. A eux de récupérer l'argent auprès de Bandikian, avec leurs propres moyens. Pourquoi ce « don » ? Les jeunes évoquent un « travail gratuit ». Un « contrat », au nom de l'amitié pour le « frérot ». Ils ne disent pas clairement que cet argent sert à rétribuer la vengeance du fils d'Anigo, mais pour les enquêteurs cela ne fait aucun doute. Ils ont même le nom de la future victime en tête, un homme surnommé « le coiffeur ».

En garde à vue, l'ex-coach continue de nier en bloc. Il n'a jamais réclamé le moindre centime à Bandikian, et conteste avoir eu la moindre créance auprès de ce dernier. Au sujet des jeunes de la Capelette, « je ne leur ai jamais demandé de revendiquer une part à mon nom », assure-t-il. D'ailleurs, jure-t-il, il les connaît à peine, ces jeunes. Il n'est même pas sûr qu'ils étaient les amis de son fils, ni de les avoir vus à son enterrement. Eux disent avoir touché 20 000 euros ? Des foutaises selon lui. Les policiers posent alors des photos sur la table.

Des surveillances.

Nous sommes en mai 2020, Marseille est tout juste sorti du confinement, devant le Diamond Beach, au bord des plages de l'Escale Borely. On y distingue quatre jeunes, casquette ou bonnet sur la tête, doudoune noire sur les épaules. Ils forment un cercle et tous parlent à un homme chauve, plus âgé. José Anigo. Les jeunes sont ceux de la Capelette. Une autre réunion du même style se tient quelques jours plus tard à la Castellane. De quoi se sont-ils parlé ? Anigo ne se souvient plus, parle de rencontres fortuites, de conversations banales. Après ces conciliabules, les jeunes, eux, parlent, et ils sont écoutés. Ils évoquent une rencontre avec l'agent (officiel) de Isaac Lihadji. Et parlent d'argent, encore une fois. Se demandent si Anigo va ensuite leur acheter de quoi faire des affaires. En même temps, ils semblent hésiter. Venger le « frérot », ils le font gratuitement, ils ne veulent pas non plus avoir l'air de rapaces. Cependant, ils tiennent Bandikian. Ils veulent l'argent mais ce dernier ne veut rien donner. C'est à ce moment de l'affaire qu'apparaissent des patronymes que l'on pensait appartenir au passé. Après les jeunes de la Capelette, le joueur de l'OM, José Anigo, les enquêteurs découvrent le nom de Michel Campanella, longtemps considéré comme le parrain de la ville. « Le vieux » Les jeunes de la Capelette l'appellent « le vieux ». A 57 ans, « Campa » semble toujours être le maître du jeu. Quand Bandikian ne veut pas payer, il se protège derrière lui. Quand les jeunes de la Capelette veulent obtenir leur enveloppe, ils toquent à la porte du « banquier » (un autre de ses surnoms.) Et ils auront cette réflexion au sujet de Bandikian qui en dit long sur le pouvoir du vieux parrain : « A part le bon Dieu, il ne peut plus aller voir personne. »

A deux reprises au mois de mai 2020, les jeunes loups rencontrent Michel Campanella et son bras droit pour tenter de se faire payer. Une fois à La Villa, pizzeria du centre-ville chic de Marseille qui appartient à la famille Campanella. Une deuxième fois sur un parking d'une zone industrielle. « Ouais, ouais récupérez votre dû, récupérez votre dû, cet enculé », aurait lâché Michel Campanella à l'un des jeunes. Quelques jours plus tard, Bandikian entame des démarches pour créer une société d'apporteur d'affaires. Coup de filet Mais aucun euro n'est versé. Michel Campanella et tous ses proches se font arrêter en juin 2020 dans une autre enquête menée pour extorsions. L'histoire aurait pu à nouveau s'arrêter là... Sauf que, dans le milieu comme ailleurs, la nature a horreur du vide. Surgit alors un autre « vieux » : Jean-Luc Barresi, 59 ans, ex-agent de joueur, condamné pour des extorsions, et ancien ami très proche de Campanella. Il se met, lui aussi, à jouer les juges de paix et réclame un pourcentage sur la dette. « Fiché depuis des années au grand banditisme, bénéficiant d'une expérience, d'une autorité et d'un charisme certain au sein du milieu marseillais, Jean-Luc Barresi était incontestablement de la même stature que Michel Campanella », notent les policiers. Sauf que l'argent n'arrive pas. Mais les policiers décident d'interpeller tout le monde avant un éventuel passage à l'acte. Quand tous les protagonistes sont arrêtés fin septembre, aucune somme n'a, semble-t-il, encore été versée. Bandikian n'a pu être placé en garde à vue, il a été hospitalisé d'urgence le jour de son interpellation pour un problème cardiaque grave. Les jeunes de la Capelette ont fait valoir leur « droit au silence. » Pour avoir joué les juges de paix, Campanella et son adjoint ont été mis en examen. Ils étaient déjà incarcérés dans l'autre dossier. Jean-Luc Barresi, après avoir tenté de fuir, a été interpellé avec la somme de 250 000 euros en liasses de billets conditionnées dans du cellophane. A son domicile, 20 000 euros, un brouilleur et un détecteur de balise ont été saisis. Aujourd'hui installé à Dubaï, il a nié toute participation dans l'extorsion. Au total, douze personnes ont été placées en détention provisoire dans ce dossier et cinq laissées libres sous contrôle judiciaire.

Contacté, son avocat, Me Emmanuel Molina, indique que José Anigo continue de nier en bloc les accusations qui pèsent sur lui. « José Anigo conteste avec force toute implication dans des faits dont le moins que l'on puisse en dire est qu'ils procèdent d'avantage de la spéculation policière et judiciaire que de l'évidence. A la douleur de la perte de son fils s'ajoute désormais la souffrance d'une mise en cause injuste. » Lassé de ces scandales, l'OM s'est portée partie civile dans ce dossier. « L'OM a décidé de mener une politique implacable consistant à dénoncer tous les manquements, tous les errements, toutes les infractions où toutes les malversations qui peuvent être commises au préjudice du club », a déclaré son avocat, Me Olivier Baratelli.

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

28 Oct 2020, 05:36

A quel moment Lille va etre inquiete?
Parcequ'en filligrane on comprend aisement que Lihadji partirait et genererait ce fric quoi qu'il arrive.
L'OM encore en dindon de la farce de toutes les parties

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

28 Oct 2020, 08:54

A mon avis, Lille ne sera jamais inquiété. Ils ont versé 5M de prime à la signature à Lihadji, c'est tout.

Après c'est ce que sont devenus ces 5M qui est en cause car le petit Isaac n'a pas dû en garder beaucoup entre son agent officiel, Bandikian, Anigo et Barresi qui voulaient tous leur part du gâteau.

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

28 Oct 2020, 09:39

je ne pense pas que ca soit aussi simple que ca sans enquete, mais je peux me tromper

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

28 Oct 2020, 09:41

Je pense pas non plus.
Ils ont pas fait un chèque de 5M « Famille Lihadji » et après « on sait pas ce qu’ils en ont fait ».
Les 5M ils les ont éparpillés sciemment en sachant très bien à qui ils les donnaient

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

29 Oct 2020, 06:59

Ben si, je pense que c’est exactement ce qu’ils ont fait.
Ils ont le rib du joueur, lui versent un salaire tous les mois après avoir versé une prime de 5M.
Si les clubs doivent demander des garanties sur l’utilisation des sous, à mon avis les championnats vont se tenir avec 3 équipes

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

29 Oct 2020, 09:26

Information
La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a rejeté mercredi la demande de placement en détention provisoire de José Anigo, l’ancien entraîneur et manager de l’OM, mis en examen pour association de malfaiteurs, mais a augmenté sa caution de 10.000 à 100.000 euros.

M. Anigo, 59 ans, reste donc sous contrôle judiciaire, comme l’avait décidé initialement le juge de la liberté et de la détention, début octobre, avant que le parquet fasse appel.

Devant la cour d’appel, le 21 octobre, l’avocat général Pierre Arpaia avait requis le placement en détention de José Anigo, « par mesure de sûreté », évoquant notamment des « risques de pressions et de représailles » sur l’ancien dirigeant de l’Olympique de Marseille.

Mais M. Arpaia n’avait pas fermé la porte à une éventuelle prolongation du contrôle judiciaire, à condition que celui-ci comprenne des obligations renforcées. Excepté l’augmentation du cautionnement à verser par M. Anigo, la chambre de l’instruction n’a cependant pas précisé mercredi si ce contrôle judiciaire avait été durci.

José Anigo, dont le contrat de recruteur pour le club anglais de Nottingham Forest n’a pas été renouvelé début octobre, avait été mis en examen le 4 octobre, pour association de malfaiteurs, et ce en vue d’extorsion en bande organisée et en vue de commettre un crime en bande organisée.

Ces faits auraient notamment pour contexte le transfert vers Lille d’un jeune joueur de l’OM cet été, joueur dont Anigo avait géré le début de carrière.

Concrètement, José Anigo est soupçonné d’avoir cédé à une bande criminelle marseille, la bande de la Capelette, du nom d’un quartier du 10e arrondissement de Marseille, la charge de recouvrer une commission de 1,5 million d’euros que lui devrait un directeur de boîte de nuit d’Aix-en-Provence.

Cette commission serait due suite au transfert cet été du jeune attaquant olympien Isaac Lihadji, présenté comme un grand espoir du football français, vers les Dogues lillois, transfert évalué à 5 millions d’euros.

Selon les enquêteurs, qui avaient « sonorisé » l’appartement d’un des membres de cette bande criminelle de la Capelette et mis plusieurs téléphones sur écoute, la rétrocession de cette commission aurait été envisagée pour financer « la logistique d’un projet de règlement de comptes », dans le but de venger la mort d’Adrien Anigo, le fils de José Anigo, tué lui même dans un « réglo » à Marseille en 2013.

A l’audience, devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence, le 21 octobre, M. Anigo avait assuré à la justice qu’il n’avait « pas l’intention de se soustraire à la justice ». De même il avait totalement nié cette idée de vouloir venger son fils, des accusations « qui ajoutent à la très grande douleur de ce qu’il vit », avait alors plaidé son avocat, Me Emmanuel Molina.

Au total, 17 personnes ont été mises en examen dans ce dossier, dont Michel Campanella, souvent présenté comme une figure du banditisme marseillais, et Jean-Luc Barresi, un agent marseillais de footballeurs. Douze d’entre eux avaient été placés en détention provisoire, dont MM. Campanella et Barresi, les autres, dont M. Anigo, ayant été laissés en liberté sous contrôle judiciaire.

Hormis les soupçons entourant M. Anigo et le transfert de Lihadji, ces mises en examen visaient « des activités criminelles diversifiées » et notamment des faits de « blanchiment et extorsion de fonds au préjudice d’établissements de nuit », avait précisé le parquet de Marseille dans un communiqué.

L’Olympique de marseille a annoncé son intention de se constituer partie civile dans cette affaire, dont le club pourrait être victime.

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

29 Oct 2020, 09:47

Arno26 a écrit:Ben si, je pense que c’est exactement ce qu’ils ont fait.
Ils ont le rib du joueur, lui versent un salaire tous les mois après avoir versé une prime de 5M.
Si les clubs doivent demander des garanties sur l’utilisation des sous, à mon avis les championnats vont se tenir avec 3 équipes


J ose espérer que les clubs ont des obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (comme de nombreux agents économiques notamment la banque).

Re: Cancer de l'OM : la récidive ?

29 Oct 2020, 11:01

Ce qu'on a toujours rêvé va peut-être enfin se produire, que cet enfoiré finisse en prison \:D/
Répondre